mardi 26 mai 2015

CRONICA / FCB vs DEPORTIVO LA CORUNA (2-2) / LIGA BBVA J38 -ULTIMA-




" #6RACIES XAVI "


Exceptionnellement, il n’était pas question de match lorsque le FC BARCELONE, champion de la LIGA BBVA 2014-2015, recevait le DEPORTIVO LA CORUNA, à un point de la relégation. Non, il n’était pas question non plus du TIFO proclamant « CAMPIONS » par tous les gradins du CAMP NOU, ni de la remise du titre au Barça, encore moins de la salvation rêvée du DEPOR. C’était, plus que tout, le dernier match en LIGA d’une légende : XAVI HERNANDEZ.

Un lauréat de LA MASIA qui depuis ses 11 ans, porte avec  toute l’excellence possible dans le monde football, les couleurs du FC BARCELONE . Imaginez le meilleur exemple possible du FUTBOLERO, professionnel, respectueux, spectaculaire, respectable, efficace.. Vous verrez se dessiner alors la silhouette du  N°6 catalan.

Les superlatifs pourront pleuvoir, mais tous ces termes comparatifs ne peuvent qualifier, à juste valeur, le profil historique du CRACK de TERRASSA. Un homme qui a été, selon plusieurs analystes du foot, l’une des causes principales du cycle dominateur du FC BARCELONE ou encore, plus court, de LA ROJA ESPANOLA. Soyons clairs :  Les entraîneurs ayant coaché ces deux entités spectaculaires pouvaient imaginer toutes les stratégies possibles de possession, de contrôle ou de domination, mais s’ils ne disposaient pas d’un talent capable d’appliquer ces dispositifs, tout cela serait resté lettre-morte.

Parce que décrire l’immensité du personnage est impossible, il vaudrait mieux s’arrêter au sentiment, grandiose aussi, de tristesse mais de reconnaissance que les CULES portent à l’égard du départ de XAVI HERNANDEZ. Celui qui a pleuré lorsque le moment était venu de prononcer son discours d’au revoir, celui qui a qualifié de privilège la possibilité de porter les couleurs BLAUGRANAS tout en devenant le joueur ayant disputé le plus grand nombre de matchs, celui ayant gagné le plus grand nombre de trophées, ne quittera jamais nos cœurs. Seule sa promesse de revenir un jour au CAN BARCA peut retenir nos larmes.. Et en réalité, le privilège était le nôtre : celui d’entendre le nom de XAVI HERNANDEZ dans la formation de départ depuis autant d’années, celui de l'admirer porter notre brassard de capitaine, ou encore celui de le voir applaudi par les publics de tous les clubs aussi rivaux soient-ils.  

Le match, lui, s’est soldé sur une parité de 2 buts partout avec un doublé de LA PULGA MESSI, le DEPOR s’est maintenu ainsi, in-extremis, dans le rang de LA PRIMERA. LUIS ENRIQUE et ses hommes récoltent ainsi les fruits de tout leur travail depuis le début de la saison nationale, seules deux finales les séparent d’autres sacres. Joueurs et staff ont célébrer le titre sur la pelouse du CAMP NOU en compagnie de leurs épouses et enfants. En famille, le Barça démontre ainsi toute la cohésion de son groupe alors qu’un de ses pivots s’apprête à voler vers d’autres cieux..


GRACIES XAVI.. Tu nous manqueras. 

     












jeudi 21 mai 2015

GRACIES XAVI !


" GRACIES XAVI "


Ce matin à la CIUTAT ESPORTIVA JOAN GAMPER, le MAESTRO XAVI HERNANDEZ a tenu une conférence de presse afin d'annoncer son départ de l'entité FCB en fin de la saison. Une décision difficile, certes, mais difficile pour le CRACK de TERRASSA qui s'envole du CAN BARCA après 17 ans sous les couleurs BLAUGRANA. Au regard du capitaine légendaire du MES QUE, il est temps de changer l'air barcelonais par celui du QATAR où XAVI intégrera l'équipe d'AL SADD, tout en se consacrant à la formation au sein de l'académie ASPIRE.

Visiblement, la décision était déjà prise depuis quelques mois maintenant, et ce en dépit de la prolongation offerte jusqu'à 2018 par le club au N°6 légendaire. Lauréat de LA MASIA, XAVI HERNANDEZ a déclaré qu'il avait maintenant pour objectif d'évoluer dans un championnat moins compétitif, sans oublier de se consacrer à sa propre formation, en vue de revenir un jour au CAN BARCA, en tant que technicien, coach des catégories inférieures ou encore entraîneur de l'équipe première..Pourquoi pas ?

L'émotion était grande..Les mots ne suffiront pas à décrire toute la dévotion, la générosité et exemplarité présentées par ce symbole du BARCELONISMO tout au long de sa carrière au FC BARCELONE. Adulé par le public CULE, respecté par toutes les différentes AFFICIONES du championnat espagnol, voire du football européen et mondial, XAVI HERNANDEZ restera la personnification des valeurs inculquées au sein de LA MASIA, ainsi que celles portées par le club BLAUGRANA.

Les chiffres de l'ARCHITECTE du BARCA DE LAS SEIS COPAS sont expressifs : 23 titres dont 8 LIGAS et 3 CHAMPIONS LEAGUE, il est le joueur ayant disputé le plus de matchs sous les couleurs catalanes -764- , celui ayant remporté le plus de titres. Des chiffres qu'EL MAESTRO pourrait même améliorer lors des deux finales de COPA face à l'ATHLETIC, puis de UCL face à la JUVENTUS. D'ailleurs, ce samedi face au DEPORTIVO LA CORUNA sera une partie de plus dans l’impressionnant registre de records du MAESTRO, une partie où le Club organisera une cérémonie de DESPEDIDA afin de permettre au Public du CAMP NOU d'applaudir son idole inoubliable..

