« Sous la Tempête Andalouse »
Après une victoire confortable en COPA, le FC BARCELONE
reprenait les affaires de la LIGA BBVA en se déplaçant sur la pelouse
périlleuse du SANCHEZ-PIZJUAN afin d’y affronter l’équipe andalouse du FC
SEVILLA. Vingt-quatre heures après la défaite inattendue des COLCHONEROS de
l’ATLETICO, les hommes d’EL TATA MARTINO avaient l’ambition de reprendre le
fauteuil de leader qu’ils avaient laissé filé une semaine auparavant. Sans DANI
ALVES, MASCHERANO et SERGIO BUSQUETS, la victoire était indispensable, mais
pour ce faire, il faudrait surpasser l’équipe de UNAY EMERE, stratège espagnol
connu pour son jeu offensif et pressant. De plus, la pelouse de l’ancre
sévillan avait été noyée par une pluie torrentielle qui rendait la tâche des
BLAUGRANAS, on peut plus difficile. Intempérie et obligation de résultat, tel
était le thème de ce choc de la 23ème journée de la LIGA BBVA.
Dès l’entame de la partie, les BLAUGRANAS accusent le coup
dur. Sous un temps rude, les glissades se font multiples et les andalous se
présentent plus fougueux que jamais. Après un quart d’heure de tergiverse, les
locaux ouvrent le score à la plus grande stupéfaction des CULES. L’action est
initiée par RAKITIC qui se déjoue de ADRIANO puis de PIQUE avant de combiner
avec l’avant-centre colombien CARLOS BACCA, ce dernier remet le ballon pour
MORENO dont la frappe du gauche est déviée par BARTRA pour finir au fond des
filets. Un à Zéro pour les hommes d’UNAY EMERE qui passent à côté de l’exploit
lorsqu’ils voient la tête de CARLOS BACCA rebondir sur le poteau gauche de
VICTOR VALDES. Inexistants, les catalans se font prendre à tous les contres,
RAKITIC manque de peu de doubler le score et la seule réaction BLAUGRANA
consiste alors en une reprise ratée de ALEXIS SANCHEZ sur une montée de
MONTOYA.
Mais après 34 minutes de coma footballistique, le Barça sort
de son profond sommeil pour égaliser le score. Suite à un coup-franc botté côté
droit, LEO MESSI trouve ALEXIS SANCHEZ parti à la limite du hors-jeu, ou
presque, en tout cas EL NINO MARAVILLA transforme le centre de la nuque dans
les filets de BETO. Un à Un, balle au centre ; et de 14 pour EL JUGADOROZO
chilien qui se présente comme le buteur barcelonais le plus prolifique de la
compétition. Mais tandis que les joueurs se préparaient à rejoindre les
vestiaires, LA PULGA plongea le SANCHEZ-PIZJUAN dans l’ombre de
l’incertitude lorsqu’il remit son masque
de SERIAL KILLER, ou plutôt de SERIAL BUTEUR.
A la 43ème minute, ANDRES INIESTA remonte le ballon à grandes
enjambées avant de le glisser pour ADRIANO qui le remet immédiatement à LEO
MESSI, EL DIEZ combine avec PEDRO avant de recevoir le ballon à la limite de la
surface et là : Contrôle du droit, puis frappe sourde du gauche pour
battre BETO, impuissant. GOLAZO de MESSI, GOLAZO DE LA PULGA !
En deuxième mi-temps, les andalous tentent de revenir dans
le match. Après une occasion signée VITOLO suite à une erreur de couverture de
MARTIN MONTOYA, les hommes d’UNAY EMERE allaient se heurter au MURO
VALDES : BACCA depuis l’extérieur de la surface puis GAMEIRO à bout
portant ne parviennent pas à outrepasser l’excellent portier catalan qui réalise
une double parade digne des plus grands. Conscients du risque d’égalisation,
les hommes d’EL TATA allaient achever leur adversaire, cette fois sur une
action de contre. Toujours emmenée par INIESTA, l’offensive BLAUGRANA parvient
au pieds de LEO MESSI qui, après un contrôle difficile du droit, fait usage du
gauche pour placer le ballon à droite du portier sévillan, et ce, avec une
facilité déconcertante. Une facilité dont seul LEO MESSI a le secret.
