" Nous avons mangé du Pétrodollar "
Après plus de 2 mois d’arrêt, l’hymne de la prestigieuse
CHAMPIONS LEAGUE retentissait sur les pelouses européennes pour sonner le
retour de LA Compétition à l’état pur. Pour le compte de la phase aller des
huitièmes de finale, le FC BARCELONE, qualifié en premier de son groupe, se
déplaçait à l’ETIHAD STADIUM pour y affronter le MANCHESTER CITY. Les CITIZENS,
une équipe bâtie grâce au PETRO-DOLLARS émiratis, fraichement débarquée sur la
scène footballistique européenne, se présentaient comme un adversaire coriace
doté d’un effectif millionnaire qui n’a fait que se bonifier avec l’arrivée du
stratège chilien MANUEL PELLEGRINI s’accaparant ainsi d’une place indéniable au sein du BIG FOUR anglais. C’est la première confrontation officielle entre
les deux clubs qui ne se sont rencontrés qu’en 9 matchs amicaux, dont le
dernier fut une victoire anglaise pendant la saison 2011 à l’occasion du
trophée JOAN GAMPER. Arrivés à Manchester dans un état de forme on peut plus
réconfortant, les BLAUGRANAS se devaient
de s’adjuger cette phase aller afin de se prémunir de tout risque d’éjection
et confirmer leurs brillantes prestations en CHAMPIONS LEAGUE lors de la
dernière décennie. Comme prévu,
GERARDO « EL TATA » MARTINO reconduisait le Onze titulaire le
plus efficient de la saison mettant côte à côte le quadruple XAVI-INIESTA-CESC
et MESSI dans la zone de l’entrejeu. Aux avant-postes, ce sera finalement
ALEXIS SANCHEZ qui sera choisi pour compléter la ligne d’attaque. En face,
PELEGRINI renforçait son côté gauche avec la titularisation de KOLAROV et
CLICHY, deux arrières gauches pour contrer la létale aile droite catalane.
La rencontre commence par une possession impressionnante des
BLAUGRANAS qui gardent le contrôle du cuir pendant 10 minutes. Le ton est
déjà lancé : Le Barça dicte le jeu sans parvenir à se créer d’occasions,
mais un chiffre sort du lot : 143 passes en l’espace de 13 minutes, du
rarement vu à ce stade de la compétition. Le réveil des anglais surviendra à la
20ème minute lorsque, servi par SILVA dans l’intervalle, NEGREDO
échappe à PIQUE pour parvenir à VALDES et tenter un petit lobe qui ne trouve
pas preneur. Cinq minutes plus tard, un coup franc côté gauche botté par SILVA
trouve la tête de KOMPANY qui oblige VICTOR VALDES à rattraper le ballon sur la
ligne. Frayeur aux CULES qui savent pertinemment qu’en matière de puissance
physique, les anglais surclassent leurs idoles, haut la main.
Malgré leur possession de balle, les BLAUGRANAS ne pourront
créer d’occasions qu’au dernier quart d’heure de ce premier acte. LEO MESSI
combine avec XAVI puis frappe du droit mais le ballon passe au-dessus des bois
anglais. Quelques minutes plus tard, ce sera à XAVI de tenter sa chance depuis
l’extérieur de la surface obligeant JOE HART à voler à la rescousse pour arrêter
la frappe vicieuse du CAPITA du Barça, en deux temps. Après une ultime occasion
de NEGREDO sur un coup de tête, la première mi-temps prend fin laissant
quelques constats non-équivoques : Il s’agit d’une partie serrée,
tactique, où seule la technique pourra trouver solution. Le Barça domine en
possession (62%) mais peine dans la conclusion (3 frappes catalanes face à 6
côté CITY).
Le second acte débute comme son précédent, seule différence,
le MANHCESTER CITY évolue avec un bloc plus avancé afin de tenter leurs chances
de victoire. Ceci dit, le résultat obtenu sera l’inverse de celui souhaité car
à la 53ème minute, une récupération de BUSQUETS sur NAVAS fait
parvenir le ballon à ANDRES INIESTA qui destine une passe précise dans
l’intervalle vers LEO MESSI. LA PULGA démarre à la limite du hors-jeu avant de
se faire rattraper par un tacle de son ancienne victime : MARTIN
DEMICHELIS fauche le N°10 catalan à l'entrée de la surface. L’arbitre est catégorique, PENAL pour le FC BARCELONE et expulsion
du stoppeur argentin qui laisse son équipe à 10 pour le restant de la
rencontre. A la transformation, LEO MESSI met le ballon plein axe pour battre
HART avec un sang d’une froideur glaciale : 66 buts en Champions League
pour EL DIEZ qui n’est plus qu’à 5 réalisations de RAUL comme meilleur buteur
de l’histoire de la compétition. Désormais en supériorité numérique, les hommes
d’EL TATA auraient pu tuer le match lorsqu’un mouvement ponctué par une passe
en retrait de DANI ALVES parvient à XAVI qui frappe au-dessus des bois.
Soucieux de réorganiser son équipe, MANUEL PELEGRINI
commettra l’erreur de la partie en sortant KOLAROV pour laisser CLICHY seul face
au virevoltant DANI ALVES. « EL GATO » ou le chat comme l’appelaient
jadis les supporters sévillans en fera voir de toutes les couleurs à la défense
locale. C’est ainsi qu'il combinera en Une-deux avec ALEXIS pour filer
seul dans la surface avant de frôler, d’une frappe puissante du droit, le
poteau gauche de HART, relégué au rang de spectateur. Malgré l’entrée de NEYMAR
à la place de ALEXIS, et en dépit de leur infériorité numérique, les CITIZENS
vont passer à côté de l’égalisation lorsque SILVA parvint à contrôler le ballon
de la poitrine à l’intérieur de la surface avant de le reprendre du droit
obligeant ainsi VICTOR VALDES à sortir le grand jeu : Belle parade du portier
catalan qui anticipe le rebond malicieux. Après un but de PIQUE refusé à cause
d’un hors-jeu virtuel, EL TATA fit appel à SERGI ROBERTO pour remplacer un CESC
FABREGAS à bout de forces. Mais alors que la partie s’acheminait vers sa fin,
c’est ce même DANI ALVES, auteur d’une partie monstre, qui créera l’événement.
Décalé à droite, EL GATO combine avec NEYMAR pour éliminer son défenseur d’un
contrôle orienté avant de mettre le ballon, de l’intérieur du droit, entre les
jambes de HART (90’). GOLAZO de DANI ALVES, BAILA LA SAMBA BRASILEIRA !
Après cette victoire, le FC BARCELONE semble avoir mis un
pas aux quart de finale de la CHAMPIONS LEAGUE grâce aux deux buts inscrits
loin de ses terres. Ce fut un récital parfait des BLAUGRANAS qui, en l’espace
de 90 minutes, ont pu remettre le géant anglais à sa place. Car il ne suffit
pas d’avoir des fonds interminables, un effectif innombrable ni des gabarits
plus puissants. Le football, c’est la victoire de l’intelligence, de la
technique, de la rapidité, et surtout de LA GRINTA. Le MES QUE UN CLUB déborde
de ses éléments, et même si l’Europe a oublié le fait que le Barça ait remporté
3 titres européens sur la dernière décennie, aligné 6 demi-finales en 7 ans
et joué ce que le monde a reconnu comme
le jeu le plus spectaculaire de tous les temps, le FC BARCELONE demeure un
sérieux candidat au titre. Il fallait le rappeler.. Maintenant, c’est
fait.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire