« Ils vivent le rêve, nous vivons la réalité »
Pour le compte de la phase retour des quarts de finale de la
prestigieuse CHAMPIONS LEAGUE, le FC Barcelone se déplaçait sur la périlleuse
pelouse du VICENTE CALDERON afin d’y affronter les COLCHONEROS de l’ATLETICO de
Madrid. Suite à leur match nul 1-1 au CAMP NOU 7 jours plus tôt, les deux
équipes qui n’ont pu se départager à 4
reprises depuis le début de la saison, se devaient de se départager à l’issue d’une
lutte qui s’annonçait farouche. Entre premier et deuxième de LA LIGA, le rêve
européen était, cette fois, l’enjeu qui motivait toutes les sueurs et tous les
efforts. Comme à son habitude, EL CHOLO SIMEONE allait présenter un onze aussi
combatif que l’a été le tacticien argentin du temps où il était joueur, mais avec
deux absences de taille : le canonnier DIEGO COSTA et le virevoltant ARDA
TURAN. En face, le Barça privé de VALDES et de PIQUE risquait gros en comptant
sur le triangle PINTO/BARTRA/MASCHERANO pour défendre les cages. Aux
avant-postes, le choix de GERARDO MARTINO a préféré CESC en position de FALSO
NUEVE, MESSI à droite et NEYMAR à gauche dans l’optique d’atteindre les filets
ROJIBLANCOS de la plus létale des manières. Devant une FRENTE ATLETICO chauffée
à Bloc, c’est le temps de la vérité pour les BLAUGRANAS : Marquer des buts
sans en recevoir, ou sombrer dans l’enfer du VICENTE CALDRON.
Dès la 3ème minute de la partie, le Barça est le
premier à se montrer dangereux lorsqu’un tir de MESSI passe au-dessus des
poteaux de COURTOIS. Mais comme à leur habitude, les locaux démarrent leur
match sur les chapeaux de roue. Un rythme effréné qui surprendra la défense catalane à la 5ème lorsque ADRIAN
parvient à trouver le poteau de PINTO d’une reprise du droit. Dans la
continuité de l’action, EL GUAJE VILLA récupère le ballon à gauche avant de
centrer vers ADRIAN , ce dernier remise de la tête pour KOKE qui n’a plus qu’à
dévier le ballon dans le filets (5’). Los COLCHOS NEROS exultent, le VICENTE
CALDRON se transforme en chaudron qui engloutit tous les espoirs CULES, ou
presque. Alors qu’on attendait la réaction des BLAUGRANAS, ces derniers se faisaient
littéralement « manger » sur tous les duels, l’agressivité et la
GRINTA des ROJIBLANCOS asphyxiaient la construction de jeu catalane. Plus même,
les locaux passeront à côté du 2ème
but lorsque, sur une perte de balle de BUSQUETS à l’entrée de la surface, KOKE
glisse le ballon pour DAVID VILLA qui fusille PINTO du à bout portant mais le
poteau gauche des barcelonais renvoie le ballon. Incroyable, malgré le score
affiché au tableau, la chance paraît être du côté des visiteurs.
Deux minutes plus tard, le Barça parviendra à se créer sa
première véritable occasion de la partie lorsqu’un centre de DANI ALVES et
repris de la tête par LEO MESSI mais le ballon smaché frôle le poteau gauche. Après
un quart d’heure de jeu, les catalans parviennent enfin à installer leur faux
rythme pour calmer les ardeurs madrilènes. Mais apparemment, rien n’allait suffire
pour éteindre la flamme d’EL CHOLO puisque quelques minutes plus tard, le son
des bois allait retentir du VICENTE CALDERON pour la troisième fois de la
soirée. Sur une tête lobée de RAUL GARCIA, EL GUAJE VILLA parvient à s’incruster
dans la surface de réparation pour reprendre le ballon du droit, sur la transversale
de PINTO. Jamais, la chance n’a jamais été autant Bleu et Grenat, pourtant les
catalans étaient loin de pouvoir en tirer profit. Seule l’ombre du Barça était
venue fouler la pelouse du CALDERON, BUSQUETS, INIESTA, MASCHERANO tous ne faisaient
état que de figurants sur la feuille du match, du déchet, de la maladresse et
surtout, une incapacité à tenir tête au jeux fougueux de l’ATLETI.
Mais à la 24ème minute, l’occasion de se sortir
du calvaire se présentera aux descendants de la Catalogne.. Hélas, en vain. Sur
une action de rue, NEYMAR réalise une chevauchée digne des compilations de
freestyle lorsque le brésilien parvint à se débarrasser de MIRANDA, crocher
KOKE pour enfin , infliger un petit-pond magistral à TIAGO. NEY résiste alors à
la charge pour servir LEO MESSI mais ce dernier rate complétement sa reprise du
gauche : Balle de Match vendangée par LA PULGA qui ne vivait visiblement
pas sa meilleure soirée. Après cette
occasion, R A S du côté BLAUGRANA, défait par la force de caractère des
ROJIBLANCOS pour finalement rejoindre les vestiaires menés au score de 1-0.