Ainsi, le CRACK de TERRASSA a choisi de clôturer sa carrière au sein du FC BARCELONE à 35 ans, en laissant l'équipe dans une phase extraordinaire de succès, et un triplé anthologique en vue. Un exploit qui, en cas de réalisation,  serait la meilleure expression de reconnaissance en vers notre capitaine mythique..La meilleure des manières non pas pour dire ADIEU à XAVI HERNANDEZ, mais un triste, grand et sincère AU REVOIR !

XAVI HERNANDEZ, nous ne t'oublierons jamais..

GRACIES XAVI, 
ERES UN CRACK, UNA LEYENDA !
SEMPRE CULE !  #GRACIASXAVI

mardi 19 mai 2015

CRONICA / ATLETICO MADRID vs FCB (0-1) / LIGA BBVA J37


" CAMPIONS DE LA LIGA BBVA 2014-2015 "

Dans l’enceinte bouillonnante du VICENTE CALDERON, le FC BARCELONE disputait une véritable « Finale » de LA LIGA BBVA lorsqu’il affrontant l’équipe locale de l’ATLETICO MADRID pour le compte de la 37ème et avant-dernière journée. Dans le collimateur catalan : Le titre de Champion en cas de victoire face aux COLCHOS NEROS, et ce indépendamment du résultat obtenu par le poursuivant, à une journée de la fin du calendrier. Une première « Finale » donc, la première des trois que le Barça a pu décrocher à l’issue d’un parcours magistral sur les trois tableaux : LIGA, COPA et CHAMPIONS LEAGUE. Pourtant, rien n’était encore acquis, seuls les titres ajoutés au PALMARES BLAUGRANA compteraient pour exploit, le reste ne faisant état que de simples souvenirs.

Justement, un souvenir jaillissait avec cette possibilité de fêter le titre dans l’antre madrilène, celui de l’ATLETI fêtant le titre au CAMP NOU la saison précédente. Le titre de l’ATLETI et sa célébration font partie désormais des exploits historiques, la saison précédente toute entière des BLAUGRANAS, alors dirigés par EL TATA MARTINO,  ne restera que souvenir.. Cela étant, la différence est grande cette saison puisqu’un triplé anthologique s’est d’ores et déjà installé dans l’imaginaire Culé. Un TRIPLETE historique dont la première pierre pourrait être édifiée en cas de victoire au CALDERON.     
Conscient de l’immense enjeu de cette rencontre, LUIS ENRIQUE MARTINEZ faisait voyager vers MADRID l’ensemble du groupe de l’équipe première, avec MUNIR et SANDRO de l’équipe B pour compléter le groupe des 23. LUIS SUAREZ n’ayant pas obtenu le feu vert médical, restait cependant sur les gradins pour laisser à EL HADDADI une place significative sur le banc du VICENTE CALDERON. Devant l’absence de LA SALTA, EL MISTER alignait son onze « TALISMAN » avec BRAVO dans les filets ; ALVES, MASCHERANO, PIQUE et ALBA en défense ; BUSQUETS, RAKITIC et INIESTA au milieu ; PEDRO, NEYMAR et LIONEL ANDRES MESSI en attaque.  En face, EL CHOLO SIMIONE pouvait compter sur la fougue de JIMENEZ en défense, la VISTA de KOKE et ARDA TURAN au milieu ainsi que le talent de GRIEZMAN et du NINO TORRES en attaque.

Telle une véritable finale, la partie démarre sur les chapeaux de roue. Les locaux sont les premiers à se faire dangereux lorsque, sur corner, JIMENEZ oblige BRAVO à sortir la première parade de la partie. Dix minutes après le sifflet initial, les catalans reprennent le contrôle des débats. Une domination barcelonaise s’installe dès lors sur le camp de l’ATLETI et ce sera LIO MESSI qui tentera à trois reprises de battre la vigilance d’un OBLAK, visiblement très inspiré. Le portier madrilène bloquera une tête de LA PULGA, avant que JUANFRAN ne mette le bras pour empêcher l’astre argentin d’ouvrir la marque, toujours de la tête. L’arbitre de la rencontre Monsieur UNDIANO MAENCO n’y verra pourtant que du feu, refusant de siffler le penalty, puis récidivant lorsque DANI ALVES est fauché en plein carré pour ne siffler finalement qu’une faute à la limite de la surface. Une faute que EL DIEZ MESSI exécuta à la perfection, sur la transversale du cadre madrilène. DANI ALVES sera d’ailleurs à l’origine de l’ultime occasion barcelonaise de ce premier acte, totalement dominé par les hommes de LUIS ENRIQUE, quand EL GATO s’essaya au tir des 30 mètres pour voir OBLAK sortir le ballon au corner grâce à une parade spectaculaire. Malgré une fougue offensive des grands jours, les BLAUGRANAS rejoignent les vestiaires pour la pause avec un score nul et vierge. Quarante-cinq minutes restaient alors pour décrocher un but salvateur, un but pour le titre..

Après le Break, les hommes en fluorescent rejoignent la pelouse, déterminés à plier la rencontre en leur faveur. Pourtant, la deuxième mi-temps démarre comme le fit la première avec deux occasions pour les locaux. La première suite à un corner dévié par GODIN, puis la deuxième suite à un tir du NINO TORRES depuis l’intérieur de la surface ; les deux bloquées par un CLAUDIO BRAVO très attentif. A la 65ème minute, le cadenas installé par EL CHOLO SIMEONE finit par sauter des mains du DIEZ barcelonais. Suite à un centre provenant de l’aile droite, le ballon ne trouve pas preneur pour finir sur le flanc gauche catalan où JORDI ALBA le céda à LIO MESSI, positionné à l’extérieur de la surface madrilène. LA PULGA combina alors avec PEDRO qui lui remit le cuir d’une simple touche ; c’est alors que LIO MESSI, dans un mouchoir de poche,  usa de la semelle pour éviter un tacle de JIMENEZ avant de déclencher un tir croisé du gauche qui ne laissa aucune chance à OBLAK : Gol del Barça ! Gol del DIEZ MESSI ! Gol de LA LIGA (0-1 Min.65) !

