mardi 29 avril 2014

DANI ALVES DICE NO AL RACISMO


"DANI ALVES dit non au Racisme...à sa manière"


Lors de la dernière journée de la LIGA BBVA, une image anécdotique mais très symbolique a fini par déclencher un tourbillon de support dans le monde du sport et via les réseaux sociaux.

A la 76ème minute, et alors que EL GATO se préparait à exécuter un corner côté droit, l'arrière droit brésilien se voit jeter une banane par le public du MADRIGAL dans une insinuation raciste aux origines noires du joueur catalan. En guise de réponse, DANI ALVES prend la banane en question, l'épluche, et la mange tout simplement.

Comme à son habitude, EL GATO a sa propre manière de voir les choses, et surtout, d'y réagir. Par son geste, le brésilien apporte ainsi une réponse ferme mais paisible contre l'attitude raciste à laquelle il fait face depuis plus de 8ans maintenant, depuis son arrivée au FC SEVILLE et avant même son transfert au Barça.

A la suite de ce geste, plusieurs figures du football, du sport et de l'art dans le monde ont publié leur photos, armés de bananes,  dans un message de support et d'appui au crack brésilien.

Non au Racisme.


Résumé de Match : VILLAREAL vs FCB / LIGA BBVA J35

« TITO, PER SEMPRE ETERN.. »

Quarante-huit heures seulement après la nouvelle dévastatrice du décès de TITO VILANOVA, le FC BARCELONE, entité en deuil, entreprenait la 35ème journée de LA LIGA BBVA par un déplacement très compliqué au stade du MADRIGAL afin d’y affronter l’équipe locale du VILLAREAL. Dans des circonstances presque insurmontables, les BLAUGRANAS se devaient de conserver leurs espoirs de LIGA, aussi minimes soient-ils, en s’imposant sur une pelouse où tous les grands d’Espagne n’ont pu sortir leurs épingles du jeu.  Pour ce faire, c’est un effort surhumain qui est demandé à des joueurs qui ne savent plus où donner de la tête. Foudroyés par la perte d’un idole, un enseignant et un exemple que fut FRANCESC « TITO VILANOVA », les catalans devaient, une fois de plus, faire preuve de force de caractère et de solidité émotionnelle face au sous-marin jaune qui réalise une saison on peut plus satisfaisante. Mais avant le sifflet initial, on assiste à une minute de silence très lourde où on voit les hommes en bleu et grenat tenter de retenir leurs larmes, mais en vain. L’image de SERGIO BUSQUETS en larmes, démontre le triste état psychique d’un groupe que les facteurs extra-sportifs n’ont pas épargné depuis plus de 2 ans maintenant. Une minute de silence qui a d’ailleurs été reprise, non seulement sur tous les terrains espagnols, mais également sur plusieurs pelouses européennes ce week-end, au STADIO OLYMPICO, à l’ALLIANZ ARENA, à l’AMSTERAM ARENA… TITO, PER SEMPRE ETERN, c’est sur ces mots que ce match "pas comme les autres" commence entre un club local ambitieux de faire tomber un autre grand d’Espagne, et un grand d’Espagne et d’Europe qui a perdu beaucoup de son brillant.

Dès le début du match, les difficultés psychiques ressenties par le groupe catalan se manifestent sur le terrain. Malgré une nette domination du jeu et en dépit d’une volonté prononcée d’aller vers les buts, le jeu BLAUGRANA manque de fougue et d’intensité. Après un premier coup-franc de XAVI HERNANDEZ bloqué par le gardien ASSENJO, ce sera DANI ALVES qui tentera de trouver le cadre d’une frappe du gauche qui passe au-dessus du cadre. La première véritable occasion catalane sera à mettre au compte de LEO MESSI qui reçoit le ballon en pleine surface mais la frappe de LA PULGA, beaucoup trop molle, beaucoup trop centrée, est repoussée par ASSENJO du pied. Ensuite, et malgré une écrasante possession de ballon, les hommes d’EL TATA MARTINO souffrent du syndrome du Jeu statique et ne parviennent pas à se créer de véritable danger.

Ce ne sera qu’aux 5 dernières minutes de la première mi-temps que le jeu se décongestionnera des deux camps : Visiteurs puis locaux passent à côté de l’ouverture du score. D’abord, ce sera XAVI qui, après avoir reçu un excellent service en retrait de ALEXIS ne trouve pas le cadre à cause d’un tacle rageur du défenseur MUSACCIO. Ensuite, et sur une action presque identique à la précédente, ce sera MARC BARTRA qui sauvera les siens d’un intérieur placé de AQUINO qui se deirigeait droit vers les filets. Mais lors du temps additionnel, le sous-marin jaune porte le coup du HOLD UP à son adversaire catalan. Sur une action de contre, JONATAN PEREIRA -entré en cours de jeu- parvient à trouver CANI du gauche en pleine intervalle. Le transfert le plus cher de l’histoire du VILLAREAL, CANI, en profite pour mettre le ballon, sans contrôle, au deuxième poteau d’un intérieur qui ne laisse aucune chance à PINTO (46’). Contre le sens du jeu, contre la physionomie du Match, les locaux mènent au retour vers les vestiaires tandis que les BLAUGRANAS, déjà dévastés avant même l’entame de la partie, se retrouvent encore plus bas que jamais.

Après la pause, la réaction catalane est portée par LEO MESSI qui se crée deux occasions coup sur coup sans parvenir à faire mouche. La première voit LA PULGA accélérer depuis l’aile droite pour envelopper le ballon en direction du deuxième poteau mais la vigilance du gardien dénie l’astre argentin. La deuxième sera sur coup franc, mais ASSENJO vole à la parade pour préserver la propreté de ses filets. Et alors qu’on attendait impatiemment le but de l’égalisation côté BLAUGRANA, l’équipe du VILLAREAL réalise l’exploit de doubler le score, toujours contre le sens du jeu.  Cette fois ce sera depuis l’aile droite que AQUINO parvient à centrer en direction du point de penalty où TRIGUEIROS vient battre PINTO d’une tête smachée, devant la passivité d’une défense à la ramasse (55’). Deux buts à zéro en faveur du sous-marin jaune. Après la souffrance, vient le chaos côté Barça.. Compliqué, très compliqué pour des joueurs qui ni le destin ni le football ne semblent épargner des malheurs successifs. L’espoir minime de LIGA semble alors s’effriter sur la pelouse du MADRIGAL et les rêves de grandeur catalans ressemblent de plus en plus à des souvenirs perdus dans le noir. Mais au regard des circonstances, que dire, que dire à des joueurs dont on demandent le surhumain, car après tout.. Ils sont bien humains nos idoles, aussi talentueux, connus, riches, fougueux ou battants soient-ils. Et c’est dans de pareils moments qu’on est forcé de le constater.

A l’heure de jeu, et devant la gravité du score affiché au tableau, GERARDO MARTINO intervient pour faire entrer CESC à la place de XAVI et TELLO à la place de ALEXIS. Deux petites minutes plus tard, l’improbable finit par se produire au MADRIGAL, et de la plus étrange des manières. Sur une action construite par CESC et INIESTA côté gauche, EL QUATRO ouvre le jeu vers la droite où PEDRO touche le ballon du talon vers DANI ALVES positionné à droite de la surface. EL GATO frappe en direction des filets mais le défenseur Gabriel PAUUSTA dévie le ballon dans ses propres filets pour la réduction du score (65’). Aucun signe de joie, aucun geste de célébration, aucun sourire d’espoir, voici ce qui témoigne de l’état psychologique très compliqué des hommes en bleu et grenat qui voient enfin une fine lueur d’espoir apparaitre au loin…Pas si loin que ça ! Treize minutes après cette première bourde défensive du VILLAREAL, les locaux récidiveront dans leur générosité fautive.  Toujours sur un centre provenant de DANI ALVES, le défenseur MUSACCIO dévie le ballon de la tête dans les filets de son gardien (78’) et porte le score à égalité. Incroyable, encaisser deux buts contre son camp dans un même match et dans une même mi-temps, c’est rare dans le monde du football mais que voulez-vous : Peut-être que le destin a enfin eu pitié du sort du Barça, peut être que ce petit coup de pouce suffirait à provoquer le réveil, même tardif, des joueurs les plus attristés qu’est  connu le MES QUE UN CLUB depuis fort longtemps.  

