lundi 3 février 2014

Résumé de Match : FCB vs FC VALENCIA / LIGA BBVA J22

« SEISME EN CATALOGNE »

Pour l’âme de feu LUIS ARRAGONES et avec un signe du nouvel an chinois sur l’épaule, les BLAUGRANAS du FC BARCELONE recevaient  au CAMP NOU l’équipe du FC VALENCE pour le compte de la 22ème journée du championnat espagnol. Une partie coriace s’annonçait au regard des résultats des deux équipes, un BARCA au rendement mitigé et un FC VALENCE en ascendance depuis l’arrivée à la tête de son staff technique de l’ancien joueur barcelonais JUAN ANTONIO PIZZI. Pas de droit à l’erreur côté catalan, la perte de points serait un énième coup dur porté au compteur Blaugrana qui depuis quelques semaines, peine à se maintenir en flèche.

Dès le coup de sifflet initial, le FC BARCELONE prend le contrôle de la partie et fait preuve d’un pressing offensif suffocant qui ne laisse aucune chance aux chauve-souris valenciennes. Cette pression donnera rapidement ses fruits lorsque, à la 7ème minute, ALEXIS SANCHEZ ouvre la marque en faveur du Barça. L’action initiée sur corner est emmenée par CESC qui combine avec BUSQUETS avant de trouver MESSI à gauche de la surface, ce dernier exécute un centre-tir qui trouve ALEXIS au deuxième poteau. EL NINO MARAVILLA  frappe en première intention, tir lobé qui bat le gardien ALVES et procure aux locaux le confort de mener à la marque : GOLAZO de ALEXIS ! Adresse ou coup de chance ? On ne saura jamais, mais le but vaut son pesant en or.

Ensuite, les catalans vont enchaîner les occasions de but sans parvenir à concrétiser. Ce sera d’abord BUSQUETS qui d’un tir sans contrôle, frôle la transversale des valenciens, avant que ALEXIS SANCHEZ ne ratte une occasion toute faite lorsqu’il tenta de la tête de prendre à contre-pied DIEGO ALVES, hélas sans réussite. LEO MESSI tenta lui aussi sa chance depuis l’angle fermé, mais LA PULGA est dénié par le gardien brésilien des CHE, visiblement très inspiré. Le FC BARCELONE en TOTAL CONTROL et un FC VALENCE qui ne semble être venu que pour défendre. A vrai dire, la qualité de jeu catalan dépasse toutes les prestations précédentes et frôle même la perfection : une ascension offensive fluide et une récupération défensive ultra-rapide, du Barça HIGH QUALITY qui ne cesse de se créer des occasions, mais le but n’y est pas. 70% de possession en faveur de l’équipe AZULGRANA qui se fait quand même une frayeur sur corner, une sortie hasardeuse de VICTOR VALDES laisse le capitaine des valenciens RICARDO COSTA seul, mais ce dernier ferme l’œil et met le ballon à côté des filets déserts. En 38 minutes, c’est la première occasion réelle des visiteurs.

Après un tir de DANI ALVES et un dangereux centre d’ALEXIS qui ne trouve pas preneur, le pire finit par se produire à la 43ème minute. Sur une récupération à hauteur de la ligne médiane, DANI PAREJO accélère balle au pied  avant de lancer FEGHOULI à droite de la surface, ce dernier remet le ballon d’une PASSE DE MUERTE « façon Barça » pour le madrilène PAREJO qui n’a plus qu’à pousser le cuir du gauche dans les filets. Egalisation des visiteurs, 1 but partout et toute l’excellence du jeu catalan produite tout au long de la première mi-temps, tombée à l’eau. Sur ce score, ce sont des BLAUGRANAS frustrés qui rentrent aux vestiaires, choqués par un tableau d’affichage qui aurait pu être tellement différent au regard de leur maitrise totale de jeu pendant 43 minutes qu’ils finiront peut être par regretter. Comme quoi : Dominer n’est pas vaincre et se cantonner n’est pas perdre. Rater les occasions et ne pas profiter de sa domination, c’est le suicide footballistique.

