lundi 24 mars 2014

Résumé de Match : REAL MADRID vs FCB " EL CLASSICO " / LIGA BBVA J29



" SOM ELS MILLORS "


Sur la pelouse du SANTIAGO BERNABEU et pour le compte de la 29ème journée de la LIGA BBVA, EL CLASSICO DE LOS CLASSICOS prenait place pour mettre en suspens toute l’activité footballistique de la planète mondiale. Deux rivaux éternels, deux philosophies totalement opposées se retrouvaient face à face pour 3 points pas comme les autres. D’un côté, le REAL MADRID, auteur d’une surprenante épopée depuis le début de l’année 2014 qui lui avait permis de prendre la tête du classement général, avait pour objectif de transformer les 4 points d’écart en 7 pour tuer tout suspens dans la course vers le titre. De l’autre côté, le FC BARCELONE, troisième au classement général, dépourvu de tout choix autre que la victoire pour raviver ses espoirs de LIGA et revenir à un point des deux leaders madrilènes. Outre l’enjeu de points, c’est une rivalité de doctrines et de conception même de la logique footballistique entre deux ennemis éternels que toutes les saisons du monde ne parviendront jamais à réconcilier. Au jeu athlétique et direct des BLANCOS, les catalans répondront toujours par leur jeu technique et spectaculaire où le physique passe en seconde place après la capacité individuelle et collective de possession et de conservation du ballon. 

Pour ce véritable Choc des Titans, EL TATA MARTINO qui entreprenait son premier CLASSICO au SANTIAGO BERNABEU, présentait le même onze titulaire  qui avait fait la joie des CULES lors de la confrontation européenne face au MANCHESTER CITY avec le quadruple de « LOS BAJITOS » pour le contrôle total de l’entrejeu : Devant l’irremplaçable BUSQUETS, XAVI-CESC-INIESTA et MESSI évoluent côte à côte pour donner la tourmente à n’importe quel adversaire aussi rapide et fougueux soit-il. A l’avant-poste, NEYMAR Junior endossait le rôle de seul véritable attaquant avec l’espoir de réitérer sa prestation du match aller où il avait réussi à faire vibrer les filets madrilènes pour participer à la victoire des siens (2-1). En face, le REAL de ANCELOTTI pouvait compter sur son triangle offensif composé de BENZEMA en pointe, épaulé par deux « Bêtes » athlétiques sur les côtés, les deux plus chers transferts de l’histoire du Football : le portugais Cristiano RONALDO et le gallois Gareth BALE. Seulement, dans ce sport, il ne s’agit pas du plus cher, mais du plus habile, du plus décidé et du plus courageux. Pour les principes, pour la victoire, pour le titre, et surtout …Pour l’orgueil : Que le CLASSICO commence !

Sans aucune introduction, les deux protagonistes annoncent rapidement la couleur de la soirée avec une entame de match très engagée où le Barça contrôle le ballon malgré la pression haute des madrilènes . La première occasion d’EL CLASSICO est à mettre pour le compte des BLAUGRANAS dès la 4ème minute mais la frappe de NEYMAR est beaucoup trop molle pour inquiéter DIEGO LOPEZ. Ce n’était pourtant qu’un avant-gout des capacités offensives catalanes puisque trois minutes plus tard, les visiteurs clouent le public du SANTIAGO BERNABEU au sol avec l’ouverture du score. Sur un mouvement collectif, CESC transmet le ballon à LEO MESSI qui décale avec grande précision ANDRES INIESTA positionné seul à gauche de la surface. Sans hésitation, EL MANCHEGO contrôle le cuir avant de dégainer une frappe sourde du gauche qui ne laisse aucune chance au portier madrilène : Pleine lucarne, GOLAZO DE ANDRES (7’) !

Désormais menés au score, LOS BLANCOS allaient tenter de revenir rapidement dans le match, mais BENZEMA rate une occasion toute faite d’inscrire le but de l’égalisation suite à un service du virevoltant DI MARIA. Entretemps, LEO MESSI manqua l’occasion du 2-0 lorsque, servi par CESC dans l’intervalle, LA PULGA se retrouve en position de MANO a MANO mais écrase beaucoup trop sa frappe qui côtoie le cadre. Hélas, à la 19ème minute, le Barça allait regretter son occasion ratée lorsqu’une énième incursion de DI MARIA sur le côté gauche déboucha sur un centre que le français Karim BENZEMA dévie de la tête. Plongeon de VALDES qui touche le ballon.. dans ses propres filets ! Erreur du portier catalan payée cash par l’équipe BLAUGRANA qui voit son rival éternel remettre les pendules à l’heure (19’). Cinq minutes plus tard, les madrilènes allaient reprendre gout à la partie lorsque DI MARIA, encore lui, parvient à dédoubler l’aile droite de la défense catalane pour destiner un centre précis vers BENZEMA qui, aidé par une sortie ratée de MASCHERANO, contrôle le ballon de la cuisse avant de fusiller VICTOR VALDES à bout portant et inscrire le doublé (24’). INCROYABLE ! En l’espace de 5 minutes, l’équipe qui évoluait le mieux jusqu’à lors se fait renverser sur une double erreur de marquage et se retrouve menée au score.   

En quête d’égalisation, les BLAUGRANAS reprennent les reines de la partie et on voit alors le REAL évoluer  à 11 derrière en attente du contre létal. Après  20 minutes de tergiversation, les catalans allaient enfin voir leur domination payer. Suite à une série de courtes passes, LEO MESSI combine avec CESC FABREGAS plein axe avant de mettre dans le vent SERGIO RAMOS d’une feinte rapide. LA PULGA sert alors NEYMAR du pied droit qui lui remet le ballon instantanément ; EL DIEZ se met alors sur son pied gauche et fusille DIEGO LOPEZ d’un tir croisé à ras terre : GOL DE LEO MESSI, GOL DEL BARCA (42’) ! Un but pour l’histoire, un but pour l’orgueil : Le Barça retrouve le chemin des vestiaires avec un score de 2-2 qui lui permet d’inspirer pleinement à la victoire. Malgré une possession écrasante (63%), les BLAUGRANAS ont manqué de vitesse et se sont retrouvés à payer le prix cher de 5 petites minutes de déconcentration.   

Le second acte de ce CLASSICO démarre par une inversion de tendance. Le REAL sort de sa tanière pour inquiéter les BLAUGRANAS dans leur moitié de terrain. Heureusement, Victor VALDES sort le grand jeu lorsqu’il se dresse face à un tir à bout portant de BENZEMA. Belle parade du portier catalan qui se rachète de son erreur majestueuse sur l’action de l’égalisation madrilène. Hélas pour le Barça, les choses allaient prendre une tournure beaucoup plus dangereuse lorsque CRISTIANO RONALDO parvint à simuler un Penalty inexistant que l’arbitre de la rencontre lui adjuge sans fondement. La répétition le démontre clairement, le portugais est fauché par DANI ALVES à l’extérieur de la surface mais le dernier « Ballon d’Or » plonge dans un geste digne des jeux olympiques de Natation. RONALDO se charge lui-même de la transformation : 3-2 en faveur du REAL qui continue de rêver à juste titre des 3 points de la victoire.  

Blessé dans son orgueil , le club AZULGRANA revient à la charge vers l’heure de jeu lorsqu’une magnifique reprise de INIESTA, du gauche, frôle la lucarne droite du gardien madrilène. Mais à la 63ème minute, LEO MESSI se chargera d’illuminer le SANTIAGO BERNABEU par une passe majestueuse que LA PULGA destine dans l’intervalle pour NEYMAR Jr ; une passe qui élimine toute la ligne défensive BLANCA et ne laisse d’autre choix à SERGIO RAMOS que de bousculer le n°11 catalan. PENAL POR EL BARCA et Carton Rouge pour SERGIO RAMOS : C’est ce qu’on appelle un Tournent de Match !  A la transformation, LEO MESSI qui bat DIEGO LOPEZ d’un tir croisé au petit filet et inscrit ainsi son doublé face au rival de toujours (64’).