Et c’est exactement ce qui se passera.  A 7 minutes de la fin du temps réglementaire,  SERGIO BUSQUETS parvient à récupérer le ballon à hauteur de la ligne médiane avant de s’enfoncer dans la défense adverse grâce à ses grandes enjambées pour destiner une passe lobée en direction de CESC positionné en pleine surface. De la tête, EL QUATRO remise le cuir vers l’axe où LEO MESSI est là pour le reprendre du droit et battre enfin, dignement,  ASSENJO pour la première fois de la soirée (83’). REMUNTADA du FC BARCELONE qui revient de loin pour renverser la tendance d’une partie aussi étrange que morose. En signe de « célébration », MESSI et les siens pointent le ciel du doigt.. Un geste expressif qui démontre la force de caractère catalane : Le décès de TITO est encore plus présent dans les mémoires, au moins, c’est par la victoire qu’on commémorera son départ.

Voilà, c’est dans la douleur et les larmes que s’est accomplie la victoire du FC BARCELONE sur la difficile pelouse du MADRIGAL. Entité en deuil, le Barça a encore confirmé que la lutte dans le désespoir est un de ces principes inaltérables, et ce grâce à des joueurs dont la force de caractère n’est plus à prouver. Face au décès de TITO VILANOVA, face à une tristesse immense et une morosité sans fin, face à une pression extra-sportive qui a demandé des efforts surhumains, les BLAUGRANAS ont répondu présents par une victoire qui restera dans les mémoires tant par les deux autogoals de VILLAREAL que par l’attitude des joueurs catalans. Parfois, on se demande comment font nos idoles pour surpasser tous les imprévus de la saison sportive, pour continuer à croire en leurs espoirs aussi improbables soient-ils, pour nous donner, nous, une raison de rêver alors que eux s’en trouvent privés. Merci aux joueurs, merci aux CULES dans le monde entier qui encouragent leur équipe dans la joie comme dans la douleur. Merci à tous ceux qui ont affiché leur support au MES QUE UN CLUB dans les quatre coins de la planète. Mais surtout : MERCI à TITO VILANOVA qui a été, est, et restera un exemple et une référence du BARCELONISMO jusqu’à la fin des temps. MISTER, nous ne t’oublierons jamais.  

TITO, PER SEMPRE ETERN..


samedi 26 avril 2014

TITO, SEMPRE ETERN..


C'est un jour noir au CAN BARCA : Après une lutte qui a duré trois années, FRANCESC "TITO" VILANOVA s'est éteint le Vendredi 25 Avril à la suite d'un maudit cancer. TITO VILANOVA, pur produit de LA MASIA, ex-joueur, entraîneur des catégories juvéniles, entraîneur assistant aux côtés de PEP GUARDIOLA de la légendaire BARCA DE LAS SEIS COPAS, et enfin entraîneur du FC BARCELONE lors de la saison précédente 2012-2013 où il a réussi à mener les BLAUGRANAS à la demi-finale de la CHAMPIONS LEAGUE, mais surtout à LA LIGA DE LOS 100 PUNTOS. Un battant, un guerrier, un CULE, un exemple, une légende..

TITO, PER SEMPRE ETERN !

vendredi 25 avril 2014

FORCA TITO, FORCA MISTER !


Selon les dernières nouvelles, l'état de santé de TITO VILANOVA a encore chuté. Après avoir été opéré d'urgence jeudi, le tacticien BLAUGRANA serait dans un état critique, mais stable. L'homme qui a conduit le Barça à LA LIGA DE LOS 100 PUNTOS, et qui a grandement participé aux côtés de PEP GUARDIOLA aux exploits du BARCA DE LAS SEIS COPAS mène une lutte sans répit face à un cancer qui l'a forcé à quitter le MES QUE et qui continue de mettre sa vie en danger.

FORCA TITO, FORCA MISTER !

mercredi 23 avril 2014

Résumé de Match : FCB vs ATHLETIC BILBAO / LIGA BBVA J34


« PANOLADA AU CAMP NOU »


Pour le compte de la 34ème journée de la LIGA BBVA, le FC BARCELONE 3ème au classement général accueillait l’équipe basque de l’ATHLETIC DE BILBAO. Suite à leur défaite en milieu de semaine face au rival éternel en finale de LA COPA DEL REY, les catalans restaient également sur une autre note négative en championnat, vaincus par l’équipe andalouse de GRANADA lors de leur précédente sortie. Eliminés en CHAMPIONS LEAGUE, défaits en COPA, les BLAUGRANAS n’avaient plus d’autre choix que de défendre leurs ultimes espoirs en LIGA. Quant à eux, les poulains du tacticien Ernesto VALVERDE sont en train de réaliser une saison on peut plus honorable puisque les lions de Bilbao sont classés 4èmes, une place qui pourrait être synonyme de qualification en phase éliminatoire de la C1. Mis à part son classement, l’ATHLETIC BILBAO jouit également d’un statut qui n’est plus aussi cher à obtenir qu’autrefois : celui d’être l’une des 5 équipes à avoir pu vaincre le Barça lors de la présente saison. En effet, le match aller avait vu les basques s’imposer au SAN MAMES, avec mérite, face aux catalans. Possibilité de réaction donc, mais aussi opportunité de revanche pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui, non seulement n’ont plus droit à l’erreur, mais doivent également compter sur un faux pas des deux adversaires madrilènes pour espérer le titre de champion d’Espagne.  

Après une entame de match peu convaincante, le Barça obtiendra sa première occasion à la 13ème minute. Suite à une passe magique de LEO MESSI en pleine intervalle, PEDRO se  retrouve en position de MANO a MANO mais le canarien place son tir du droit au milieu de la cage permettant ainsi à IRAIZOZ de sortir sa première parade de la partie. Une minute plus tard, ce sera au Numéro 10 catalan de manquer l’ouverture du score. Sur un service de PEDRO dans l’axe, Lionel MESSI parvient à emporter le ballon dans sa course avant de buter sur une sortie de IRAIZOZ qui bloque l’effort de l’astre argentin. Après un but refusé du même LEO MESSI pour cause d’hors-jeu, les catalans seront déniés à la 21ème minute par un tacle rageur du défenseur basque VALENCIAGA qui  sauve son gardien IRAIZOZ, battu, et parvient à repousser la frappe dangereuse de ADRIANO au corner.    

A la demi-heure de jeu, les bois du CAMP NOU se dresseront pour refuser la joie aux deux protagonistes de la soirée. Ce seront d’abord les basques de l’ATHLETIC qui voient une spectaculaire reprise aérienne de ADURIZ repoussée par le poteau gauche de PINTO, relégué au rang de supporter. Dans l’action qui suivra, ce sera au tour des CULES de blâmer la malédiction des poteaux lorsqu’un effort mené par PEDRO à gauche est ponctué par une déviation de ALEXIS SANCHEZ sur la transversale. Incroyable, en une minute seulement, les deux adversaires ont tous deux trouvé le cadre, ou plutôt ses limites. Mais avant la fin du premier acte, ce sera la gardien IRAIZOZ qui s’illustrera en intervenant devant les frappes de ALEXIS et de ADRIANO pour conserver la propreté de ses filets. C’est donc sur le score nul et vierge de 0-0 que les deux équipes rejoignent les vestiaires. Malgré un léger ascendant en faveur des BLAUGRANAS, c’est à un match plutôt équilibré qu’on assiste au CAMP NOU. Constat visible : Au CAN BARCA, la crise de résultats est toujours d’actualité.

En seconde période, le constat visible établi ci-dessus est confirmé cinq minutes après la reprise. Suite à une récupération de MUNAIN face à BARTRA, le ballon parvient à ADURIZ à l’entrée de la surface. L’avant-centre basque se met sur son pied droit avant d’envelopper le ballon à ras terre au deuxième poteau pour inscrire le premier but de la partie (50’). Blessé dans son orgueil, une partie de la GENTE présente au CAMP NOU montre ses mouchoirs blancs, et on assiste alors à une petite PANOLADA qui, justifiée ou abusée, démontre la frustration d’un public à bout d’espoirs.

