" PARTIE DE TENNIS "
A trois jours du choc européen qui devrait les mettre face
aux CITIZENS de Manchester, les BLAUGRANAS du FC BARCELONE se devaient de clore
momentanément le dossier LIGA sur une note positive en affrontant l’équipe du
RAYO VALLECANO, lanterne rouge, pour le compte de la 24ème journée.
Devant un CAMP NOU à moitié plein, les hommes d’EL TATA MARTINO avaient pour
ambition de se rassurer quant à l’état de forme des titulaires, mais aussi
quant au niveau de rétablissement de certains revenants, en l’occurrence le
brésilien NEYMAR qui revenait sur le banc après plus d’un mois d’absence. Avec la victoire enregistrée par les deux
poursuivants immédiats, seuls les trois points garantiraient aux catalans le
voyage à MANCHESTER avec l’étiquette de LEADER.
Pour commencer, voici un fait : Les CULES qui se sont
présentés aux gradins avec quelques minutes de retard n’auront qu’à s’en
prendre à eux-mêmes puisqu’ils auront raté le premier but de la rencontre,
œuvre du brésilien ADRIANO dès la 2ème
minute. Suite à une série de passes courtes entre PEDRO et CESC, le ballon
parvient à ADRIANO sur le côté gauche, le brésilien se met sur son pied droit
avant de frapper au deuxième poteau pour battre RUBEN au rebond. Au quart
d’heure de jeu, les BLAUGRANAS auraient pu doubler la marque mais le poteau
gauche des visiteurs s’entête face à LA PULGA MESSI. Après une récupération aux
25 mètres de SERGIO BUSQUETS, CESC parvient à trouver LEO MESSI d’une passe
lobée en pleine surface. Dos au but, EL DIEZ se retourne du droit mais voit sa
frappe contrée par les bois. De même, et après une accélération d’EL MANCHEGO
INIESTA, le ballon parvient à PEDRO qui se débarrasse de son adversaire d’un
bicyclette rapide avant de frapper vers les filets. Hélas, cette fois c’est le
poteau droit de RUBEN qui refuse aux
catalans leur deuxième but de la partie.
Deux occasions sur le poteau, la troisième sera la
bonne : Après un festival de CESC FABREGAS en milieu de terrain, le numéro
4 catalan perd possession du ballon avant de le récupérer une seconde plus tard
pour destiner une passe dans l’intervalle vers LEO MESSI, lancé en position de
MANO a MANO. Et là, moment de magie pour LA PULGA qui d’une seule et unique
touche, lobe le gardien d’un gauche piqué, magistral, dans un geste que seul le
meilleur joueur de la planète maitrise. GOLAZO de MESSI, un but qui permet à
l’astre argentin d’égaliser le record du 4ème meilleur buteur de
l’histoire de la LIGA réalisé par l’une des figures emblématiques du MADRIDISMO
rival, si ce n’est la plus emblématiques de toutes : 227 buts en
championnat espagnol à égalité avec Alfredo di STEFANO qui lui a fallu toute
une carrière pour signer ce chiffre. Pour LA PULGA ARGENTINA qui n’a que 26 ans
d’âge, le plafond de records n’a visiblement pas de limites.
En deuxième période, les poulains de GERARDO MARTINO
continuent à appuyer sur le champignon. A la 63ème minute, LEO MESSI
reçoit le ballon à hauteur de la ligne médiane avant de lancer ALEXIS seul sur
le côté droit. EL NINO MARAVILLA contrôle le cuir du droit puis fixe le gardien
pour le battre au ras du premier poteau : Un but façon « centre de
formation » pour EL JUGADOROZO CHILENO qui signe son 14ème but en LIGA. Trois à Zéro,
puis Quatre à Zéro à la suite d’un mouvement MADE IN BARCA. L’action est
initiée par CESC FABREGAS qui démarre dans l’axe pour combiner avec ANDRES
INIESTA, ce dernier lui remet le ballon du talon puis sans contrôle, EL QUATRO
fixe le gardien pour servir PEDRO qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans les
filets. FUTBOL DE SALON, FUTBOL DEL BARCA !
Un but de magie, du football exquis qui pousse le CAMP NOU à
la jubilation, mais pas que ça, si l’ancre catalan chante c’est aussi parce
qu’il assiste au retour de l’un des CRACKS de l’équipe AZULGRANA : NEYMAR
J.R refoule la pelouse barcelonaise en remplaçant PEDRO, premier à quitter le
terrain en prévision du choc européen. Ceci
dit, le récital de LEO MESSI n’avait toujours pas pris fin, après ALFREDO DI
STEFANO, c’est à RAUL GONZALEZ de payer les frais du syndrome de LA PULGA
MORTAL. A la 67ème minute, CESC lance ALEXIS dans l’intervalle, EL
CHILENO temporise avant de retrouver LEO MESSI dans l’axe. EL DIEZ, et avec une
facilité déconcertante, bat son ancien compagnon à LA MASIA RUBEN pour signer
son doublé, et égaliser par la même occasion le chiffre de 228 buts marqués par
le numéro 7 du REAL des années 90. Ceux que les madrilènes appellent légendes
sont en train de devenir petites, en tout cas plus petites que le numéro 10
BLAUGRANA : LEO MESSI, ANTI records madrilènes.
Après cette démonstration footballistique, LA PULGA quittera
le terrain pour laisser sa place à TELLO afin de conserver l’énergie de l’astre
argentin pour le voyage européen. Enfin, et à la dernière minute du temps
réglementaire, NEYMAR signe officiellement son retour sur les terrains par une
action individuelle qui en dit long sur la qualité de la perle brésilienne.
Après avoir reçu le ballon aux 40
mètres, NEY se débarrasse d’un défenseur avant d’accélérer pour armer une
frappe sublime et battre le gardien adverse depuis l’extérieur de la surface.
GOLAZO de NEY qui se permet même une danse de « LEPO LEPO » avec
DANI ALVES en guise de célébration ! Six à zéro au tableau d'affichage..Rien de mieux que de clore cette
partie de spectacle par une danse au rythme du carnaval brésilien. C’est le mot :
Spectaculaire Barça.
C’est donc avec un score de Tennis que les catalans se sont
échauffés en prévision du choc européen, Mardi, face au MANCHESTER CITY. Face à
un Sparring Partner docile, qui n’a
surement rien à avoir avec l’ogre manchunien, les BLAUGRANAS ont brillé de
mille feux. Un nombre incomptable d’occasions, cinq buts et toute la
satisfaction du dorsal de LEADER pour booster les esprits barcelonais en
préparation du match le plus important de la saison. Ce mardi, il faudra être
grand pour sortir indemne de l’ETTIHAD STADIUM. Face au PETRO-DOLLAR émirati,
la qualité et la fougue catalane pourront-elles prendre le dessus ? La réponse se repose dans les livres du
destin, mais une chose est sure : Rien n’est perdu, rien n’est gagné si ce
n’est par le travail. Rêver est une chose, combattre pour que ses rêves deviennent
réalité en est une autre. Alors rêvons, combattons, soyons forts, soyons
vainqueurs.. Soyons Barça !
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