mardi 25 février 2014

Résumé de Match : REAL SOCIEDAD vs FCB / LIGA BBVA J25

" Le Premier Faux Pas d’EL TATA MARTINO "

Pour le compte de la 25ème journée de la LIGA BBVA, le FC BARCELONE se déplaçait en terre basque pour y affronter LA REAL SOCIEDAD. En l’espace d’un mois, c’est la troisième confrontation entre les deux clubs après la demi-finale de LA COPA DEL REY qui a vu les BLAUGRANAS éliminer l’équipe de SAN SEBASTIAN après une victoire au CAMP NOU et un match nul à l’ANOETA. C’est donc avec un arrière-gout de Revanche que LA REAL entreprenait cette rencontre, tandis que les barcelonais n’avaient d’autre choix que de s’imposer pour conserver le fauteuil de leader, momentanément subtilisé par les MERENGUES après leur victoire face à ELCHE en match avancé. Une rencontre difficile, sur une pelouse historiquement compliquée pour LOS CULES qui ne peuvent qu’afficher un air de surprise en découvrant la formation de la soirée. Sans ALVES, MASCHERANO, XAVI, CESC et ALEXIS, EL TATA MARTINO alignait deux pivots défensifs en les personnes de ALEX SONG, et de SERGIO BUSQUETS légèrement décalé en avant. Seul INIESTA était destiné à tenir les rênes du milieu de terrain catalan, tandis que NEYMAR retrouvait la titularisation pour la première fois depuis sa blessure à la cheville face au GETAFE. Un 5-3-2 modifié, la recette qui a fait les joies catalanes des dernières semaines n’est plus.. Verdict dans 90 minutes.

La rencontre démarre sur les chapeaux de roue, les locaux sont les premiers à créer le danger sur coup-franc par l’intermédiaire d’ANTOINE GRIEZMAN, mais VICTOR VALDES anticipe le rebond malicieux. Poussés par le public de l’ANOETA, les joueurs d’ARRASATTE développent leur jeu fougueux habituel. Dès la 10ème minute, c’est le revenant NEYMAR qui en paie les frais lorsqu’une entrée musclée éjecte la perle brésilienne au rang de blessé. Touché, NEY hésite à abandonner la pelouse , mais ce sera quand même à 10 que les BLAUGRANAS disputent une dizaine de minutes tandis que le crack brésilien se fait soigner sur la touche. Malgré l’infériorité numérique provisoire, les barcelonais parviendront à se créer leur première occasion de la partie lorsque ANDRES INIESTA combine avec PEDRO qui frôle la lucarne basque d’un gauche enveloppé. Après une occasion de CARLOS VELA, LA REAL SOCIEDAD obtiendra un corner à la 32ème minute qui sera botté par SERGIO CANALES. En deux temps, le madrilène parvient à centrer vers la surface où ELUSTONDO prend le meilleur sur ALEX SONG obligeant l’ex-GUNNER à dévier le ballon de la poitrine dans ses propres filets (32’). Ouverture du score pour les basques,  l’ANOETA rugit mais la soirée ne fait que commencer.

Piqués dans le vif, les catalans ne mettront que quatre minutes pour réagir, et de manière conséquente. Sur un mouvement initié par ADRIANO à gauche, le ballon parvient à LEO MESSI qui se retourne balle au pied pour trouver MONTOYA monté en support. L’arrière droit MASIANO remet le ballon vers LA PULGA qui profite d’un écran de SERGIO BUSQUETS pour frapper depuis l’entrée de la surface et battre BRAVO d’un gauche croisé (36’). Un à un, balle au centre. En LIGA, c’est le cinquième but de LEO MESSI en 5 rencontres, rien d’impressionnant  pour LA PULGA qui semble peu à peu reconquérir son efficacité d’avant. Malgré une erreur de dégagement de PIQUE qui offre une occasion toute faite au mexicain CARLOS VELA, ce sera sur un score de parité que les deux protagonistes rejoindront les vestiaires à la fin de la première mi-temps. Une mi-temps où les catalans n’ont pu briller, dominés par les joueurs de LA REAL, trahis par un système de jeu lent, peu créatif, tardif voir passif même à l’encontre du brillantissime positionnement basque.  

A la reprise, les CULES découvrent leur malheur lorsqu’il voient le banc de touche catalan avec une personne manquante à l’appel. Selon les speakers de la télévision espagnole, GERARDO « EL TATA » MARTINO a été contraint de rejoindre les tribunes après avoir protesté, outrageusement, auprès de l’arbitre dans le tunnel menant aux vestiaires. Ce seront donc ses auxiliaires qui mèneront l’équipe AZULGRANA lors de ce deuxième acte. Une image qui, étrangement, rappelle les épisodes de la saison dernière lorsque TITO VILANOVA cédait sa place à JORDI ROURA, certes pour des raisons totalement différentes.  

La première occasion de cette deuxième période sera l’œuvre du stoppeur catalan BARTRA, ce dernier dévie un corner de NEYMAR de la tête obligeant BRAVO à intervenir. Mais à la 54ème minute, la chute longuement pressentie de l’ogre catalan devient réalité lorsque, sur un long dégagement du gardien BRAVO, MARC BARTRA rate sa remise de la tête pour laisser filer VELA seul sur le côté gauche. Le mexicain percute avant de décaler le ballon vers la droite où GRIEZMAN, esseulé, glisse pour frapper du droit et battre un VICTOR VALDES totalement délaissé (54’). Incroyable. Depuis le gardien jusqu’au buteur, c’est seulement trois touches qui ont suffi pour percer une défense catalane à la ramasse. Et comme les désastres surviennent en nombre, l’orgueil BLAUGRANA va s’écrouler sur la pelouse de l’ANOETA cinq minutes plus tard. Depuis l’aile droite, ANTOINE GRIEZMAN destine un centre du gauche qui surprend une défense barcelonaise statique. Parti à la limite du hors-jeu et sans aucun adversaire, ZURUTUZA anticipe la sortie de VALDES pour dévier le ballon du gauche dans les filets déserts (56’). L’ANOETA jubile, la joie est basque ce soir, le malheur est réservé aux descendants de la Catalogne qui n’ont plus que 30 minutes pour inscrire 3 buts. Une REMONTADA en laquelle les plus fervents supporters CULES ne peuvent croire, et pour cause, un rendement BLAUGRANA très mince, des joueurs perdus sur le terrain et surtout, des duels systématiquement gagnés par l’équipe locale.    

Malgré l’entrée de CESC et de ALEXIS, les catalans peinent à se créer la moindre occasion, au fait, ce sont les basques qui auraient pu aggraver l’addition lors des dernières minutes grâce à CARLOS VELA qui trouve le poteau droit de VALDES. Lamentable, la prestation catalane fait froid dans le dos. C’est la deuxième défaite du Barça en terre basque ; après le voyage au SAN MAMES conclu par une déroute, celui vers l’ANOETA avait fini par être aussi périlleux. Visiblement, cette région ne réussit pas aux catalans qui y ont laissé toutes leurs plumes, avec en prime, le fauteuil de leader qui pour la première fois de la saison, accueille le rival éternel.