La réaction catalane surviendra quelques minutes plus tard lorsque PEDRO manque son deuxième MANO a MANO de la soirée. Servi par XAVI à gauche de la surface, PEDRO arme son tir et frappe du gauche mais IRAIZOZ sort le ballon, magistralement, du pied au corner. Invraisemblable, c’est comme si l’ensemble des gardiens de LA LIGA attendaient toute la saison pour exploser en prestation face au Barça. Mais à l’heure de jeu, ce sera la maladresse catalane qui protégera l’ATHLETIC de l’égalisation. Sur un service de ALEXIS SANCHEZ, LEO MESSI part dans un MANO a MANO face à IRAIZOZ, mais après avoir fixé le gardien basque, LA PULGA croise beaucoup trop son ballon qui finit à côté du poteau gauche. Lamentable. Dans des circonstances ordinaires, EL DIEZ ne rate jamais ce type d’actions : Le dilemme LEO MESSI se poursuit… 

Après une frappe « missile » de ANDER HERRERA qui frôle la transversale catalane, EL TATA MARTINO prend conscience de la gravité de la situation. Le tacticien argentin appelle alors XAVI HERNANDEZ au banc et fait entrer CESC FABREGAS dans une manœuvre tactique pour l’égalisation. Deux minutes plus tard, l’infaillibilité des hommes de ERNESTO VALVERDE tombe à l’eau et le Coaching de GERARDO MARTINO donne ses fruits instantanés. Sur l’aile droite, DANI ALVES enrhume trois défenseurs basques dont deux se voient infliger le petit pond par EL GATO qui parvient à s’incruster dans la surface adverse avant de mettre le ballon en retrait pour ALEXIS SANCHEZ. EL CHILENO frappe en première intention et c’est PEDRO, opportuniste, qui dévie le ballon du droit pour prendre à contre-pied IRAIZOZ et inscrire le but de l’égalisation (72’).

Deux minutes plus tard, on assiste au 2ème épisode de LA REMONTADA catalane. Sur un coup-franc des 20 mètres qu’il a obtenu lui-même, LEO MESSI catapulte le ballon dans les filets de IRAIZOZ d’une frappe sèche qui ne laisse aucune chance au portier basque (74’). Deux à un pour le Barça, le CAMP NOU exulte, LA PANOLADA de la première mi-temps n’est plus qu’un souvenir regretté. Toujours est-il que l’insécurité ressentie par le peuple CULE  présent au stade, qui selon les médias espagnols avait prévu cette PANOLADA pour la 11ème minute, mais qui n’a fini par l’exprimer qu’une fois le Barça mené au score, est un indice du climat néfaste qui domine le CAN BARCA actuellement.

Après une montée héroïque de MASCHERANO qui déboule dans la partie adverse balle au pied avant de frapper des 20 mètres au-dessus du cadre, ce sera l’heure au dernier changement de la partie où TELLO prend la place d’un ALEXIS SANCHEZ applaudi par le CAMP NOU.. Une fois n’est pas coutume me dira-t-on. Immédiatement après son entrée, TELLO fait appel à sa vitesse-lumière pour mener une contre-attaque fulgurante et éliminer le dernier défenseur adverse avant de piquer le ballon sur IRAIZOZ, sans suffisamment de force hélas puisqu’un retour de DE MARCOS permet aux basques d’éviter le 3ème but presque sur la ligne. Mais à une minute de la fin du temps additionnel, l’insécurité passe dans le clan CULE puisque MIKEL RICO aurait pu égaliser le score et réaliser le HOLD-UP parfait si un certain MASCHERANO n’était pas présent sur la ligne pour sauver les siens, de la poitrine, dans une image qui rappelle étrangement les sauvetages de CARLES PUYOL dans ses jours de jeunesse.. MASCHERANO, alias EL JEFFECITO, un joueur qui à l’image de beaucoup d’éléments du groupe actuel, fait de son mieux dans un poste qui n’est pas le sien, mouille le maillot sans que cela soit toujours suffisant, et qui se sent perdu mais qui s’accroche malgré tout dans une équipe où le succès semble être conjugué au passé-proche.


Victoire au gout de REVANCHA pour le FC BARCELONE face à une excellente équipe de l’ATHLETIC BILBAO. Mais si la revanche a répondu présente, la réaction toujours attendue par LOS CULES à la suite des dernières défaites de leurs idoles n’a toujours pas eu lieu. Certes, le rendement de certains joueurs, en l’occurrence LEO MESSI, a connu une légère amélioration mais le rendement de l’équipe lui, reste toujours loin des expectations.  Au classement général, ce sont trois points de plus dans le compteur du Barça qui se positionne temporairement en 2ème place, à quatre longueurs de l’ATLETI et devant le REAL qui n’a pas disputé de match ce week-end. Etrangement, quand il s’agit des BLANCOS et de leur insaisissable rêve de DECIMA, tout devient permis.. Jamais le Barça n’aurait profité d’une semaine de repos pour négocier un match européen aussi important soit-il. Mais que voulez-vous, la capitale sera toujours chouchoutée par son Royaume, même si cela se fait au détriment de l’égalité de traitement. Les médias espagnols eux, ne commentent même pas cette décision et se contentent d’annoncer la date prévue pour rejouer ce match en retard…Comme si c’était tout à fait normal. Mais tout ceci n’est que polémique inutile. Ce qui compte pour nous CULES, c’est de défendre notre ultime espoir de sacre jusqu’à la dernière minute de cette saison. La PANOLADA affichée au CAMP NOU démontre certes le climat négatif qui règne dans le CAN BARCA, car après les insultes qui ont été proliférées à l’encontre des joueurs lors de leur retour de VALENCE, c’est visiblement au tour des dirigeants de subir la colère de LA GENTE. Mais il faut se dire qu’une PANOLADA, nous n’en avions plus connu depuis 7 ans maintenant, le jour où le Barça a touché le fond à la fin de l’ère RIIJKARD-RONALDINHO, autrement dit à la veille de la résurrection GUARDIOLA-MESSI. Et c’est là que revient un souvenir qui ne date pas d’aussi longtemps qu’on peut croire, mais qui, à force de désillusions et de frustrations répétitives, semble aussi loin que l’enfance pour un vieux sexagénaire  : Une mosaïque brandie par le CAMP NOU en lettres catalanes  « SOM UN EQUIP ! ». Où sommes-nous de ce slogan qui montre la solidarité du BARCELONISMO lors des moments les plus difficiles ? Où sommes-nous de cette confiance inébranlable que même les assauts médiatiques et institutionnels les plus farouches ne pouvaient déstabiliser ? A quatre matchs de la fin des journées de LA LIGA, c’est cet esprit-là qu’il faut démontrer pour lutter contre le désespoir. Mais n’est-ce pas ça le Foot, rêver de probabilités aussi incertaines soient elles, rêver quand tous les autres nous disent de nous réveiller… Rêvons ensemble donc, comme UN EQUIP, peut être que la réalité, l’avenir surtout, seront moins durs à notre réveil.     

samedi 19 avril 2014

Résumé de Match : FCB vs REAL MADRID / FINALE DE LA COPA DEL REY 2013-2014


« MESTALLA MAUDITE PELOUSE »


Dans un contexte très mitigé, le FC BARCELONE, équipe ayant réalisé le plus grand nombre de coupes d’Espagne, se déplaçait sur la pelouse de l’ESTADIO DE MESTALLA afin d’y affronter son rival éternel, l’équipe du REAL MADRID pour le compte de la finale de la COPA DEL REY 2013-2014. Diminués par leur élimination en CHAMPIONS LEAGUE ainsi que leur cinquième défaite en LIGA trois jours auparavant face au GRANADA, les poulains de GERARDO « EL TATA » MARTINO se devaient de faire preuve d’une réaction digne du club à la BANDERA bleu et grenat. Néanmoins, et devant les nombreuses absences dont souffre l’équipe dans son secteur défensif, l’affaire n’allait pas être facile face à une équipe qui, malgré avoir été battue lors des deux précédentes confrontations de la saison, semble avoir l’avantage du contexte. Finalement, ce ne sera que quelques heures avant le sifflet initial de cette finale que la nouvelle de la participation du jeune Marc BARTRA tombe pour réconforter, plus ou moins, les CULES dans leurs espérances de victoire. Côté madrilène, c’est un absent « de taille » qui manquera cette finale, le portugais Cristiano RONALDO dont la blessure n’a pas permis la participation. Piqués dans leur orgueil, les BLAUGRANAS avaient non seulement l’obligation de sauver le troisième objectif de la saison, mais également l’occasion de prendre leur revanche sur le rival éternel qui les avait battu, sur cette même pelouse trois ans auparavant, pour remporter LA COPA DEL REY grâce à LA CABEZA DE RONALDO.

Dès l’entame de la partie, la physionomie du match semble déjà confirmée. Le Barça prend possession du ballon lors des cinq premières minutes sans parvenir à créer le danger tandis que Le Real profite amplement de chaque occasion de contre. Après deux occasions du gallois Gareth BALE, les madrilènes finiront par obtenir gain de cause. Suite à une perte de balle de DANI ALVES dans la partie adverse, ISCO récupère le ballon avant de combiner avec BENZEMA qui lance DI MARIA en pleine surface. Après une feinte de tir, l’argentin arme sa frappe et croise le ballon à ras terre vers le deuxième poteau. La frappe de DI MARIA est molle mais PINTO, de manière étrange, ne parvient pas à l’arrêter : 1-0 pour le Real (11’).

Désormais menés au score, les BLAUGRANAS se créeront leur première occasion de la soirée à la 23ème minute lorsqu’un centre de DANI ALVES est repris par JORDI ALBA de la tête mais CASILLAS bloque le ballon. Deux minutes plus tard, ce sera au tour de NEYMAR de rater le coup de tête suite à un centre de ALBA. L’avalanche catalane était déclenchée puisque deux minutes encore, et c’est à XAVI de frapper au-dessus du cadre après une remise du crack brésilien NEYMAR Jr. Après la tempête, vient le silence puisque les CULES resteront sur leur faim jusqu’aux dernières minutes de la première mi-temps. Trois minutes avant la fin du premier acte, LEO MESSI manque de manière incompréhensible l’occasion d’égaliser le score. Suite à un festival technique de INIESTA, le ballon parvient au numéro 10 catalan à l’entrée de la surface mais LA PULGA frappe, de manière presque désintéressée, à côté du cadre. C’est comme si l’astre argentin se pressait de se débarrasser du cuir ; déjà coupable de nonchalance footballistique, LEO MESSI est cette fois d’une maladresse qui laisse songeur quant au rendement actuellement médiocre du meilleur joueur de la planète.

A la reprise, le Barça est contraint de renoncer à l’un de ses atouts offensifs les plus déséquilibrants : JORDI ALBA laisse sa place à ADRIANO pour les 45 minutes restantes. En quête de la REMONTADA, les AZULGRANAS manqueront leur première occasion sur un coup-franc botté par LEO MESSI qui, sans conviction, met le ballon au-dessus du cadre. Devant la stérilité du jeu catalan, EL TATA MARTINO fait appel à PEDRO pour prendre la place de CESC FABREGAS à l’heure de jeu. Mais bizarrement, ce sera un défenseur -MARC BARTRA- qui mènera la révolution BLAUGRANA. A la 65ème minute, le central catalan entreprend une montée offensive balle au pied qu’il ponctue par une frappe puissante des 30 mètres mais CASILLAS boxe le ballon au corner. Trois minutes plus tard, le rêve catalan est maintenu en vie par ce même MARC BARTRA qui, suite à un corner joué côté gauche par XAVI, parvient à reprendre le ballon d’une tête rageuse et bat CASILLAS pour l’égalisation du score (68’). Les CULES exultent, c’est un Barça loin de ses capacités qui fait hésiter le sort de cette COPA.

Arrivé au dernier quart d’heure, les BLAUGRANAS tentent de porter le coup d’estocade à l’ogre madrilène. D’abord, ce sera DANI ALVES qui tentera sa chance des 25 mètres mais son tir passe au-dessus des poteaux. Ensuite, et sur la seule véritable accélération de LEO MESSI, LA PULGA élimine deux rivaux avant de décaler ALVES dont le centre à ras terre, devant les filets,  ne trouve aucun preneur. Malgré un poteau révélateur de LUCA MODRIC, les barcelonais continuent à croire en leurs chances. Mais après un énième arrêt de CASILLAS sur une frappe enveloppée de ADRIANO, le pire finit par se produire à cinq minutes de la fin du temps réglementaire. Toujours sur une action de contre, GARETH BALE échappe sur l’aile gauche. Anticipé par BARTRA, le grand pond tenté par le gallois finit par réussir, et pour cause, le jeune défenseur catalan semble être victime d’un claquage. Malgré tout, le meilleur élément de la soirée côté Barça puise dans ses efforts pour poursuivre la comète galloise qui, beaucoup trop rapide pour lui, parvient à filer vers la surface avant de mettre le ballon entre les jambes de PINTO, transparent (85’).

Indescriptible, le Barça a fini par craquer face à l’opportunisme des madrilènes et devra même se passer du MVP du jour, MARC BARTRA qui, victime de sa générosité, laissera sa place à ALEXIS SANCHEZ pour poursuivre un but salvateur difficilement imaginable. Ceci dit, et à une minute du sifflet final, les catalans flirtent avec l’égalisation lorsque NEYMAR, excellemment servi par INIESTA dans l’intervalle, trouve le poteau droit de CASILLAS dans une image de malchance insurmontable. Mais que voulez-vous, quand on ne produit pas suffisamment d’efforts, blâmer la réussite ou la chance relève du déni de responsabilité. Incapables de percer le mur blanc, les BLAUGRANAS finiront par accepter leur sort du jour.. La COPA partira avec le REAL.


Défaits par le rival éternel, les BLAUGRANAS s’inclinent pour abandonner le titre à la Capitale. Incapables d’ingéniosité, la monotonie du jeu catalan ainsi que le rendement inexplicablement médiocre de LEO MESSI n’ont fait qu’aggraver la situation d’un club déjà en perdition. A part l’astre argentin qui refusait littéralement de participer au jeu, la volonté y était pour plusieurs éléments du onze d’EL TATA …Mais la capacité, elle , n’y était certainement pas. Recourir systématiquement à des centres lorsqu’on ne dispose pas de preneur relève du suicide footballistique. Stérilité, nonchalance, frustration, tout y était à l’image d’une saison où la continuité ne fait état que de mirage. Certes,  le changement s’impose. Mais pas avant d’avoir épuisé le dernier fil d’espoir en LIGA car lutter, lutter, souffrir et lutter jusqu’à la fin est l’un des principes de la culture Barça. La fin du cycle, le retour de la manivelle, tous les termes peuvent désormais être utilisés par nos rivaux, par les médias, et par tous ceux qui espéraient, désespérément, la fin du règne catalan. Mais nous, CULES, nous ne pouvons adopter la même attitude. Ce Club nous a fait rêver, et tant que nos cœurs battront, il pourra toujours le faire. ORGULLOSO DE SER CULE…oui…pour toujours…jusqu’à la fin des temps…         


lundi 14 avril 2014

Résumé de Match : GRANADA vs FCB / LIGA BBVA J33

« Chute Libre »

Trois jours seulement après son élimination européenne, le FC Barcelone reprenait l’épineux dossier de la LIGA BBVA à sa 33ème journée par un déplacement, habituellement anodin, au stade « NUEVO LOS CARMENES » afin d’y affronter l’équipe andalouse de GRANADA. Plus que six matchs à négocier sans faux pas pour les hommes de GERARDO EL TATA MARTINO pour espérer garder le titre de champion d’Espagne. C’est également le temps de la réaction pour les BLAUGRANAS, piqués dans leur orgueil par l’éjection en C1 ; une réaction très attendue par tous les CULES qui tentent difficilement de conserver leurs espoirs de doublé intacts. Seulement, et avec l’absence de Marc BARTRA, le onze catalan était amoindri par l’absence de tous ses défenseurs centraux. Seul MASCHERANO, n°4 « par destination », était sûr de démarrer le match. A ses côtés, c’est finalement SERGIO BUSQUETS qui sera reconduit par EL TATA dans un poste que le métronome du Barça n’affectionne pas particulièrement. Autres absences, celles de XAVI , DANI ALVES et JORDI ALBA tous laissés au repos en prévision de l’imminente finale de LA COPA DEL REY, ce mercredi face au rival éternel. Face à tous ses rebondissements, c’est un 4-3-3 inédit qui entreprendra cette rencontre côté barcelonais avec MONTOYA et ADRIANO sur les côtés, SONG-CESC-INIESTA en ligne médiane, ainsi que le trio PEDRO-NEYMAR et LEO MESSI en attaque.

