« SEISME EN CATALOGNE »
Pour l’âme de feu LUIS ARRAGONES
et avec un signe du nouvel an chinois sur l’épaule, les BLAUGRANAS du FC
BARCELONE recevaient au CAMP NOU
l’équipe du FC VALENCE pour le compte de la 22ème journée du
championnat espagnol. Une partie coriace s’annonçait au regard des résultats
des deux équipes, un BARCA au rendement mitigé et un FC VALENCE en ascendance
depuis l’arrivée à la tête de son staff technique de l’ancien joueur
barcelonais JUAN ANTONIO PIZZI. Pas de droit à l’erreur côté catalan, la perte
de points serait un énième coup dur porté au compteur Blaugrana qui depuis
quelques semaines, peine à se maintenir en flèche.
Dès le coup de sifflet initial,
le FC BARCELONE prend le contrôle de la partie et fait preuve d’un pressing
offensif suffocant qui ne laisse aucune chance aux chauve-souris valenciennes.
Cette pression donnera rapidement ses fruits lorsque, à la 7ème
minute, ALEXIS SANCHEZ ouvre la marque en faveur du Barça. L’action initiée sur
corner est emmenée par CESC qui combine avec BUSQUETS avant de trouver MESSI à
gauche de la surface, ce dernier exécute un centre-tir qui trouve ALEXIS au
deuxième poteau. EL NINO MARAVILLA
frappe en première intention, tir lobé qui bat le gardien ALVES et
procure aux locaux le confort de mener à la marque : GOLAZO de
ALEXIS ! Adresse ou coup de chance ? On ne saura jamais, mais le but
vaut son pesant en or.
Ensuite, les catalans vont
enchaîner les occasions de but sans parvenir à concrétiser. Ce sera d’abord
BUSQUETS qui d’un tir sans contrôle, frôle la transversale des valenciens,
avant que ALEXIS SANCHEZ ne ratte une occasion toute faite lorsqu’il tenta de
la tête de prendre à contre-pied DIEGO ALVES, hélas sans réussite. LEO MESSI
tenta lui aussi sa chance depuis l’angle fermé, mais LA PULGA est dénié par le
gardien brésilien des CHE, visiblement très inspiré. Le FC BARCELONE en TOTAL
CONTROL et un FC VALENCE qui ne semble être venu que pour défendre. A vrai dire,
la qualité de jeu catalan dépasse toutes les prestations précédentes et frôle même
la perfection : une ascension offensive fluide et une récupération
défensive ultra-rapide, du Barça HIGH QUALITY qui ne cesse de se créer des
occasions, mais le but n’y est pas. 70% de possession en faveur de l’équipe
AZULGRANA qui se fait quand même une frayeur sur corner, une sortie hasardeuse
de VICTOR VALDES laisse le capitaine des valenciens RICARDO COSTA seul, mais ce
dernier ferme l’œil et met le ballon à côté des filets déserts. En 38 minutes,
c’est la première occasion réelle des visiteurs.
Après un tir de DANI ALVES et un
dangereux centre d’ALEXIS qui ne trouve pas preneur, le pire finit par se
produire à la 43ème minute. Sur une récupération à hauteur de la ligne
médiane, DANI PAREJO accélère balle au pied
avant de lancer FEGHOULI à droite de la surface, ce dernier remet le
ballon d’une PASSE DE MUERTE « façon Barça » pour le madrilène PAREJO
qui n’a plus qu’à pousser le cuir du gauche dans les filets. Egalisation des
visiteurs, 1 but partout et toute l’excellence du jeu catalan produite tout au
long de la première mi-temps, tombée à l’eau. Sur ce score, ce sont des
BLAUGRANAS frustrés qui rentrent aux vestiaires, choqués par un tableau
d’affichage qui aurait pu être tellement différent au regard de leur maitrise
totale de jeu pendant 43 minutes qu’ils finiront peut être par regretter. Comme
quoi : Dominer n’est pas vaincre et se cantonner n’est pas perdre. Rater
les occasions et ne pas profiter de sa domination, c’est le suicide
footballistique.
En seconde période, le naufrage
catalan continue. A la 48ème minute, une montée fulgurante de
l’arrière droit BARRAGUAN est ponctuée par un centre au premier poteau. A la
lutte avec PIQUE, l’avant-centre PABLO ALCACER parvient à dévier le ballon de
la tête vers PIATTI qui, aidé par un positionnement hasardeux de VALDES et un
marquage passif de DANI ALVES, parvient à lober le portier catalan de la tête.
Qui aurait pu le croire : PIATTI 1 mètre et quelques 60 centimètres, marquer
de la tête se permettant même de lober VICTOR VALDES : Du jamais vu !