Le public Culé exulte, LIO MESSI fête sa réalisation avec ses compagnons comme à l’accoutumée, et on voit même BUSQUETS sautiller exactement comme le faisait le légendaire CARLES PUYOL, même n°5 au dos,  à l’occasion de chaque titre. Un but qui vaut une LIGA, un but qui ponctue tout le travail accompli par l’ensemble du groupe barcelonais depuis le début de cette TEMPORADA ! La LIGA se dirige alors vers le CAN BARCA.

Avec le score à leur avantage, les BLAUGRANAS tenteront de tuer le match, notamment par le biais de l’incontrôlable NEYMAR, mais l’astre brésilien manque à deux reprises le coche. La première par une déviation de l’extérieur suite à un service de ANDRES INIESTA ; puis la deuxième par pure maladresse sur un service en or de l’homme du match, et de la saison, LIO MESSI. L’avance restant à un seul et petit but, EL MISTER décida d’intervenir pour gérer les minutes restantes en faisant entrer JEREMY MATHIEU à la place de JORDI ALBA, RAFINHA à la place de RAKITIC, mais surtout en intégrant le MAESTRO XAVI HERNANDEZ, au lieu de ANDRES INIESTA tous deux ovationnés par le VICENTE CALDERON.. Mais malgré quelques mouvements offensifs de résistance de la part de l’ATLETI, notamment en fin de match, le score reste inchangé. L’ogre madrilène était bel et bien à terre, les BLAUGRANAS ayant dominé de manière spectaculaire en long et en large les 90 minutes de cette partie.

Au sifflet final, titulaires, remplaçants, réservistes, staff technique et médical envahissent la pelouse du VICENTE CALDERON. La joie, elle aussi, envahit tout un public Culé fier de l’accomplissement de ses idoles. Le FC BARCELONE remporte sa 23ème LIGA, premier trophée des trois encore possibles. Grâce au but inscrit par LA PULGA MESSI, les BLAUGRANAS complètent la revanche qui leur était dûe face à cette équipe de l’ATLETI. Après les avoir battus à l’aller, puis éliminés en COPA, avant de les battre au retour, les catalans célèbrent LA LIGA au domicile COLCHO NERO, comme eux l’année précédente au CAMP NOU. Les applaudissements pleuvent des gradins où les HINCHAS du Barça ayant fait le déplacement fêtaient le titre, mais aussi des quatre virages de l’antre madrilène, dans une image de pur FAIR PLAY. LUIS ENRIQUE et UNSUE sont aux anges, et il faut dire que l’exploit est de taille : Première saison, premier titre, deux autres restants ; mais surtout : une véritable métamorphose des plans de jeu FCB, tant sur la construction offensive, l’organisation défensive, voire la fougue et l’engagement même présentés par tous les joueurs, tous postes confondus. Le labeur du staff a payé, pourtant, rien n’aurait été possible sans l’unité du groupe, et le génie des CRACKS que comptent le Barça dans ses rangs. Ceux qui ont proclamé avec hâte la fin du cycle barcelonais se sont trompés. Le cycle perdure, et à voir la prestation des BLAUGRANAS tout au long de la saison, le Barça est toujours aussi spectaculaire, aussi terrifiant qu’il l’était sous les commandes de PEP GUARDIOLA et TITO VILANOVA. Un triplé suffirait pour le confirmer.. Mais d’ici là, suffisons nous en fêtant cette septième LIGA en onze ans,  célébrons cette génération historique que nous avons eu la chance de regarder, supporter et aimer, inlassablement. Encore, et encore, et encore…

Força Barça ! Campion de LA LIGA BBVA 2014-2015 !


QUEREMOS EL TRIPLETE !        


VIDEO / Célebrations catalanes sur la pelouse du VICENTE CALDERON / LIGA DESDE MADRID !



Le FC BARCELONE décroche sa 23ème LIGA depuis le VICENTE CALDERON grâce à sa victoire (0-1), but de LIO "EL DIEZ" MESSI à la 65ème minute. 

En Vidéo, les célebrations BLAUGRANAS sur la pelouse, mais aussi aux vestiaires..
Images très émotives..  

Força Barça ! 

PHOTOS : ATLETICO vs FCB (0-1) / CAMPIONS DE LA LIGA 2014-2015































dimanche 17 mai 2015

CAMPIONS DE LA LIGA BBVA 2014/2015



// Score Final : Atletico 0-1 FCB //

Le FC BARCELONE remporte sa 23ème LIGA BBVA à l'issue de sa victoire sur la pelouse du VICENTE CALDERON grâce à une réalisation de LA PULGA MESSI !

Campions ! 

#CAMPIONSFCB #FCBLive #ATLETICOFCB #QUEREMOSELTRIPLETE

vendredi 15 mai 2015

Plus de Grève.. Objectif N°1 : LIGA BBVA !


La grève annoncée par l'association des footballeurs espagnols a été suspendue par l'AUDIENCIA NACIONAL en raison du grave désordre qui pourrait en résulter à l'égard des Clubs eux mêmes, ainsi qu'à celui des sélections nationales respectives dont les joueurs évoluent en LIGA BBVA.

Un terme est ainsi mis aux doutes émis quant au choc qui mettra aux prises, pour le compte de la 37ème et avant journée du championnat espagnol, le FC BARCELONE et l'ATLETICO MADRID sur la pelouse du VICENTE CALDERON. Un match décisif qui pourrait voir les BLAUGRANAS remporter le titre de champion d'Espagne à une journée de la fin du calendrier. En effet, en cas de victoire du Barça, ou encore en cas de match nul ou défaite du poursuivant, les Culés pourraient célébrer le titre dans l'antre de l'ATLETI, comme les COLCHOS NEROS l'avaient fait la saison dernière au CAMP NOU. Destin, destin..

Ainsi, la rencontre de ce Dimanche sera une occasion pour le MES QUE UN CLUB de s'offrir son premier titre de la saison..Viendra ensuite la Finale de LA COPA DEL REY, avant d'atteindre l'apothéose à BERLIN pour la finale de la CHAMPIONS LEAGUE.

QUEREMOS EL TRIPLETE ! Força Barça !




jeudi 14 mai 2015

FInale Uefa Champions League 2014-2015 // FCB vs Juventus de Turin


Le FC Barcelone connaît désormais l'adversaire qu'il aura à affronter lors de la  finale de l'UEFA CHAMPIONS LEAGUE. Ce sera la JUVENTUS de Turin, qualifiée après avoir éliminé le Real Madrid à la suite d'une victoire des italiens au Juventus Stadium (2-1), puis d'un match nul (1-1) au Benabeu. 

Ainsi, le Barça devra affronter le Champion de la Serie A italienne pour obtenir sa 5ème Coupe aux grandes oreilles,et ce après avoir éliminé sur son parcours les champions d'Angleterre, de France et d'Allemagne respectivement.. 

Rendez-vous le 6 Juin à Berlin pour la remise du titre ! 

mercredi 13 mai 2015

CRONICA / FC BAYERN MUNCHEN vs FCB (2-3) / UCL Demi-Finale -VUELTA-


" HALLO BERLIN ! "


Sur la pelouse de l’ALLIANZ ARENA, le FC BARCELONE entreprenait la demi-finale retour de la CHAMPIONS LEAGUE face aux locaux du FC BAYERN MUNCHEN. Grâce à l’avance de trois buts acquise lors du match aller, les hommes de LUIS ENRIQUE se déplaçaient en terre bavaroise avec une confiance de plomb ; quant aux médias, l’importance accordée à cette affiche fut minime et ce qui semblait être le choc lors du tirage au sort des demis, fut transformé en une simple formalité. La vérité restait cependant ailleurs.. Les connaisseurs sachant pertinemment qu’en football, tout pouvait arriver. Conscient de cette probabilité minime, mais bel et bien existante, EL MISTER n’allait pas lésiner sur les moyens, ni les hommes employés afin d’atteindre la finale de BERLIN.

C’est ainsi que le tacticien asturien faisait appel à son onze « TALISMAN », le même que celui choisi lors du match aller avec TER STEGEN dans les buts, PIQUE et MASCHERANO en charnière centrale, et les « Motos » de service DANI ALVES et JORDI ALBA sur les côtés. En sentinelle, SERGIO BUSQUETS épaulait RAKITIC et INIESTA pour former le milieu de terrain tandis que la TRIPLETTA MESSI-NEYMAR-SUAREZ se chargeait de l’attaque. En face, PEP GUARDIOLA faisait le même choix d’aligner un onze identique que celui composé au CAMP NOU une semaine précédente, seule la mentalité allait être différente pour le Philosophe de SANTPEDOR.

Evoluant en fluorescent, les catalans seront les premiers à se faire dangereux et ce dès la 5ème minute de la partie. Suite à un service lobé de DANI ALVES, RAKITIC plonge derrière la ligne défensive bavaroise pour croiser la frappe depuis l’intérieur de la surface mais NEUER s’étire pour éloigner le danger. Deux minutes plus tard, la réaction bavaroise est si forte qu’elle sera portée au tableau d’affichage. Sur un corner botté côté droit, le défenseur marocain MEHDI BENATIA trompe la vigilance de la défense catalane pour dévier le ballon, d’une tête rageuse, et battre TER STEGEN au ras du poteau droit (1-0 Min.7).  L’ALLIANZ ARENA part en ébullition, l’impossible n’est pas allemand !  

Le projet de la REMONTADA bavaroise sera cependant mort-né. Les hommes de LUIS ENRIQUE ne se laissent pas emporter par la mouvance du public et réagissent par l’intermédiaire de NEYMAR. Parti depuis la gauche de la ligne médiane, NEYMAR élimine RAFINHA pour entrer dans l’axe où il céda le cuir à LIO MESSI. Pendant un instant, LA PULGA se retourna et fit mine d’attendre le support de DANI ALVES, mais un une seconde, LIO MESSI vit l’appel de SUAREZ derrière BENATIA et le servit d’une précision létale. En MANO A MANO, l’attaquant uruguayen se charge alors de fixer NEUER avant de glisser le ballon pour NEYMAR qui l’acheva du gauche dans les filets déserts : Gol d’El Barça ! Gol de NEYMAR Junior DA SILVA (1-1 Min.17) ! Silence à l’ARENA, LA TRIPLETA fête sa joie comme elle fêterait sa qualification en finale. N’est-ce pas le cas !?! 

Débute alors le show d’un allemand non vêtu de rouge, mais de fluorescent. En question : TER STEGEN qui est obligé de sortir le grand jeu pour son retour en terre natale. Le jeune portier allemand aura à s’illustrer à trois prises, deux face à MULLER et une face au polonais LEWANDOVSKI. LA TRIPLETTA ne restera cependant pas pour spectatrice : Sur un long dégagement du JEFFECITO MASCHERANO, LIO MESSI dévie le ballon de la tête pour lancer LUIS SUAREZ parti à la limite du hors-jeu. Copie de l’action d’un MANO a MANO raté lors du match aller, par LA SALTA lui-même ; cette fois-ci, l’attaquant uruguayen ne répète pas les erreurs du passé mais lève la tête pour servir NEYMAR seul au deuxième poteau. EL MOHICO contrôle le cuir de la poitrine avant de le reprendre au rebond : DOBLETTE DE NEYMAR ! Gol d’El Barça (1-2 Min30) ! NEUER est battu au premier poteau, NEYMAR danse sa joie sur la pelouse d’un ARENA mis à silence. C’est la 9ème réalisation du FLACO brésilien qui se retrouve désormais deuxième au classement des buteurs de la C1, ex-aequo avec une certaine MUNECA madrilène, un but de moins que son compagnon EL DIEZ MESSI. Des chiffres qui traduisent l’excellent rendement du MOHICO pour sa 2ème saison au MES QUE.

Le Barça, lui, démontre tout le changement  apporté par EL LUCHO avec cette action de but : En quatre touches, les barcelonais parviennent aux filets abandonnant, même momentanément et vu les circonstances, leur conception qui maximise forcément les passes avant d’atteindre le cadre.  Avant de rejoindre les vestiaires pour la mi-temps, TER STEGEN revient pour briller face à ses compatriotes.. D’abord sur une tête de l’infatigable SCHWEINSTEIGER, puis surtout sur une reprise de plein fouet de LEWANDOVSKI depuis l’intérieur de la surface que le jeune Marc-André bloque en deux temps notamment avec un sauvetage in-extremis sur la ligne de but. Incroyable TER STEGEN !

Au retour des vestiaires, EL MISTER est forcé d’accomplir son premier changement. Craignant une légère surcharge musculaire dont souffrirait LUIS SUAREZ, LUIS ENRIQUE préfère la précaution en faisant appel au virevoltant PEDRO pour prendre la place de LA SALTA. Un réglage qui forcera les catalans à évoluer avec un système nettement différent avec LIO MESSI qui reprenait sa position de FALSO NUEVE –faux 9- et un milieu composé d’un double pivot défensif puisque RAKITIC revenait à hauteur de BUSQUETS, tandis qu’INIESTA était placé seul en n°10. Conséquences : Un LIONEL MESSI complétement déconnecté du restant de l’équipe, RAKITIC et BUSI qui se marchent sur les pieds, et un INIESTA totalement perdu en phase défensive.

Pour toutes ces causes, la domination du BAYERN de PEP se fera ressentir et on assistera à une mi-temps à sens unique. Seulement, si les CULES sont habitués à voir le sens unique à leur avantage, cette fois c’est à leur encontre que l’offensive se fait. Malgré la brillance de TER STEGEN, les catalans encaisseront deux buts : un par l’intermédiaire de LEWANDOVSKI (2-2 Min.58), puis un autre inscrit par le talentueux MULLER (3-2 Min.78) qui offre une victoire de consolation au public bavarois. Malgré l’entrée de MATHIEU à la place de RAKITIC, puis de XAVI HERNANDEZ à la place de INIESTA, c’est un Barça totalement dominé tout au long de cette deuxième mi-temps qui démontre sa capacité à souffrir en résistant à la vague offensive du BAYERN. L’unique occasion des BLAUGRANAS viendra en fin de match par l’intermédiaire de l’intenable NEYMAR qui se défait de la défense mais ne parvient pas à servir MESSI seul face à un cadre ouvert .. Au final, le BAYERN et son public se consolent avec une victoire pour la forme ; le Barça et les nombreux Culés déplacés à BAVARIA peuvent exulter : BERLIN est devenue réalité !

Défaits, dominés, mais surtout : Qualifiés !!! Le FC BARCELONE atteint la 8ème finale de son histoire en UEFA CHAMPIONS LEAGUE, la 4ème en cette décennie. La sensation est mitigée au regard de la physionomie de cette demi-finale retour, mais rien ne doit nous écarter d’une valorisation réaliste de cet exploit. Un exploit qui ponctue un parcours européen impressionnant des BLAUGRANAS qui ont su sortir premiers d’un groupe équilibré, avant d’éliminer coup sur coup champion d’Angleterre, champion de France, puis champion d’Allemagne pour atteindre l’objectif final. Au passage, un récital mémorable face aux CITIZENS notamment lors du match retour,  ainsi qu’un autre lors du déplacement au PARC DES PRINCES, sans oublier la prestation parfaite des catalans lors de la réception des bavarois une semaine auparavant. Avec mérite, les hommes de LUIS ENRIQUE empochent le ticket vers BERLIN où il leur sera permis de rêver d’un autre trophée, le plus prestigieux de tous ceux mis en jeu. Pour sa première saison, EL LUCHO réalise ainsi l’exploit en atteignant la dernière marche de la gloire européenne, exactement comme l’avait réalisé un certain PEP GUARDIOLA huit ans auparavant. Seulement, ce Barça de LUIS ENRIQUE est tellement différent de celui de ses prédécesseurs, capable de permuter entre longues phases de construction et rapides attaques de rupture. Spectaculaire, plaisant, phénoménal ; mais aussi  létal, efficace, incisif et percutant.. Les qualificatifs se suivent mais ne se ressemblent pas, d’ailleurs, ils ne suffiront guère pour décrire le MES QUE UN CLUB de cette saison. La LIGA pourrait rejoindre le PALMARES BLAUGRANA ce dimanche déjà face à l’ATLETI au CALDERON, avant que vienne le tour à LA COPA où les catalans règnent toujours en maître des records ! Quand quelques fractions du Public Culé scandait « QUEREMOS EL TRIPLETE !», certains commentaient avec mépris notre optimisme et confiance exagérés. Maintenant que le mirage du triplé flotte au-dessus du Can Barça, ils doivent certainement nous traiter de visionnaires. Mais nous, nous ne sommes que Culés, fiers et fidèles, confiants en ce potentiel extraordinaire que portent cette génération de CRACKS, et dont le cycle n’est certainement pas terminé..

Força Barça ! Anem a Berlin !    

QUEREMOS EL TRIPLETE ! 


lundi 11 mai 2015

CRONICA / FCB vs REAL SOCIEDAD (2-0) / LIGA BBVA J36

" CASI-CAMPIONS "

Pour le compte de la 36ème journée de la LIGA BBVA, le FC BARCELONE, leader au tableau, recevait AU CAMP NOU les basques de LA REAL SOCIEDAD, onzièmes au classement. La REAL, l’une des rares équipes à avoir pu battre le Barça cette saison lors d’un match aller à bilan très négatif pour les catalans. Ceci dit, cette désormais lointaine défaite à l’ANOETA a été l’un des tournants de la saison puisque ce fut également le point de départ d’une longue boucle victorieuse. Depuis, c’est un Barça de feu qui s’est transformé en un véritable rouleau compresseur : finaliste en COPA, à 90 minutes d’être finaliste en CHAMPIONS LEAGUE, et surtout, à 3 matchs du sacre en LIGA. La victoire restait cependant indispensable aux hommes en bleu et grenat lors de cette confrontation aux allures de match-piège.

Pour la réception des hommes de DAVID MOYES, EL MISTER laissait hors convocation RAKITIC et MATHIEU, tandis que INIESTA, BUSQUETS et JORDI ALBA étaient mis au banc en prévision du déplacement vers l’ALLIANZ ARENA ce mardi même. Ainsi, LUIS ENRIQUE choisissait d’aligner BRAVO en gardien, les ex-Sevillistas DANI ALVES et ADRIANO sur les flancs, GERARD PIQUE et MARC BARTRA dans l’axe défensif. La ligne médiane était composée de MASCHERANO en milieu défensif derrière le tandem RAFINHA et « EL GRANDE » XAVI HERNANDEZ tandis que LA TRIPLETA, intouchable, avait à gérer l’attaque avec le trio NEYMAR-LUIS SUAREZ-LIONEL MESSI. LA REAL pouvait quant à elle compter sur des éléments jeunes tels le gardien argentin RULLI ainsi que d’autres plus expérimentés tels INIGO MARTINEZ, GRANERO, CANALES ou encore l’attaquant mexicain CARLOS VELLA.

Les premières minutes de cette confrontation démarrent avec un rythme assez soutenu. Conscients de la difficulté que pourrait prendre la partie, les locaux s’empressent de créer les occasions de buts avec un DANI ALVES intenable sur la bande droite, comme toujours.. EL GATO sera d’ailleurs à l’origine d’un centre vers une tête de MESSI renvoyée par RULLI au corner, puis d’un autre dévié cette fois par LUIS SUAREZ à côté du cadre. Le jeune gardien argentin de LA REAL brillera, encore une fois, à la 13ème minute quand il bloqua un tir de NEYMAR depuis les 8 mètres suite à un mouvement d’une-deux avec LA PULGA MESSI. Constatant la domination des catalans, les basques choisissent l’engagement physique comme solution et se voient accorder 3 cartons jaune en l’espace de 3 minutes dont deux suite à des fautes commises sur le brillant et généreux RAFINHA.  A la demi-heure de jeu, RULLI revient pour sauver les siens en bloquant un MANO A MANO face à PIQUE qui, suite à une passe lobée d’EL DIEZ, manque l’ouverture du score en deux temps. Trois minutes plus tard, ce sera LUIS SUAREZ, agréablement servi par MESSI au deuxième poteau, qui vendangea une occasion toute faite lorsque sa tête côtoya le cadre basque. Malgré une ultime occasion venue d’un tir puissant, mais non cadré , de DANI ALVES ; les deux équipes rejoignent le vestiaire avec un score nul et vierge.. Dans certaines composantes du Public Culé, le doute s’installait peu à peu, seul un but délivrerait les BLAUGRANAS et les approcheraient un peu plus du titre.

En seconde mi-temps, le Barça maintient sa pression offensive avec deux tirs de XAVI HERNANDEZ et NEYMAR lors des cinq premières minutes avant que la délivrance ne viennent par le biais du CRACK brésilien lui-même. Depuis l’aile droite, LIO MESSI fixa la défense basque avant de centrer au point de pénalty où INIGO MRARTINEZ, malheureux, dévie le ballon vers le deuxième poteau pour NEYMAR qui , rôdant en renard de surface, se chargea de battre RULLI d’une tête létale. Gol d’El Barça, Gol d’El Barça, Gol d’El Barça ! Gol de NEYMAR JUNIOR DA SILVA (1-0 Min.50) ! Réalisation importante du MOHICO qui se présente comme élément décisif en cette fin de saison. C’est également son 50ème but sous les couleurs du Barça : QUE GRANDE NEY !

Dix minutes plus tard, et avec le chrono pointant vers l’heure de jeu, EL MISTER intervint pour sécuriser le score. MARC BARTRA, auteur d’une prestation satisfaisant, en paie les frais lorsque le jeune MASIANO est rappelé au banc à la place de SERGIO BUSQUETS,  laissant à MASCHERANO le soin d’accompagner PIQUE en charnière centrale. Par la suite, les BLAUGRANAS chercheront timidement à doubler leur marque. LIO MESSI tentera  sa chance depuis l’angle fermé mais l’excellent et jeune RULLI veille à la parade, avant que NEYMAR ne s’essaie avec une autre tête, cette fois trop faible pour déstabiliser le gardien argentin. A un quart d’heure de la fin, LUIS ENRIQUE effectuera deux changements qui apporteront leurs fruits avec l’entrée de ANDRES INIESTA à la place du grand XAVI HERNANDEZ, auteur d’une prestation irréprochable ovationnée par le CAMP NOU, mais aussi celle de PEDRO RODRIGUEZ, quelques minutes plus tard, à la place de RAFINHA ALCANTARA.  Ce coaching s’avérera gagnant puisque ce sera PEDRO qui doublera la marque, cinq minutes avant la fin, d’un retourné spectaculaire de la droite après une combinaison entre LIO MESSI et LUIS SUAREZ qu’EL CANARI se charge d’achever de la plus belle des manières.. GOLAZO DE PEDRITTO (2-0 Min.85) ! La joie du banc est grandiose et PEDRO salue les réservistes dans un geste très expressif.. LA REAL est à terre. Le Barça, lui, vole vers les cieux du sacre !