Défaite lourde et sèche donc pour le FC BARCELONE lors d’une soirée qui sera remémorée comme le premier faux pas d’EL TATA MARTINO. Depuis son arrivée, le tacticien argentin a toujours réussi ses choix en gagnant le respect de toute LA GENTE DEL BARCA grâce à sa vision, son charisme, et son pragmatisme. La victoire face au MANCHESTER CITY a été la dernière preuve de cette réussite, mais à l’ANOETA, EL TATA a commis plus d’une erreur. Tout d’abord, le Barça ne peut évoluer sans chef d’orchestre, et les maestros, on n’en a plus que 2 en les personnes de XAVI HERNANDEZ et de CESC FABREGAS. Se défaire d’un meneur de jeu qui stabilise la possession et ancre le positionnement de l’équipe dans le camp adverse relève de l’attitude suicidaire, et si THIAGO ALCANTRA pouvait jadis endosser ce rôle, jamais ANDRES INIESTA ne pourra le faire à cause de son profil technique et de son registre de jeu. Ensuite, si la rotation est un principe, ne pas changer une composition gagnante en est un aussi. Raison de plus : le voyage à l’ANOETA n’a jamais été une partie de plaisir, et le moment était véritablement mal choisi pour donner du repos aux pièces maîtresses de l’équipe. Enfin, et même si l’entrée de CESC intervient à l’heure de jeu, il était déjà trop tard pour sauver un onze déjà en perdition, affaibli par la fougue de son adversaire et par un écart au score déjà irrattrapable. Voilà, c’est dit. La défaite de l’ANOETA a été le premier faux pas d’EL TATA MARTINO, et pour preuve, EL MISTER a perdu les nerfs pour la première fois de la saison et s’est retrouvé expulsé aux gradins. Néanmoins, la perfection n’est-elle pas divine ? L’erreur n’est-elle pas le seul chemin vers l’apprentissage ? GERARDO « EL TATA » MARTINO a commis une erreur, et après.. L’erreur a été reconnue par son auteur, le pardon accordé par la GENTE…Et le Barça reste le Barça. Bon, moins bon ou même mauvais, c’est le Barça.  Premiers, deuxièmes ou bon derniers, c’est le Barça. Voilà.

mercredi 19 février 2014

Résumé de Match : MANCHESTER CITY vs FCB / UCL 8ème de Finale -Phase Aller-

" Nous avons mangé du Pétrodollar "

Après plus de 2 mois d’arrêt, l’hymne de la prestigieuse CHAMPIONS LEAGUE retentissait sur les pelouses européennes pour sonner le retour de LA Compétition à l’état pur. Pour le compte de la phase aller des huitièmes de finale, le FC BARCELONE, qualifié en premier de son groupe, se déplaçait à l’ETIHAD STADIUM pour y affronter le MANCHESTER CITY. Les CITIZENS, une équipe bâtie grâce au PETRO-DOLLARS émiratis, fraichement débarquée sur la scène footballistique européenne, se présentaient comme un adversaire coriace doté d’un effectif millionnaire qui n’a fait que se bonifier avec l’arrivée du stratège chilien MANUEL PELLEGRINI s’accaparant ainsi d’une place indéniable au sein du BIG FOUR anglais. C’est la première confrontation officielle entre les deux clubs qui ne se sont rencontrés qu’en 9 matchs amicaux, dont le dernier fut une victoire anglaise pendant la saison 2011 à l’occasion du trophée JOAN GAMPER. Arrivés à Manchester dans un état de forme on peut plus réconfortant, les BLAUGRANAS se devaient  de s’adjuger cette phase aller afin de se prémunir de tout risque d’éjection et confirmer leurs brillantes prestations en CHAMPIONS LEAGUE lors de la dernière décennie.  Comme prévu, GERARDO « EL TATA » MARTINO reconduisait le Onze titulaire le plus efficient de la saison mettant côte à côte le quadruple XAVI-INIESTA-CESC et MESSI dans la zone de l’entrejeu. Aux avant-postes, ce sera finalement ALEXIS SANCHEZ qui sera choisi pour compléter la ligne d’attaque. En face, PELEGRINI renforçait son côté gauche avec la titularisation de KOLAROV et CLICHY, deux arrières gauches pour contrer la létale aile droite catalane.

La rencontre commence par une possession impressionnante des BLAUGRANAS qui gardent le contrôle du cuir pendant 10 minutes. Le ton est déjà lancé : Le Barça dicte le jeu sans parvenir à se créer d’occasions, mais un chiffre sort du lot : 143 passes en l’espace de 13 minutes, du rarement vu à ce stade de la compétition. Le réveil des anglais surviendra à la 20ème minute lorsque, servi par SILVA dans l’intervalle, NEGREDO échappe à PIQUE pour parvenir à VALDES et tenter un petit lobe qui ne trouve pas preneur. Cinq minutes plus tard, un coup franc côté gauche botté par SILVA trouve la tête de KOMPANY qui oblige VICTOR VALDES à rattraper le ballon sur la ligne. Frayeur aux CULES qui savent pertinemment qu’en matière de puissance physique, les anglais surclassent leurs idoles, haut la main.

Malgré leur possession de balle, les BLAUGRANAS ne pourront créer d’occasions qu’au dernier quart d’heure de ce premier acte. LEO MESSI combine avec XAVI puis frappe du droit mais le ballon passe au-dessus des bois anglais. Quelques minutes plus tard, ce sera à XAVI de tenter sa chance depuis l’extérieur de la surface obligeant JOE HART à voler à la rescousse pour arrêter la frappe vicieuse du CAPITA du Barça, en deux temps. Après une ultime occasion de NEGREDO sur un coup de tête, la première mi-temps prend fin laissant quelques constats non-équivoques : Il s’agit d’une partie serrée, tactique, où seule la technique pourra trouver solution. Le Barça domine en possession (62%) mais peine dans la conclusion (3 frappes catalanes face à 6 côté CITY).

Le second acte débute comme son précédent, seule différence, le MANHCESTER CITY évolue avec un bloc plus avancé afin de tenter leurs chances de victoire. Ceci dit, le résultat obtenu sera l’inverse de celui souhaité car à la 53ème minute, une récupération de BUSQUETS sur NAVAS fait parvenir le ballon à ANDRES INIESTA qui destine une passe précise dans l’intervalle vers LEO MESSI. LA PULGA démarre à la limite du hors-jeu avant de se faire rattraper par un tacle de son ancienne victime : MARTIN DEMICHELIS fauche le N°10 catalan à l'entrée de la surface. L’arbitre est catégorique, PENAL pour le FC BARCELONE et expulsion du stoppeur argentin qui laisse son équipe à 10 pour le restant de la rencontre. A la transformation, LEO MESSI met le ballon plein axe pour battre HART avec un sang d’une froideur glaciale : 66 buts en Champions League pour EL DIEZ qui n’est plus qu’à 5 réalisations de RAUL comme meilleur buteur de l’histoire de la compétition. Désormais en supériorité numérique, les hommes d’EL TATA auraient pu tuer le match lorsqu’un mouvement ponctué par une passe en retrait de DANI ALVES parvient à XAVI qui frappe au-dessus des bois.