Heureusement, la réaction des locaux ne se fit pas attendre. Sur une déviation
de PEDRO en pleine surface, RICARDO COSTA touche le ballon de l’épaule mais l’arbitre
est catégorique : PENAL pour le FC BARCELONE. A la transformation, LEO
MESSI qui marque d’un gauche fort en pleine lucarne (53’). Compteurs à zéro,
jamais on aurait pu imaginer que les hommes d’EL TATA trouveraient autant de
mal face à des CHE qui s’étaient littéralement métamorphosés depuis la
première mi-temps.
Hélas, on croyait la noirceur
partie et la défaite loin des cieux du CAMP NOU, mais cinq minutes plus tard,
les malheurs des CULES reviennent à la charge. Toujours sur le côté de JORDI
ALBA, une touche anodine parvient à SOUFIANE FEGHOULI qui élimine trois joueurs
catalans d’un débordement rapide avant de centrer à ras terre pour PABLO
ALCACER qui profite d’un marquage élastique de PIQUE pour reprendre le ballon
de l’intérieur du pied et battre VICTOR VALDES, impuissant (58’). Que de
malheur! Un Barça qui encaisse 3 buts au CAMP NOU, cela ne s’est plus produit
depuis une certaine humiliante défaite face au grand BAYERN MUNCHEN. Mais
aujourd’hui, ce ne sont que les chauves-souris valenciennes qui ont porté
l’estocade à l’ogre catalan, défait, paralysé, hypnotisé par la médiocrité de
son jeu, et par la ténacité de son adversaire.
Malgré l’entrée en jeu de ANDRES
INIESTA à la place de XAVI, puis de TELLO à la place de CESC, le rendement des
BLAUGRANAS ne connut pas d’amélioration. Trop lents dans la construction, peu
créatifs pour apporter la surprise, et trop précipités pour atteindre
l’objectif. Une deuxième mi-temps catastrophique, aucune action dangereuse mais
tout simplement, du désastre à l’état pur qui allait être augmenté par
l’expulsion de JORDI ALBA suite à une obstruction flagrante sur l’infatigable
algérien FEGHOULI. Seule une frappe lointaine de DANI ALVES touchée par
son homonyme gardien de but confirmait l’incapacité des barcelonais, désormais
en infériorité numérique, à percer le mur valencien. Une
statistique incroyable : 16 fautes commises par le Barça contre 8 pour
Valence, du jamais vu pour notre équipe qui, depuis plusieurs années
maintenant, engrange les trophées UEFA FAIR PLAY. Mais même ceci s’est évaporé,
en l’espace de 45 minutes : La Médiocrité.
A la 92ème minute,
l’unique occasion réelle de cette deuxième mi-temps vit enfin le jour :
Sur une action à une touche entre LEO MESSI et DANI ALVES, LA PULGA parvint à
effacer un défenseur en pleine surface pour se retrouver MANO a MANO face à
DIEGO ALVES. Moment décisif : LEO MESSI croise un tir du droit mais le
gardien valencien dévie à quelques centimètres du poteau. Pas de corner selon
l’arbitre, mais même s’il y en avait, à quoi tout cela rimerait. Le goût amer
de la défaite s’était déjà installé dans les gorges des CULES. Fin du jeu, rien
ne va plus.
Défaite frustrante à domicile
pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui ont démontré qu’ils étaient capables du
meilleur, comme du pire. Après 43 minutes d’excellence, la médiocrité prit
place pour confirmer les craintes de LA GENTE DEL BARCA à l’approche de la phase
décisive de la saison. Connu par tous les supporters catalans, le syndrome de
la « Fièvre de Février » a toujours été donné pour expliquer la
faiblesse historique du rendement barcelonais lors de ce mois maudit.
Seulement, tout cela n’est que superstition. La vérité est ailleurs dira-t-on,
nous causons nos déroutes comme nous créons nos victoires : Aujourd’hui,
le jeu catalan a démontré ses faiblesses et tout le monde a vu ses limites.
Dépassés par les COLCHONEROS de l’ATLETICO MADRID, désormais leaders, et
rattrapés par le rival éternel à la grille du classement, l’heure est à la
réparation, l’autocritique et la correction. Car perdre un match est une chose,
perdre ses repères en est une autre. Non seulement le Barça ne s’est pas créé
d’occasions lors de la seconde mi-temps, mais la volonté, la combativité et la
fougue catalane ont terriblement manqué à l’appel. Ces trois éléments, c’est
notre identité, s’en éloigner, c’est marcher droit vers la perdition.
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