L’entame de la partie est marquée par une lenteur flagrante du rythme imposé par les catalans ; ce ne sera d’ailleurs qu’après 12 minutes d’observation que le Barça parviendra à se créer sa première occasion. Sur une action d’arrières latéraux, ADRIANO centre du droit vers la surface où MONTOYA réussit à smacher le ballon de la tête mais le gardien bloque, sans grands soucis, l’essai du jeune MASIANO. Quatre minutes plus tard, et devant l’incapacité offensive des BLAUGRANAS, les locaux réalisent un exploit que les plus optimistes de leurs supporters n’avait pu prévoir. Suite à une perte de ballon de ALEX SONG dans la partie adverse du terrain, RICO ponctue une contre-attaque fulgurante par une passe précise dans l’intervalle de la défense catalane. Perdu dans son rôle du jour, SERGIO BUSQUETS ne parvient pas à s’interposer et ce sera l’attaquant algérien BRAHIMI qui parviendra, malgré un retour héroïque de MONTOYA, à battre PINTO du droit. Incroyable, inimaginable, tous les termes sont bons pour décrire la décadence catalane. Une défense laxiste, et des joueurs incapables d’opter pour le meilleur choix aussi bien en possession de balle qu’en situation de récupération.     

Mené au score, le Barça tentera de revenir dans le match en utilisant systématiquement la même stratégie offensive : Débordement sur l’Aile - Centre Aérien - Déviation de la Tête. Une stratégie qui restera vaine puisque MESSI et NEYMAR s’y exerceront successivement sans parvenir à trouver le cadre.  A la 27ème minute, MONTOYA -le joueur le plus en vue de l’effectif catalan- sert CESC en retrait, EL QUATRO contrôle le cuir mais sa reprise est contrée par la défense. IN CRESCENDO, les BLAUGRANAS maintiendront leur pressing offensif, hélas sans faire mouche.  Cette fois, ce sera NEYMAR qui s’essaiera à un tir enveloppé des 25 mètres mais KARNEZIS brille en déviant le ballon au corner. Quelques minutes plus tard, NEYMAR, visé par les tacles et les interventions musclées depuis le début de la rencontre, sera victime cette fois d’ un geste antisportif du « boucher de service » ITURRA. A première vue, le coup de coude semble anodin, mais NEY reste au sol en manifestant des difficultés de respiration. Heureusement pour le CRACK de la SELECAO, le souffle lui revient pour terminer la rencontre avec une raison de plus pour faire mal à l’adversaire, footballistiquement bien évidemment. Mais rien n’en sera, le score restera inchangé malgré une frappe non-cadrée de INIESTA suite à un festival de dribbles signé NEY, et malgré une reprise de MONTOYA -toujours lui- qui côtoie le poteau. Ce sera donc sur le score de 1-0 que les BLAUGRANAS rejoignent les vestiaires.. Visiblement, le cauchemar initié au VICENTE CALDERON se poursuit au NUEVO LOS CARMENES. Côté statistiques, c’est 84% de possession pour les AZULGRANAS, 14 tirs face à 2 seulement côté GRANADA, mais à quoi bon.. Le score ne retient que les buts.  

En deuxième période,  les espoirs de « REMONTADA » portés par les CULES s’effriteront au cours des minutes. Pourtant, ce ne sera pas faute d’avoir essayé. Neuf minutes après la reprise, et sur un centre de PEDRO depuis l’aile droite, NEYMAR remise le ballon de la tête pour CESC qui le reprend à bout portant, mais le gardien KARNEZIS plonge pour dévier le ballon au corner. Regroupés en défense pour conserver leur acquis, les locaux resteront dangereux sur contre. BRAHIMI donnera le mal de tête à la défense, déjà très fébrile, du Barça.  Le joueur algérien aurait pu d’ailleurs doubler la mise lorsque, lancé en position de MANO a MANO, il est dénié in-extremis par un tacle sauveur de MARTIN MONTOYA, étrangement homme du match côté Barça. Toujours si imprécis au moment de la dernière touche, les BLAUGRANAS passeront à côté de l’égalisation lorsqu’un mouvement emmené côté gauche par CESC et ADRIANO est ponctué par une frappe de NEYMAR mais le ballon du brésilien frôle le poteau droit de KARNEZIS.     

Inexistant depuis le match face à l’ATLETI, LEO MESSI apparaîtra finalement sur coup franc par un tir enveloppé au premier poteau mais KARNEZIS, visiblement très inspiré, vole à la parade. Le portier local s’illustrera sur le corner qui suit ; en deux temps, il empêchera BUSQUETS d’offrir l’égalisation aux siens.. Incroyablement frustrant. A 20 minutes de la fin de la partie, GERARDO MARTINO tente le tout pour le tout en faisant appel à ALEXIS et JORDI ALBA à la place de BUSQUETS et ADRIANO. Désormais évoluant en 4-2-4, les BLAUGRANAS continueront à vendanger les occasions l’une après l’autre. D’abord, ce sera la défense de GRANADA qui se dégagera sur la ligne suite à une action de NEY qui pique le ballon devant le gardien grâce à un service de ALEXIS SANCHEZ dans l’intervalle. Ensuite, ce sera le manque de réussite qui accompagnera la frappe de INIESTA, du gauche depuis l’intérieur de la surface, qui finit par côtoyer le poteau gauche des locaux. Malheureusement, le temps s’écoulait beaucoup trop vite pour des catalans dont la réussite semblait aussi loin que leur glorieux passé. Se dirigeant droit vers la défaite, le Barça ne parviendra pas à corriger le tir. Trois points décisifs seront finalement abandonnés au NUEVO LOS CARMENES : Victoire inattendue de GRANADA ; Défaite inexplicable du Barça dont on a vu que l’ombre lors de 90 minutes marquées par la stérilité offensive et la fébrilité défensive des hommes d’EL TATA.   


Au terme de la partie, le onze catalan file directement vers les vestiaire, épuisé par une pression trop asphyxiante,  incapable de sortir de l’enfer de la frustration footballistique.. Un enfer dont les flammes semblent avoir consommé les derniers espoirs de LIGA puisque après cette cinquième défaite, le destin CULE n’appartient plus au Barça, mais à ses adversaires.. Pire encore : Cela fait 180 minutes que l’équipe AZULGRANA n’est pas parvenue à faire vibrer les filets adverses, et dans le monde du BARCELONISMO, c’est une éternité. A trois jours du CLASSICO de LA COPA face au rival éternel, les signes démontrés par les BLAUGRANAS inquiètent leurs supporters. Si nous avons été éliminés de LA CHAMPIONS LEAGUE, si nous avons gaspillé nos espoirs de LIGA, LA COPA DEL REY reste un remède dont le MES QUE a fort besoin. Qui sait ? Peut-être qu’une victoire face au MERENGUES redonnera la confiance à notre vestiaire, peut-être que ce sera le deuxième souffle qui nous propulsera dans le sprint final en LIGA. En tout cas, une chose est sûre, la victoire est l’impératif posé par le peuple CULE. Car dans le manuel de la rivalité entre les deux clubs, voici un concept inaltérable : Une victoire face au Real soigne tout !  Non !?  

samedi 12 avril 2014

Résumé de Match : ATLETICO MADRID vs FCB / UEFA CHAMPIONS LEAGUE ¼ de finale –Phase Retour-


« Ils vivent le rêve, nous vivons la réalité »


Pour le compte de la phase retour des quarts de finale de la prestigieuse CHAMPIONS LEAGUE, le FC Barcelone se déplaçait sur la périlleuse pelouse du VICENTE CALDERON afin d’y affronter les COLCHONEROS de l’ATLETICO de Madrid. Suite à leur match nul 1-1 au CAMP NOU 7 jours plus tôt, les deux équipes qui n’ont pu se départager à  4 reprises depuis le début de la saison, se devaient de se départager à l’issue d’une lutte qui s’annonçait farouche. Entre premier et deuxième de LA LIGA, le rêve européen était, cette fois, l’enjeu qui motivait toutes les sueurs et tous les efforts. Comme à son habitude, EL CHOLO SIMEONE allait présenter un onze aussi combatif que l’a été le tacticien argentin du temps où il était joueur, mais avec deux absences de taille : le canonnier DIEGO COSTA et le virevoltant ARDA TURAN. En face, le Barça privé de VALDES et de PIQUE risquait gros en comptant sur le triangle PINTO/BARTRA/MASCHERANO pour défendre les cages. Aux avant-postes, le choix de GERARDO MARTINO a préféré CESC en position de FALSO NUEVE, MESSI à droite et NEYMAR à gauche dans l’optique d’atteindre les filets ROJIBLANCOS de la plus létale des manières. Devant une FRENTE ATLETICO chauffée à Bloc, c’est le temps de la vérité pour les BLAUGRANAS : Marquer des buts sans en recevoir, ou sombrer dans l’enfer du VICENTE CALDRON.

