« Chute Libre »
Trois jours seulement après son
élimination européenne, le FC Barcelone reprenait l’épineux dossier de la LIGA
BBVA à sa 33ème journée par un déplacement, habituellement anodin,
au stade « NUEVO LOS CARMENES » afin d’y affronter l’équipe andalouse
de GRANADA. Plus que six matchs à négocier sans faux pas pour les hommes de
GERARDO EL TATA MARTINO pour espérer garder le titre de champion d’Espagne. C’est
également le temps de la réaction pour les BLAUGRANAS, piqués dans leur orgueil
par l’éjection en C1 ; une réaction très attendue par tous les CULES qui tentent
difficilement de conserver leurs espoirs de doublé intacts. Seulement, et avec
l’absence de Marc BARTRA, le onze catalan était amoindri par l’absence de tous
ses défenseurs centraux. Seul MASCHERANO, n°4 « par destination », était
sûr de démarrer le match. A ses côtés, c’est finalement SERGIO BUSQUETS qui sera
reconduit par EL TATA dans un poste que le métronome du Barça n’affectionne pas
particulièrement. Autres absences, celles de XAVI , DANI ALVES et JORDI
ALBA tous laissés au repos en prévision de l’imminente finale de LA COPA DEL
REY, ce mercredi face au rival éternel. Face à tous ses rebondissements, c’est
un 4-3-3 inédit qui entreprendra cette rencontre côté barcelonais avec MONTOYA
et ADRIANO sur les côtés, SONG-CESC-INIESTA en ligne médiane, ainsi que le trio
PEDRO-NEYMAR et LEO MESSI en attaque.
L’entame de la partie est marquée
par une lenteur flagrante du rythme imposé par les catalans ; ce ne sera d’ailleurs
qu’après 12 minutes d’observation que le Barça parviendra à se créer sa
première occasion. Sur une action d’arrières latéraux, ADRIANO centre du droit
vers la surface où MONTOYA réussit à smacher le ballon de la tête mais le
gardien bloque, sans grands soucis, l’essai du jeune MASIANO. Quatre minutes
plus tard, et devant l’incapacité offensive des BLAUGRANAS, les locaux réalisent
un exploit que les plus optimistes de leurs supporters n’avait pu prévoir.
Suite à une perte de ballon de ALEX SONG dans la partie adverse du terrain,
RICO ponctue une contre-attaque fulgurante par une passe précise dans l’intervalle
de la défense catalane. Perdu dans son rôle du jour, SERGIO BUSQUETS ne
parvient pas à s’interposer et ce sera l’attaquant algérien BRAHIMI qui
parviendra, malgré un retour héroïque de MONTOYA, à battre PINTO du droit.
Incroyable, inimaginable, tous les termes sont bons pour décrire la décadence
catalane. Une défense laxiste, et des joueurs incapables d’opter pour le
meilleur choix aussi bien en possession de balle qu’en situation de
récupération.
Mené au score, le Barça tentera
de revenir dans le match en utilisant systématiquement la même stratégie
offensive : Débordement sur l’Aile - Centre Aérien - Déviation de la Tête.
Une stratégie qui restera vaine puisque MESSI et NEYMAR s’y exerceront
successivement sans parvenir à trouver le cadre. A la 27ème minute, MONTOYA -le
joueur le plus en vue de l’effectif catalan- sert CESC en retrait, EL QUATRO contrôle
le cuir mais sa reprise est contrée par la défense. IN CRESCENDO, les
BLAUGRANAS maintiendront leur pressing offensif, hélas sans faire mouche. Cette fois, ce sera NEYMAR qui s’essaiera à un
tir enveloppé des 25 mètres mais KARNEZIS brille en déviant le ballon au
corner. Quelques minutes plus tard, NEYMAR, visé par les tacles et les
interventions musclées depuis le début de la rencontre, sera victime cette fois
d’ un geste antisportif du « boucher de service » ITURRA. A
première vue, le coup de coude semble anodin, mais NEY reste au sol en
manifestant des difficultés de respiration. Heureusement pour le CRACK de la
SELECAO, le souffle lui revient pour terminer la rencontre avec une raison de
plus pour faire mal à l’adversaire, footballistiquement bien évidemment. Mais
rien n’en sera, le score restera inchangé malgré une frappe non-cadrée de INIESTA
suite à un festival de dribbles signé NEY, et malgré une reprise de MONTOYA
-toujours lui- qui côtoie le poteau. Ce sera donc sur le score de 1-0 que les
BLAUGRANAS rejoignent les vestiaires.. Visiblement, le cauchemar initié au
VICENTE CALDERON se poursuit au NUEVO LOS CARMENES. Côté statistiques, c’est
84% de possession pour les AZULGRANAS, 14 tirs face à 2 seulement côté GRANADA,
mais à quoi bon.. Le score ne retient que les buts.
