mercredi 23 avril 2014

Résumé de Match : FCB vs ATHLETIC BILBAO / LIGA BBVA J34


« PANOLADA AU CAMP NOU »


Pour le compte de la 34ème journée de la LIGA BBVA, le FC BARCELONE 3ème au classement général accueillait l’équipe basque de l’ATHLETIC DE BILBAO. Suite à leur défaite en milieu de semaine face au rival éternel en finale de LA COPA DEL REY, les catalans restaient également sur une autre note négative en championnat, vaincus par l’équipe andalouse de GRANADA lors de leur précédente sortie. Eliminés en CHAMPIONS LEAGUE, défaits en COPA, les BLAUGRANAS n’avaient plus d’autre choix que de défendre leurs ultimes espoirs en LIGA. Quant à eux, les poulains du tacticien Ernesto VALVERDE sont en train de réaliser une saison on peut plus honorable puisque les lions de Bilbao sont classés 4èmes, une place qui pourrait être synonyme de qualification en phase éliminatoire de la C1. Mis à part son classement, l’ATHLETIC BILBAO jouit également d’un statut qui n’est plus aussi cher à obtenir qu’autrefois : celui d’être l’une des 5 équipes à avoir pu vaincre le Barça lors de la présente saison. En effet, le match aller avait vu les basques s’imposer au SAN MAMES, avec mérite, face aux catalans. Possibilité de réaction donc, mais aussi opportunité de revanche pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui, non seulement n’ont plus droit à l’erreur, mais doivent également compter sur un faux pas des deux adversaires madrilènes pour espérer le titre de champion d’Espagne.  

Après une entame de match peu convaincante, le Barça obtiendra sa première occasion à la 13ème minute. Suite à une passe magique de LEO MESSI en pleine intervalle, PEDRO se  retrouve en position de MANO a MANO mais le canarien place son tir du droit au milieu de la cage permettant ainsi à IRAIZOZ de sortir sa première parade de la partie. Une minute plus tard, ce sera au Numéro 10 catalan de manquer l’ouverture du score. Sur un service de PEDRO dans l’axe, Lionel MESSI parvient à emporter le ballon dans sa course avant de buter sur une sortie de IRAIZOZ qui bloque l’effort de l’astre argentin. Après un but refusé du même LEO MESSI pour cause d’hors-jeu, les catalans seront déniés à la 21ème minute par un tacle rageur du défenseur basque VALENCIAGA qui  sauve son gardien IRAIZOZ, battu, et parvient à repousser la frappe dangereuse de ADRIANO au corner.    

A la demi-heure de jeu, les bois du CAMP NOU se dresseront pour refuser la joie aux deux protagonistes de la soirée. Ce seront d’abord les basques de l’ATHLETIC qui voient une spectaculaire reprise aérienne de ADURIZ repoussée par le poteau gauche de PINTO, relégué au rang de supporter. Dans l’action qui suivra, ce sera au tour des CULES de blâmer la malédiction des poteaux lorsqu’un effort mené par PEDRO à gauche est ponctué par une déviation de ALEXIS SANCHEZ sur la transversale. Incroyable, en une minute seulement, les deux adversaires ont tous deux trouvé le cadre, ou plutôt ses limites. Mais avant la fin du premier acte, ce sera la gardien IRAIZOZ qui s’illustrera en intervenant devant les frappes de ALEXIS et de ADRIANO pour conserver la propreté de ses filets. C’est donc sur le score nul et vierge de 0-0 que les deux équipes rejoignent les vestiaires. Malgré un léger ascendant en faveur des BLAUGRANAS, c’est à un match plutôt équilibré qu’on assiste au CAMP NOU. Constat visible : Au CAN BARCA, la crise de résultats est toujours d’actualité.

En seconde période, le constat visible établi ci-dessus est confirmé cinq minutes après la reprise. Suite à une récupération de MUNAIN face à BARTRA, le ballon parvient à ADURIZ à l’entrée de la surface. L’avant-centre basque se met sur son pied droit avant d’envelopper le ballon à ras terre au deuxième poteau pour inscrire le premier but de la partie (50’). Blessé dans son orgueil, une partie de la GENTE présente au CAMP NOU montre ses mouchoirs blancs, et on assiste alors à une petite PANOLADA qui, justifiée ou abusée, démontre la frustration d’un public à bout d’espoirs.

La réaction catalane surviendra quelques minutes plus tard lorsque PEDRO manque son deuxième MANO a MANO de la soirée. Servi par XAVI à gauche de la surface, PEDRO arme son tir et frappe du gauche mais IRAIZOZ sort le ballon, magistralement, du pied au corner. Invraisemblable, c’est comme si l’ensemble des gardiens de LA LIGA attendaient toute la saison pour exploser en prestation face au Barça. Mais à l’heure de jeu, ce sera la maladresse catalane qui protégera l’ATHLETIC de l’égalisation. Sur un service de ALEXIS SANCHEZ, LEO MESSI part dans un MANO a MANO face à IRAIZOZ, mais après avoir fixé le gardien basque, LA PULGA croise beaucoup trop son ballon qui finit à côté du poteau gauche. Lamentable. Dans des circonstances ordinaires, EL DIEZ ne rate jamais ce type d’actions : Le dilemme LEO MESSI se poursuit… 

Après une frappe « missile » de ANDER HERRERA qui frôle la transversale catalane, EL TATA MARTINO prend conscience de la gravité de la situation. Le tacticien argentin appelle alors XAVI HERNANDEZ au banc et fait entrer CESC FABREGAS dans une manœuvre tactique pour l’égalisation. Deux minutes plus tard, l’infaillibilité des hommes de ERNESTO VALVERDE tombe à l’eau et le Coaching de GERARDO MARTINO donne ses fruits instantanés. Sur l’aile droite, DANI ALVES enrhume trois défenseurs basques dont deux se voient infliger le petit pond par EL GATO qui parvient à s’incruster dans la surface adverse avant de mettre le ballon en retrait pour ALEXIS SANCHEZ. EL CHILENO frappe en première intention et c’est PEDRO, opportuniste, qui dévie le ballon du droit pour prendre à contre-pied IRAIZOZ et inscrire le but de l’égalisation (72’).

Deux minutes plus tard, on assiste au 2ème épisode de LA REMONTADA catalane. Sur un coup-franc des 20 mètres qu’il a obtenu lui-même, LEO MESSI catapulte le ballon dans les filets de IRAIZOZ d’une frappe sèche qui ne laisse aucune chance au portier basque (74’). Deux à un pour le Barça, le CAMP NOU exulte, LA PANOLADA de la première mi-temps n’est plus qu’un souvenir regretté. Toujours est-il que l’insécurité ressentie par le peuple CULE  présent au stade, qui selon les médias espagnols avait prévu cette PANOLADA pour la 11ème minute, mais qui n’a fini par l’exprimer qu’une fois le Barça mené au score, est un indice du climat néfaste qui domine le CAN BARCA actuellement.

Après une montée héroïque de MASCHERANO qui déboule dans la partie adverse balle au pied avant de frapper des 20 mètres au-dessus du cadre, ce sera l’heure au dernier changement de la partie où TELLO prend la place d’un ALEXIS SANCHEZ applaudi par le CAMP NOU.. Une fois n’est pas coutume me dira-t-on. Immédiatement après son entrée, TELLO fait appel à sa vitesse-lumière pour mener une contre-attaque fulgurante et éliminer le dernier défenseur adverse avant de piquer le ballon sur IRAIZOZ, sans suffisamment de force hélas puisqu’un retour de DE MARCOS permet aux basques d’éviter le 3ème but presque sur la ligne. Mais à une minute de la fin du temps additionnel, l’insécurité passe dans le clan CULE puisque MIKEL RICO aurait pu égaliser le score et réaliser le HOLD-UP parfait si un certain MASCHERANO n’était pas présent sur la ligne pour sauver les siens, de la poitrine, dans une image qui rappelle étrangement les sauvetages de CARLES PUYOL dans ses jours de jeunesse.. MASCHERANO, alias EL JEFFECITO, un joueur qui à l’image de beaucoup d’éléments du groupe actuel, fait de son mieux dans un poste qui n’est pas le sien, mouille le maillot sans que cela soit toujours suffisant, et qui se sent perdu mais qui s’accroche malgré tout dans une équipe où le succès semble être conjugué au passé-proche.


Victoire au gout de REVANCHA pour le FC BARCELONE face à une excellente équipe de l’ATHLETIC BILBAO. Mais si la revanche a répondu présente, la réaction toujours attendue par LOS CULES à la suite des dernières défaites de leurs idoles n’a toujours pas eu lieu. Certes, le rendement de certains joueurs, en l’occurrence LEO MESSI, a connu une légère amélioration mais le rendement de l’équipe lui, reste toujours loin des expectations.  Au classement général, ce sont trois points de plus dans le compteur du Barça qui se positionne temporairement en 2ème place, à quatre longueurs de l’ATLETI et devant le REAL qui n’a pas disputé de match ce week-end. Etrangement, quand il s’agit des BLANCOS et de leur insaisissable rêve de DECIMA, tout devient permis.. Jamais le Barça n’aurait profité d’une semaine de repos pour négocier un match européen aussi important soit-il. Mais que voulez-vous, la capitale sera toujours chouchoutée par son Royaume, même si cela se fait au détriment de l’égalité de traitement. Les médias espagnols eux, ne commentent même pas cette décision et se contentent d’annoncer la date prévue pour rejouer ce match en retard…Comme si c’était tout à fait normal. Mais tout ceci n’est que polémique inutile. Ce qui compte pour nous CULES, c’est de défendre notre ultime espoir de sacre jusqu’à la dernière minute de cette saison. La PANOLADA affichée au CAMP NOU démontre certes le climat négatif qui règne dans le CAN BARCA, car après les insultes qui ont été proliférées à l’encontre des joueurs lors de leur retour de VALENCE, c’est visiblement au tour des dirigeants de subir la colère de LA GENTE. Mais il faut se dire qu’une PANOLADA, nous n’en avions plus connu depuis 7 ans maintenant, le jour où le Barça a touché le fond à la fin de l’ère RIIJKARD-RONALDINHO, autrement dit à la veille de la résurrection GUARDIOLA-MESSI. Et c’est là que revient un souvenir qui ne date pas d’aussi longtemps qu’on peut croire, mais qui, à force de désillusions et de frustrations répétitives, semble aussi loin que l’enfance pour un vieux sexagénaire  : Une mosaïque brandie par le CAMP NOU en lettres catalanes  « SOM UN EQUIP ! ». Où sommes-nous de ce slogan qui montre la solidarité du BARCELONISMO lors des moments les plus difficiles ? Où sommes-nous de cette confiance inébranlable que même les assauts médiatiques et institutionnels les plus farouches ne pouvaient déstabiliser ? A quatre matchs de la fin des journées de LA LIGA, c’est cet esprit-là qu’il faut démontrer pour lutter contre le désespoir. Mais n’est-ce pas ça le Foot, rêver de probabilités aussi incertaines soient elles, rêver quand tous les autres nous disent de nous réveiller… Rêvons ensemble donc, comme UN EQUIP, peut être que la réalité, l’avenir surtout, seront moins durs à notre réveil.     

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