Dès la 3ème minute de la partie, le Barça est le premier à se montrer dangereux lorsqu’un tir de MESSI passe au-dessus des poteaux de COURTOIS. Mais comme à leur habitude, les locaux démarrent leur match sur les chapeaux de roue. Un rythme effréné qui surprendra la défense  catalane à la 5ème lorsque ADRIAN parvient à trouver le poteau de PINTO d’une reprise du droit. Dans la continuité de l’action, EL GUAJE VILLA récupère le ballon à gauche avant de centrer vers ADRIAN , ce dernier remise de la tête pour KOKE qui n’a plus qu’à dévier le ballon dans le filets (5’). Los COLCHOS NEROS exultent, le VICENTE CALDRON se transforme en chaudron qui engloutit tous les espoirs CULES, ou presque. Alors qu’on attendait la réaction des BLAUGRANAS, ces derniers se faisaient littéralement « manger » sur tous les duels, l’agressivité et la GRINTA des ROJIBLANCOS asphyxiaient la construction de jeu catalane. Plus même, les locaux passeront  à côté du 2ème but lorsque, sur une perte de balle de BUSQUETS à l’entrée de la surface, KOKE glisse le ballon pour DAVID VILLA qui fusille PINTO du à bout portant mais le poteau gauche des barcelonais renvoie le ballon. Incroyable, malgré le score affiché au tableau, la chance paraît être du côté des visiteurs.  

Deux minutes plus tard, le Barça parviendra à se créer sa première véritable occasion de la partie lorsqu’un centre de DANI ALVES et repris de la tête par LEO MESSI mais le ballon smaché frôle le poteau gauche. Après un quart d’heure de jeu, les catalans parviennent enfin à installer leur faux rythme pour calmer les ardeurs madrilènes. Mais apparemment, rien n’allait suffire pour éteindre la flamme d’EL CHOLO puisque quelques minutes plus tard, le son des bois allait retentir du VICENTE CALDERON pour la troisième fois de la soirée. Sur une tête lobée de RAUL GARCIA, EL GUAJE VILLA parvient à s’incruster dans la surface de réparation pour reprendre le ballon du droit, sur la transversale de PINTO. Jamais, la chance n’a jamais été autant Bleu et Grenat, pourtant les catalans étaient loin de pouvoir en tirer profit. Seule l’ombre du Barça était venue fouler la pelouse du CALDERON, BUSQUETS, INIESTA, MASCHERANO tous ne faisaient état que de figurants sur la feuille du match, du déchet, de la maladresse et surtout, une incapacité à tenir tête au jeux fougueux de l’ATLETI.

Mais à la 24ème minute, l’occasion de se sortir du calvaire se présentera aux descendants de la Catalogne.. Hélas, en vain. Sur une action de rue, NEYMAR réalise une chevauchée digne des compilations de freestyle lorsque le brésilien parvint à se débarrasser de MIRANDA, crocher KOKE pour enfin , infliger un petit-pond magistral à TIAGO. NEY résiste alors à la charge pour servir LEO MESSI mais ce dernier rate complétement sa reprise du gauche : Balle de Match vendangée par LA PULGA qui ne vivait visiblement pas sa meilleure soirée.  Après cette occasion, R A S du côté BLAUGRANA, défait par la force de caractère des ROJIBLANCOS pour finalement rejoindre les vestiaires menés au score de 1-0. Bilan, la composition catalane n’est surement pas la bonne, mais surtout, l’état d’esprit affiché sur le terrain n’est en rien celui qui permettrait aux barcelonais de surmonter l’infranchissable roche d’EL CHOLO.

En seconde mi-temps, la réaction catalane finit enfin par défiler sur la terre madrilène. Cinq minutes après la reprise, ce sera XAVI HERNANDEZ qui sortira de l’ombre pour servir merveilleusement NEYMAR dans l’intervalle. Arrivé au MANO a MANO, NEY tente de se débarrasser de COURTOIS mais le gardien belge anticipe et touche le ballon au dernier moment. L’action se poursuit, le cuir parvient à LEO MESSI qui, en l’espace d’une seconde, aurait pu mettre fin à tous les maux catalans, mais gêné par COURTOIS, MESSI hésite à frapper du droit devant un gardien presque battu pour perdre le contrôle du ballon devant le retour de la défense. Ce n’était pourtant pas fini puisque DANI ALVES allait parvenir à centrer ce même ballon vers XAVI dont la reprise du droit, en plein 6 mètres, et déviée par DIEGO COURTOIS du pied.. Tout juste incroyable ! En l’espace d’une minute, trois occasions du Barça, l’une plus flagrante que l’autre, mais au final le score est toujours le même.

Et alors qu’on notait une amélioration dans le jeu BLAUGRANA, passant même à côté d’un penalty flagrant non accordé par l’arbitre de la rencontre à la suite d’un geste irresponsable de JUANFRAN qui touche volontairement le ballon de la main en pleine surface, puis frôlant de près l’égalisation sur une tête croisée de XAVI HERNANDEZ, EL TATA MARTINO décida d’intervenir pour tenter le tout pour le tout en entrant ALEXIS à la place de CESC. Malheureusement, ce sera le moment choisi par les ROJIBLANCOS  pour revenir dans le match via à un contre mené par GABI qui use d’un une-deux pour éliminer le trio BARTRA-BUSQUETS-MASCHERANO  avant d’obliger PINTO à sortir la parade pour sauver les meubles catalans.  

A 12 minutes de la fin des débats, et avec l’entrée de PEDRO pour remplacer un INIESTA inexistant, le Barça passe à côté de l’égalisation lorsqu’un bon centre de ALEXIS SANCHEZ  est dévié admirablement de la tête par NEYMAR, mais hélas, le cuir côtoie le poteau droit de COURTOIS, battu. Tous devant, les BLAUGRANAS le seront mais sans réel impact sur la physionomie d’un match dont le dernier quart d’heure a été dominé par la fantastique attitude du public du VICENTE CALDERON. FRENTE ATLETICO, les ultras ROJIBLANCOS et avec eux tout le public présent à l’ancre de l’ATLETI avaient transformé leur terrain en bouilloire, un bouilloire qui rendait les hommes d’EL CHOLO, tout juste imbattables. Dopés aux chants du public, les joueurs de l’ATLETICO se créeront même la dernière occasion de la partie grâce à un contre mené par le remplaçant CRISIAN RODRIGUEZ mais la frappe de la « CEBOLLA » uruguayenne est bloquée par PINTO qui avait, sans doute, contribué par son jeu de pied à la défaite ; et par son jeu de mains à la conservation d’un score raisonnable.

A l'issue de cette partie, le Barça a été littéralement « mangé » par le jeu physique des hommes d’EL CHOLO dont l’attitude et la discipline sont à applaudir. Eliminé aux quarts de finale, le FC BARCELONE ne l’a plus été depuis six bonnes saisons mais aujourd’hui,  la descente aux enfers se concrétise par un résultat qui n’est que la partie visible de l’iceberg. Abandonné par le rendement maigre des cadres de l’équipe que sont INIESTA, BUSQUETS et MESSI,  et par l’absence d’autres tel VALDES, PUYOL et PIQUE pour blessure, EL TATA MARTINO n’a pu lutter contre l’inéluctable victoire ROJIBLANCA. Bravo aux vainqueurs qui n’ont pas démérité leur qualification, mais qui ne se sont pas encore débarrassés de l’adversaire CULE puisqu’en LIGA, la course est toujours d’actualité. Ils vivent le rêve, nous vivons la réalité…Une réalité en totale décadence qui ne laisse pourtant pas le moindre temps aux regrets. Dans quelques jours, au lieu d’une coupe européenne, ce sera une COPA DEL REY qui sera mise en jeu. Et au lieu de l’ATLETICO, ce seront nos madrilènes « préférés » qu’on retrouvera sur la pelouse du MESTALLA. Et là, ce sera non seulement l’occasion de guérir une blessure, mais celle de reprendre la confiance nécessaire au doublé. L’Europe attendra..    


