lundi 31 mars 2014

Résumé de Match : ESPANYOL vs FCB / LIGA BBVA J31


« LA SENYERA au CORNELLA DEL PRAT »
 

Pour le compte de la 31ème journée de la LIGA BBVA, le DERBY de la Catalogne prenait lieu au stade du CORNELLA DEL PRAT où LOS PERICOS du RCD ESPANYOL recevaient les BLAUGRANAS du FC BARCELONE. Entre royalistes et séparatistes, EL DERBY mettait en prise les catalans fiers de l’individualité de leur culture à l’image du FC BARCELONE et les catalans soumis à la conception royaliste moderne du Royaume d’Espagne en la personne de l’ESPANYOL. D’un point de vue footballistique, le Barça se déplaçait sur la pelouse de son « voisin-ennemi » en deuxième du classement, à un point du Leader l’ATLETICO ; enfin dans une position qui lui permet de tenir son destin entre ses propres mains. Décrits par EL TATA MARTINO lors de la conférence d’avant match comme étant « Une copie de l’ATLETICO », l’équipe de l’ESPANYOL Barcelone entraînée par le mexicain JAVIER AGUIRRE, connu pour son jeu rude et agressif, n’allait certainement pas laisser le Barça sortir indemne de ce Match-piège. Sans VICTOR VALDES dont l’absence s’éternisera jusqu’en fin de compétition, mais avec un message d’appui pour le portier catalan, les BLAUGRANAS atterrissaient vêtus symboliquement de leur tenue en SENYERA -le drapeau de la Catalogne- dans un CORNELLA DEL PRAT houleux, rempli de haine et de tension, avec pour seul objectif : La victoire. L’opération LIGA est officiellement lancée !

Les premières minutes du DERBY seront révélatrices de l’état d’esprit des deux protagonistes : Un FC Barcelone entreprenant qui maîtrise la possession de balle mais se retrouve bousculé par le jeu agressif de ses hôtes. La première occasion est à mettre au compte de l’équipe AZULGRANAS dès la 4ème minute lorsqu’un centre précis de DANI ALVES permit à NEYMAR de croiser une tête dangereuse que le gardien CASILLA bloque avec succès. Quelques minutes plus tard, ALVES reprend son rôle de maître d’ASSISTS lorsqu’il servit LEO MESSI, seul en pleine surface, mais le ballon piqué de l’astre argentin est beaucoup trop mou pour inquiéter le portier adverse. 

Visiblement très inspiré, DANI « EL GATO » ALVES donnera le mal de tête aux défenseurs PERICOS lorsqu’il parvint, grâce à un ballon lobé, à trouver LEO MESSI parti à la limite du hors-jeu. Serré par la sortie de CASILLA, LA PULGA tente de lober le gardien d’une tête instantanée mais le ballon finit sa course dans le petit filet. DANI ALVES :  Source de danger, ce sera encore le cas à la 20ème minute lorsqu’EL GATO s’échappa sur l’aile droite pour pénétrer aux abords de la surface avant de servir sur un plateau d’or NEYMAR seul face au gardien. A bout de course, NEY se jette sur le ballon tel un mort de faim mais, du gauche, ne parvient pas à redresser le ballon qui finit au-dessus des poteaux : Incroyable !

Victimes de leur manque de réussite et leur absence d’efficacité, les BLAUGRANAS auraient pu payer le prix cher lorsqu’un contre mené par l’Ex-BARCELONISTA SERGIO GARCIA finit dans les pieds de PIZZI qui manque le cadre de PINTO. Après cette occasion, le match sombre dans l’agressivité démesurée des homme de AGUIRRE, facilitée par le laisser-jouer de l’arbitre Mr CLAUS GOMEZ. Principale victime de la soirée : NEYMAR qui en voyait de toutes les couleurs face à son bourreau du jour : JAVI LOPEZ. La pépite brésilienne obtiendra pourtant son instant décisif lorsque, lancé par JORDI ALBA, NEY arrive seul face à CASILLA mais son ballon piqué du gauche côtoie le poteau. Malgré leur possession de 75% , les BLAUGRANAS rejoignent les vestiaires sans avoir pu concrétiser les nombreuses occasions qu’ils se sont créées, bousculés par le jeu de coudes des PERICOS qui n’avaient pour objectif dans ce DERBY que de déconcentrer, par l’agressivité, l’inspiration BLAUGRANA.

Le second acte du DERBY DE CATALUNYA n’avait rien à envier à son précédent, le jeu rude de l’ESPANYOL perdurait dans d’étranges circonstances d’impunité, tandis que le manque d’efficacité du Barça renforçait le sentiment d’insécurité des CULES. Sur un corner botté par XAVI HERNANDEZ, PEDRO dévie le ballon de la tête dans les mains de CASILLA. Le même PEDRO reviendra quelques minutes plus tard pour conclure un mouvement combiné entre MESSI et CESC, hélas sans parvenir à battre la vigilance du gardien. Ensuite, ce seront les bois du CORNELLA DEL PRAT qui se dresseront face à la réussite AZULGRANA lorsqu’un corner de XAVI dévié de la tête par BUQUETS finit devant PIQUE qui, de l’intérieur du pied droit, est dénié par la transversale. QUE MALASUERTE !  

Mais à un quart d’heure de la fin de la partie, les forces du destin finissent par sourire  aux hommes d’EL TATA MARTINO qui à force d’insister, finissent par obtenir gain de cause. Suite à un énième et excellent centre de DANI ALVES, NEYMAR tente de se défaire de son bourreau du jour JAVI LOPEZ  d’un contrôle orienté de la poitrine mais ce dernier use de la main pour stopper l’effort du brésilien. L’arbitre est catégorique : PENAL pour le Barça !  A la transformation : LEO  MESSI qui fixe CASILLA et place le ballon à droite de sa victime (75’). Après le SANTIAGO BERNABEU, c’est au tour du CORNELLA DEL PRAT de se prosterner devant le calme glacial de « LA PULGA » et plonger dans un état de sidération, de frustration et de défaite.

La frustration des PERICOS ne fera d’ailleurs que s’accroitre lorsque l’équipe hôte se retrouve à 10 pour les dernières minutes de la partie. Pour cause, une main flagrante de CASILLA à l’extérieur de la surface qui, dans un geste d’ultime espoir, tente d’arrêter un lobe de LEO MESSI excellemment servi par Andres INIESTA -entré en jeu à la place de PEDRO- . Ayant usé de tous ses changements, JAVIER AGUIRRE n’a d’autre choix que d’utiliser le défenseur JAVI LOPEZ en gardien de buts. Comme à l’accoutumée, le Barça mène un rythme endiablé lors des dernières minutes et manque de peu de doubler le score notamment par l’intermédiaire de ALEXIS SANCHEZ -entré à la place de NEYMAR- , mais la VASELINA de l’avant-centre chilien est déviée du bout des doigts par LOPEZ. A une minute du sifflet final, EL TATA MARTINO opère son dernier changement, SERGI ROBERTO à la place de CESC, un clin d’œil d’EL MISTER à son adversaire du jour : Garder le troisième remplacement en prévision du dernier quart d’heure, c’est se prémunir contre l’inconnu. GRANDE EL TATA qui donne une leçon à un ancien de LA LIGA, le mexicain JAVIER AGUIRRE dont l’agressivité démesurée n’a pu réussir face à la persévérance BLAUGRANA.   


