« MESTALLA MAUDITE PELOUSE »
Dans un contexte très mitigé, le FC BARCELONE, équipe ayant
réalisé le plus grand nombre de coupes d’Espagne, se déplaçait sur la pelouse
de l’ESTADIO DE MESTALLA afin d’y affronter son rival éternel, l’équipe du REAL
MADRID pour le compte de la finale de la COPA DEL REY 2013-2014. Diminués par
leur élimination en CHAMPIONS LEAGUE ainsi que leur cinquième défaite en LIGA
trois jours auparavant face au GRANADA, les poulains de GERARDO « EL
TATA » MARTINO se devaient de faire preuve d’une réaction digne du club à
la BANDERA bleu et grenat. Néanmoins, et devant les nombreuses absences dont
souffre l’équipe dans son secteur défensif, l’affaire n’allait pas être facile
face à une équipe qui, malgré avoir été battue lors des deux précédentes
confrontations de la saison, semble avoir l’avantage du contexte. Finalement,
ce ne sera que quelques heures avant le sifflet initial de cette finale que la
nouvelle de la participation du jeune Marc BARTRA tombe pour réconforter, plus
ou moins, les CULES dans leurs espérances de victoire. Côté madrilène, c’est un
absent « de taille » qui manquera cette finale, le portugais
Cristiano RONALDO dont la blessure n’a pas permis la participation. Piqués dans
leur orgueil, les BLAUGRANAS avaient non seulement l’obligation de sauver le troisième
objectif de la saison, mais également l’occasion de prendre leur revanche sur
le rival éternel qui les avait battu, sur cette même pelouse trois ans
auparavant, pour remporter LA COPA DEL REY grâce à LA CABEZA DE RONALDO.
Dès l’entame de la partie, la physionomie du match semble
déjà confirmée. Le Barça prend possession du ballon lors des cinq premières
minutes sans parvenir à créer le danger tandis que Le Real profite amplement de
chaque occasion de contre. Après deux occasions du gallois Gareth BALE, les
madrilènes finiront par obtenir gain de cause. Suite à une perte de balle de
DANI ALVES dans la partie adverse, ISCO récupère le ballon avant de combiner
avec BENZEMA qui lance DI MARIA en pleine surface. Après une feinte de tir,
l’argentin arme sa frappe et croise le ballon à ras terre vers le deuxième
poteau. La frappe de DI MARIA est molle mais PINTO, de manière étrange, ne
parvient pas à l’arrêter : 1-0 pour le Real (11’).
Désormais menés au score, les BLAUGRANAS se créeront leur
première occasion de la soirée à la 23ème minute lorsqu’un centre de
DANI ALVES est repris par JORDI ALBA de la tête mais CASILLAS bloque le ballon.
Deux minutes plus tard, ce sera au tour de NEYMAR de rater le coup de tête
suite à un centre de ALBA. L’avalanche catalane était déclenchée puisque deux
minutes encore, et c’est à XAVI de frapper au-dessus du cadre après une remise
du crack brésilien NEYMAR Jr. Après la tempête, vient le silence puisque les
CULES resteront sur leur faim jusqu’aux dernières minutes de la première
mi-temps. Trois minutes avant la fin du premier acte, LEO MESSI manque de
manière incompréhensible l’occasion d’égaliser le score. Suite à un festival
technique de INIESTA, le ballon parvient au numéro 10 catalan à l’entrée de la
surface mais LA PULGA frappe, de manière presque désintéressée, à côté du
cadre. C’est comme si l’astre argentin se pressait de se débarrasser du
cuir ; déjà coupable de nonchalance footballistique, LEO MESSI est cette
fois d’une maladresse qui laisse songeur quant au rendement actuellement
médiocre du meilleur joueur de la planète.