En deuxième période, les espoirs de « REMONTADA » portés
par les CULES s’effriteront au cours des minutes. Pourtant, ce ne sera pas
faute d’avoir essayé. Neuf minutes après la reprise, et sur un centre de PEDRO
depuis l’aile droite, NEYMAR remise le ballon de la tête pour CESC qui le
reprend à bout portant, mais le gardien KARNEZIS plonge pour dévier le ballon
au corner. Regroupés en défense pour conserver leur acquis, les locaux resteront
dangereux sur contre. BRAHIMI donnera le mal de tête à la défense, déjà très fébrile,
du Barça. Le joueur algérien aurait pu d’ailleurs
doubler la mise lorsque, lancé en position de MANO a MANO, il est dénié
in-extremis par un tacle sauveur de MARTIN MONTOYA, étrangement homme du match
côté Barça. Toujours si imprécis au moment de la dernière touche, les
BLAUGRANAS passeront à côté de l’égalisation lorsqu’un mouvement emmené côté
gauche par CESC et ADRIANO est ponctué par une frappe de NEYMAR mais le ballon
du brésilien frôle le poteau droit de KARNEZIS.
Inexistant depuis le match face à
l’ATLETI, LEO MESSI apparaîtra finalement sur coup franc par un tir enveloppé
au premier poteau mais KARNEZIS, visiblement très inspiré, vole à la parade. Le
portier local s’illustrera sur le corner qui suit ; en deux temps, il
empêchera BUSQUETS d’offrir l’égalisation aux siens.. Incroyablement frustrant.
A 20 minutes de la fin de la partie, GERARDO MARTINO tente le tout pour le tout
en faisant appel à ALEXIS et JORDI ALBA à la place de BUSQUETS et ADRIANO.
Désormais évoluant en 4-2-4, les BLAUGRANAS continueront à vendanger les
occasions l’une après l’autre. D’abord, ce sera la défense de GRANADA qui se
dégagera sur la ligne suite à une action de NEY qui pique le ballon devant le
gardien grâce à un service de ALEXIS SANCHEZ dans l’intervalle. Ensuite, ce
sera le manque de réussite qui accompagnera la frappe de INIESTA, du gauche
depuis l’intérieur de la surface, qui finit par côtoyer le poteau gauche des
locaux. Malheureusement, le temps s’écoulait beaucoup trop vite pour des
catalans dont la réussite semblait aussi loin que leur glorieux passé. Se
dirigeant droit vers la défaite, le Barça ne parviendra pas à corriger le tir.
Trois points décisifs seront finalement abandonnés au NUEVO LOS CARMENES :
Victoire inattendue de GRANADA ; Défaite inexplicable du Barça dont on a
vu que l’ombre lors de 90 minutes marquées par la stérilité offensive et la fébrilité
défensive des hommes d’EL TATA.
Au terme de la partie, le onze
catalan file directement vers les vestiaire, épuisé par une pression trop asphyxiante,
incapable de sortir de l’enfer de la
frustration footballistique.. Un enfer dont les flammes semblent avoir consommé
les derniers espoirs de LIGA puisque après cette cinquième défaite, le destin
CULE n’appartient plus au Barça, mais à ses adversaires.. Pire encore : Cela
fait 180 minutes que l’équipe AZULGRANA n’est pas parvenue à faire vibrer les
filets adverses, et dans le monde du BARCELONISMO, c’est une éternité. A trois
jours du CLASSICO de LA COPA face au rival éternel, les signes démontrés par
les BLAUGRANAS inquiètent leurs supporters. Si nous avons été éliminés de LA
CHAMPIONS LEAGUE, si nous avons gaspillé nos espoirs de LIGA, LA COPA DEL REY reste
un remède dont le MES QUE a fort besoin. Qui sait ? Peut-être qu’une victoire
face au MERENGUES redonnera la confiance à notre vestiaire, peut-être que ce
sera le deuxième souffle qui nous propulsera dans le sprint final en LIGA. En
tout cas, une chose est sûre, la victoire est l’impératif posé par le peuple
CULE. Car dans le manuel de la rivalité entre les deux clubs, voici un concept
inaltérable : Une victoire face au Real soigne tout ! Non !?
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