Victoire difficile pour le FC BARCELONE qui sort renforcé du houleux DERBY DE CATALUNYA. A l’issue d’une partie compliquée où les trois points ont été chers à obtenir, le Barça a su sortir son épingle du jeu pour continuer son assaut vers le titre. A trois jours du choc espagnol en CHAMPIONS LEAGUE face aux COLCHONEROS de l’ATLETICO, c’est une victoire méritée pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui devront disputer les 7 rencontres restantes comme ils l’ont fait avec celle-ci. Sept matchs restant, ce sont sept finales où le moindre faux pas sera formellement interdit si les BLAUGRANAS tiennent à garder leur titre de champion. Mais si le premier épisode de l’« Opération LIGA » n’a pas réussi au vue de la victoire inespérée de l’ATLETICO au SAN MAMES, il faudra  persévérer et gagner chaque semaine jusqu’à ce que les COLCHONEROS craquent. Et ils craqueront.. 


jeudi 27 mars 2014

Résumé de Match : FCB vs CELTA VIGO / LIGA BBVA J20


« ADIOS VICTOR !? »


Trois jours seulement après sa victoire historique au CLASSICO DEL BERNABEU, le FC BARCELONE refoulait la pelouse du CAMP NOU en héros afin d’y accueillir l’équipe galicienne du CELTA VIGO pour le compte de la 30ème journée du championnat espagnol. A l’heure du Sprint Final, les hommes d’EL TATA MARTINO n’ont plus droit à l’erreur s’ils veulent conserver leur titre de champion face à cette farouche compétition triangulaire livrée par les COLCHONEROS et les MERENGUES. Par conséquent, EL MISTER alignait un 4-3-3 classique non sans absences pour rotation. Ainsi, PIQUE laissait sa place à BARTRA, ALVES à ADRIANO, BUSQUETS à SONG tandis que XAVI avait été laissé hors-convocation. En face, le CELTA VIGO, 12ème au classement, peut être qualifiée comme l’équipe « la plus BLAUGRANA » de la LIGA après le Barça. Pour raison, le club galicien développe un 4-3-3 étiré avec un bloc haut qui s’appuie d’habitude sur plus d’un lauréat de la MASIA. Ceci dit, seul ANDREU FONTAS ferait partie de cette composition, puisque RAFINHA (Blessé) et NOLITO (Remplaçant) allaient tous deux rater cette confrontation au goût de retour aux origines. Derrière ce stratagème, le CAMP NOU - à l’occasion de son 1000ème match de LIGA - était fier d’accueillir l’une des icônes du BARCELONISMO moderne en la personne de l’entraîneur du CELTA et ex-capitaine du Barça, le grand LUIS ENRIQUE qui revenait à sa cité de cœur 10 ans après son dernier match en Bleu et grenat. BENVINGUT LUCHO !   

Cependant, il ne fallait pas arriver en retard aux gradins du CAMP NOU puisque le Barça allait pressait pour obtenir l’ouverture du score dès les premières minutes. Après un but refusé de LEO MESSI, ce sera NEYMAR  qui inscrira la première réalisation de son équipe six minutes seulement après le sifflet initial. Lancé par LEO MESSI à l’intérieur de la surface, ALEXIS SANCHEZ -titulaire pour la soirée- fait preuve de grand altruisme et sert NEYMAR JR sur un plateau d’or pour l’ouverture du score (6’). Quelques minutes plus tard, les BLAUGRANAS auraient pu doubler la mise suite à une action fulgurante menée par ALEXIS qui lance LEO MESSI plein axe, ce dernier décale NEYMAR qui parvient difficilement à rattraper le ballon avant la sortie mais son tir à bout de course finit dans le petit filet. Ensuite, ce sera à ANDRES INIESTA de faire le spectacle lorsque EL MANCHEGO trouve admirablement LEO MESSI dans l’intervalle mais l’astre argentin est dénié par une excellente parade de JOEL. En TOTAL CONTROL, le Barça présentait une prestation de qualité et s’offrait plusieurs occasions de marque sans parvenir à faire mouche.

Mais à la 21ème minute, le pire de l’inconcevable allait se produire. Sur un coup-franc botté dans le cadre par AUGUSTO FERNANDEZ, VICTOR VALDES plonge à la rescousse et parvient à bloquer le ballon en deux temps. Néanmoins, le portier catalan semble avoir été victime d’un faux mouvement au niveau du genou droit. Une fois le ballon dégagé en touche, on aperçoit alors VALDES gisant sur le sol, les mains sur le visage se tordant de douleur. Le staff médical est catégorique, le capitaine BLAUGRANA de la soirée ne peut continuer le match. VALDES est alors transporté sur civière, ovationné par un public du CAMP NOU qui pourrait bien apercevoir son héros, Allias  «  EL MURO », pour la dernière fois sous les couleurs CULES. Image triste, inquiétante, dramatique même pour ce pur produit de LA MASIA qui est sorti des rangs de l’école barcelonaise pour devenir l’un des meilleurs gardiens du monde et remporter tous les titres possibles avec son club formateur.

Suite à cet épisode noir, les hommes d’EL TATA MARTINO allaient oublier leur dégout en doublant la marque grâce au Duo INIESTA-MESSI. Servi par EL PICASSO en plein axe, LA PULGA laisse passer le ballon pour effacer les deux centraux adverses avant de mettre dans le vent le gardien JOEL grâce à un crochet intérieur et ponctuer l’action de l’intérieur du droit (30’). GOLAZO DE MESSI, son 22ème en LIGA cette saison.

En seconde période, et avec l’entrée du jeune SERGI ROBERTO à la place de ANDRES INIESTA, les visiteurs allaient changer d’attitude pour venir presser le Barça au plus haut. L’excellence qu’a produit l’équipe barcelonaise en première mi-temps n’est plus d’actualité et on voit alors les locaux souffrir pour sortir le ballon convenablement de leur surface. Beaucoup de déchet certes, mais le score étant en leur avantage, les hommes d’EL TATA n’allaient sûrement pas courir dans tous les sens préférant ainsi conserver leurs énergies pour le restant de la saison. Ceci dit, le danger catalan allait apparaître lorsque l’arbitre refusa un but de CESC sur un coup-franc rapidement joué par LEO MESSI pour cause d’un hors-jeu inexistant.

Mais à la 67ème minute, le score est définitivement plié pour le compte des locaux. Sur un corner sortant du CELTA, ALEXIS parvient à récupérer le ballon sur l’aile droite et s’élance dans un contre fulgurant. Malgré un courte récupération des galiciens, EL NINO MARAVILLA retrouve le ballon pour servir, d’une longue transversale, NEYMAR lancé seul sur le côté gauche. Arrivé à la surface, NEY fait usage d’un petit pas de danse «  à la brésilienne » pour déconcentrer ses deux adversaires avant d’armer son gauche pour un tir croisé qui ne laisse aucune chance au gardien. Doublé de NEYMAR, doublé de passes décisives de ALEXIS ! Après la connexion MADE IN MASIA de LEO et ANDRES, c’est la connexion MADE IN SUD AMERICA qui réussit aux catalans (67’).        

Lors du dernier quart d’heure, et avec l’entrée de PEDRO à la place de NEYMAR Jr, le Barça allait s’offrir quelques occasions par l’intermédiaire de ALEXIS SANCHEZ et SERGI ROBERTO, mais ce seront tout de même les hommes de LUIS ENRIQUE qui se montreront les plus dangereux. Seul fait marquant, un dégagement raté de PINTO qui aurait pu non seulement permettre au CELTA d’inscrire son premier but, mais également causer la blessure du gardien catalan qui a heurté le poteau dans sa tentative de retour in-extremis. Si PINTO avait été blessé, aucun gardien n’était présent pour le remplacer puisque OIER OLAZABAL continue à être systématiquement écarté de la liste des convoqués. Qui sait ? Peut-être est-ce PIQUE qui, outre ses talents de WAKA BOY, nous aurait fait découvrir ses talents cachés de gardien de buts.              

C’est donc sur le score franc de 3-0 que s’est conclu le 1000ème match de LIGA disputé dans l’enceinte mythique du CAMP NOU. Une victoire importante qui a remis le Barça seul en position de dauphin après la défaite du REAL au SANCHEZ PIZJUAN face au FC SEVILLE (Effet CLASSICO Sans Doute) et la victoire de l’ATLETICO à domicile face au GRANADA. Hélas pour le Barça, la note de cette célébration a été chère à payer puisque le point noir de cette soirée a été la grave blessure du gardien VICTOR VALDES qui, selon les premières nouvelles, souffrirait d’une rupture des ligaments du genou droit. Bilan : Six longs mois d’absence qui éloigneraient le portier catalan de la compétition et priveraient le onze BLAUGRANA de l’un de ses éléments les plus décisifs. Mais si le gardien barcelonais maintient son choix de non prolongation, ce match contre le CELTA pourrait bien représenter la dernière rencontre disputée par « EL MURO » VALDES sous les couleurs Bleu et Grenat. Question Adieu, on aurait certainement pu faire mieux pour cette véritable légende du BARCA DE LAS SEIS COPAS. Mais voilà, peut-être est-ce le CAMP NOU qui en cette soirée millénaire, a lancé une malédiction pour retenir ce lauréat de la MASIA qui s’est tant entêté à vouloir déserter les rangs. Un grand mal, pour un plus grand bien ? Peut-être qu’avec cette blessure, il restera maintenant… à jamais… dans nos cœurs. 


AGUANTE VICTOR ! ANIMS EL MURO !
     

lundi 24 mars 2014

Résumé de Match : REAL MADRID vs FCB " EL CLASSICO " / LIGA BBVA J29



" SOM ELS MILLORS "


Sur la pelouse du SANTIAGO BERNABEU et pour le compte de la 29ème journée de la LIGA BBVA, EL CLASSICO DE LOS CLASSICOS prenait place pour mettre en suspens toute l’activité footballistique de la planète mondiale. Deux rivaux éternels, deux philosophies totalement opposées se retrouvaient face à face pour 3 points pas comme les autres. D’un côté, le REAL MADRID, auteur d’une surprenante épopée depuis le début de l’année 2014 qui lui avait permis de prendre la tête du classement général, avait pour objectif de transformer les 4 points d’écart en 7 pour tuer tout suspens dans la course vers le titre. De l’autre côté, le FC BARCELONE, troisième au classement général, dépourvu de tout choix autre que la victoire pour raviver ses espoirs de LIGA et revenir à un point des deux leaders madrilènes. Outre l’enjeu de points, c’est une rivalité de doctrines et de conception même de la logique footballistique entre deux ennemis éternels que toutes les saisons du monde ne parviendront jamais à réconcilier. Au jeu athlétique et direct des BLANCOS, les catalans répondront toujours par leur jeu technique et spectaculaire où le physique passe en seconde place après la capacité individuelle et collective de possession et de conservation du ballon. 

Pour ce véritable Choc des Titans, EL TATA MARTINO qui entreprenait son premier CLASSICO au SANTIAGO BERNABEU, présentait le même onze titulaire  qui avait fait la joie des CULES lors de la confrontation européenne face au MANCHESTER CITY avec le quadruple de « LOS BAJITOS » pour le contrôle total de l’entrejeu : Devant l’irremplaçable BUSQUETS, XAVI-CESC-INIESTA et MESSI évoluent côte à côte pour donner la tourmente à n’importe quel adversaire aussi rapide et fougueux soit-il. A l’avant-poste, NEYMAR Junior endossait le rôle de seul véritable attaquant avec l’espoir de réitérer sa prestation du match aller où il avait réussi à faire vibrer les filets madrilènes pour participer à la victoire des siens (2-1). En face, le REAL de ANCELOTTI pouvait compter sur son triangle offensif composé de BENZEMA en pointe, épaulé par deux « Bêtes » athlétiques sur les côtés, les deux plus chers transferts de l’histoire du Football : le portugais Cristiano RONALDO et le gallois Gareth BALE. Seulement, dans ce sport, il ne s’agit pas du plus cher, mais du plus habile, du plus décidé et du plus courageux. Pour les principes, pour la victoire, pour le titre, et surtout …Pour l’orgueil : Que le CLASSICO commence !

Sans aucune introduction, les deux protagonistes annoncent rapidement la couleur de la soirée avec une entame de match très engagée où le Barça contrôle le ballon malgré la pression haute des madrilènes . La première occasion d’EL CLASSICO est à mettre pour le compte des BLAUGRANAS dès la 4ème minute mais la frappe de NEYMAR est beaucoup trop molle pour inquiéter DIEGO LOPEZ. Ce n’était pourtant qu’un avant-gout des capacités offensives catalanes puisque trois minutes plus tard, les visiteurs clouent le public du SANTIAGO BERNABEU au sol avec l’ouverture du score. Sur un mouvement collectif, CESC transmet le ballon à LEO MESSI qui décale avec grande précision ANDRES INIESTA positionné seul à gauche de la surface. Sans hésitation, EL MANCHEGO contrôle le cuir avant de dégainer une frappe sourde du gauche qui ne laisse aucune chance au portier madrilène : Pleine lucarne, GOLAZO DE ANDRES (7’) !

Désormais menés au score, LOS BLANCOS allaient tenter de revenir rapidement dans le match, mais BENZEMA rate une occasion toute faite d’inscrire le but de l’égalisation suite à un service du virevoltant DI MARIA. Entretemps, LEO MESSI manqua l’occasion du 2-0 lorsque, servi par CESC dans l’intervalle, LA PULGA se retrouve en position de MANO a MANO mais écrase beaucoup trop sa frappe qui côtoie le cadre. Hélas, à la 19ème minute, le Barça allait regretter son occasion ratée lorsqu’une énième incursion de DI MARIA sur le côté gauche déboucha sur un centre que le français Karim BENZEMA dévie de la tête. Plongeon de VALDES qui touche le ballon.. dans ses propres filets ! Erreur du portier catalan payée cash par l’équipe BLAUGRANA qui voit son rival éternel remettre les pendules à l’heure (19’). Cinq minutes plus tard, les madrilènes allaient reprendre gout à la partie lorsque DI MARIA, encore lui, parvient à dédoubler l’aile droite de la défense catalane pour destiner un centre précis vers BENZEMA qui, aidé par une sortie ratée de MASCHERANO, contrôle le ballon de la cuisse avant de fusiller VICTOR VALDES à bout portant et inscrire le doublé (24’). INCROYABLE ! En l’espace de 5 minutes, l’équipe qui évoluait le mieux jusqu’à lors se fait renverser sur une double erreur de marquage et se retrouve menée au score.   

En quête d’égalisation, les BLAUGRANAS reprennent les reines de la partie et on voit alors le REAL évoluer  à 11 derrière en attente du contre létal. Après  20 minutes de tergiversation, les catalans allaient enfin voir leur domination payer. Suite à une série de courtes passes, LEO MESSI combine avec CESC FABREGAS plein axe avant de mettre dans le vent SERGIO RAMOS d’une feinte rapide. LA PULGA sert alors NEYMAR du pied droit qui lui remet le ballon instantanément ; EL DIEZ se met alors sur son pied gauche et fusille DIEGO LOPEZ d’un tir croisé à ras terre : GOL DE LEO MESSI, GOL DEL BARCA (42’) ! Un but pour l’histoire, un but pour l’orgueil : Le Barça retrouve le chemin des vestiaires avec un score de 2-2 qui lui permet d’inspirer pleinement à la victoire. Malgré une possession écrasante (63%), les BLAUGRANAS ont manqué de vitesse et se sont retrouvés à payer le prix cher de 5 petites minutes de déconcentration.   

Le second acte de ce CLASSICO démarre par une inversion de tendance. Le REAL sort de sa tanière pour inquiéter les BLAUGRANAS dans leur moitié de terrain. Heureusement, Victor VALDES sort le grand jeu lorsqu’il se dresse face à un tir à bout portant de BENZEMA. Belle parade du portier catalan qui se rachète de son erreur majestueuse sur l’action de l’égalisation madrilène. Hélas pour le Barça, les choses allaient prendre une tournure beaucoup plus dangereuse lorsque CRISTIANO RONALDO parvint à simuler un Penalty inexistant que l’arbitre de la rencontre lui adjuge sans fondement. La répétition le démontre clairement, le portugais est fauché par DANI ALVES à l’extérieur de la surface mais le dernier « Ballon d’Or » plonge dans un geste digne des jeux olympiques de Natation. RONALDO se charge lui-même de la transformation : 3-2 en faveur du REAL qui continue de rêver à juste titre des 3 points de la victoire.  

Blessé dans son orgueil , le club AZULGRANA revient à la charge vers l’heure de jeu lorsqu’une magnifique reprise de INIESTA, du gauche, frôle la lucarne droite du gardien madrilène. Mais à la 63ème minute, LEO MESSI se chargera d’illuminer le SANTIAGO BERNABEU par une passe majestueuse que LA PULGA destine dans l’intervalle pour NEYMAR Jr ; une passe qui élimine toute la ligne défensive BLANCA et ne laisse d’autre choix à SERGIO RAMOS que de bousculer le n°11 catalan. PENAL POR EL BARCA et Carton Rouge pour SERGIO RAMOS : C’est ce qu’on appelle un Tournent de Match !  A la transformation, LEO MESSI qui bat DIEGO LOPEZ d’un tir croisé au petit filet et inscrit ainsi son doublé face au rival de toujours (64’).

Cinq minutes plus tard, l’heure est au changement pour EL TATA MARTINO qui rappelle NEYMAR au banc, applaudi malgré son rendement mitigé par LA GENTE qui a fait le déplacement vers la capitale, pour recourir à PEDRO RODRIGUEZ sur la bande droite catalane. A un quart d’heure de la fin du temps réglementaire, le son des bois retentit dans l’ancre madrilène lorsqu’une excellente frappe de DANI ALVES rebondit sur le poteau gauche de DIEGO LOPEZ, battu. Sauvés par les bois, les madrilènes subissent la domination et la pression catalane sans pouvoir suivre le rythme endiablé des hommes en bleu et grenat. Avec l’entrée de ALEXIS SANCHEZ à la place de CESC FABREGAS, le Barça reprenait son 4-3-3 classique pour les dernières 10 minutes de la partie.

Après tant de pression, le rival éternel allait lâcher prise à sept minutes de la fin du match pour céder à la TIKI TAKA catalane. A gauche de la surface, ANDRES INIESTA fait usage de ses capacités techniques hors-paires pour éliminer CARVAJAL d’un subtile crochet extérieur avant d’infliger un petit pond magistral à XABI ALONSO. Mauvais perdants, les deux joueurs madrilènes se chargent de mettre en Sandwich le PICASSO DEL BARCA : PENALTY pour le FC BARCELONE, le public du SANTIAGO BERNABEU commence déjà à quitter les tribunes.. Pour transformer la sentence, qui d’autre que LEO LA PULGA MESSI qui catapulte le ballon en pleine lucarne et inscrit ainsi son deuxième triplé dans l’histoire des CLASSICOS (83’). En guise de célébration, EL DIEZ embrasse l’emblème catalane dans une image qui restera dans les annales ! QUE GRANDE BARCA , QUE GRANDE MESSI ! Grace à ce triplet, LA PULGA surpasse deux légendes madrilènes que sont HUGO SANCHEZ comme deuxième meilleur buteur de l’histoire de LA LIGA (MESSI 236 GOLES EN LIGA) , mais aussi ALFREDO DI STEFANO comme meilleur buteur de l’histoire des CLASSICOS ( MESSI 21 GOLES EN CLASSICOS). Quoi dire de plus si ce n’est : HISTORIQUE !
  
Victoire méritée du FC BARCELONE sur la pelouse de son rival éternel lors d’un CLASSICO qui a tenu toutes ses promesses. De l’engagement, du rythme, du jeu mais surtout des buts, tels ont été les ingrédients de l’un des plus spectaculaires CLASSICOS de la dernière décennie. A l’issue de la partie, le Barça a démenti tous ceux qui rêvaient de voir arriver la fin du cycle BLAUGRANA. Car il faut dire, comment peut-on imaginer une seule seconde que le grand Barça n’est plus lorsqu’il compte toujours dans ses rangs, entre autres, deux Cracks comme Andres INIESTA et LEO MESSI. Si l’argentin a été plus que décisif, EL PICASSO d’EL BARCA l’a été autant lors d’une soirée qui restera à jamais dans les mémoires CULES. Battre le REAL au BERNABEU, battre le REAL à l’Aller comme au Retour, Battre le Real et plus rien ne compte. Euphorie, extasie, folie, orgasme footballistique…tous les termes sont valables lorsque la querelle centenaire tourne à votre profit, lorsque l’ennemi juré avec ses icones à 100 millions d’Euros tombent et retombent à vos genoux. SOM EL MILLORS ! Nous sommes les meilleurs, et nous le restons. SOM EL BARCA !      

dimanche 23 mars 2014

PREVIA DEL CLASSICO // N°5 : REAL MADRID 1 - FC BARCELONA 2 // LIGA 1982/1983




PREVIA DEL CLASSICO // N°5 : REAL MADRID 1 - FC BARCELONA 2 // LIGA 1982/1983

Le FC BARCELONE de MARADONA et SCHUSTER s'impose sur la pelouse du rival éternel grâce à des buts de ESTEBAN et du N°9 légendaire QUINNI lors du Championnat espagnol 1982/1983. 

PREVIA DEL CLASSICO // N°4 : REAL MADRID 0 - FC BARCELONA 2 // LIGA 2009-2010



PREVIA DEL CLASSICO // N°4 : REAL MADRID 0 - FC BARCELONA 2 // LIGA 2009-2010 


Victoire des hommes de PEP GUARDIOLA face au REAL MADRID au SANTIAGO BERNABEU lors de la LIGA 2009/2010. Buts de LEO MESSI du droit et de PEDRO du gauche. Question de versalité..

PREVIA DEL CLASSICO // N°3 : REAL MADRID 2 - FC BARCELONA 3 // LIGA 1997-1998



PREVIA DEL CLASSICO // N°3 : REAL MADRID 2 - FC BARCELONA 3 // LIGA 1997-1998


Victoire mémorable des BLAUGRANAS sur la pelouse du BERNABEU grace à des buts de RIVALDO, LUIS ENRIQUE et GIOVANNI. Le geste "très expressif" de GIOVANNI que les caméras ont volontairement ommis d'enregistrer restera dans la mémoire des CULES à jamais.


samedi 22 mars 2014

PREVIA DEL CLASSICO // N°2 : REAL MADRID 0 - FC BARCELONA 3 // LIGA 1984-1985


PREVIA DEL CLASSICO // N°2 : REAL MADRID 0 - FC BARCELONA 3 // LIGA 1984-1985


Victoire du FC BARCELONE 3-0 sur la pelouse du rival éternel lors du championnat espagnol 1984 -1985.

GOLES : ANGEL (AUTOGOL),  ARCHIBALD et CALDERRE


PREVIA DEL CLASSICO // N°1 : REAL MADRID 0 - FC BARCELONA 5 // LIGA 1973-1974


PREVIA DEL CLASSICO // N°1 : REAL MADRID 0 - FC BARCELONA 5  // LIGA 1973-1974


Victoire Historique des BLAUGRANAS sur la pelouse du BERNABEU lors de la NOCHE DE CRUYFF.
L'équipe emmenée par le CRACK néérlandais a montré le chemin de la MANITTA à toutes les générations suivantes. Oui, c'est Possible : Battre l'équipe de la capitale, à la capitale, par 5-0.

GOLES DE ASENSI (2) CRUYFF, JUAN CARLOS et SOTIL.



vendredi 21 mars 2014

SORTEO UEFA CHAMPIONS LEAGUE 1/4 de FINALE




UEFA CHAMPIONS LEAGUE 1/4 de FINALE :


FC BARCELONA vs ATLETICO MADRID 

REAL MADRID vs BORUSSIA DORTMUND

PSG vs CHELSEA 

BAYERN MUNCHEN vs MANCHESTER UNITED

Phase Aller : 1 et 2 AVRIL /    Phase Retour : 8 et 9 AVRIL 

VISCA BARCA ! 

lundi 17 mars 2014

Résumé de Match : FCB vs OSASUNA / LIGA BBVA J28


" LUCKY NUMBER 7 "


Pour le compte de la 28ème journée du championnat espagnol, le FC BARCELONE recevait l’équipe du OSASUNA de Pampelune. Restés sur une note négative après la défaite outrageuse face au VALADOLID lors de la dernière journée, les poulains de GERARDO MARTINO avaient pu redresser la tête à la suite de leur convaincante victoire face au MANCHESTER CITY en milieu de semaine. A sept jours du départ vers la capitale en vue d’un CLASSICO à immense enjeu, les BLAUGRANAS se devaient de réconforter leur public quant à l’état de forme et le degré de préparation qu’ils s’apprêtent à  afficher au SANTIAGO BERNABEU. Privés du tandem PUYOL et PIQUE pour cause de pépins physiques, et sans CESC et NEYMAR restés sur le banc des remplaçants, l’équipe AZULGRANA reprenait son 4-3-3 classique pour un match où, outre les trois points de la victoire, le plein de confiance représente le véritable objectif.

Visiblement déterminés à tuer le match dès ses débuts, les catalans seront les premiers à se montrer dangereux par l’intermédiaire du chilien ALEXIS SANCHEZ qui reprend une excellente passe lobée de ANDRES INIESTA à côté des filets. Cela étant, les visiteurs ne manqueront pas de donner des frayeurs au public du CAMP NOU lorsque l’EX-BARCELONISTA ORIOL RIERA fit vibrer les filets mais son but est refusé pour hors-jeu. Après 18 minutes de pression, le Barça parvient à ouvrir le score par l’intermédiaire de son buteur de tous les temps : Lionel Andres MESSI. Suite à une longue passe, PEDRO parvient à recevoir le ballon derrière la ligne défensive pour s’infiltrer dans la surface de réparation et destiner une passe en retrait vers XAVI HERNANDEZ, ce dernier croche son défenseur avant de décaler ALEXIS à droite des 18 mètres. EL CHILENO centre à ras terre et c’est LIONEL MESSI qui dévie le ballon d’un gauche exquis pour battre la vigilance du gardien FERNANDEZ et inscrire ce qui sera remémoré comme un GOL DE HISTORIA. Pour cause : LEO MESSI inscrit là son 369 but sous les couleurs catalanes pour égaliser le record de PAULINO ALCANTARA comme meilleur buteur de l’histoire du MES QUE UN CLUB. GRANDE LEO !

Le score en leur faveur, les BLAUGRANAS vont enfoncer le clou quatre minutes plus tard. Suite à un mouvement de Une-Deux entre JORDI ALBA et INIESTA, l’arrière gauche catalan s’infiltre au sein de la surface avant de destiner une passe précise pour ALEXIS SANCHEZ qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans les filets (22’). Et de deux pour le Barça qui plie le score grâce à son buteur chilien qui inscrit ici son 18ème but en LIGA. Douze minutes plus tard, les CULES présents au CAMP NOU vont en avoir pour leur argent lorsqu’ils assistent à une réalisation chef-d’œuvre du PICASSO INIESTA. L’action initiée sur le côté droit, DANI ALVES décongestionne le jeu avec BUSQUETS qui remet le ballon à gauche pour ANDRES INIESTA, et alors que JORDI ALBA s’apprêtait à faire sa montée, EL MANCHEGO décide de saisir sa chance par une frappe sourde du gauche qui ne laisse aucune chance au gardien adverse (34’). GOLAZO de ANDRES, seulement son deuxième en LIGA mais un but que le PICASSO DEL BARCA célèbre en pointant le ciel du doigt en mémoire de son fils à venir, décédé une semaine auparavant. A cinq minutes de la fin de la première mi-temps, les Barcelonais font le SHOW à la suite d’un Festival de petites touches combinées entre ALVES, ALEXIS, et INIESTA est ponctué par une déviation de PEDRO qui passe à côté du poteau. Une occasion qui reflète la physionomie de cette partie, un Barça très inspiré qui se crée beaucoup d’occasions sans se priver de faire le spectacle : talons, foulards et autres gestes techniques se sont succédés pour la plus grande joie des CULES.  

En deuxième mi-temps, la démonstration catalane continuera face à l’incapacité de réaction des visiteurs. A l’heure de jeu, EL TATA MARTINO entama les préparations du CLASSICO en sortant XAVI HERNANDEZ pour donner à ALEX SONG l’opportunité de se joindre à la troupe barcelonaise sur le terrain. Mais à la 63ème minute, le mythe de LEO MESSI revient hanter à jamais les gradins du CAMP NOU lorsque l’astre argentin inscrit son 370ème but en Bleu et Grenat : Un nouveau record. Positionné à gauche, ANDRES INIESTA provoque son défenseur avant de remettre le ballon pour LEO MESSI qui se défait de deux défenseurs d’un slalom spectaculaire et laisse le ballon au MANCHEGO qui le lui remet instantanément. Arrivé aux 6mètres, LA PULGA protège son ballon grâce à une couverture imparable avant de battre FERNANDEZ d’un gauche limpide. Historique, LIONEL ANDRES MESSI est le buteur barcelonais le plus prolifique de tous les temps, le mythe de PAULINO ALCANTARA est ainsi dépassé pour laisser place à la huitième merveille du monde. A 26 ans seulement, EL DIEZ continue d’affoler les statistiques en  inscrivant son nom en lettres d’or dans les annales du football mondial.

A la 78ème minute, la MANITA est atteinte au CAMP NOU. Entré à la place de ALEXIS, le jeune CRISTIAN TELLO n’aura besoin que de 2 minutes sur le terrain pour inscrire son nom au tableau des buteurs. Le Numéro 20 catalan reçoit le ballon sur l’aile gauche, fixe un défenseur puis croche un autre avant de lutter contre le déséquilibre pour envelopper le ballon au deuxième poteau : Petit filet, rien à dire, GOLAZO de TELLO, même ses coéquipiers n’en croient pas leurs yeux !  5-0 au compteur, EL TATA profite des dernières minutes pour faire entrer ADRIANO en position de défenseur central à la place de MASCHERANO. Ceci dit, les BLAUGRANAS n’étaient toujours pas rassasiés de buts, et LEO MESSI restait toujours aussi affamé de records. A la 88ème minute, Andres INIESTA lance DANI ALVES aux abords de la surface. D’un contrôle exquis, EL GATO élimine son défenseur avant de faire preuve de grand altruisme pour servir LEO MESSI du gauche. Malgré la difficulté, LA PULGA parvient à contrôler le ballon du gauche avant de mettre dans le vent gardien et défenseur et placer le ballon du droit dans les filets. Six buts à zéro, score fleuve pour ce que les analystes appelleront : EL PARTIDO DE LEO MESSI : HAT TRICK d’EL DIEZ, 371 buts désormais à mettre au compte du buteur historique du MES QUE UN CLUB. Enfin, et alors que l’arbitre de la rencontre s’apprêtait à signaler la fin de la partie, l’armada catalane porte à 7 le nombre de buts inscrits lorsque DANI ALVES et LEO MESSI se chargèrent de donner la tourmente aux défenseurs de l’OSASUNA et offrir un but tout fait à PEDRO qui inscrit, du droit, son premier but de la soirée, le dernier de son équipe. Sept buts à zéro…Score sans appel, score sans commentaire.

Match plein pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui ont infligé une véritable punition à leurs visiteurs de la journée. A l’arrivée, un festival offensif et une prestation spectaculaire qui ne peuvent que réconforter les CULES à l’égard de l’état de forme avec lequel leurs idoles vont entreprendre le voyage périlleux vers la capitale. A 7 jours du CLASSICO DE LOS CLASSICOS, le Barça a fait mouche 7 fois tel un clin d’œil du destin pour oublier à jamais sa scandaleuse prestation face au VALLADOLID, et confirmer l’effet médical de sa victoire face au MANCHESTER CITY. Le plein de confiance ainsi fait, il est temps d’attaquer le match le plus symbolique de la saison.  EL CLASSICO, la partie où tout se joue. Certes, l’enjeu en terme de points et de classement est grand, mais l’enjeu idéologique est sans doute plus important. Dans Sept jours, il faudra combattre jusqu’à la mort à charge de laisser sa peau sur la pelouse de son ennemi. Mais si vous pensez qu’il s’agit là de score, c’est que vous faîtes fausse route. Ce qui compte plus que tout, c’est l’attitude et le comportement des joueurs tout au long des 90 minutes.  C’est défendre les principes qui font du Barça le MES QUE UN CLUB qu’il est : Possession et Domination ; Fougue, GRINTA HASTA LA MUERTE ; et Respect des couleurs, du  public et de l’adversaire. Voici ce qu’est le Barça, voici ce que nous sommes et resteront pour toujours.

SOM I SEREM…BARCA !!!  

   

jeudi 13 mars 2014

Résumé de Match : FCB vs MANCHESTER CITY / UCL 8ème de Finale -Phase Retour-

" Grâce aux Joueurs, grâce au Public ! "

Dans un CAMP NOU bondé de CULES, les catalans du FC BARCELONE recevaient les anglais du MANCHESTER CITY pour le compte de la phase retour des huitièmes de finale de la CHAMPIONS LEAGUE. Grace à la victoire réalisée à l’ETIHAD STADIUM lors du match aller, les BLAUGRANAS pouvaient compter sur une avance de 2 buts à l’extérieur pour gérer la qualification aux quarts de finale. Malgré leur méforme en LIGA, les barcelonais devaient réagir en présentant un jeu à la fois spectaculaire et efficace pour faire taire les critiques et la pression médiatique qui ne cessent d’empirer depuis le début de l’année 2014.  Pour cette partie, tous les Cracks de l’effectif ont été appelés à la titularisation, le milieu SERGIO-XAVI-CESC-INIESTA reprenait les reines à la plus grande joie des CULES avec NEYMAR en position de seul attaquant épaulé par la plus létale des armes catalanes LEO « LA PULGA » MESSI. Un 3-5-2 compact qui a pour objectif la rétention de la possession, le contrôle, la récupération, l’effet surprise et la concrétisation.. Autrement dit : Le Football du Barça, le Vrai !

Les premières minutes verront un acteur principal de la partie sortir déjà du lot, ce sera l’arbitre de la rencontre Monsieur LANNOY qui omettra de siffler un penalty flagrant de LESCOTT sur LEO MESSI. LA PULGA se présentera d’ailleurs comme une effroyable migraine à l’égard des défenseurs anglais puisque l’astre argentin parviendra, quelques minutes plus tard à se défaire de YAYA TOURE et LESCOTT avant de se heurter à la sortie de HART puis rattraper le ballon sur la ligne obligeant KOMPANY à sauver les siens in-extremis. Imparable PULGA. Mais à la 18ème minute, l’arbitre de la rencontre reviendra pour voler la vedette à LEO MESSI en annulant un but barcelonais pour un hors-jeu imaginaire de JORDI ALBA, le but inscrit par NEYMAR aurait dû être validé mais la décision arbitrale est catégorique.  Cela étant, les catalans étaient en TOTAL CONTROL, une possession de balle légèrement plus à leur avantage mais des récupérations systématiques grâce à la fougue et l’engagement affiché dans l’entrejeu. En face, les CITIZENS se faisaient de plus en plus agressifs et ANDRES INIESTA, qui ne cessait d’émerveiller sur la bande gauche, aurait pu en payer les frais suite à une intervention très musclée qui a visé son genou gauche. Heureusement, plus de peur que de mal.

A la 39ème minute, la pression AZULGRANA atteindra son pic. En une minute, les barcelonais auraient pu ouvrir la marque à deux reprises : La première fut l’œuvre de NEYMAR qui reçoit une passe lobée de ANDRES INIESTA et parvient à contrôler le cuir de la tête mettant à terre son adversaire direct. Arrivé à la surface, NEY cherche le premier poteau à ras terre mais HART touche le ballon de la pointe des doigts et le renvoie au corner. La suite de l’action verra LEO MESSI destiner une passe précise dans l’intervalle pour XAVI HERNANDEZ qui plonge pour reprendre le ballon mais le portier anglais renvoie du poing.  Malgré une dangereuse occasion de NASRI bloquée par VICTOR VALDES, les BLAUGRANAS vont rapidement revenir à la charge lorsqu’un festival de LEO MESSI permit à NEYMAR de se retrouver seul face à HART, le ballon légèrement trop long obligea NEYMAR à temporiser, feinter HART avant de chercher les filets mais ce sera sans compter sur KOMPANY revenu pour éloigner le danger sur la ligne. Avec un peu de réussite, le Barça aurait pu sortir victorieuse d’une première mi-temps qui a vu les anglais répondre à la technicité catalane par un jeu rude et physique incluant coups de coudes et obstructions systématiques. Malgré leurs petites tailles et leurs physiques relativement frêles, les barcelonais ont su résister.

Le second acte de cette partie démarrera sur les chapeaux de roues. Six minutes seulement s’étaient écoulées depuis la reprise lorsqu’une récupération de NEYMAR lui permit de lancer MESSI sur le côté droit. Arrivé à la surface, LEO fixe LESCOTT pour l’éliminer d’un crochet extérieur gauche avant de placer un ballon précis à ras terre qui s’en va heurter le poteau droit de JOE HART. INCREIBLE ! La réponse des CITIZENS se fera toute aussi dangereuse lorsqu’un centre de KOLAROV fut repris de la tête par EDIN DZEKO, entré à la mi-temps, mais VICTOR VALDES vole à la rescousse pour mettre le ballon au corner. Très belle parade du portier catalan qui sort le grand jeu pour conserver la virginité de ses filets : GRANDE VICTOR !  Ceci dit, les anglais auraient pu battre le génie du portier catalan lorsqu’un mouvement offensif fut lamentablement raté par ZABALETTA qui dévisse complétement sa frappe du gauche.

Après un dangereux tir de LEO MESSI qui côtoie les poteaux, la partie entamait sa dernière ligne droite lorsque les catalans parvinrent à briser le cadenas anglais. Sur un ballon joué d’une touche par DANI ALVES, CESC FABREGAS tenta de trouver LEO MESSI dans l’intervalle, le défenseur LESCOTT coupe la trajectoire mais finit par se mélanger les pinceaux laissant à LA PULGA l’occasion d’achever HART d’un subtile ballon piqué du gauche (67’). Enfin ! Voici un but qui se fête pour LEO MESSI, létal en CHAMPIONS LEAGUE grâce à ses 8buts en 5 matchs, d’autant plus que cette dernière réalisation ouvre les portes de la qualification aux quarts de finale pour le MES QUE UN CLUB. Deux minutes plus tard, les catalans auraient pu doubler la marque lorsqu’un mouvement d’école est ponctué par une lourde frappe de XAVI HERNANDEZ qui oblige JOE HART à se déployer au corner.        

Sept minutes plus tard, l’arbitre de la rencontre réitère ses décisions controversées lorsqu’il omet de siffler un possible penalty de PIQUE sue DZEKO. Furieux, ZABALETTA proteste auprès du français qui le renvoie aux vestiaires suite à un 2ème avertissement. Comme à l’aller, les CITIZENS évolueront à 10 pour les dix dernières minutes. Néanmoins, et malgré l’entrée de ALEXIS et SERGI ROBERTO à la place de NEYMAR, auteur d’une prestation louable, et de CESC FABREGAS respectivement, les anglais du MANCHESTER CITY parviendront à protéger leurs filets contre la pression catalane. Même plus, à une minute de la fin du temps réglementaire, les CITIZENS parviennent à égaliser le score. Sur un corner joué côté droit DZEKO saute plus haut que tout le monde pour trouver de la tête son capitaine VINCENT KOMPANY, visiblement en position d’hors-jeu, qui dévie le ballon dans les filets catalans (89’). Malgré les protestations barcelonaises, le collège arbitral est intraitable mais ses décisions ont été, tout au long de la partie, on peut plus discutables.

Et alors que des joueurs ordinaires, évoluant au sein un club ordinaire, auraient pu lever le pied puisque la qualification était d’ors et déjà assurée ; les BLAUGRANAS signent le but de la victoire dans le temps additionnel. Suite à une combinaison entre MESSI et SERGI ROBERTO, le ballon parvient à ALEXIS sur le côté droit. D’une touche, EL CHILENO lance ANDRES INIESTA pour un MANO a MANO que le PICASSO du Barça gagne en éliminant HART d’un crochet extérieur avant de crocher sur la ligne du corner et servir DANI ALVES d’une PASSE DE MUERTE ingénieuse. EL GATO met le plat du pied pour battre 3 défenseurs et inscrire le but de la victoire (91’). Deuxième but de DANI ALVES en CHAMPIONS LEAGUE ; en guise de célébration une danse de PITBULL et des signes à l’AFFICION leur demandant d’élever la voix, un peu plus, toujours plus.. Une image de protestation et de réconciliation en même temps avec le public du CAMP NOU qui a, sans nul doute,  joué un rôle capital dans cette victoire et qualification de ses idoles.

C’est donc avec un score cumulé de 4-1 que le FC BARCELONE clos le dossier tant redouté du MANCHESTER CITY. Redouté, oui.. Mais uniquement par les médias et les publics adverses qui rêvent de voir ce cycle catalan arriver à sa fin. Les vrais Barcelonistas eux, sont ceux qui ont supporté de manière inconditionnelle l’équipe qui nous a fait rêver pendant plus de 6ans maintenant, et pendant toute une vie auparavant. Car ces joueurs, ce sont à peu près les mêmes qui ont fait du Barça l’équipe la plus spectaculaire de tous les temps, qui ont réalisé l’exploit de LAS SEIS COPAS et laissé à l’histoire tout un art révolutionnant le football…On a tendance à l’oublier parfois, le onze catalan s’est donc chargé de la piqure du rappel : Le Barça est ce qu’il est.

FORCA BARCA, VISCA EL ORGUL CATALAN !

lundi 10 mars 2014

Résumé de Match : REAL VALLADOLID vs FCB / LIGA BBVA J27

« Ils sont restés aux vestiaires.. » 

Sur la pelouse ensoleillée du NUEVO ZORIA, le FC BARCELONE se déplaçait en Andalousie pour disputer la 27ème journée de la LIGA BBVA face au REAL VALLADOLID local, lanterne rouge du championnat espagnol. Tout juste revenus de leurs sélections respectives, les hommes de GERARDO MARTINO devaient réaliser l’essentiel en s’imposant à l’extérieur afin d’effacer les traces de leur dernier déplacement conclu par une défaite à l’ANOETA. Privés d’EL TIBURON PUYOL qui a annoncé son départ de l’entité catalane en fin de saison, et sans ANDRES INIESTA qui venait de perdre un enfant à naître et qui a donc été retenu à Barcelone, les BLAUGRANAS n’étaient pourtant pas mal partis pour obtenir les trois points de la victoire.

Comme à l’accoutumée, le Barça démarre la rencontre avec un léger ascendant. Après 10 minutes de cogitation,  la première occasion de la partie est l’œuvre de LEO MESSI qui accélère sur contre pour tester les capacités du gardien MARINO d’un gauche puissant, mais le portier local répond présent . Sept minutes plus tard, et sur une action qui a débuté par un corner, un mauvais renvoi de la défense catalane permet à FAUSTER ROSSI de frapper une première fois aux filets. Le ballon contré rebondit devant JAVI GUERRA qui frappe à son tour sans pouvoir percer la forêt de jambes qui l’entouraient, hélas, ce sera l’italien FAUSTER ROSSI qui reprendra le ballon du droit pour battre VICTOR VALDES et inscrire l’un des buts les moins attendus de la journée (17’).

Menés au score, les catalans allaient montrer quelques sursauts d’orgueil sans pouvoir briller pour autant. Il faut le dire, la maladresse prenait l’ascendant sur la lucidité : des passes ratées, des erreurs de Timing, de positionnement, tout laissait apparaitre l’incapacité du onze BLAUGRANA à revenir au score. A dix minutes de la fin de la première mi-temps, le Barça allait enfin se créer deux « occasions » sur deux frappes successives de LEO MESSI, puis de CESC FABREGAS que le gardien DIEGO MARINO ne peine pas à arrêter. Constat à la fin du premier acte : C’est un Barça méconnaissable qui évolue au NUEVO ZORILLA, lent, prévisible, et surtout incapable de sortir la tête des eaux troubles de la stérilité.

En seconde mi-temps, les BLAUGRANAS allaient montrer leur pire visage. Entre précipitation et manque d’adresse, tout ce qu’entreprenaient les hommes en bleu et grenat finissait en néant. Sur un long ballon de MASCHERANO, LIONEL MESSI réussit à s’échapper des défenseurs avant de frapper du droit obligeant MARINO à se coucher au corner. A la 53ème minute, la pression barcelonaise atteint son pic, mais rien qui puisse changer le score fatidique affiché au tableau. Ceci dit, quatre minutes plus tard, une combinaison entre DANI ALVES, LEO MESSI et CESC FABREGAS allait permettre à NEYMAR de se retrouver seul face au gardien. Du gauche, NEY rate complétement sa cadre et envoie le ballon aux tribunes, avec lui, tous les espoirs des CULES qui s’envolèrent devant le piètre rendement de leurs idoles.

Frustrant, le reste de la partie ne sera marqué que par les changements opérés par EL TATA MARTINO, qui tenta tout pour réanimer ses troupes. Du stérile 4-3-3, le Barça passa en 3-4-3 avec l’entrée de ALEXIS à la place de CESC, puis de SERGI ROBERTO à la place de PIQUE (BUSQUETS en 4) et enfin de TELLO à la place de l’inefficace NEYMAR. Mais, rien ne va pour les descendants de la Catalogne qui voient tous leur  efforts renvoyés par le REAL local boosté par leurs AFFICIONADOS qui chaviraient sans en  croire leurs yeux : Leur équipe, 18ème au classement, était en train de battre « le Grand Barça » lors d’une après-midi inoubliable qu’ils allaient avoir le plaisir de compter à leurs petits-enfants. Pour les CULES, c’est seulement l’ombre de leur équipe qui avait disputé cette rencontre. Le cadavre inanimé de l’entité BLAUGRANA gisait sur le sol du NUEVO ZORILLA, incapable de se relever, incapable de revendiquer son identité perdue dans l’entêtement pour une tactique qui a démontré ses limites plus d’une fois.


Défaite conséquente pour le FC BARCELONE qui s’incline sur la pelouse andalouse du REAL VALLADOLID et y abandonne beaucoup de ses espoirs pour le titre. Dans la course vers LA LIGA, le Barça est le plus cancre des prétendants, c’est la deuxième défaite consécutive à l’extérieur, la quatrième en LIGA pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui sont littéralement restés aux vestiaires pour plonger au troisième siège du classement général, à 4points du rival éternel et à un point de son dauphin. A l’approche du CLASSICO, les Blaugranas doivent sérieusement se remettre en cause, car si le titre de champion s’est éloigné, défendre son orgueil est toujours possible, c’est même un droit, une nécessité, la première des revendications d’un peuple CULE qui, par moments, n’arrive plus à reconnaitre son équipe. Mais pour ce faire, il faudra afficher un visage, non pas plus radieux, mais radicalement différent que ça soit face au MANCHESTER CITY pour la phase retour de la CHAMPIONS LEAGUE, ou dans deux semaines face au REAL MADRID. Méconnaissable Barça,  LOS AZULGRANAS ont été pris en flagrant délit de nonchalance footballistique : Messieurs, réveillez-vous tant qu’il reste du temps au réveil ! Réveillez-vous car, par votre sommeil, vous nous hottez toutes nos raisons de rêve !     

jeudi 6 mars 2014

GRACIES CAPITA, GRACIES PUYOL !


Ce mardi, CARLES PUYOL, capitaine légendaire du "BARCA DE LAS SEIS COPAS" a officiellement annonçé son départ du club en fin de saison.

Après une carrière BLAUGRANA de 15 ans, PUYOL allias EL TIBURON voudrait prendre l'air dans un environnement moins compétitif en prévision de sa retraîte.

Quoi dire si ce n'est " MERCI ! ". La présence du CAPITA dans le vestiaire sera certes irremplaçable; sa fougue, sa GRINTA, son incroyable motivation mais surtout son intégrité restera, à jamais, une référence du football catalan, espagnol et européen.

GRACIES PUYI, GRACIES TIBURON !
SEMPRE CON NOSOTROS ! 

mercredi 5 mars 2014

Résumé de Match : FCB vs ALMERIA / LIGA BBVA J26


" Après la Défaite, la Victoire.."


Après la défaite concédée sur la pelouse de l’ANOETA, les BLAUGRANAS du FC BARCELONE se devaient de réagir lorsqu’ils recevaient le club andalous de l’UD ALMERIA pour le compte de la 26ème journée du championnat espagnol. Privés de leur tacticien EL TATA MARTINO suspendu, les catalans menés par JORGE PAUTASSO avaient un double objectif : 1) Retrouver les sensations perdues par une victoire convaincante ; 2) Grignoter deux points au rival éternel accroché lors du DERBY de la capitale face à  l’ATLETICO de MADRID. Avec PUYOL, XAVI, CESC et NEYMAR en titulaires, l’affaire s’annonçait certes facile.. Mais en Football, on n’est jamais à l’abri de surprises.   

Les premières minutes de la rencontre vont annoncer la couleur : Un Barça pressant qui cherche la brèche pour l’ouverture du score ; En face, un ALMERIA regroupé en défense qui tente de conserver le ballon à chaque fois qu’il en a l’opportunité. Dès la cinquième minute, les catalans frôlent l’ouverture du score lorsqu’une passe précise de XAVI, permit à DANI ALVES de se retrouver en MANO A MANO mais la tentative d’EL GATO est anticipée par le gardien ESTEBAN. Cette ouverture du score, ce sera EL NINO MARAVILLA qui la signera dès la 9ème minute de la partie. Sur un mouvement initié côté gauche par NEYMAR, CESC FABREGAS reçoit le ballon dans la surface de réparation. EL QUATRO, grâce à un contrôle orienté, se retourne et frappe vers les filets mais ESTEBAN plonge pour dévier le tir dans les pieds de ALEXIS SANCHEZ qui inscrit , du droit, son 16ème but en LIGA. A la 24ème minute, LEO MESSI transcende les filets andalous pour doubler la marque. Suite à un coup-franc des 25 mètres qu’il a lui-même obtenu, LA PULGA donne à sa frappe l’effet et la puissance nécessaires pour signer l’un des plus beaux buts de la journée.

Cela étant, les visiteurs ne tarderont pas à réagir. Comme à son habitude, le marquage mixte qu’applique la défense barcelonaise sur les balles arrêtées produit la plus fâcheuse des conséquences. Ce sera justement suite à un corner joué côté gauche que TRUJILLO profitera de l’élasticité du bloc catalan pour réduire le score en inscrivant, de la tête, le premier but de son équipe (27’). En guise de réaction, LEO MESSI frôle le poteau gauche de ESTEBAN à la suite d’une frappe puissante qui fait vibrer le filet extérieur des visiteurs. Positionné sur la bande gauche, NEYMAR sera l’élément catalan le plus en vue de cette première mi-temps aux côté de LA PULGA. Hélas, le brésilien peine encore à conclure ses gestes techniques et manque souvent de lucidité face au gardien. Servi par EL TIBURON PUYOL, NEYMAR tente de placer un ballon au deuxième poteau mais son effort côtoie les filets. Auteurs d’une première mi-temps presque exemplaire, les BLAUGRANAS passeront à côté du troisième but lorsqu’un excellent appel de ALEXIS est exaucé par une passe précise de XAVI. Malgré la difficulté du geste, EL NINO MARAVILLA  parvient à remettre le ballon en retrait pour LEO MESSI, ce dernier conclue le mouvement par une tête plongeante qui passe à quelques centimètres du poteau. Faute de réussite, le Barça aurait pu aggraver l’addition mais ce sera finalement sur un score de 2-1 que les deux équipes rejoindront les vestiaires.

En deuxième période, le rendement catalan perd de son intensité. Pourtant, XAVI HERNANDEZ ne manque pas d’illuminer le CAMP NOU par une passe magistrale qui lance NEYMAR en pleine course. Après un contrôle du droit, NEY frappe du gauche obligeant ESTEBAN à se coucher pour l’arrêt. Visiblement, la perle brésilienne ne connaissait pas sa meilleure soirée et la confirmation de ce constat interviendra quelques minutes plus tard. Sur un mouvement mené par LEO MESSI, LA PULGA décale NEYMAR seul à gauche de la surface mais ce dernier ouvre trop son pied au moment de la frappe. Averti par la lenteur du jeu catalan, EL TATA MARTINO commandite deux remplacements en faisant appel à PEDRO à la place de ALEXIS, et à INIESTA à la place de CESC. A sept minutes de la fin de la partie, et sur corner, le Barça parvient à inscrire son troisième but de la soirée par l’intermédiaire de son éternel capitaine : CARLES PUYOL. Suite à un corner botté côté droit par XAVI HERNANDEZ, LEO MESSI, étrangement place en réception, saute plus haut que son défenseur mais sa tête rebondit sur la transversale ; EL TIBURON suit l’action et parvient à inscrire, du droit, le but du réconfort (83’). C’est le premier but en LIGA cette saison pour PUYI qui, pour information, vient de dépasser le record de participations en championnat avec le Barça réalisé par son idole : MIGUELLI. Tout juste phénoménal. Après CARLES PUYOL, ce sera XAVI HERNANDEZ, un autre symbole du BARCELONISMO moderne qui ponctuera l’histoire de cette victoire.  Suite à une passe en retrait de PEDRO, ANDRES INIESTA fait écran en laissant passer le ballon vers XAVI qui, de l’extérieur de la surface, brosse le ballon avec perfection au deuxième poteau pour inscrire le quatrième et dernier but de la partie (89’). PUYOL et XAVI tous deux buteurs, cela fait tout juste chaud au cœur, personne n’est mieux placé que ces deux pur produits du BARCA SYSTEM pour réconforter le public CULE quant à l’état de forme de ses idoles. 

C’est donc par une victoire convaincante que se solde cette rencontre. Après une première période exemplaire, les hommes en bleu et grenat ont manqué d’intensité lors de la deuxième mi-temps permettant ainsi à l’adversaire de reprendre son souffle avant d’achever la partie lors des dernières minutes. Grace à ces trois points, le FC BARCELONE revient à un point du leader madrilène et se positionne en dauphin à deux longueurs de l’ATLETICO. A trois semaines du CLASSICO, le compte à rebours est entamé dans une LIGA qui s’annonce plus indécise que jamais. Ceci dit, le champion sera sans nul doute celui qui aura le plus de continuité lors des dix dernières journées. Là où les poursuivants trébucheront, il faudra savoir sortir son épingle du jeu car, il faut le rappeler, ça ne sert à rien de rester LEADER pendant 37 journées si c’est pour finir deuxième au bout de la 38ème.. A nos rivaux.. A la capitale…Rendez-vous dans 3 semaines.