Cinq minutes plus tard, l’heure est au changement pour EL TATA MARTINO qui rappelle NEYMAR au banc, applaudi malgré son rendement mitigé par LA GENTE qui a fait le déplacement vers la capitale, pour recourir à PEDRO RODRIGUEZ sur la bande droite catalane. A un quart d’heure de la fin du temps réglementaire, le son des bois retentit dans l’ancre madrilène lorsqu’une excellente frappe de DANI ALVES rebondit sur le poteau gauche de DIEGO LOPEZ, battu. Sauvés par les bois, les madrilènes subissent la domination et la pression catalane sans pouvoir suivre le rythme endiablé des hommes en bleu et grenat. Avec l’entrée de ALEXIS SANCHEZ à la place de CESC FABREGAS, le Barça reprenait son 4-3-3 classique pour les dernières 10 minutes de la partie.

Après tant de pression, le rival éternel allait lâcher prise à sept minutes de la fin du match pour céder à la TIKI TAKA catalane. A gauche de la surface, ANDRES INIESTA fait usage de ses capacités techniques hors-paires pour éliminer CARVAJAL d’un subtile crochet extérieur avant d’infliger un petit pond magistral à XABI ALONSO. Mauvais perdants, les deux joueurs madrilènes se chargent de mettre en Sandwich le PICASSO DEL BARCA : PENALTY pour le FC BARCELONE, le public du SANTIAGO BERNABEU commence déjà à quitter les tribunes.. Pour transformer la sentence, qui d’autre que LEO LA PULGA MESSI qui catapulte le ballon en pleine lucarne et inscrit ainsi son deuxième triplé dans l’histoire des CLASSICOS (83’). En guise de célébration, EL DIEZ embrasse l’emblème catalane dans une image qui restera dans les annales ! QUE GRANDE BARCA , QUE GRANDE MESSI ! Grace à ce triplet, LA PULGA surpasse deux légendes madrilènes que sont HUGO SANCHEZ comme deuxième meilleur buteur de l’histoire de LA LIGA (MESSI 236 GOLES EN LIGA) , mais aussi ALFREDO DI STEFANO comme meilleur buteur de l’histoire des CLASSICOS ( MESSI 21 GOLES EN CLASSICOS). Quoi dire de plus si ce n’est : HISTORIQUE !
  
Victoire méritée du FC BARCELONE sur la pelouse de son rival éternel lors d’un CLASSICO qui a tenu toutes ses promesses. De l’engagement, du rythme, du jeu mais surtout des buts, tels ont été les ingrédients de l’un des plus spectaculaires CLASSICOS de la dernière décennie. A l’issue de la partie, le Barça a démenti tous ceux qui rêvaient de voir arriver la fin du cycle BLAUGRANA. Car il faut dire, comment peut-on imaginer une seule seconde que le grand Barça n’est plus lorsqu’il compte toujours dans ses rangs, entre autres, deux Cracks comme Andres INIESTA et LEO MESSI. Si l’argentin a été plus que décisif, EL PICASSO d’EL BARCA l’a été autant lors d’une soirée qui restera à jamais dans les mémoires CULES. Battre le REAL au BERNABEU, battre le REAL à l’Aller comme au Retour, Battre le Real et plus rien ne compte. Euphorie, extasie, folie, orgasme footballistique…tous les termes sont valables lorsque la querelle centenaire tourne à votre profit, lorsque l’ennemi juré avec ses icones à 100 millions d’Euros tombent et retombent à vos genoux. SOM EL MILLORS ! Nous sommes les meilleurs, et nous le restons. SOM EL BARCA !      

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire