« A POR LA FINALE, A POR EL CLASSICO ! »
Avec l’avantage des 2 buts inscrits lors du match aller, le
FC BARCELONE était à 90 minutes de la finale de la COPA DEL REY lorsqu’il se
déplaça sur la pelouse de l’ANOETA pour y affronter les basques de LA REAL
SOCIEDAD. Tout au long de la semaine, la chaine télévision de LA REAL diffusait
des capsules pour déclarer haut et fort leur volonté de REMONTADA, de même que
leur capacité de réaliser l’exploit en s’inspirant d’une finale de la COPA
qu’ils avaient remportés contre ce même Barça, ou même la remontée de 0-2 à 3-2
réalisée, sur ce même ANOETA, face à l’équipe coachée par TITO VILANOVA l’année
dernière en LIGA. Rien n’est acquis, tout reste à prendre donc pour les hommes
d’EL TATA MARTINO qui en bon connaisseur, avait insisté pour convoquer tous les
joueurs de l’équipe A au voyage, même les blessés, c’est dire combien la
qualification en finale est importante pour toute l’entité CULE. A l’annonce de
la formation BLAUGRANA, c’est un vœux exaucé pour BARCA ANALYTICA puisque,
enfin, EL TATA a choisi d’aligner le 5-3-2 que nous qualifions ici comme la
solution à tous les maux catalans, avec INIESTA décalé à gauche,
CESC-XAVI-MESSI virevoltants dans l’axe de jeu et seul PEDRO, décalé en
position de faux ailier.
Dès l’entame de la partie, les locaux affichent un 4-4-2
compacte qui ne se fait pas prier pour presser le Barça à chaque relance,
jusqu’à ne laisser aucun choix à PINTO
ou ses coéquipiers que de dégager le ballon loin devant. En face, LOS
AZULGRANAS démontraient toutes les vertus de leur nouvelle composition avec un
meilleur contrôle du jeu, plus de qualité, plus de fluidité, et surtout un jeu
à une touche qui exacerbe l’adversaire. La TIKI TAKA est de retour ! Mais
même les grands ont besoin de temps d’adaptation, au quart d’heure de jeu,
toujours aucune occasion, on voit alors LEO MESSI recevoir les instructions
d’EL TATA, surement les derniers réglages permettant de déclencher la machine
offensive magique. Et voilà qu’un premier tir de DANI ALVES, des trente mètres,
vient tester les capacités du gardien basque ZUBIKARAAI qui se déploie face au
rebond. Mais à la 27ème minute, la sentence tombe et le bourreau
n’est autre que LEO « LA PULGA » MESSI. Sur un long dégagement côté
catalan, JUAN ANGEL panique et remet le ballon vers MESSI à hauteur de la ligne
médiane, LA PULGA accélère pour emmener avec lui 4 joueurs dans une de ses
courses effrontées. Avant même d’entrer à la surface, EL DIEZ déclenche une
frappe forte du gauche que ZUBIKARAAI touche sans pouvoir arrêter ; le
ballon rebondit avant d’aller mourir dans les filets annonçant l’ouverture du
score pour les descendants de Catalogne. En l’espace de quelques secondes, on
sentit les espoirs basques de REMONTADA s’effriter, la qualification est
presqu’en poche pour les coéquipiers de Lionel MESSI qui en profite pour faire
tomber un autre record, celui du buteur le plus prolifique de l’histoire du
football espagnol à égalité avec TELMO ZARRA, mythique avant-centre de
l’ATHLETIC BILBAO : 335 buts en 354 matchs pour l’astre argentin. A son
âge, c’est juste incroyable.