Soucieux de réorganiser son équipe, MANUEL PELEGRINI commettra l’erreur de la partie en sortant KOLAROV pour laisser CLICHY seul face au virevoltant DANI ALVES. « EL GATO » ou le chat comme l’appelaient jadis les supporters sévillans en fera voir de toutes les couleurs à la défense locale. C’est ainsi qu'il combinera en Une-deux avec ALEXIS pour filer seul dans la surface avant de frôler, d’une frappe puissante du droit, le poteau gauche de HART, relégué au rang de spectateur. Malgré l’entrée de NEYMAR à la place de ALEXIS, et en dépit de leur infériorité numérique, les CITIZENS vont passer à côté de l’égalisation lorsque SILVA parvint à contrôler le ballon de la poitrine à l’intérieur de la surface avant de le reprendre du droit obligeant ainsi VICTOR VALDES à sortir le grand jeu : Belle parade du portier catalan qui anticipe le rebond malicieux. Après un but de PIQUE refusé à cause d’un hors-jeu virtuel, EL TATA fit appel à SERGI ROBERTO pour remplacer un CESC FABREGAS à bout de forces. Mais alors que la partie s’acheminait vers sa fin, c’est ce même DANI ALVES, auteur d’une partie monstre, qui créera l’événement. Décalé à droite, EL GATO combine avec NEYMAR pour éliminer son défenseur d’un contrôle orienté avant de mettre le ballon, de l’intérieur du droit, entre les jambes de HART (90’). GOLAZO de DANI ALVES, BAILA LA SAMBA BRASILEIRA !


Après cette victoire, le FC BARCELONE semble avoir mis un pas aux quart de finale de la CHAMPIONS LEAGUE grâce aux deux buts inscrits loin de ses terres. Ce fut un récital parfait des BLAUGRANAS qui, en l’espace de 90 minutes, ont pu remettre le géant anglais à sa place. Car il ne suffit pas d’avoir des fonds interminables, un effectif innombrable ni des gabarits plus puissants. Le football, c’est la victoire de l’intelligence, de la technique, de la rapidité, et surtout de LA GRINTA. Le MES QUE UN CLUB déborde de ses éléments, et même si l’Europe a oublié le fait que le Barça ait remporté 3 titres européens sur la dernière décennie, aligné 6 demi-finales en 7 ans et  joué ce que le monde a reconnu comme le jeu le plus spectaculaire de tous les temps, le FC BARCELONE demeure un sérieux candidat au titre. Il fallait le rappeler.. Maintenant, c’est fait.   

lundi 17 février 2014

Résumé de Match : FCB vs RAYO VALLECANO / LIGA BBVA J24


" PARTIE DE TENNIS "  


A trois jours du choc européen qui devrait les mettre face aux CITIZENS de Manchester, les BLAUGRANAS du FC BARCELONE se devaient de clore momentanément le dossier LIGA sur une note positive en affrontant l’équipe du RAYO VALLECANO, lanterne rouge, pour le compte de la 24ème journée. Devant un CAMP NOU à moitié plein, les hommes d’EL TATA MARTINO avaient pour ambition de se rassurer quant à l’état de forme des titulaires, mais aussi quant au niveau de rétablissement de certains revenants, en l’occurrence le brésilien NEYMAR qui revenait sur le banc après plus d’un mois d’absence.  Avec la victoire enregistrée par les deux poursuivants immédiats, seuls les trois points garantiraient aux catalans le voyage à MANCHESTER avec l’étiquette de LEADER.

Pour commencer, voici un fait : Les CULES qui se sont présentés aux gradins avec quelques minutes de retard n’auront qu’à s’en prendre à eux-mêmes puisqu’ils auront raté le premier but de la rencontre, œuvre du brésilien ADRIANO  dès la 2ème minute. Suite à une série de passes courtes entre PEDRO et CESC, le ballon parvient à ADRIANO sur le côté gauche, le brésilien se met sur son pied droit avant de frapper au deuxième poteau pour battre RUBEN au rebond. Au quart d’heure de jeu, les BLAUGRANAS auraient pu doubler la marque mais le poteau gauche des visiteurs s’entête face à LA PULGA MESSI. Après une récupération aux 25 mètres de SERGIO BUSQUETS, CESC parvient à trouver LEO MESSI d’une passe lobée en pleine surface. Dos au but, EL DIEZ se retourne du droit mais voit sa frappe contrée par les bois. De même, et après une accélération d’EL MANCHEGO INIESTA, le ballon parvient à PEDRO qui se débarrasse de son adversaire d’un bicyclette rapide avant de frapper vers les filets. Hélas, cette fois c’est le poteau droit de RUBEN qui  refuse aux catalans leur deuxième but de la partie.

Deux occasions sur le poteau, la troisième sera la bonne : Après un festival de CESC FABREGAS en milieu de terrain, le numéro 4 catalan perd possession du ballon avant de le récupérer une seconde plus tard pour destiner une passe dans l’intervalle vers LEO MESSI, lancé en position de MANO a MANO. Et là, moment de magie pour LA PULGA qui d’une seule et unique touche, lobe le gardien d’un gauche piqué, magistral, dans un geste que seul le meilleur joueur de la planète maitrise. GOLAZO de MESSI, un but qui permet à l’astre argentin d’égaliser le record du 4ème meilleur buteur de l’histoire de la LIGA réalisé par l’une des figures emblématiques du MADRIDISMO rival, si ce n’est la plus emblématiques de toutes : 227 buts en championnat espagnol à égalité avec Alfredo di STEFANO qui lui a fallu toute une carrière pour signer ce chiffre. Pour LA PULGA ARGENTINA qui n’a que 26 ans d’âge, le plafond de records n’a visiblement pas de limites. 

En deuxième période, les poulains de GERARDO MARTINO continuent à appuyer sur le champignon. A la 63ème minute, LEO MESSI reçoit le ballon à hauteur de la ligne médiane avant de lancer ALEXIS seul sur le côté droit. EL NINO MARAVILLA contrôle le cuir du droit puis fixe le gardien pour le battre au ras du premier poteau : Un but façon « centre de formation » pour EL JUGADOROZO CHILENO qui signe son  14ème but en LIGA. Trois à Zéro, puis Quatre à Zéro à la suite d’un mouvement MADE IN BARCA. L’action est initiée par CESC FABREGAS qui démarre dans l’axe pour combiner avec ANDRES INIESTA, ce dernier lui remet le ballon du talon puis sans contrôle, EL QUATRO fixe le gardien pour servir PEDRO qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans les filets. FUTBOL DE SALON, FUTBOL DEL BARCA !    

