samedi 19 avril 2014

Résumé de Match : FCB vs REAL MADRID / FINALE DE LA COPA DEL REY 2013-2014


« MESTALLA MAUDITE PELOUSE »


Dans un contexte très mitigé, le FC BARCELONE, équipe ayant réalisé le plus grand nombre de coupes d’Espagne, se déplaçait sur la pelouse de l’ESTADIO DE MESTALLA afin d’y affronter son rival éternel, l’équipe du REAL MADRID pour le compte de la finale de la COPA DEL REY 2013-2014. Diminués par leur élimination en CHAMPIONS LEAGUE ainsi que leur cinquième défaite en LIGA trois jours auparavant face au GRANADA, les poulains de GERARDO « EL TATA » MARTINO se devaient de faire preuve d’une réaction digne du club à la BANDERA bleu et grenat. Néanmoins, et devant les nombreuses absences dont souffre l’équipe dans son secteur défensif, l’affaire n’allait pas être facile face à une équipe qui, malgré avoir été battue lors des deux précédentes confrontations de la saison, semble avoir l’avantage du contexte. Finalement, ce ne sera que quelques heures avant le sifflet initial de cette finale que la nouvelle de la participation du jeune Marc BARTRA tombe pour réconforter, plus ou moins, les CULES dans leurs espérances de victoire. Côté madrilène, c’est un absent « de taille » qui manquera cette finale, le portugais Cristiano RONALDO dont la blessure n’a pas permis la participation. Piqués dans leur orgueil, les BLAUGRANAS avaient non seulement l’obligation de sauver le troisième objectif de la saison, mais également l’occasion de prendre leur revanche sur le rival éternel qui les avait battu, sur cette même pelouse trois ans auparavant, pour remporter LA COPA DEL REY grâce à LA CABEZA DE RONALDO.

Dès l’entame de la partie, la physionomie du match semble déjà confirmée. Le Barça prend possession du ballon lors des cinq premières minutes sans parvenir à créer le danger tandis que Le Real profite amplement de chaque occasion de contre. Après deux occasions du gallois Gareth BALE, les madrilènes finiront par obtenir gain de cause. Suite à une perte de balle de DANI ALVES dans la partie adverse, ISCO récupère le ballon avant de combiner avec BENZEMA qui lance DI MARIA en pleine surface. Après une feinte de tir, l’argentin arme sa frappe et croise le ballon à ras terre vers le deuxième poteau. La frappe de DI MARIA est molle mais PINTO, de manière étrange, ne parvient pas à l’arrêter : 1-0 pour le Real (11’).

Désormais menés au score, les BLAUGRANAS se créeront leur première occasion de la soirée à la 23ème minute lorsqu’un centre de DANI ALVES est repris par JORDI ALBA de la tête mais CASILLAS bloque le ballon. Deux minutes plus tard, ce sera au tour de NEYMAR de rater le coup de tête suite à un centre de ALBA. L’avalanche catalane était déclenchée puisque deux minutes encore, et c’est à XAVI de frapper au-dessus du cadre après une remise du crack brésilien NEYMAR Jr. Après la tempête, vient le silence puisque les CULES resteront sur leur faim jusqu’aux dernières minutes de la première mi-temps. Trois minutes avant la fin du premier acte, LEO MESSI manque de manière incompréhensible l’occasion d’égaliser le score. Suite à un festival technique de INIESTA, le ballon parvient au numéro 10 catalan à l’entrée de la surface mais LA PULGA frappe, de manière presque désintéressée, à côté du cadre. C’est comme si l’astre argentin se pressait de se débarrasser du cuir ; déjà coupable de nonchalance footballistique, LEO MESSI est cette fois d’une maladresse qui laisse songeur quant au rendement actuellement médiocre du meilleur joueur de la planète.