Quelques minutes plus tard, les catalans auraient pu doubler
le score lorsque CESC trouva, grâce à une passe lobée de précision tranchante,
PEDRO qui reprend le ballon du droit sur ZUBIKARAAI. Malgré leur contrôle
total, les barcelonais vont aussi profiter d’un coup de fortune lorsque VELA
parvient à contrôler un centre en provenance de
l’aile droite pour se retrouver face à PINTO mais la sortie anticipée du
gardien asturien qui touche le cuir, permet à DANI ALVES de dégager sur la
ligne. Visiblement, même les dieux sont du côté BLAUGRANA pour supporter la
beauté de leur jeu, les redoublements de passes, les successions de triangles
et tout le PACKAGE de la TIKI TAKA, tout cela face à des joueurs de LA REAL qui
n’ont rien à leur envier, sauf le ticket de passage en finale.
En seconde période, le festival BLAUGRANA continue et on
vit INIESTA se créer la première occasion de ce deuxième acte : El MANCHEGO
combina avec LEO MESSI avant de frapper depuis l’extérieur de la surface pour
frôler le poteau droit de ZUBIKARAAI. Réponse du Tac au Tac pour Carlos VELA
qui déchaine l’ANOETA grâce à une frappe spectaculaire depuis l’aile droite
mais son tir rebondit sur la transversale de PINTO. Encore cette réussite qui
nous faisait tellement défaut depuis plus d’un an, ce petit coup de chance qui
vous préserve même de la plus belle des tentatives. A la quête du deuxième but,
les barcelonais vont se heurter à un ZUBIKARAAI très inspiré qui se dresse coup
sur coup face à MESSI et CESC pour dénier les espoirs CULES.
A la 66ème minute, et en guise de précaution,
GERARDO MARTINO fit sortir le métronome BLAUGRANA. XAVI HERNANDEZ laissa sa
place à ALEX SONG et on se demanda alors si le 5-3-2 allait prendre fin, mais
rien n’en est puisque le Barça continuera à évoluer avec son nouveau fer de
lance. Et ce sera à DANI ALVES de se retrouver en MANO a MANO avec ZUBIKARAAI
après avoir combiné avec LEO MESSI, mais l’arrière droit brésilien se voit
fermer l’angle par le gardien basque qui se déploie en touche. Avec l’entrée
d’ALEXIS SANCHEZ à la place de PEDRO, EL TATA tenta de porter le coup du KO à
ses adversaires sans changer de formation de jeu. Mais à trois minutes de la
fin du temps réglementaire, les efforts basque seront récompensés. Sur une
action construite, CANALES lance JOAN ANGEL à gauche de la surface, ce dernier
passe en retrait pour GRIEZMAN qui bat PINTO d’un intérieur croisé. GOLAZO de
LA REAL, purement mérité au regard de leur hargne affichée tout au long de la
confrontation. Une hargne qui rêvera de plus de buts, poussée par un ANOETA qui
chante comme si son équipe qualifié, mais calmée par la possession harassante
des BLAUGRANAS et par l’entrée de BARTRA à la place de BUSQUETS, une ultime
confirmation du 5-3-2 d’EL TATA MARTINO.
A l’issue de la partie, c’est une qualification méritée pour
les hommes d’EL TATA MARTINO qui obtiennent leur ticket pour une finale choc
face au REAL MADRID. Un classico qui aura le goût de la revanche pour tous les
CULES dans une compétition où le MES QUE détient le record de coupes
remportées. Mais le plus grand gain obtenu de cette demi-finale, c’est cette
composition non conventionnelle qui nous a permis de renouer avec une identité
perdue depuis quelque temps. Une formation où les artistes, les cracks,
trouvent tous place, menés par un chef d’orchestre aussi habile que XAVI
HERNANDEZ, guidés par un meneur de jeu aussi direct que CESC FABREGAS, portés
par un génie comme EL MANCHEGO INIESTA qui élève le jeu catalan au rang de fresque
artistique. LEO MESSI, lui, reste la plus létale des armes catalanes. A 6 jours
du choc européen face aux CITIZENS de MANCHESTER, tout CULE ne peut que se
frotter les mains.. sauf que c’est avec un peu plus d’enthousiasme qu’avant..
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