BARCA, T’ESTIMEM! 

lundi 7 avril 2014

Résumé de Match : FCB vs BETIS / LIGA BBVA J32



« UN DIA DE REFERENDUM »

Ce fut un jour de Référendum en Catalogne et plus précisément au sein du CAN BARCA où les SOCIS de l’entité BLAUGRANA se prononçaient sur la validation, ou non, du projet du NOU ESPAI BARCA. Un projet aussi gigantesque qu’ambitieux qui compte dans ses pages l’agrandissement du CAMP NOU, la reconstruction du PALAU BLAUGRANA, ainsi que le réaménagement de tous les espaces FCB. Mais ce fut également un jour de Match où le FC BARCELONE, 2ème au classement général, recevait le REAL BETIS, bon dernier de la LIGA BBVA. A 7 journées de la fin des hostilités, le Barça n’avait d’autre choix que de s’imposer sur une pelouse qui ne sera peut-être plus la même d’ici quelques années. Mais, à quatre jours d’un voyage européen tant imminent que décisif vers le VICENTE CALDERON, GERARDO EL TATA MARTINO, fit le choix de la rotation pour laisser au repos CESC et NEYMAR tout en se passant de JORDI ALBA, suspendu. En charnière centrale, BARTRA-MASCHERANO se chargeaient de la ligne de défense, BUSI-XAVI-INIESTA prenaient les reines du milieu tandis que ALEXIS et PEDRO se joignaient à LEO MESSI à la pointe de l’attaque.« LA MASIA NO ES TOCA », tel a été le message brandi par le CAMP NOU en support à ses idoles, en réponse à toutes les attaques dont souffre actuellement le club, œuvre des médias madrilènes et des pouvoirs décideurs du football international.

Sans trop se dépenser, les catalans entament la partie avec un rythme retenu qui montre clairement leur volonté d’économiser en efforts. La première occasion du match sera l’œuvre du Maestro XAVI HERNANDEZ qui profite d’un service en retrait de ADRIANO pour reprendre le ballon à bout portant, mais le gardien ADAN s’illustre pour éloigner le danger. Au quart d’heure de jeu, le CAMP NOU assiste à un festival de l’un des joueurs les plus controversés de l’effectif. Suite à un excellent contrôle, ALEXIS SANCHEZ emmène la défense sévillane dans une danse avec le vent. Un joueur, deux joueurs, trois crochets puis quatre même pour EL NINO MARAVILLA qui ne laisse d’autre choix à ses adversaires que de commettre l’irréparable en pleine surface : PENAL pour EL JUGADOROZO CHILENO qui a enchanté tout le public présent dans l’ancre catalan. A la transformation, LEO MESSI qui, de l’intérieur du gauche, met le ballon calmement à droite du gardien (15’).

Après l’ouverture du score, les BLAUGRANAS seront confortés dans leur attitude retenue. Peu de mouvements, peu d’accélérations, c’est sur un rythme presque endormi que les joueurs gèrent le restant de la première période. Seul SERGIO BUSQUETS est là pour lever les clameurs du CAMP NOU grâce à ses innombrables récupérations et ses gestes techniques à la KOBE BRYANT. Hormis une action en fin de période signée LEO MESSI, les catalans se sont suffi du score affiché au tableau.

En seconde mi-temps, le son des bois retentit au CAMP NOU lorsque XAVI HERANDEZ, trouve la transversale à la suite d’un coup-franc botté des 20 mètres. Peu de réussite, mais également beaucoup de mauvaise organisation pour les hommes d’EL TATA, notamment dans leur positionnement défensif. Pour leur part, et devant l’obligation de lutter pour le maintien, les joueurs du REAL BETIS prendront l’initiative lors de cette deuxième mi-temps. Hélas pour les verts et blancs, ce sera leur propre défenseur qui les enfoncera, un peu plus, dans le gouffre de la relégation. Suite à une passe dans l’intervalle de ADRIANO en direction de PEDRO RODRIGUEEZ, le défenseur sévillan FIGUERAS, plein de bonnes intentions, dévie le ballon et prend à contre-pied ADAN pour le deuxième but de la partie (67’).     

Deux petites minutes plus tard, les visiteurs reviendront dans la partie grâce à l’attaquant RUBEN CASTRO qui profite d’une défense barcelonaise à la ramasse pour signer la réduction du score. Suite à un centre provenant de l’aile gauche, ADRIANO glisse laissant à RUBEN CASTRO l’occasion de fusiller PINTO à bout portant (69’). Visiblement, en matière de sécurité footballistique, la charnière BARTRA- MASCHERANO a encore du chemin à parcourir.

Prenant conscience de la gravité du risque, les BLAUGRANAS décideront enfin de se dépenser pour la victoire. Toujours en manque de réussite, les hommes en bleu et grenat trouveront les bois pour la deuxième fois de la partie : ALEXIS SANCHEZ est lancé par LEO MESSI en pleine surface mais la frappe du chilien effleure la transversale. C’est alors qu’EL MISTER décida d’intervenir pour remanier son effectif faisant appel à CESC et NEYMAR aux lieux et places de INIESTA et de PEDRO, respectivement. Les fruits de ces changements ne tarderont pas à se manifester puisque le Barça réussira à obtenir un penalty, le deuxième de la partie, suite à une action du nouvel entrant NEYMAR Jr qui centre en direction de la surface mais une main coupable du défenseur sévillan JUANFRAN touche le ballon. Comme à l’accoutumée, c’est « LA PULGA » MESSI qui se charge de la transformation, cette fois en deux temps, pour signer son deuxième but de la partie, son 25ème en LIGA (85’). LA REMONTADA d’EL DIEZ dans le classement des PICHICHIS est juste spectaculaire ; malgré sa longue blessure, l’astre argentin semble bien parti pour déloger un certain « ballon d’or » du rang de meilleur buteur. Avec l’entrée de ALEX SONG à la place de XAVI pour les trois dernières minutes, les BLAUGRANAS auraient pu aggraver l’addition, deux fois, par l’intermédiaire de NEYMAR et de CESC qui tous deux auraient pu trouver les filets et lancer un clin d’œil à l’excellent coaching d’EL TATA.  


Le 5 Avril 2014, voici une date qui restera dans les annales du club catalan. Une victoire à domicile face au BETIS sur le score de 3-1 ne mérite pas tant de considération me dira-t-on, mais il reste que le 5 Avril 2014 est la date lors de laquelle les SOCIS du Barça ont voté OUI à la question du NOU ESPAI BARCA proposée par REFERENDUM. Qu’on soit d’accord ou pas, la démarche entreprise est sans doute à applaudir. Un Club qui appartient à ses supporters, c’est un club qui prend leur avis et s’y lie pour toute question décisive. Démocratie et démarche participative, c’est ce qui fait du FC BARCELONE un véritable MES QUE UN CLUB. Avec tous les problèmes extra-sportifs qui entourent injustement l’entité CULE, du farouche assaut médiatique aux accusations quant au transfert de NEYMAR, en passant par la démission de ROSSEL, et enfin les sanctions FIFA dirigées à l’encontre du Club, ce référendum a été l’occasion de prouver que le FC BARCELONE a malgré tout, gardé son aspect unique de « Club du Peuple ». Certes, porter un sponsor commercial sur notre tenue nous a peut-être fait oublier cette distinction, mais qu’on le veuille ou pas, le Barça à la différence de tous les autres clubs européens, est resté et restera toujours fidèle à ses principes.. Aussi bien sur le terrain, qu’en dehors du terrain. Et comme l’a si bien dit le public du CAMP NOU via ce gigantesque message porté en début de match : « LA MASIA NO ES TOCA ! » Alors, préservons notre MASIA, faisons confiance aux talents locaux, et préparons les armes d’aujourd’hui pour réaliser les rêves de demain.        

mercredi 2 avril 2014

Officiel : SANCTION FIFA / FCB


La commission disciplinaire de la FIFA vient de sanctionner la Fédération espagnole de Football ainsi que le FC BARCELONE à cause d'irrégularités relatives aux transferts de joueurs de moins de 18 ans.

Selon le communiqué de la FIFA, le FCB ne pourra pas effectuer le moindre transfert lors des deux prochains marchés (Estivale et Hivernale) .

Barca Analytica exprime son support à toutes les composantes de l'entité CULE.

Les transferts ne font pas les grands clubs, seule la confiance accordée aux écoles de formation et aux talents locaux peut garantir la longévité d'une culture footballistique.