Avec un score plus confortable à sa faveur, EL TATA MARTINO fit
appel à CESC FABREGAS pour rejoindre la troupe de CRACKS au milieu de terrain.
Pour la deuxième rencontre consécutive, le Barça évolue avec toute son armada
d’artiste ; 5-3-2 ou 3-4-3, les avis diffèrent, mais avec un INIESTA époustouflant
décalé sur la bande gauche, l’effet ne tarde pas à être aperçu : Fluidité de
jeu et domination démesurée, possession ininterrompue avec créativité à
l’appui.. Une formation qui fait rêver à l’approche du choc face au Manchester
City en UCL. C’est justement grâce à ce positionnement que le Barça se crée une
occasion digne des travaux pratiques de LA MASIA : Après une longue série
de passes courtes, LEO MESSI reçoit le ballon à l’entrée de la surface et
parvient à trouver ADRIANO dans l’intervalle mais l’arrière brésilien frôle la
lucarne de son ex-club du gauche. Hélas, le plaisir prit fin lorsque SERGIO
BUSQUETS rejoignit le terrain pour revenir à un 4-2-3-1 plus conventionnel,
mais surtout plus défensif. Cela étant,
les BLAUGRANAS apporteront le dernier coup de pinceau à leur fresque
footballistique lorsque CESC initia un mouvement offensif en s’appuyant sur
ALEXIS au côté droit, EL CHILENO déborde avant de remettre le ballon dans l’axe
pleine surface pour EL QUATRO qui mystifie le gardien BETO d’un ballon piqué
façon « LEO MESSI » : GOLAZO
DE CESC ! Voilà, c’est fait.. Un peu de Barça, et ça suffit..Ca suffit
largement pour mettre l’adversaire à genou, prendre les trois points et rentrer
en catalogne, en leaders.
Face à des conditions météorologiques très difficiles, le FC
BARCELONE a conclu son déplacement par une victoire hors de prix au
SANCHEZ-PIZJUAN. Malgré leur entame catastrophique de la partie, les BLAUGRANAS
ont su faire preuve de caractère pour revenir au score avant le retour aux
vestiaires, avant de porter l’estocade à leurs hôtes à l’issue d’une seconde
période beaucoup plus convaincante. Résultat des courses : trois points
qui permettent au Barça de reprendre les rênes de LA LIGA BBVA, à ex-aequo de
points avec les deux équipes de la capitale mais avec un léger avantage en GOL
AVERAGE en faveur du MES QUE UN CLUB. Ce fut donc un match référence, car il ne
suffit pas d’être mené au score pour finir la partie en perdant. Certes, les
enseignements sont multiples, mais il faut dire que la qualité démontrée par le
Barça lorsque XAVI, CESC, INIESTA, MESSI évoluent côte à côte est indéniable.
Aujourd’hui, nous avons la chance de détenir un quadruple d’or qui, si l’on
ajoute l’irremplaçable BUSQUETS au poste défensif plus un seul attaquant
(NEYMAR, ALEXIS, ou PEDRO) au poste d’attaquant fixe, fera trembler toute l’Europe.
Seulement, aujourd’hui n’est pas demain, aujourd’hui n’est pas dans un futur
proche…Lorsque PEP GUARDIOLA ou JOHAN CRUYFF ont révolutionné les doctrines du
football mondial, c’était en aillant l’audace qu’il faut pour soutenir les
projets qui semblaient, au départ, être les plus irrationnels. Le génie n’est
pas raison et aujourd’hui, EL TATA a l’occasion de le faire : devenir un
génie au détriment de la raison. Seulement, sera-t-il assez fou ?
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