A la reprise, le Barça est contraint de renoncer à l’un de ses atouts offensifs les plus déséquilibrants : JORDI ALBA laisse sa place à ADRIANO pour les 45 minutes restantes. En quête de la REMONTADA, les AZULGRANAS manqueront leur première occasion sur un coup-franc botté par LEO MESSI qui, sans conviction, met le ballon au-dessus du cadre. Devant la stérilité du jeu catalan, EL TATA MARTINO fait appel à PEDRO pour prendre la place de CESC FABREGAS à l’heure de jeu. Mais bizarrement, ce sera un défenseur -MARC BARTRA- qui mènera la révolution BLAUGRANA. A la 65ème minute, le central catalan entreprend une montée offensive balle au pied qu’il ponctue par une frappe puissante des 30 mètres mais CASILLAS boxe le ballon au corner. Trois minutes plus tard, le rêve catalan est maintenu en vie par ce même MARC BARTRA qui, suite à un corner joué côté gauche par XAVI, parvient à reprendre le ballon d’une tête rageuse et bat CASILLAS pour l’égalisation du score (68’). Les CULES exultent, c’est un Barça loin de ses capacités qui fait hésiter le sort de cette COPA.

Arrivé au dernier quart d’heure, les BLAUGRANAS tentent de porter le coup d’estocade à l’ogre madrilène. D’abord, ce sera DANI ALVES qui tentera sa chance des 25 mètres mais son tir passe au-dessus des poteaux. Ensuite, et sur la seule véritable accélération de LEO MESSI, LA PULGA élimine deux rivaux avant de décaler ALVES dont le centre à ras terre, devant les filets,  ne trouve aucun preneur. Malgré un poteau révélateur de LUCA MODRIC, les barcelonais continuent à croire en leurs chances. Mais après un énième arrêt de CASILLAS sur une frappe enveloppée de ADRIANO, le pire finit par se produire à cinq minutes de la fin du temps réglementaire. Toujours sur une action de contre, GARETH BALE échappe sur l’aile gauche. Anticipé par BARTRA, le grand pond tenté par le gallois finit par réussir, et pour cause, le jeune défenseur catalan semble être victime d’un claquage. Malgré tout, le meilleur élément de la soirée côté Barça puise dans ses efforts pour poursuivre la comète galloise qui, beaucoup trop rapide pour lui, parvient à filer vers la surface avant de mettre le ballon entre les jambes de PINTO, transparent (85’).

Indescriptible, le Barça a fini par craquer face à l’opportunisme des madrilènes et devra même se passer du MVP du jour, MARC BARTRA qui, victime de sa générosité, laissera sa place à ALEXIS SANCHEZ pour poursuivre un but salvateur difficilement imaginable. Ceci dit, et à une minute du sifflet final, les catalans flirtent avec l’égalisation lorsque NEYMAR, excellemment servi par INIESTA dans l’intervalle, trouve le poteau droit de CASILLAS dans une image de malchance insurmontable. Mais que voulez-vous, quand on ne produit pas suffisamment d’efforts, blâmer la réussite ou la chance relève du déni de responsabilité. Incapables de percer le mur blanc, les BLAUGRANAS finiront par accepter leur sort du jour.. La COPA partira avec le REAL.


Défaits par le rival éternel, les BLAUGRANAS s’inclinent pour abandonner le titre à la Capitale. Incapables d’ingéniosité, la monotonie du jeu catalan ainsi que le rendement inexplicablement médiocre de LEO MESSI n’ont fait qu’aggraver la situation d’un club déjà en perdition. A part l’astre argentin qui refusait littéralement de participer au jeu, la volonté y était pour plusieurs éléments du onze d’EL TATA …Mais la capacité, elle , n’y était certainement pas. Recourir systématiquement à des centres lorsqu’on ne dispose pas de preneur relève du suicide footballistique. Stérilité, nonchalance, frustration, tout y était à l’image d’une saison où la continuité ne fait état que de mirage. Certes,  le changement s’impose. Mais pas avant d’avoir épuisé le dernier fil d’espoir en LIGA car lutter, lutter, souffrir et lutter jusqu’à la fin est l’un des principes de la culture Barça. La fin du cycle, le retour de la manivelle, tous les termes peuvent désormais être utilisés par nos rivaux, par les médias, et par tous ceux qui espéraient, désespérément, la fin du règne catalan. Mais nous, CULES, nous ne pouvons adopter la même attitude. Ce Club nous a fait rêver, et tant que nos cœurs battront, il pourra toujours le faire. ORGULLOSO DE SER CULE…oui…pour toujours…jusqu’à la fin des temps…         


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire