« Ils sont restés aux vestiaires.. »
Sur la pelouse ensoleillée du NUEVO ZORIA, le FC BARCELONE
se déplaçait en Andalousie pour disputer la 27ème journée de la LIGA
BBVA face au REAL VALLADOLID local, lanterne rouge du championnat espagnol.
Tout juste revenus de leurs sélections respectives, les hommes de GERARDO
MARTINO devaient réaliser l’essentiel en s’imposant à l’extérieur afin d’effacer
les traces de leur dernier déplacement conclu par une défaite à l’ANOETA.
Privés d’EL TIBURON PUYOL qui a annoncé son départ de l’entité catalane en fin
de saison, et sans ANDRES INIESTA qui venait de perdre un enfant à naître et
qui a donc été retenu à Barcelone, les BLAUGRANAS n’étaient pourtant pas mal
partis pour obtenir les trois points de la victoire.
Comme à l’accoutumée, le Barça démarre la rencontre avec un
léger ascendant. Après 10 minutes de cogitation, la première occasion de la partie est l’œuvre
de LEO MESSI qui accélère sur contre pour tester les capacités du gardien
MARINO d’un gauche puissant, mais le portier local répond présent . Sept
minutes plus tard, et sur une action qui a débuté par un corner, un mauvais
renvoi de la défense catalane permet à FAUSTER ROSSI de frapper une première
fois aux filets. Le ballon contré rebondit devant JAVI GUERRA qui frappe à son
tour sans pouvoir percer la forêt de jambes qui l’entouraient, hélas, ce sera l’italien
FAUSTER ROSSI qui reprendra le ballon du droit pour battre VICTOR VALDES et
inscrire l’un des buts les moins attendus de la journée (17’).
Menés au score, les catalans allaient montrer quelques
sursauts d’orgueil sans pouvoir briller pour autant. Il faut le dire, la
maladresse prenait l’ascendant sur la lucidité : des passes ratées, des
erreurs de Timing, de positionnement, tout laissait apparaitre l’incapacité du
onze BLAUGRANA à revenir au score. A dix minutes de la fin de la première
mi-temps, le Barça allait enfin se créer deux « occasions » sur deux
frappes successives de LEO MESSI, puis de CESC FABREGAS que le gardien DIEGO
MARINO ne peine pas à arrêter. Constat à la fin du premier acte : C’est un
Barça méconnaissable qui évolue au NUEVO ZORILLA, lent, prévisible, et surtout
incapable de sortir la tête des eaux troubles de la stérilité.
En seconde mi-temps, les BLAUGRANAS allaient montrer leur
pire visage. Entre précipitation et manque d’adresse, tout ce qu’entreprenaient
les hommes en bleu et grenat finissait en néant. Sur un long ballon de
MASCHERANO, LIONEL MESSI réussit à s’échapper des défenseurs avant de frapper
du droit obligeant MARINO à se coucher au corner. A la 53ème minute,
la pression barcelonaise atteint son pic, mais rien qui puisse changer le score
fatidique affiché au tableau. Ceci dit, quatre minutes plus tard, une
combinaison entre DANI ALVES, LEO MESSI et CESC FABREGAS allait permettre à
NEYMAR de se retrouver seul face au gardien. Du gauche, NEY rate complétement
sa cadre et envoie le ballon aux tribunes, avec lui, tous les espoirs des CULES
qui s’envolèrent devant le piètre rendement de leurs idoles.
Frustrant, le reste de la partie ne sera marqué que par les
changements opérés par EL TATA MARTINO, qui tenta tout pour réanimer ses
troupes. Du stérile 4-3-3, le Barça passa en 3-4-3 avec l’entrée de ALEXIS à la
place de CESC, puis de SERGI ROBERTO à la place de PIQUE (BUSQUETS en 4) et
enfin de TELLO à la place de l’inefficace NEYMAR. Mais, rien ne va pour les
descendants de la Catalogne qui voient tous leur efforts renvoyés par le REAL local boosté par
leurs AFFICIONADOS qui chaviraient sans en
croire leurs yeux : Leur équipe, 18ème au classement,
était en train de battre « le Grand Barça » lors d’une après-midi
inoubliable qu’ils allaient avoir le plaisir de compter à leurs petits-enfants.
Pour les CULES, c’est seulement l’ombre de leur équipe qui avait disputé cette
rencontre. Le cadavre inanimé de l’entité BLAUGRANA gisait sur le sol du NUEVO
ZORILLA, incapable de se relever, incapable de revendiquer son identité perdue
dans l’entêtement pour une tactique qui a démontré ses limites plus d’une fois.
Défaite conséquente pour le FC BARCELONE qui s’incline sur
la pelouse andalouse du REAL VALLADOLID et y abandonne beaucoup de ses espoirs
pour le titre. Dans la course vers LA LIGA, le Barça est le plus cancre des
prétendants, c’est la deuxième défaite consécutive à l’extérieur, la quatrième
en LIGA pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui sont littéralement restés aux
vestiaires pour plonger au troisième siège du classement général, à 4points du
rival éternel et à un point de son dauphin. A l’approche du CLASSICO, les
Blaugranas doivent sérieusement se remettre en cause, car si le titre de
champion s’est éloigné, défendre son orgueil est toujours possible, c’est même
un droit, une nécessité, la première des revendications d’un peuple CULE qui,
par moments, n’arrive plus à reconnaitre son équipe. Mais pour ce faire, il
faudra afficher un visage, non pas plus radieux, mais radicalement différent
que ça soit face au MANCHESTER CITY pour la phase retour de la CHAMPIONS
LEAGUE, ou dans deux semaines face au REAL MADRID. Méconnaissable Barça, LOS AZULGRANAS ont été pris en flagrant délit
de nonchalance footballistique : Messieurs, réveillez-vous tant qu’il
reste du temps au réveil ! Réveillez-vous car, par votre sommeil, vous
nous hottez toutes nos raisons de rêve !
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