mardi 11 février 2014

Résumé de Match : FC SEVILLA vs FCB / LIGA BBVA J23


« Sous la Tempête Andalouse »


Après une victoire confortable en COPA, le FC BARCELONE reprenait les affaires de la LIGA BBVA en se déplaçant sur la pelouse périlleuse du SANCHEZ-PIZJUAN afin d’y affronter l’équipe andalouse du FC SEVILLA. Vingt-quatre heures après la défaite inattendue des COLCHONEROS de l’ATLETICO, les hommes d’EL TATA MARTINO avaient l’ambition de reprendre le fauteuil de leader qu’ils avaient laissé filé une semaine auparavant. Sans DANI ALVES, MASCHERANO et SERGIO BUSQUETS, la victoire était indispensable, mais pour ce faire, il faudrait surpasser l’équipe de UNAY EMERE, stratège espagnol connu pour son jeu offensif et pressant. De plus, la pelouse de l’ancre sévillan avait été noyée par une pluie torrentielle qui rendait la tâche des BLAUGRANAS, on peut plus difficile. Intempérie et obligation de résultat, tel était le thème de ce choc de la 23ème journée de la LIGA BBVA.

Dès l’entame de la partie, les BLAUGRANAS accusent le coup dur. Sous un temps rude, les glissades se font multiples et les andalous se présentent plus fougueux que jamais. Après un quart d’heure de tergiverse, les locaux ouvrent le score à la plus grande stupéfaction des CULES. L’action est initiée par RAKITIC qui se déjoue de ADRIANO puis de PIQUE avant de combiner avec l’avant-centre colombien CARLOS BACCA, ce dernier remet le ballon pour MORENO dont la frappe du gauche est déviée par BARTRA pour finir au fond des filets. Un à Zéro pour les hommes d’UNAY EMERE qui passent à côté de l’exploit lorsqu’ils voient la tête de CARLOS BACCA rebondir sur le poteau gauche de VICTOR VALDES. Inexistants, les catalans se font prendre à tous les contres, RAKITIC manque de peu de doubler le score et la seule réaction BLAUGRANA consiste alors en une reprise ratée de ALEXIS SANCHEZ sur une montée de MONTOYA.

Mais après 34 minutes de coma footballistique, le Barça sort de son profond sommeil pour égaliser le score. Suite à un coup-franc botté côté droit, LEO MESSI trouve ALEXIS SANCHEZ parti à la limite du hors-jeu, ou presque, en tout cas EL NINO MARAVILLA transforme le centre de la nuque dans les filets de BETO. Un à Un, balle au centre ; et de 14 pour EL JUGADOROZO chilien qui se présente comme le buteur barcelonais le plus prolifique de la compétition. Mais tandis que les joueurs se préparaient à rejoindre les vestiaires, LA PULGA plongea le SANCHEZ-PIZJUAN dans l’ombre de l’incertitude  lorsqu’il remit son masque de SERIAL KILLER, ou plutôt de SERIAL BUTEUR.  A la 43ème minute, ANDRES INIESTA remonte le ballon à grandes enjambées avant de le glisser pour ADRIANO qui le remet immédiatement à LEO MESSI, EL DIEZ combine avec PEDRO avant de recevoir le ballon à la limite de la surface et là : Contrôle du droit, puis frappe sourde du gauche pour battre BETO, impuissant. GOLAZO de MESSI, GOLAZO DE LA PULGA !

En deuxième mi-temps, les andalous tentent de revenir dans le match. Après une occasion signée VITOLO suite à une erreur de couverture de MARTIN MONTOYA, les hommes d’UNAY EMERE allaient se heurter au MURO VALDES : BACCA depuis l’extérieur de la surface puis GAMEIRO à bout portant ne parviennent pas à outrepasser l’excellent portier catalan qui réalise une double parade digne des plus grands. Conscients du risque d’égalisation, les hommes d’EL TATA allaient achever leur adversaire, cette fois sur une action de contre. Toujours emmenée par INIESTA, l’offensive BLAUGRANA parvient au pieds de LEO MESSI qui, après un contrôle difficile du droit, fait usage du gauche pour placer le ballon à droite du portier sévillan, et ce, avec une facilité déconcertante. Une facilité dont seul LEO MESSI a le secret.

Avec un score plus confortable à sa faveur, EL TATA MARTINO fit appel à CESC FABREGAS pour rejoindre la troupe de CRACKS au milieu de terrain. Pour la deuxième rencontre consécutive, le Barça évolue avec toute son armada d’artiste ; 5-3-2 ou 3-4-3, les avis diffèrent, mais avec un INIESTA époustouflant décalé sur la bande gauche, l’effet ne tarde pas à être aperçu : Fluidité de jeu et domination démesurée, possession ininterrompue avec créativité à l’appui.. Une formation qui fait rêver à l’approche du choc face au Manchester City en UCL. C’est justement grâce à ce positionnement que le Barça se crée une occasion digne des travaux pratiques de LA MASIA : Après une longue série de passes courtes, LEO MESSI reçoit le ballon à l’entrée de la surface et parvient à trouver ADRIANO dans l’intervalle mais l’arrière brésilien frôle la lucarne de son ex-club du gauche. Hélas, le plaisir prit fin lorsque SERGIO BUSQUETS rejoignit le terrain pour revenir à un 4-2-3-1 plus conventionnel, mais surtout plus défensif.  Cela étant, les BLAUGRANAS apporteront le dernier coup de pinceau à leur fresque footballistique lorsque CESC initia un mouvement offensif en s’appuyant sur ALEXIS au côté droit, EL CHILENO déborde avant de remettre le ballon dans l’axe pleine surface pour EL QUATRO qui mystifie le gardien BETO d’un ballon piqué façon « LEO MESSI » :  GOLAZO DE CESC ! Voilà, c’est fait.. Un peu de Barça, et ça suffit..Ca suffit largement pour mettre l’adversaire à genou, prendre les trois points et rentrer en catalogne, en leaders.   


Face à des conditions météorologiques très difficiles, le FC BARCELONE a conclu son déplacement par une victoire hors de prix au SANCHEZ-PIZJUAN. Malgré leur entame catastrophique de la partie, les BLAUGRANAS ont su faire preuve de caractère pour revenir au score avant le retour aux vestiaires, avant de porter l’estocade à leurs hôtes à l’issue d’une seconde période beaucoup plus convaincante. Résultat des courses : trois points qui permettent au Barça de reprendre les rênes de LA LIGA BBVA, à ex-aequo de points avec les deux équipes de la capitale mais avec un léger avantage en GOL AVERAGE en faveur du MES QUE UN CLUB. Ce fut donc un match référence, car il ne suffit pas d’être mené au score pour finir la partie en perdant. Certes, les enseignements sont multiples, mais il faut dire que la qualité démontrée par le Barça lorsque XAVI, CESC, INIESTA, MESSI évoluent côte à côte est indéniable. Aujourd’hui, nous avons la chance de détenir un quadruple d’or qui, si l’on ajoute l’irremplaçable BUSQUETS au poste défensif plus un seul attaquant (NEYMAR, ALEXIS, ou PEDRO) au poste d’attaquant fixe, fera trembler toute l’Europe. Seulement, aujourd’hui n’est pas demain, aujourd’hui n’est pas dans un futur proche…Lorsque PEP GUARDIOLA ou JOHAN CRUYFF ont révolutionné les doctrines du football mondial, c’était en aillant l’audace qu’il faut pour soutenir les projets qui semblaient, au départ, être les plus irrationnels. Le génie n’est pas raison et aujourd’hui, EL TATA a l’occasion de le faire : devenir un génie au détriment de la raison. Seulement, sera-t-il assez fou ?   

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