Un but de magie, du football exquis qui pousse le CAMP NOU à la jubilation, mais pas que ça, si l’ancre catalan chante c’est aussi parce qu’il assiste au retour de l’un des CRACKS de l’équipe AZULGRANA : NEYMAR J.R refoule la pelouse barcelonaise en remplaçant PEDRO, premier à quitter le terrain en prévision du choc européen.  Ceci dit, le récital de LEO MESSI n’avait toujours pas pris fin, après ALFREDO DI STEFANO, c’est à RAUL GONZALEZ de payer les frais du syndrome de LA PULGA MORTAL. A la 67ème minute, CESC lance ALEXIS dans l’intervalle, EL CHILENO temporise avant de retrouver LEO MESSI dans l’axe. EL DIEZ, et avec une facilité déconcertante, bat son ancien compagnon à LA MASIA RUBEN pour signer son doublé, et égaliser par la même occasion le chiffre de 228 buts marqués par le numéro 7 du REAL des années 90. Ceux que les madrilènes appellent légendes sont en train de devenir petites, en tout cas plus petites que le numéro 10 BLAUGRANA : LEO MESSI, ANTI records madrilènes.

Après cette démonstration footballistique, LA PULGA quittera le terrain pour laisser sa place à TELLO afin de conserver l’énergie de l’astre argentin pour le voyage européen. Enfin, et à la dernière minute du temps réglementaire, NEYMAR signe officiellement son retour sur les terrains par une action individuelle qui en dit long sur la qualité de la perle brésilienne. Après avoir reçu le ballon  aux 40 mètres, NEY se débarrasse d’un défenseur avant d’accélérer pour armer une frappe sublime et battre le gardien adverse depuis l’extérieur de la surface. GOLAZO de NEY qui se permet même une danse de « LEPO LEPO » avec DANI ALVES en guise de célébration ! Six à zéro au tableau d'affichage..Rien de mieux que de clore cette partie de spectacle par une danse au rythme du carnaval brésilien. C’est le mot : Spectaculaire Barça.   


C’est donc avec un score de Tennis que les catalans se sont échauffés en prévision du choc européen, Mardi, face au MANCHESTER CITY. Face à un Sparring  Partner docile, qui n’a surement rien à avoir avec l’ogre manchunien, les BLAUGRANAS ont brillé de mille feux. Un nombre incomptable d’occasions, cinq buts et toute la satisfaction du dorsal de LEADER pour booster les esprits barcelonais en préparation du match le plus important de la saison. Ce mardi, il faudra être grand pour sortir indemne de l’ETTIHAD STADIUM. Face au PETRO-DOLLAR émirati, la qualité et la fougue catalane pourront-elles prendre le dessus ?  La réponse se repose dans les livres du destin, mais une chose est sure : Rien n’est perdu, rien n’est gagné si ce n’est par le travail. Rêver est une chose, combattre pour que ses rêves deviennent réalité en est une autre. Alors rêvons, combattons, soyons forts, soyons vainqueurs.. Soyons Barça !   

jeudi 13 février 2014

Résumé de Match : REAL SOCIEDAD vs FCB / COPA DEL REY 1/2 VUELTA

« A POR LA FINALE, A POR EL CLASSICO ! »


Avec l’avantage des 2 buts inscrits lors du match aller, le FC BARCELONE était à 90 minutes de la finale de la COPA DEL REY lorsqu’il se déplaça sur la pelouse de l’ANOETA pour y affronter les basques de LA REAL SOCIEDAD. Tout au long de la semaine, la chaine télévision de LA REAL diffusait des capsules pour déclarer haut et fort leur volonté de REMONTADA, de même que leur capacité de réaliser l’exploit en s’inspirant d’une finale de la COPA qu’ils avaient remportés contre ce même Barça, ou même la remontée de 0-2 à 3-2 réalisée, sur ce même ANOETA, face à l’équipe coachée par TITO VILANOVA l’année dernière en LIGA. Rien n’est acquis, tout reste à prendre donc pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui en bon connaisseur, avait insisté pour convoquer tous les joueurs de l’équipe A au voyage, même les blessés, c’est dire combien la qualification en finale est importante pour toute l’entité CULE. A l’annonce de la formation BLAUGRANA, c’est un vœux exaucé pour BARCA ANALYTICA puisque, enfin, EL TATA a choisi d’aligner le 5-3-2 que nous qualifions ici comme la solution à tous les maux catalans, avec INIESTA décalé à gauche, CESC-XAVI-MESSI virevoltants dans l’axe de jeu et seul PEDRO, décalé en position de faux ailier.

Dès l’entame de la partie, les locaux affichent un 4-4-2 compacte qui ne se fait pas prier pour presser le Barça à chaque relance, jusqu’à ne laisser aucun choix  à PINTO ou ses coéquipiers que de dégager le ballon loin devant. En face, LOS AZULGRANAS démontraient toutes les vertus de leur nouvelle composition avec un meilleur contrôle du jeu, plus de qualité, plus de fluidité, et surtout un jeu à une touche qui exacerbe l’adversaire. La TIKI TAKA est de retour ! Mais même les grands ont besoin de temps d’adaptation, au quart d’heure de jeu, toujours aucune occasion, on voit alors LEO MESSI recevoir les instructions d’EL TATA, surement les derniers réglages permettant de déclencher la machine offensive magique. Et voilà qu’un premier tir de DANI ALVES, des trente mètres, vient tester les capacités du gardien basque ZUBIKARAAI qui se déploie face au rebond. Mais à la 27ème minute, la sentence tombe et le bourreau n’est autre que LEO « LA PULGA » MESSI. Sur un long dégagement côté catalan, JUAN ANGEL panique et remet le ballon vers MESSI à hauteur de la ligne médiane, LA PULGA accélère pour emmener avec lui 4 joueurs dans une de ses courses effrontées. Avant même d’entrer à la surface, EL DIEZ déclenche une frappe forte du gauche que ZUBIKARAAI touche sans pouvoir arrêter ; le ballon rebondit avant d’aller mourir dans les filets annonçant l’ouverture du score pour les descendants de Catalogne. En l’espace de quelques secondes, on sentit les espoirs basques de REMONTADA s’effriter, la qualification est presqu’en poche pour les coéquipiers de Lionel MESSI qui en profite pour faire tomber un autre record, celui du buteur le plus prolifique de l’histoire du football espagnol à égalité avec TELMO ZARRA, mythique avant-centre de l’ATHLETIC BILBAO : 335 buts en 354 matchs pour l’astre argentin. A son âge, c’est juste incroyable.

Quelques minutes plus tard, les catalans auraient pu doubler le score lorsque CESC trouva, grâce à une passe lobée de précision tranchante, PEDRO qui reprend le ballon du droit sur ZUBIKARAAI. Malgré leur contrôle total, les barcelonais vont aussi profiter d’un coup de fortune lorsque VELA parvient à contrôler un centre en provenance de  l’aile droite pour se retrouver face à PINTO mais la sortie anticipée du gardien asturien qui touche le cuir, permet à DANI ALVES de dégager sur la ligne. Visiblement, même les dieux sont du côté BLAUGRANA pour supporter la beauté de leur jeu, les redoublements de passes, les successions de triangles et tout le PACKAGE de la TIKI TAKA, tout cela face à des joueurs de LA REAL qui n’ont rien à leur envier, sauf le ticket de passage en finale.

En seconde période, le festival BLAUGRANA continue et on vit INIESTA se créer la première occasion de ce deuxième acte : El MANCHEGO combina avec LEO MESSI avant de frapper depuis l’extérieur de la surface pour frôler le poteau droit de ZUBIKARAAI. Réponse du Tac au Tac pour Carlos VELA qui déchaine l’ANOETA grâce à une frappe spectaculaire depuis l’aile droite mais son tir rebondit sur la transversale de PINTO. Encore cette réussite qui nous faisait tellement défaut depuis plus d’un an, ce petit coup de chance qui vous préserve même de la plus belle des tentatives. A la quête du deuxième but, les barcelonais vont se heurter à un ZUBIKARAAI très inspiré qui se dresse coup sur coup face à MESSI et CESC pour dénier les espoirs CULES.

A la 66ème minute, et en guise de précaution, GERARDO MARTINO fit sortir le métronome BLAUGRANA. XAVI HERNANDEZ laissa sa place à ALEX SONG et on se demanda alors si le 5-3-2 allait prendre fin, mais rien n’en est puisque le Barça continuera à évoluer avec son nouveau fer de lance. Et ce sera à DANI ALVES de se retrouver en MANO a MANO avec ZUBIKARAAI après avoir combiné avec LEO MESSI, mais l’arrière droit brésilien se voit fermer l’angle par le gardien basque qui se déploie en touche. Avec l’entrée d’ALEXIS SANCHEZ à la place de PEDRO, EL TATA tenta de porter le coup du KO à ses adversaires sans changer de formation de jeu. Mais à trois minutes de la fin du temps réglementaire, les efforts basque seront récompensés. Sur une action construite, CANALES lance JOAN ANGEL à gauche de la surface, ce dernier passe en retrait pour GRIEZMAN qui bat PINTO d’un intérieur croisé. GOLAZO de LA REAL, purement mérité au regard de leur hargne affichée tout au long de la confrontation. Une hargne qui rêvera de plus de buts, poussée par un ANOETA qui chante comme si son équipe qualifié, mais calmée par la possession harassante des BLAUGRANAS et par l’entrée de BARTRA à la place de BUSQUETS, une ultime confirmation du 5-3-2 d’EL TATA MARTINO. 


A l’issue de la partie, c’est une qualification méritée pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui obtiennent leur ticket pour une finale choc face au REAL MADRID. Un classico qui aura le goût de la revanche pour tous les CULES dans une compétition où le MES QUE détient le record de coupes remportées. Mais le plus grand gain obtenu de cette demi-finale, c’est cette composition non conventionnelle qui nous a permis de renouer avec une identité perdue depuis quelque temps. Une formation où les artistes, les cracks, trouvent tous place, menés par un chef d’orchestre aussi habile que XAVI HERNANDEZ, guidés par un meneur de jeu aussi direct que CESC FABREGAS, portés par un génie comme EL MANCHEGO INIESTA qui élève le jeu catalan au rang de fresque artistique. LEO MESSI, lui, reste la plus létale des armes catalanes. A 6 jours du choc européen face aux CITIZENS de MANCHESTER, tout CULE ne peut que se frotter les mains.. sauf que c’est avec un peu plus d’enthousiasme qu’avant..   

mardi 11 février 2014

Résumé de Match : FC SEVILLA vs FCB / LIGA BBVA J23


« Sous la Tempête Andalouse »


Après une victoire confortable en COPA, le FC BARCELONE reprenait les affaires de la LIGA BBVA en se déplaçant sur la pelouse périlleuse du SANCHEZ-PIZJUAN afin d’y affronter l’équipe andalouse du FC SEVILLA. Vingt-quatre heures après la défaite inattendue des COLCHONEROS de l’ATLETICO, les hommes d’EL TATA MARTINO avaient l’ambition de reprendre le fauteuil de leader qu’ils avaient laissé filé une semaine auparavant. Sans DANI ALVES, MASCHERANO et SERGIO BUSQUETS, la victoire était indispensable, mais pour ce faire, il faudrait surpasser l’équipe de UNAY EMERE, stratège espagnol connu pour son jeu offensif et pressant. De plus, la pelouse de l’ancre sévillan avait été noyée par une pluie torrentielle qui rendait la tâche des BLAUGRANAS, on peut plus difficile. Intempérie et obligation de résultat, tel était le thème de ce choc de la 23ème journée de la LIGA BBVA.

Dès l’entame de la partie, les BLAUGRANAS accusent le coup dur. Sous un temps rude, les glissades se font multiples et les andalous se présentent plus fougueux que jamais. Après un quart d’heure de tergiverse, les locaux ouvrent le score à la plus grande stupéfaction des CULES. L’action est initiée par RAKITIC qui se déjoue de ADRIANO puis de PIQUE avant de combiner avec l’avant-centre colombien CARLOS BACCA, ce dernier remet le ballon pour MORENO dont la frappe du gauche est déviée par BARTRA pour finir au fond des filets. Un à Zéro pour les hommes d’UNAY EMERE qui passent à côté de l’exploit lorsqu’ils voient la tête de CARLOS BACCA rebondir sur le poteau gauche de VICTOR VALDES. Inexistants, les catalans se font prendre à tous les contres, RAKITIC manque de peu de doubler le score et la seule réaction BLAUGRANA consiste alors en une reprise ratée de ALEXIS SANCHEZ sur une montée de MONTOYA.

Mais après 34 minutes de coma footballistique, le Barça sort de son profond sommeil pour égaliser le score. Suite à un coup-franc botté côté droit, LEO MESSI trouve ALEXIS SANCHEZ parti à la limite du hors-jeu, ou presque, en tout cas EL NINO MARAVILLA transforme le centre de la nuque dans les filets de BETO. Un à Un, balle au centre ; et de 14 pour EL JUGADOROZO chilien qui se présente comme le buteur barcelonais le plus prolifique de la compétition. Mais tandis que les joueurs se préparaient à rejoindre les vestiaires, LA PULGA plongea le SANCHEZ-PIZJUAN dans l’ombre de l’incertitude  lorsqu’il remit son masque de SERIAL KILLER, ou plutôt de SERIAL BUTEUR.  A la 43ème minute, ANDRES INIESTA remonte le ballon à grandes enjambées avant de le glisser pour ADRIANO qui le remet immédiatement à LEO MESSI, EL DIEZ combine avec PEDRO avant de recevoir le ballon à la limite de la surface et là : Contrôle du droit, puis frappe sourde du gauche pour battre BETO, impuissant. GOLAZO de MESSI, GOLAZO DE LA PULGA !