En seconde période, le naufrage catalan continue. A la 48ème minute, une montée fulgurante de l’arrière droit BARRAGUAN est ponctuée par un centre au premier poteau. A la lutte avec PIQUE, l’avant-centre PABLO ALCACER parvient à dévier le ballon de la tête vers PIATTI qui, aidé par un positionnement hasardeux de VALDES et un marquage passif de DANI ALVES, parvient à lober le portier catalan de la tête. Qui aurait pu le croire : PIATTI 1 mètre et quelques 60 centimètres, marquer de la tête se permettant même de lober VICTOR VALDES : Du jamais vu ! Heureusement, la réaction des locaux ne se fit pas attendre. Sur une déviation de PEDRO en pleine surface, RICARDO COSTA touche le ballon de l’épaule mais l’arbitre est catégorique : PENAL pour le FC BARCELONE. A la transformation, LEO MESSI qui marque d’un gauche fort en pleine lucarne (53’). Compteurs à zéro, jamais on aurait pu imaginer que les hommes d’EL TATA trouveraient autant de mal face à des CHE qui s’étaient littéralement métamorphosés depuis la première mi-temps.

Hélas, on croyait la noirceur partie et la défaite loin des cieux du CAMP NOU, mais cinq minutes plus tard, les malheurs des CULES reviennent à la charge. Toujours sur le côté de JORDI ALBA, une touche anodine parvient à SOUFIANE FEGHOULI qui élimine trois joueurs catalans d’un débordement rapide avant de centrer à ras terre pour PABLO ALCACER qui profite d’un marquage élastique de PIQUE pour reprendre le ballon de l’intérieur du pied et battre VICTOR VALDES, impuissant (58’). Que de malheur! Un Barça qui encaisse 3 buts au CAMP NOU, cela ne s’est plus produit depuis une certaine humiliante défaite face au grand BAYERN MUNCHEN. Mais aujourd’hui, ce ne sont que les chauves-souris valenciennes qui ont porté l’estocade à l’ogre catalan, défait, paralysé, hypnotisé par la médiocrité de son jeu, et par la ténacité de son adversaire.

Malgré l’entrée en jeu de ANDRES INIESTA à la place de XAVI, puis de TELLO à la place de CESC, le rendement des BLAUGRANAS ne connut pas d’amélioration. Trop lents dans la construction, peu créatifs pour apporter la surprise, et trop précipités pour atteindre l’objectif. Une deuxième mi-temps catastrophique, aucune action dangereuse mais tout simplement, du désastre à l’état pur qui allait être augmenté par l’expulsion de JORDI ALBA suite à une obstruction flagrante sur l’infatigable algérien  FEGHOULI. Seule une frappe lointaine de DANI ALVES touchée par son homonyme gardien de but confirmait l’incapacité des barcelonais, désormais en infériorité numérique, à percer le mur valencien. Une statistique incroyable : 16 fautes commises par le Barça contre 8 pour Valence, du jamais vu pour notre équipe qui, depuis plusieurs années maintenant, engrange les trophées UEFA FAIR PLAY. Mais même ceci s’est évaporé, en l’espace de 45 minutes : La Médiocrité.

A la 92ème minute, l’unique occasion réelle de cette deuxième mi-temps vit enfin le jour : Sur une action à une touche entre LEO MESSI et DANI ALVES, LA PULGA parvint à effacer un défenseur en pleine surface pour se retrouver MANO a MANO face à DIEGO ALVES. Moment décisif : LEO MESSI croise un tir du droit mais le gardien valencien dévie à quelques centimètres du poteau. Pas de corner selon l’arbitre, mais même s’il y en avait, à quoi tout cela rimerait. Le goût amer de la défaite s’était déjà installé dans les gorges des CULES. Fin du jeu, rien ne va plus.


Défaite frustrante à domicile pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui ont démontré qu’ils étaient capables du meilleur, comme du pire. Après 43 minutes d’excellence, la médiocrité prit place pour confirmer les craintes de LA GENTE DEL BARCA à l’approche de la phase décisive de la saison. Connu par tous les supporters catalans, le syndrome de la « Fièvre de Février » a toujours été donné pour expliquer la faiblesse historique du rendement barcelonais lors de ce mois maudit. Seulement, tout cela n’est que superstition. La vérité est ailleurs dira-t-on, nous causons nos déroutes comme nous créons nos victoires : Aujourd’hui, le jeu catalan a démontré ses faiblesses et tout le monde a vu ses limites. Dépassés par les COLCHONEROS de l’ATLETICO MADRID, désormais leaders, et rattrapés par le rival éternel à la grille du classement, l’heure est à la réparation, l’autocritique et la correction. Car perdre un match est une chose, perdre ses repères en est une autre. Non seulement le Barça ne s’est pas créé d’occasions lors de la seconde mi-temps, mais la volonté, la combativité et la fougue catalane ont terriblement manqué à l’appel. Ces trois éléments, c’est notre identité, s’en éloigner, c’est marcher droit vers la perdition. 

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