« TITO, PER SEMPRE ETERN.. »
Quarante-huit heures seulement après la nouvelle
dévastatrice du décès de TITO VILANOVA, le FC BARCELONE, entité en deuil,
entreprenait la 35ème journée de LA LIGA BBVA par un déplacement
très compliqué au stade du MADRIGAL afin d’y affronter l’équipe locale du
VILLAREAL. Dans des circonstances presque insurmontables, les BLAUGRANAS se
devaient de conserver leurs espoirs de LIGA, aussi minimes soient-ils, en
s’imposant sur une pelouse où tous les grands d’Espagne n’ont pu sortir leurs
épingles du jeu. Pour ce faire, c’est un
effort surhumain qui est demandé à des joueurs qui ne savent plus où donner de
la tête. Foudroyés par la perte d’un idole, un enseignant et un exemple que fut
FRANCESC « TITO VILANOVA », les catalans devaient, une fois de plus,
faire preuve de force de caractère et de solidité émotionnelle face au sous-marin
jaune qui réalise une saison on peut plus satisfaisante. Mais avant le sifflet
initial, on assiste à une minute de silence très lourde où on voit les hommes
en bleu et grenat tenter de retenir leurs larmes, mais en vain. L’image de
SERGIO BUSQUETS en larmes, démontre le triste état psychique d’un groupe que
les facteurs extra-sportifs n’ont pas épargné depuis plus de 2 ans maintenant.
Une minute de silence qui a d’ailleurs été reprise, non seulement sur tous les
terrains espagnols, mais également sur plusieurs pelouses européennes ce
week-end, au STADIO OLYMPICO, à l’ALLIANZ ARENA, à l’AMSTERAM ARENA… TITO, PER
SEMPRE ETERN, c’est sur ces mots que ce match "pas comme les autres" commence entre un club local
ambitieux de faire tomber un autre grand d’Espagne, et un grand d’Espagne et
d’Europe qui a perdu beaucoup de son brillant.
Dès le début du match, les difficultés psychiques
ressenties par le groupe catalan se manifestent sur le terrain. Malgré une
nette domination du jeu et en dépit d’une volonté prononcée d’aller vers les
buts, le jeu BLAUGRANA manque de fougue et d’intensité. Après un premier
coup-franc de XAVI HERNANDEZ bloqué par le gardien ASSENJO, ce sera DANI ALVES
qui tentera de trouver le cadre d’une frappe du gauche qui passe au-dessus du
cadre. La première véritable occasion catalane sera à mettre au compte de
LEO MESSI qui reçoit le ballon en pleine surface mais la frappe de LA PULGA,
beaucoup trop molle, beaucoup trop centrée, est repoussée par ASSENJO du pied.
Ensuite, et malgré une écrasante possession de ballon, les hommes d’EL TATA
MARTINO souffrent du syndrome du Jeu statique et ne parviennent pas à se créer
de véritable danger.
Ce ne sera qu’aux 5 dernières minutes de la première mi-temps que le jeu se décongestionnera des deux camps : Visiteurs puis locaux passent à côté de l’ouverture du score. D’abord, ce sera XAVI qui, après avoir reçu un excellent service en retrait de ALEXIS ne trouve pas le cadre à cause d’un tacle rageur du défenseur MUSACCIO. Ensuite, et sur une action presque identique à la précédente, ce sera MARC BARTRA qui sauvera les siens d’un intérieur placé de AQUINO qui se deirigeait droit vers les filets. Mais lors du temps additionnel, le sous-marin jaune porte le coup du HOLD UP à son adversaire catalan. Sur une action de contre, JONATAN PEREIRA -entré en cours de jeu- parvient à trouver CANI du gauche en pleine intervalle. Le transfert le plus cher de l’histoire du VILLAREAL, CANI, en profite pour mettre le ballon, sans contrôle, au deuxième poteau d’un intérieur qui ne laisse aucune chance à PINTO (46’). Contre le sens du jeu, contre la physionomie du Match, les locaux mènent au retour vers les vestiaires tandis que les BLAUGRANAS, déjà dévastés avant même l’entame de la partie, se retrouvent encore plus bas que jamais.
Ce ne sera qu’aux 5 dernières minutes de la première mi-temps que le jeu se décongestionnera des deux camps : Visiteurs puis locaux passent à côté de l’ouverture du score. D’abord, ce sera XAVI qui, après avoir reçu un excellent service en retrait de ALEXIS ne trouve pas le cadre à cause d’un tacle rageur du défenseur MUSACCIO. Ensuite, et sur une action presque identique à la précédente, ce sera MARC BARTRA qui sauvera les siens d’un intérieur placé de AQUINO qui se deirigeait droit vers les filets. Mais lors du temps additionnel, le sous-marin jaune porte le coup du HOLD UP à son adversaire catalan. Sur une action de contre, JONATAN PEREIRA -entré en cours de jeu- parvient à trouver CANI du gauche en pleine intervalle. Le transfert le plus cher de l’histoire du VILLAREAL, CANI, en profite pour mettre le ballon, sans contrôle, au deuxième poteau d’un intérieur qui ne laisse aucune chance à PINTO (46’). Contre le sens du jeu, contre la physionomie du Match, les locaux mènent au retour vers les vestiaires tandis que les BLAUGRANAS, déjà dévastés avant même l’entame de la partie, se retrouvent encore plus bas que jamais.
Après la pause, la réaction catalane est portée par LEO
MESSI qui se crée deux occasions coup sur coup sans parvenir à faire mouche. La
première voit LA PULGA accélérer depuis l’aile droite pour envelopper le ballon
en direction du deuxième poteau mais la vigilance du gardien dénie l’astre
argentin. La deuxième sera sur coup franc, mais ASSENJO vole à la parade pour
préserver la propreté de ses filets. Et alors qu’on attendait impatiemment le
but de l’égalisation côté BLAUGRANA, l’équipe du VILLAREAL réalise l’exploit de
doubler le score, toujours contre le sens du jeu. Cette fois ce sera depuis l’aile droite que AQUINO
parvient à centrer en direction du point de penalty où TRIGUEIROS vient battre
PINTO d’une tête smachée, devant la passivité d’une défense à la ramasse (55’). Deux
buts à zéro en faveur du sous-marin jaune. Après la souffrance, vient le chaos
côté Barça.. Compliqué, très compliqué pour des joueurs qui ni le destin ni le
football ne semblent épargner des malheurs successifs. L’espoir minime de LIGA
semble alors s’effriter sur la pelouse du MADRIGAL et les rêves de grandeur
catalans ressemblent de plus en plus à des souvenirs perdus dans le noir. Mais
au regard des circonstances, que dire, que dire à des joueurs dont on demandent
le surhumain, car après tout.. Ils sont bien humains nos idoles, aussi
talentueux, connus, riches, fougueux ou battants soient-ils. Et c’est dans de
pareils moments qu’on est forcé de le constater.
A l’heure de jeu, et devant la gravité du score affiché au
tableau, GERARDO MARTINO intervient pour faire entrer CESC à la place de XAVI
et TELLO à la place de ALEXIS. Deux petites minutes plus tard, l’improbable
finit par se produire au MADRIGAL, et de la plus étrange des manières. Sur une
action construite par CESC et INIESTA côté gauche, EL QUATRO ouvre le jeu vers
la droite où PEDRO touche le ballon du talon vers DANI ALVES positionné à
droite de la surface. EL GATO frappe en direction des filets mais le défenseur Gabriel
PAUUSTA dévie le ballon dans ses propres filets pour la réduction du score
(65’). Aucun signe de joie, aucun geste de célébration, aucun sourire d’espoir,
voici ce qui témoigne de l’état psychologique très compliqué des hommes en bleu
et grenat qui voient enfin une fine lueur d’espoir apparaitre au loin…Pas si
loin que ça ! Treize minutes après cette première bourde défensive du
VILLAREAL, les locaux récidiveront dans leur générosité fautive. Toujours sur un centre provenant de DANI
ALVES, le défenseur MUSACCIO dévie le ballon de la tête dans les filets de son
gardien (78’) et porte le score à égalité. Incroyable, encaisser deux buts
contre son camp dans un même match et dans une même mi-temps, c’est rare dans
le monde du football mais que voulez-vous : Peut-être que le destin a
enfin eu pitié du sort du Barça, peut être que ce petit coup de pouce suffirait
à provoquer le réveil, même tardif, des joueurs les plus attristés qu’est connu le MES QUE UN CLUB depuis fort
longtemps.
Et c’est exactement
ce qui se passera. A 7 minutes de la fin
du temps réglementaire, SERGIO BUSQUETS
parvient à récupérer le ballon à hauteur de la ligne médiane avant de
s’enfoncer dans la défense adverse grâce à ses grandes enjambées pour destiner
une passe lobée en direction de CESC positionné en pleine surface. De la tête,
EL QUATRO remise le cuir vers l’axe où LEO MESSI est là pour le reprendre du
droit et battre enfin, dignement,
ASSENJO pour la première fois de la soirée (83’). REMUNTADA du FC
BARCELONE qui revient de loin pour renverser la tendance d’une partie aussi
étrange que morose. En signe de « célébration », MESSI et les siens
pointent le ciel du doigt.. Un geste expressif qui démontre la force de
caractère catalane : Le décès de TITO est encore plus présent dans les
mémoires, au moins, c’est par la victoire qu’on commémorera son départ.
Voilà, c’est dans la douleur et les larmes que s’est
accomplie la victoire du FC BARCELONE sur la difficile pelouse du MADRIGAL.
Entité en deuil, le Barça a encore confirmé que la lutte dans le désespoir est
un de ces principes inaltérables, et ce grâce à des joueurs dont la force de caractère n’est
plus à prouver. Face au décès de TITO VILANOVA, face à une tristesse immense et
une morosité sans fin, face à une pression extra-sportive qui a demandé des
efforts surhumains, les BLAUGRANAS ont répondu présents par une victoire qui
restera dans les mémoires tant par les deux autogoals de VILLAREAL que par l’attitude
des joueurs catalans. Parfois, on se demande comment font nos idoles pour
surpasser tous les imprévus de la saison sportive, pour continuer à croire en
leurs espoirs aussi improbables soient-ils, pour nous donner, nous, une raison
de rêver alors que eux s’en trouvent privés. Merci aux joueurs, merci aux CULES
dans le monde entier qui encouragent leur équipe dans la joie comme dans la douleur. Merci à tous ceux qui ont affiché leur support au MES
QUE UN CLUB dans les quatre coins de la planète. Mais surtout : MERCI à TITO
VILANOVA qui a été, est, et restera un exemple et une référence du BARCELONISMO
jusqu’à la fin des temps. MISTER, nous ne t’oublierons jamais.
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