Bilan, la composition catalane n’est surement pas la bonne, mais surtout, l’état
d’esprit affiché sur le terrain n’est en rien celui qui permettrait aux
barcelonais de surmonter l’infranchissable roche d’EL CHOLO.
En seconde mi-temps, la réaction catalane finit enfin par défiler
sur la terre madrilène. Cinq minutes après la reprise, ce sera XAVI HERNANDEZ qui
sortira de l’ombre pour servir merveilleusement NEYMAR dans l’intervalle.
Arrivé au MANO a MANO, NEY tente de se débarrasser de COURTOIS mais le gardien
belge anticipe et touche le ballon au dernier moment. L’action se poursuit, le
cuir parvient à LEO MESSI qui, en l’espace d’une seconde, aurait pu mettre fin
à tous les maux catalans, mais gêné par COURTOIS, MESSI hésite à frapper du
droit devant un gardien presque battu pour perdre le contrôle du ballon devant
le retour de la défense. Ce n’était pourtant pas fini puisque DANI ALVES allait
parvenir à centrer ce même ballon vers XAVI dont la reprise du droit, en plein
6 mètres, et déviée par DIEGO COURTOIS du pied.. Tout juste incroyable ! En
l’espace d’une minute, trois occasions du Barça, l’une plus flagrante que l’autre,
mais au final le score est toujours le même.
Et alors qu’on notait une amélioration dans le jeu
BLAUGRANA, passant même à côté d’un penalty flagrant non accordé par l’arbitre
de la rencontre à la suite d’un geste irresponsable de JUANFRAN qui touche volontairement
le ballon de la main en pleine surface, puis frôlant de près l’égalisation sur
une tête croisée de XAVI HERNANDEZ, EL TATA MARTINO décida d’intervenir pour
tenter le tout pour le tout en entrant ALEXIS à la place de CESC. Malheureusement,
ce sera le moment choisi par les ROJIBLANCOS pour revenir dans le match via à un contre
mené par GABI qui use d’un une-deux pour éliminer le trio
BARTRA-BUSQUETS-MASCHERANO avant d’obliger
PINTO à sortir la parade pour sauver les meubles catalans.
A 12 minutes de la fin des débats, et avec l’entrée de PEDRO
pour remplacer un INIESTA inexistant, le Barça passe à côté de l’égalisation
lorsqu’un bon centre de ALEXIS SANCHEZ est dévié admirablement de la tête par NEYMAR,
mais hélas, le cuir côtoie le poteau droit de COURTOIS, battu. Tous devant, les
BLAUGRANAS le seront mais sans réel impact sur la physionomie d’un match dont
le dernier quart d’heure a été dominé par la fantastique attitude du public du
VICENTE CALDERON. FRENTE ATLETICO, les ultras ROJIBLANCOS et avec eux tout le
public présent à l’ancre de l’ATLETI avaient transformé leur terrain en
bouilloire, un bouilloire qui rendait les hommes d’EL CHOLO, tout juste
imbattables. Dopés aux chants du public, les joueurs de l’ATLETICO se créeront
même la dernière occasion de la partie grâce à un contre mené par le remplaçant
CRISIAN RODRIGUEZ mais la frappe de la « CEBOLLA » uruguayenne est
bloquée par PINTO qui avait, sans doute, contribué par son jeu de pied à la
défaite ; et par son jeu de mains à la conservation d’un score
raisonnable.
A l'issue de cette partie, le Barça a été littéralement « mangé »
par le jeu physique des hommes d’EL CHOLO dont l’attitude et la discipline sont
à applaudir. Eliminé aux quarts de finale, le FC BARCELONE ne l’a plus été
depuis six bonnes saisons mais aujourd’hui,
la descente aux enfers se concrétise par un résultat qui n’est que la
partie visible de l’iceberg. Abandonné par le rendement maigre des cadres de l’équipe
que sont INIESTA, BUSQUETS et MESSI, et
par l’absence d’autres tel VALDES, PUYOL et PIQUE pour blessure, EL TATA
MARTINO n’a pu lutter contre l’inéluctable victoire ROJIBLANCA. Bravo aux
vainqueurs qui n’ont pas démérité leur qualification, mais qui ne se sont pas
encore débarrassés de l’adversaire CULE puisqu’en LIGA, la course est toujours d’actualité.
Ils vivent le rêve, nous vivons la réalité…Une réalité en totale décadence qui
ne laisse pourtant pas le moindre temps aux regrets. Dans quelques jours, au
lieu d’une coupe européenne, ce sera une COPA DEL REY qui sera mise en jeu.
Et au lieu de l’ATLETICO, ce seront nos madrilènes « préférés » qu’on
retrouvera sur la pelouse du MESTALLA. Et là, ce sera non seulement l’occasion
de guérir une blessure, mais celle de reprendre la confiance nécessaire au
doublé. L’Europe attendra..
BARCA, T’ESTIMEM!
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