Victoire difficile mais capitale du FC BARCELONE à domicile face aux basques de SOCIEDAD. Une victoire qui vaut  un titre de LIGA, ou presque, puisque le rival éternel poursuivant sera accroché, quelques heures plus tard par un grand VALENCIA qui l’a obligé au nul sur la pelouse du BERNABEU. Ainsi, les catalans disposent désormais de 4 points de différence sur leur dauphin à deux dates de la fin du championnat. Une victoire au VICENTE CALDERON serait même suffisante pour célébrer le titre sur les terres madrilènes.. Trois jours avant un déplacement périlleux à l’ALLIANZ ARENA, les poulains de LUIS ENRIQUE ficellent le Dossier LIGA pour traiter de celui de la CHAMPIONS LEAGUE. Grâce à l’avance confortable acquise lors du match aller, les catalans pourront gérer cette confrontation de gala face à un PEP qui fera tout pour inverser la cadence. Match par match, telle fut la conception apportée par EL LUCHO en début de saison, et si l’équipe a atteint le mois de Mai avec trois titres en jeu dont deux quasiment dans la poche, c’est que cette conception a été appliquée à la perfection.. Et si on l’appliquait encore pour les cinq matchs restants ?? Peut-être que nos rêves les plus fous deviendraient réalité..

QUEREMOS EL TRIPLETE !  



samedi 9 mai 2015

CRONICA / FCB vs FC BAYERN MUNCHEN (3-0) / UCL Demi-Finale -IDA-


« Attention aux Imitations ! »

Dans l’enceinte mythique du CAMP NOU, l’hymne de l’UEFA CHAMPIONS LEAGUE retentissait pour la dernière fois de cette saison dans le stade catalan pour annoncer le choc des demi-finales aller mettant aux prises le FC BARCELONE et le FC BAYERN MUNCHEN. Une confrontation aux airs de finale anticipée entre deux entités qui présentent le jeu le plus spectaculaire d’Europe. Pour raison : une conception similaire du football avec une priorité accordée à la possession du ballon, et des exigences techniques et tactiques des plus hauts niveaux. Deux ans après leur dernière confrontation à ce même stade de la compétition, catalans et bavarois allaient se départager au plus grand plaisir des passionnés de beau jeu.

En dépit de l’enjeu prédominant de cette partie, une charge émotionnelle grandiose envahissait le public Culé qui voyait PEP GUARDOLA revenir aux bancs du CAMP NOU pour la première fois depuis son départ du MES QUE. Cette fois venu en tant que visiteur, EL PHILOSOPHER, symbole vivant du BARCELONISMO moderne ayant été à la fois supporter Culé, lauréat de la MASIA, membre titulaire de la DREAM TEAM de JOHAN CRUYFF, capitaine du Barça des années 90, et enfin entraîneur du BARCA DE LAS SEIS COPAS ; revoyait les mêmes gradins qui avaient jadis fêté ses succès, lui adresser, avec retenue, des applaudissements de reconnaissance et respect. Seulement, cette fois les gradins supportaient l’autre équipe, lui n’était qu’adversaire..

Les BLAUGRANAS de LUIS ENRIQUE MARTINEZ entreprenaient cette confrontation avec la même approche : Du respect pour PEP, mais une volonté inébranlable de prendre leur revanche sur le rival bavarois qui les avaient éliminé dans des circonstances spéciales, et par son biais sur toute la sphère médiatique, « ingrate et infidèle » comme le veulent les impératifs de vente. Mais si l’histoire ne retient pas les circonstances et ne s’attache qu’aux scores, le Public Culé garde en lui cette amertume relayée alors par la presse mondiale qui brandissait le score cumulé de 7-0 comme la fin du cycle BLAUGRANA, sans évoquer l’absence de l’entraîneur TITO VILANOVA qui était hospitalisé à NEW YORK, ni les conséquences de cet élément sur le psychique des joueurs ; sans souligner non plus la blessure de LIO MESSI réduit à un simple épouvantail lors du match aller, et resté sur le banc lors du match retour. Mais tout ceci n’est que passé. L’heure était à présent au football, du vrai, du plaisant, du pur.. « It’s SHOW TIME ! » comme diraient nos amis anglophones..    

Pour cette confrontation avec son ancien coéquipier, EL LUCHO alignait son onze type avec TER STEGEN dans la cage, GERAR PIQUE et JAVIER « EL JEFFECITTO » MASCHERANO dans l’axe défensif, DANI « EL GATO »ALVES et JORDI « LA MOTO » ALBA sur les côtés. Devant eux, l’irremplaçable SERGIO BUQUETS épaulait IVAN « EL RUBIO » RAKITIC et ANDRES « EL MANCHEGO » INIESTA en milieu de terrain tandis que LA TRIPLETTA était alignée en attaque : Les inséparables mais intenables LUIS « EL PISTOLERO » SUAREZ, NEYMAR  « EL MOHICO » JUNIOR et enfin, LIONEL « LA PULGA » MESSI qui disputait là son 100ème apparition européenne.       De son côté, PEP GUARDIOLA, diminué avec l’absence de RIBERY et ROBBEN, comptait sur son 4-1-4-1 classique avec les champions du monde NEUER, BOATENG, MULLER, LAHM et SCHWEINSTEIGER, l’Ex-Blaugrana THIAGO ALCANTRA ou encore l’attaquant polonais LEWANDOVSKY.