#TRUSTINLOCALTALENTS / #TRUSTINLAMASIA

Résumé de Match : FCB vs ATLETICO MADRID / UEFA CHAMPIONS LEAGUE ¼ FINALE -PHASE ALLER-


« Dominer, n’est pas Vaincre »


Pour le compte de la Phase Aller des Quarts de Finale de la CHAMPIONS LEAGUE, les catalans du FC BARCELONE recevaient les castillans de l’ATLETICO MADRID. Un choc 100%  espagnol entre l’actuel leader de la LIGA et son dauphin, tous deux entraînés par deux stratèges argentins aux styles catégoriquement opposés : Face à la TIKI TAKA du Barça revisitée par GERARDO « EL TATA » MARTINO, l’ATLETICO réussissait l’une de ses meilleurs saisons grâce au jeu collectif et intense appliqué par DIEGO « EL CHOLO » SIMEONE. Pas moins de 3 confrontations déjà enregistrées entre les deux clubs cette saison ; Bilan : 3 matchs nuls dont deux sur un score vierge, c’est dire la difficulté que trouvent ces deux protagonistes à se départager tellement leurs méthodes de jeu sont neutralisantes l’une vis-à-vis de l’autre. Possession et Créativité vs Réduction d’Espaces et Agressivité, tel est la PUNCH LINE de ce choc de Champions League aux allures d’affiche de LIGA. Comme à l’accoutumée des grandes soirées, EL TATA alignait son équipe type en comptant sur le quadruple de « LOS JUGONES » au milieu, BUSQUETS-XAVI-CESC-INIESTA épaulaient MESSI et NEYMAR pour porter le coup dur à l’ogre ROJIBLANCO. Pour cette rencontre, le CAMP NOU affichait ses plus belles couleurs pour supporter le MES QUE UN CLUB, 80 000 drapeaux portant l’emblème du FC BARCELONE ainsi que ceux de la CATALOGNE avaient été distribués afin de donner au onze BLAUGRANA une motivation de plus pour la victoire.        

Paradoxalement, les premières minutes de cette rencontre connaîtront un véritable ascendant en faveur des COLCHONEROS qui se lancent vers les filets de PINTO sans retenue. D’ailleurs, la première occasion dangereuse de la partie est à mettre au compte de l’ex bourreau BLAUGRANA David VILLA dès la 5ème minute, lorsqu’EL GUAJE tenta de prendre à contre-pied le portier catalan mais son tir côtoie le poteau gauche.  Deux minutes plus tard, un événement malheureux et inattendu se produit au CAMP NOU. Sur un ballon aérien disputé avec DIEGO COSTA, GERARD PIQUE atterrit lourdement sur le dos. A première vue, rien de grave. Seulement, voilà que le central catalan peine à se reprendre correctement. Coup dur pour la défense du Barça : PIQUE est remplacé par le jeune Marc BARTRA pour les 78 minutes à venir.   
Par la suite, le FC BARCELONE parviendra peu à peu à s’emparer des reines de la partie. La première occasion barcelonaise de cette soirée est l’œuvre de NEYMAR qui reçoit un précis service lobé de XAVI HERNANDEZ mais la tête du brésilien manque de vélocité pour inquiéter le gardien COURTOIS. A la demi-heure de jeu, les COLCHONEROS vont eux aussi gouter à l’amertume de la blessure lorsqu’ils voient leur canonnier DIEGO COSTA obligé à quitter le terrain à la suite d’un inconvénient musculaire. Visiblement, la donne distribuée en début de match a changé. La sortie de PIQUE ainsi que celle de DEIGO COSTA vont certainement influencer le rendement des deux camps.   

Malgré une nette domination, les BLAUGRANAS se retrouvent systématiquement stoppés dans leur élan à cause des nombreuses fautes tactiques commises par les hommes d’EL CHOLO. Mais en dépit de la difficulté de la tâche, le Barça va se créer plus d’une occasion. D’abord par l’intermédiaire de BARTRA qui dévie de la tête un coup-franc d’EL MAESTRO XAVI, mais son ballon côtoie le poteau. Ensuite, par le biais de LEO MESSI qui, de la tête encore, coupe la trajectoire d’un centre signé DANI ALVES, dans les mains du gardien belge de l’ATLETI. Enfin, ce sera au tour de NEYMAR de s’illustrer avant la fin de cette première période. Depuis l’extérieur de la surface, NEY se défait de KOKE avant de frapper au-dessus des poteaux gardés par COURTOIS. Ceci dit, ce sera DAVID VILLA qui reviendra hanter les supporters du CAMP NOU lorsqu’un long ballon de GABI lui parvint à l’intérieur de la surface. Aidé par un rebond favorable sur BARTRA, EL GUAJE tente d’envelopper au deuxième poteau mais PINTO sauve les meubles grâce à une parade remarquable. A la fin de cette première mi-temps, les sentiments CULES sont mitigés : Malgré sa grande possession, le Barça peine à créer un réel danger tandis que les interruptions fautives des ROJIBLANCOS font que le temps coule en leur faveur.   

La seconde mi-temps commence exactement comme avait fini sa précédente. NEYMAR, toujours lui, revient pour tenter sa chance depuis l’extérieur de la surface, hélas, sans parvenir à trouver le cadre. Mais à la 56ème minute, les chants des gradins du CAMP NOU vont être mis en mode Silence lorsque les COLCHONEROS réalisent l’exploit inattendu de mener à la marque. Sur une action anodine, un coup-franc obtenu par DIEGO RIVAS à hauteur de la ligne médiane est rapidement exécuté par GABI. DIEGO reçoit le ballon aux 30 mètres, se défait de XAVI, puis malgré l’angle serré, foudroie le CAMP NOU d’un boulet de canon du droit. PINTO effleure le ballon du bout des doigts mais rien à faire : Pleine lucarne ! GOLAZO de DIEGO ! GOL DE MILLAGRO, « But de Miracle » (56’). L’ex-sociétaire du SANTOS, la JUVE, WERDER BREMEN ou encore PORTO inscrit là l’un des plus beaux buts de la saison pour offrir à EL CHOLO et au restant des COLCHONEROS, le fameux « Précieux But marqué à l’extérieur ». Décisif. 

Désormais menés à la marque, les catalans vont tout essayer pour remédier au score. Sur un dégagement de MIRANDA, SERGIO BUSQUETS reprend le ballon de volée mais le gardien COURTOIS plonge à la rescousse. En fâcheux « état de nécessité », les BLAUGRANAS s’illustreront par leurs capacités techniques et leurs dribles ingénieux, seules armes capables de battre le regroupement ROJIBLANCO. Mais ce sera aussi l’heure du COACHING et GERARDO MARTINO ne manquera pas à ses responsabilités : EL MISTER fait alors appel à ALEXIS SANCHEZ pour prendre la place de CESC FABREGAS et venir ainsi déranger l’axe central madrilène laissant la bande gauche à NEYMAR Jr. Comme par magie, trois minutes seulement après ce changement, le cadenas d’EL CHOLO finit par craquer. Suite à une récupération de ALEXIS SANCHEZ, SERGIO BUSQUETS décale ANDRES INIESTA qui efface toute la défense madrilène grâce une passe lumineuse, extérieur du pied droit, pour trouver NEYMAR seul en pleine surface. En une seule et unique touche, NEY brosse le ballon au deuxième poteau et bat COURTOIS pour remettre les pendules du CAMP NOU à l’heure (71’).   

Lors du dernier quart d’heure, ce sera un récital du BARCA dont les joueurs se sont illustrés par leurs qualités techniques et leur volonté de vaincre. Match désormais à sens unique, l’équipe AZULGRANA pressait tandis que les onze COLCHONEROS se regroupaient en défense. Mais un seul de ces onze se distinguera, ce sera le gardien COURTOIS qui sauvera les siens à plusieurs reprises. D’abord suite à un tir enveloppé par ANDRES INIESTA et ensuite sur un coup-franc botté par LEO MESSI, tous deux renvoyés par le portier Belge au Corner.  Malgré tant de bonnes volontés, le Barça finit par se résigner devant la combativité des hommes d’EL CHOLO. Score 1-1, Verdict au retour.

C’est donc sur un match nul que s’est soldée cette confrontation de CHAMPIONS LEAGUE aux allures de LIGA. Pour la quatrième fois de la saison, le Barça et l’ATLETICO ne sont pas parvenus  à se départager à l’issue d’une rencontre où la domination et la possession ont été nettement catalanes. Certes, le score peut être interprété en faveur des hommes d’EL CHOLO qui n’ont certainement pas démérité de continuer le rêve européen lors d’une saison où tous les espoirs leurs semblent permis. Pour le Barça, le rendement n’a pas manqué de qualité mais c’est l’efficacité et la réussite qui se sont déclarées forfait. Mercredi prochain au VICENTE CALDERON, il faudra aux BLAUGRANAS de prouver leur supériorité sur une pelouse où évoluer n’a jamais été une promenade de santé. Mais voilà, il faudra apprendre des leçons du passé : Dominer c’est bien, mais Dominer n’est pas vaincre. Seule la victoire nous proclamera qualifiés, seuls les buts confirmeront notre supériorité. Marquons-les !