A la reprise, le Barça est contraint de renoncer à l’un de
ses atouts offensifs les plus déséquilibrants : JORDI ALBA laisse sa place
à ADRIANO pour les 45 minutes restantes. En quête de la REMONTADA, les
AZULGRANAS manqueront leur première occasion sur un coup-franc botté par LEO
MESSI qui, sans conviction, met le ballon au-dessus du cadre. Devant la
stérilité du jeu catalan, EL TATA MARTINO fait appel à PEDRO pour prendre la
place de CESC FABREGAS à l’heure de jeu. Mais bizarrement, ce sera un défenseur -MARC BARTRA- qui
mènera la révolution BLAUGRANA. A la 65ème minute, le central
catalan entreprend une montée offensive balle au pied qu’il ponctue par une
frappe puissante des 30 mètres mais CASILLAS boxe le ballon au corner. Trois
minutes plus tard, le rêve catalan est maintenu en vie par ce même MARC BARTRA
qui, suite à un corner joué côté gauche par XAVI, parvient à reprendre le
ballon d’une tête rageuse et bat CASILLAS pour l’égalisation du score (68’). Les
CULES exultent, c’est un Barça loin de ses capacités qui fait hésiter le sort
de cette COPA.
Arrivé au dernier quart d’heure, les BLAUGRANAS tentent de
porter le coup d’estocade à l’ogre madrilène. D’abord, ce sera DANI ALVES qui
tentera sa chance des 25 mètres mais son tir passe au-dessus des poteaux.
Ensuite, et sur la seule véritable accélération de LEO MESSI, LA PULGA élimine
deux rivaux avant de décaler ALVES dont le centre à ras terre, devant les
filets, ne trouve aucun preneur. Malgré un
poteau révélateur de LUCA MODRIC, les barcelonais continuent à croire en leurs
chances. Mais après un énième arrêt de CASILLAS sur une frappe enveloppée de
ADRIANO, le pire finit par se produire à cinq minutes de la fin du temps
réglementaire. Toujours sur une action de contre, GARETH BALE échappe sur
l’aile gauche. Anticipé par BARTRA, le grand pond tenté par le gallois finit
par réussir, et pour cause, le jeune défenseur catalan semble être victime d’un
claquage. Malgré tout, le meilleur élément de la soirée côté Barça puise dans
ses efforts pour poursuivre la comète galloise qui, beaucoup trop rapide pour
lui, parvient à filer vers la surface avant de mettre le ballon entre les
jambes de PINTO, transparent (85’).
Indescriptible, le Barça a fini par craquer face à
l’opportunisme des madrilènes et devra même se passer du MVP du jour, MARC
BARTRA qui, victime de sa générosité, laissera sa place à ALEXIS SANCHEZ pour
poursuivre un but salvateur difficilement imaginable. Ceci dit, et à une minute
du sifflet final, les catalans flirtent avec l’égalisation lorsque NEYMAR, excellemment
servi par INIESTA dans l’intervalle, trouve le poteau droit de CASILLAS dans
une image de malchance insurmontable. Mais que voulez-vous, quand on ne produit
pas suffisamment d’efforts, blâmer la réussite ou la chance relève du déni de
responsabilité. Incapables de percer le mur blanc, les BLAUGRANAS finiront par
accepter leur sort du jour.. La COPA partira avec le REAL.
Défaits par le rival éternel, les BLAUGRANAS s’inclinent
pour abandonner le titre à la Capitale. Incapables d’ingéniosité, la monotonie
du jeu catalan ainsi que le rendement inexplicablement médiocre de LEO MESSI
n’ont fait qu’aggraver la situation d’un club déjà en perdition. A part l’astre
argentin qui refusait littéralement de participer au jeu, la volonté y était
pour plusieurs éléments du onze d’EL TATA …Mais la capacité, elle , n’y
était certainement pas. Recourir systématiquement à des centres lorsqu’on ne dispose
pas de preneur relève du suicide footballistique. Stérilité, nonchalance, frustration,
tout y était à l’image d’une saison où la continuité ne fait état que de
mirage. Certes, le changement s’impose.
Mais pas avant d’avoir épuisé le dernier fil d’espoir en LIGA car lutter,
lutter, souffrir et lutter jusqu’à la fin est l’un des principes de la culture
Barça. La fin du cycle, le retour de la manivelle, tous les termes peuvent
désormais être utilisés par nos rivaux, par les médias, et par tous ceux qui
espéraient, désespérément, la fin du règne catalan. Mais nous, CULES, nous ne
pouvons adopter la même attitude. Ce Club nous a fait rêver, et tant que nos
cœurs battront, il pourra toujours le faire. ORGULLOSO DE SER CULE…oui…pour
toujours…jusqu’à la fin des temps…
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