En deuxième mi-temps, les andalous tentent de revenir dans le match. Après une occasion signée VITOLO suite à une erreur de couverture de MARTIN MONTOYA, les hommes d’UNAY EMERE allaient se heurter au MURO VALDES : BACCA depuis l’extérieur de la surface puis GAMEIRO à bout portant ne parviennent pas à outrepasser l’excellent portier catalan qui réalise une double parade digne des plus grands. Conscients du risque d’égalisation, les hommes d’EL TATA allaient achever leur adversaire, cette fois sur une action de contre. Toujours emmenée par INIESTA, l’offensive BLAUGRANA parvient au pieds de LEO MESSI qui, après un contrôle difficile du droit, fait usage du gauche pour placer le ballon à droite du portier sévillan, et ce, avec une facilité déconcertante. Une facilité dont seul LEO MESSI a le secret.

Avec un score plus confortable à sa faveur, EL TATA MARTINO fit appel à CESC FABREGAS pour rejoindre la troupe de CRACKS au milieu de terrain. Pour la deuxième rencontre consécutive, le Barça évolue avec toute son armada d’artiste ; 5-3-2 ou 3-4-3, les avis diffèrent, mais avec un INIESTA époustouflant décalé sur la bande gauche, l’effet ne tarde pas à être aperçu : Fluidité de jeu et domination démesurée, possession ininterrompue avec créativité à l’appui.. Une formation qui fait rêver à l’approche du choc face au Manchester City en UCL. C’est justement grâce à ce positionnement que le Barça se crée une occasion digne des travaux pratiques de LA MASIA : Après une longue série de passes courtes, LEO MESSI reçoit le ballon à l’entrée de la surface et parvient à trouver ADRIANO dans l’intervalle mais l’arrière brésilien frôle la lucarne de son ex-club du gauche. Hélas, le plaisir prit fin lorsque SERGIO BUSQUETS rejoignit le terrain pour revenir à un 4-2-3-1 plus conventionnel, mais surtout plus défensif.  Cela étant, les BLAUGRANAS apporteront le dernier coup de pinceau à leur fresque footballistique lorsque CESC initia un mouvement offensif en s’appuyant sur ALEXIS au côté droit, EL CHILENO déborde avant de remettre le ballon dans l’axe pleine surface pour EL QUATRO qui mystifie le gardien BETO d’un ballon piqué façon « LEO MESSI » :  GOLAZO DE CESC ! Voilà, c’est fait.. Un peu de Barça, et ça suffit..Ca suffit largement pour mettre l’adversaire à genou, prendre les trois points et rentrer en catalogne, en leaders.   


Face à des conditions météorologiques très difficiles, le FC BARCELONE a conclu son déplacement par une victoire hors de prix au SANCHEZ-PIZJUAN. Malgré leur entame catastrophique de la partie, les BLAUGRANAS ont su faire preuve de caractère pour revenir au score avant le retour aux vestiaires, avant de porter l’estocade à leurs hôtes à l’issue d’une seconde période beaucoup plus convaincante. Résultat des courses : trois points qui permettent au Barça de reprendre les rênes de LA LIGA BBVA, à ex-aequo de points avec les deux équipes de la capitale mais avec un léger avantage en GOL AVERAGE en faveur du MES QUE UN CLUB. Ce fut donc un match référence, car il ne suffit pas d’être mené au score pour finir la partie en perdant. Certes, les enseignements sont multiples, mais il faut dire que la qualité démontrée par le Barça lorsque XAVI, CESC, INIESTA, MESSI évoluent côte à côte est indéniable. Aujourd’hui, nous avons la chance de détenir un quadruple d’or qui, si l’on ajoute l’irremplaçable BUSQUETS au poste défensif plus un seul attaquant (NEYMAR, ALEXIS, ou PEDRO) au poste d’attaquant fixe, fera trembler toute l’Europe. Seulement, aujourd’hui n’est pas demain, aujourd’hui n’est pas dans un futur proche…Lorsque PEP GUARDIOLA ou JOHAN CRUYFF ont révolutionné les doctrines du football mondial, c’était en aillant l’audace qu’il faut pour soutenir les projets qui semblaient, au départ, être les plus irrationnels. Le génie n’est pas raison et aujourd’hui, EL TATA a l’occasion de le faire : devenir un génie au détriment de la raison. Seulement, sera-t-il assez fou ?   

vendredi 7 février 2014

Résumé de Match : FCB vs LA REAL SOCIEDAD / COPA DEL REY ½ IDA



" L'Heure de la Correction "


A la suite de leur deuxième défaite en LIGA, l’heure était à la correction pour les BLAUGRANAS du FC BARCELONE qui recevaient, devant un CAMP NOU à moitié rempli, l’équipe basque de LA REAL SOCIEDAD pour le compte de la phase aller du carré d’or de la COPA DEL REY. Entre deuxième et quatrième du championnat espagnol, les débats s’annonçaient chauffés car on le sait déjà : La coupe, c’est la coupe, nul lieu de logique ou de pronostiques. C’est dans cette optique qu’EL TATA MARTINO alignait, mis à part le gardien PINTO, un onze digne des plus grands chocs de LIGA pour cette partie de COPA. En face,  ARRASATE  affichait clairement ses intentions par un 5-3-2 compacte qui laissait prévoir une attitude défensive à l’affut de la contre-attaque fatale.

Dès la troisième minute, CARLOS VELA allait se créer la première occasion dangereuse de la partie lorsqu’il profita d’une remise ratée de MASCHERANO pour décaler son coéquipier GRIEZMAN, le français frappe fort du gauche mais PINTO, visiblement bien échauffé, éloigne le danger du boxe. La réponse du berger à la bergère sera l’œuvre de PEDRO qui enveloppe un tir puissant, du droit, hélas au-dessus des poteaux. Mais à la 12ème minute, les catalans vont rater, coup sur coup, l’occasion d’ouvrir la marque. Après un mouvement initié par LEO MESSI, DANI ALVES centre à ras terre vers CESC qui manque sa déviation obligeant le gardien à se déployer au gardien. Sur ce même corner, un tir de CESC profite à ALEXIS qui se retrouve face au gardien, mais le chilien manque l’immanquable en mettant le ballon à côté du poteau : INCREDIBLE ! Plus incroyable encore : Quelques minute plus tard, CESC trouva LEO MESSI en pleine surface mais la reprise du gauche de l’astre argentin est bloquée par le gardien ZUBIKAARIA, le ballon revient vers LA PULGA qui du droit, manque l’ouverture du score. Malchanceux, les BLAUGRANAS allaient l’être encore lorsque, sur coup-franc, LEO MESS fit claquer les bois des basques en trouvant la transversale sur une frappe enveloppée qui a laissé le gardien en spectateur.

Après 40 minutes de domination, le scénario de la défaite concédée face à VALENCE quelques jours plus tôt revient habiter les cerveaux CULES d’autant plus que, CARLOS VELA allait être le héros de l’action-polémique du match. Sur un long dégagement de la défense basque, l’attaquant mexicain échappe à PIQUE puis résiste à la charge de MASCHERANO pour se retrouver en position de MANO A MANO obligeant PINTO à sortir le grand jeu : Parade du pied gauche du gardien vétéran qui le hisse au rôle d’Héros ! Entretemps, les joueurs de LA REAL crient au PENALTY, aucune chance pour l’arbitre d’apercevoir le geste de l’expérimenté MASCHERANO qui tire VELA du maillot. Pour une fois, il semblait que la réussite se soit tournée du côté catalans, la confirmation intervient une minute plus tard :  Un corner botté côté droit est dévié par PIQUE de la tête puis repris par PEDRO, le ballon atterrit devant BUSQUETS qui bat ZUBIKAARIA du gauche pour inscrire la première réalisation de la soirée (44’). Dans la foulée, et alors que les locaux célébraient leur but, INIGO MARTINEZ se fait expulser pour cause de protestation laissant les siens à 10 pour le restant de la rencontre. A la fin de la première mi-temps, les statistiques du Barça font peur : 82% de possession et 8 tirs au but. Visiblement, c’est une partie à sens unique, et elle allait l’être encore plus avec l’infériorité numérique des visiteurs en bleu et blanc.

En seconde période, l’assaut offensif des BLAUGRANA perdure. Après une énième frappe de PEDRO déviée au CORNER, les hommes d’EL TATA MARTINO doublent le score sur une action digne du bêtisier de fin d’année. Depuis la ligne médiane, CESC FABREGAS illumine le CAMP NOU d’une passe précise  dans l’intervalle pour ALEXIS SANCHEZ auteur d’un appel de balle ingénieux. EL NINO MARAVILLA frappe du gauche mais le ballon rebondit sur le poteau gauche. Venu à la rescousse, le défenseur ELUSTONDO a bien l’intention de dégager en touche mais son tir plein axe rebondit sur le gardien à destination des filets (60’) : GRACIAS SENOR ! Leur avance désormais plus confortable, les BLAUGRANAS tentent de sécuriser l’issue de la double-confrontation en inscrivant un troisième but synonyme de qualification à la finale, ou presque. Malgré une tentative de XAVI, puis de PEDRO qui reprend le ballon en pleine surface sans succès, les catalans manquent d’opportunisme et d’efficacité pour atteindre les filets basques. C’est alors que GERARDO MARTINO fit appel à INIESTA pour remplacer ALEXIS sur la bande gauche de l’attaque BLAUGRANA. Enfin, le quadruple d’or est regroupé : XAVI, CESC, INIESTA et MESSI évoluent côte à côte et c’est là qu’on vit la meilleure version du Barça de cette année. Du talent à en tuer l’adversaire, et surtout, une entente sans pareil qui pourrait être la solution de tous les maux catalans. Hélas, ce ne sera que pour quelques minutes puisque la recette secrète d’EL TATA allait vite être rangée au tiroir avec l’entrée de TELLO à la place de CESC pour replonger le jeu barcelonais dans la monotonie, le manque de créativité et surtout :La stérilité.     

Victoire mitigée pour le FC BARCELONE qui conforte sa position de favori à la qualification. Avec une marge de 2 buts d’avance, la phase retour au stade de l’ANOETA s’annonce piégée. Certes, le voyage à SAN SEBASTIAN ne sera pas une partie de plaisir, mais il faut dire que tout laisse à penser qu’un CLASSICO serait l’affiche lors de la finale de la COPA DEL REY 2013-2014. LOS BLANCOS, sortis vainqueurs du DERBY DE MADRID face à l’ATLETICO (3-0) semblent avoir négocié avec succès leur passage en finale. Côté catalan, l’occasion s’est présentée pour plier la confrontation mais l’efficacité n’y était pas. Un chiffre : 83% de possession de balle, c’est dire combien la domination BLAUGRANA était écrasante : Si seulement les parties se gagnaient par possession, le Barça serait champion d’Espagne, remportera la COPA et même la CHAMPIONS LEAGUE. Hélas, seuls les buts donnent les victoires et dans ce domaine, il faut dire qu’il y a encore du travail à faire…Beaucoup de travail.                         

      

lundi 3 février 2014

Résumé de Match : FCB vs FC VALENCIA / LIGA BBVA J22

« SEISME EN CATALOGNE »

Pour l’âme de feu LUIS ARRAGONES et avec un signe du nouvel an chinois sur l’épaule, les BLAUGRANAS du FC BARCELONE recevaient  au CAMP NOU l’équipe du FC VALENCE pour le compte de la 22ème journée du championnat espagnol. Une partie coriace s’annonçait au regard des résultats des deux équipes, un BARCA au rendement mitigé et un FC VALENCE en ascendance depuis l’arrivée à la tête de son staff technique de l’ancien joueur barcelonais JUAN ANTONIO PIZZI. Pas de droit à l’erreur côté catalan, la perte de points serait un énième coup dur porté au compteur Blaugrana qui depuis quelques semaines, peine à se maintenir en flèche.

Dès le coup de sifflet initial, le FC BARCELONE prend le contrôle de la partie et fait preuve d’un pressing offensif suffocant qui ne laisse aucune chance aux chauve-souris valenciennes. Cette pression donnera rapidement ses fruits lorsque, à la 7ème minute, ALEXIS SANCHEZ ouvre la marque en faveur du Barça. L’action initiée sur corner est emmenée par CESC qui combine avec BUSQUETS avant de trouver MESSI à gauche de la surface, ce dernier exécute un centre-tir qui trouve ALEXIS au deuxième poteau. EL NINO MARAVILLA  frappe en première intention, tir lobé qui bat le gardien ALVES et procure aux locaux le confort de mener à la marque : GOLAZO de ALEXIS ! Adresse ou coup de chance ? On ne saura jamais, mais le but vaut son pesant en or.

Ensuite, les catalans vont enchaîner les occasions de but sans parvenir à concrétiser. Ce sera d’abord BUSQUETS qui d’un tir sans contrôle, frôle la transversale des valenciens, avant que ALEXIS SANCHEZ ne ratte une occasion toute faite lorsqu’il tenta de la tête de prendre à contre-pied DIEGO ALVES, hélas sans réussite. LEO MESSI tenta lui aussi sa chance depuis l’angle fermé, mais LA PULGA est dénié par le gardien brésilien des CHE, visiblement très inspiré. Le FC BARCELONE en TOTAL CONTROL et un FC VALENCE qui ne semble être venu que pour défendre. A vrai dire, la qualité de jeu catalan dépasse toutes les prestations précédentes et frôle même la perfection : une ascension offensive fluide et une récupération défensive ultra-rapide, du Barça HIGH QUALITY qui ne cesse de se créer des occasions, mais le but n’y est pas. 70% de possession en faveur de l’équipe AZULGRANA qui se fait quand même une frayeur sur corner, une sortie hasardeuse de VICTOR VALDES laisse le capitaine des valenciens RICARDO COSTA seul, mais ce dernier ferme l’œil et met le ballon à côté des filets déserts. En 38 minutes, c’est la première occasion réelle des visiteurs.

Après un tir de DANI ALVES et un dangereux centre d’ALEXIS qui ne trouve pas preneur, le pire finit par se produire à la 43ème minute. Sur une récupération à hauteur de la ligne médiane, DANI PAREJO accélère balle au pied  avant de lancer FEGHOULI à droite de la surface, ce dernier remet le ballon d’une PASSE DE MUERTE « façon Barça » pour le madrilène PAREJO qui n’a plus qu’à pousser le cuir du gauche dans les filets. Egalisation des visiteurs, 1 but partout et toute l’excellence du jeu catalan produite tout au long de la première mi-temps, tombée à l’eau. Sur ce score, ce sont des BLAUGRANAS frustrés qui rentrent aux vestiaires, choqués par un tableau d’affichage qui aurait pu être tellement différent au regard de leur maitrise totale de jeu pendant 43 minutes qu’ils finiront peut être par regretter. Comme quoi : Dominer n’est pas vaincre et se cantonner n’est pas perdre. Rater les occasions et ne pas profiter de sa domination, c’est le suicide footballistique.

En seconde période, le naufrage catalan continue. A la 48ème minute, une montée fulgurante de l’arrière droit BARRAGUAN est ponctuée par un centre au premier poteau. A la lutte avec PIQUE, l’avant-centre PABLO ALCACER parvient à dévier le ballon de la tête vers PIATTI qui, aidé par un positionnement hasardeux de VALDES et un marquage passif de DANI ALVES, parvient à lober le portier catalan de la tête. Qui aurait pu le croire : PIATTI 1 mètre et quelques 60 centimètres, marquer de la tête se permettant même de lober VICTOR VALDES : Du jamais vu ! Heureusement, la réaction des locaux ne se fit pas attendre. Sur une déviation de PEDRO en pleine surface, RICARDO COSTA touche le ballon de l’épaule mais l’arbitre est catégorique : PENAL pour le FC BARCELONE. A la transformation, LEO MESSI qui marque d’un gauche fort en pleine lucarne (53’). Compteurs à zéro, jamais on aurait pu imaginer que les hommes d’EL TATA trouveraient autant de mal face à des CHE qui s’étaient littéralement métamorphosés depuis la première mi-temps.

Hélas, on croyait la noirceur partie et la défaite loin des cieux du CAMP NOU, mais cinq minutes plus tard, les malheurs des CULES reviennent à la charge. Toujours sur le côté de JORDI ALBA, une touche anodine parvient à SOUFIANE FEGHOULI qui élimine trois joueurs catalans d’un débordement rapide avant de centrer à ras terre pour PABLO ALCACER qui profite d’un marquage élastique de PIQUE pour reprendre le ballon de l’intérieur du pied et battre VICTOR VALDES, impuissant (58’). Que de malheur! Un Barça qui encaisse 3 buts au CAMP NOU, cela ne s’est plus produit depuis une certaine humiliante défaite face au grand BAYERN MUNCHEN. Mais aujourd’hui, ce ne sont que les chauves-souris valenciennes qui ont porté l’estocade à l’ogre catalan, défait, paralysé, hypnotisé par la médiocrité de son jeu, et par la ténacité de son adversaire.

Malgré l’entrée en jeu de ANDRES INIESTA à la place de XAVI, puis de TELLO à la place de CESC, le rendement des BLAUGRANAS ne connut pas d’amélioration. Trop lents dans la construction, peu créatifs pour apporter la surprise, et trop précipités pour atteindre l’objectif. Une deuxième mi-temps catastrophique, aucune action dangereuse mais tout simplement, du désastre à l’état pur qui allait être augmenté par l’expulsion de JORDI ALBA suite à une obstruction flagrante sur l’infatigable algérien  FEGHOULI. Seule une frappe lointaine de DANI ALVES touchée par son homonyme gardien de but confirmait l’incapacité des barcelonais, désormais en infériorité numérique, à percer le mur valencien. Une statistique incroyable : 16 fautes commises par le Barça contre 8 pour Valence, du jamais vu pour notre équipe qui, depuis plusieurs années maintenant, engrange les trophées UEFA FAIR PLAY. Mais même ceci s’est évaporé, en l’espace de 45 minutes : La Médiocrité.

A la 92ème minute, l’unique occasion réelle de cette deuxième mi-temps vit enfin le jour : Sur une action à une touche entre LEO MESSI et DANI ALVES, LA PULGA parvint à effacer un défenseur en pleine surface pour se retrouver MANO a MANO face à DIEGO ALVES. Moment décisif : LEO MESSI croise un tir du droit mais le gardien valencien dévie à quelques centimètres du poteau. Pas de corner selon l’arbitre, mais même s’il y en avait, à quoi tout cela rimerait. Le goût amer de la défaite s’était déjà installé dans les gorges des CULES. Fin du jeu, rien ne va plus.


Défaite frustrante à domicile pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui ont démontré qu’ils étaient capables du meilleur, comme du pire. Après 43 minutes d’excellence, la médiocrité prit place pour confirmer les craintes de LA GENTE DEL BARCA à l’approche de la phase décisive de la saison. Connu par tous les supporters catalans, le syndrome de la « Fièvre de Février » a toujours été donné pour expliquer la faiblesse historique du rendement barcelonais lors de ce mois maudit. Seulement, tout cela n’est que superstition. La vérité est ailleurs dira-t-on, nous causons nos déroutes comme nous créons nos victoires : Aujourd’hui, le jeu catalan a démontré ses faiblesses et tout le monde a vu ses limites. Dépassés par les COLCHONEROS de l’ATLETICO MADRID, désormais leaders, et rattrapés par le rival éternel à la grille du classement, l’heure est à la réparation, l’autocritique et la correction. Car perdre un match est une chose, perdre ses repères en est une autre. Non seulement le Barça ne s’est pas créé d’occasions lors de la seconde mi-temps, mais la volonté, la combativité et la fougue catalane ont terriblement manqué à l’appel. Ces trois éléments, c’est notre identité, s’en éloigner, c’est marcher droit vers la perdition.