Dès le sifflet initial donné par Monsieur Nicola RIZZOLLI, les deux protagonistes positionnent leurs blocs de manière plutôt avancée dans une bataille de styles identiques. Après une première action litigieuse où SUAREZ aurait pu obtenir un penalty suite à une poussée de BOATENG dans son dos, les catalans sont les premiers à se montrer dangereux par l’intermédiaire de LIO MESSI qui tergiverse avant de frapper dans les mains de NEUER. Les hostilités sont déjà lancées.. A la 12ème minute, les locaux obtiennent la première réelle occasion de la soirée. Suite à un long dégagement de TER STEGEN, MESSI dévie le cuir de la tête pour SUAREZ qui casse le hors-jeu pour se retrouver face au gardien, mais EL PISTOLERO est dénié par le pied droit de NEUER qui sauve incroyablement les siens à la manière des gardiens de HAND-BALL. Trois minutes plus tard, les catalans flirtent toujours avec l’ouverture du score. Sur une percée de SUAREZ à droite de la surface, LA SALTA élimine BOATENG avec une facilité flagrante pour servir NEYMAR dans l’axe, mais ce dernier glisse au moment décisif et manque un but tout fait.. A ce moment, le Barça aurait pu, déjà,  mener par deux buts d’écart.

Constatant la domination de son adversaire, PEP GUARDIOLA apporta quelques retouches au positionnement de ses joueurs. Pourtant, les BLAUGRANAS continuaient à dicter le rythme de la partie et après SUAREZ, et NEYMAR, ce sera LIO MESSI qui se montrera dangereux suite à une enchaînement à droite de la surface qui voit LA PULGA éliminer, coup sur coup, quatre défenseurs bavarois avant d’envelopper le ballon à côté du poteau droit allemand !   A la demi-heure de jeu, le CAMP NOU chante le nom de LUIS ENRIQUE pour démontrer, une fois pour toute, son choix de support. Ce sera quelques minutes avant que DANI ALVES ne rate le deuxième MANO a MANO de la soirée quand EL GATO, auteur d’une prestation monstre sur la bande droite, est servi par ANDRES INIESTA pour contrôler le cuir de la poitrine avant de mettre le pointu du droit. NEUER, toujours du pied droit, détourna le danger encore une fois.. A la mi-temps, c’est avec un sentiment de lamentation que l’équipe AZULGRANA rejoint les vestiaires, consciente que son avantage sur le terrain aurait pu se traduire sur le tableau d’affichage si le destin avait voulu..

Après le break, l’éloquence de PEP GUARDIOLA dans les speechs de mi-temps se fit ressentir sur les bavarois. C’est un visage complétement différent qu’affichent les allemands en cette seconde période : Beaucoup plus entreprenants, beaucoup mieux positionnés et nettement moins dominés. Après un quart d’heure de passivité forcée, les BLAUGRANAS réagissent par l’intermédiaire de LIO MESSI qui sert NEYMAR dans le dos de la défense mais EL FLACO manque un contrôle qui aurait pu changer toute la donne.. Servi par RAKITIC, NEY reviendra ensuite avec un ballon envoyé directement dans les tribunes, alors qu’il tentait de l’envelopper au deuxième poteau.. Tout juste incroyable. A la 70ème minute, la statistique tombe : le BAYERN a littéralement inversé la cadence, 51% de possession en leur faveur, un chiffre inédit que seul PEP GUARDIOLA peut forcer le Barça à concéder, au CAMP NOU s’il vous plaît.. GRANDE PEP, faut-il reconnaître !

Mais à 12 minutes de la fin, les locaux finissent par prendre leur destin en main. Suite à un excellent pressing de DANI ALVES côté droit, EL GATO récupère le ballon dans les 40 mètres bavarois pour mettre dans le vent XAVI ALONSO et céder le cuir à LIO MESSI. En l’espace de deux-trois secondes, LA PULGA se mit sur son pied gauche avant de déclencher une frappe sourde qui ne laissa aucune chance au puissant NEUER : Gol d’El Barça ! Gol de LIO MESSI ! Gol d’EL DIEZ  (1-0 Min.78) ! Explosion de joie au CAMP NOU ! Le quadruple ballon d’or vient de délivrer des milliers de CULES présents sur les gradins, et avec eux, d’autres millions positionnés devant leurs téléviseurs ! Un but en or, un but qui rappelle étrangement celui inscrit en 2012 par le même CRACK de ROSARIO face au MANCHESTER lors de la deuxième finale gagnée à WEMBLEY.. 

Mais quand vous vous appelez Lionel Andres MESSI, quand on vous a privé de ballon d’or comme si vous n’étiez plus le meilleur, et que vous êtes face à plusieurs de ceux qui vous ont privé en plus d’une coupe du monde cet été dernier, les choses ne s’arrêtent pas là. Deux minutes après son ouverture du score, EL DIEZ reviendra avec un geste anthologique, message à la planète footballistique.  Lancé par Ivan RAKITIC, LIO MESSI se retrouve en position d’un contre un face à BOATENG, Jérome de son prénom est alors mis à terre par LA PULGA d’un crochet extérieur puis intérieur surtout, avant que NEUER –meilleur gardien du monde- ne soit crucifié par le MESSI lui-même d’un lobe somptueux du droit (2-0 Min.80). Goooooool de Lionel « El Diez » MESSI ! Goool de LA PULGA Mytica ! Goool d’El Mejor d’El Mundo !  Le ROSARINO fête son retour aux réalisations anthologiques avec un but aussi décisif que spectaculaire. PEP GUARDIOLA ne sait plus à quel saint se vouer..Il ne croyait pas si bien dire quand il annonçait en conférence d’avant match que LIO MESSI était imparable, qu’aucune stratégie ni tactique ne sauraient l’arrêter lorsqu’il est en son meilleur état. Ainsi la PULGA acheva son 10ème but en UCL cette saison..

Et alors que les dernières minutes du temps additionnel s’effritaient, les hommes de LUIS ENRIQUE ponctuent leur chef-d’œuvre de prestation par une troisième réalisation. Suite à un ballon emmené par LUIS SUARE près de la ligne médiane, la SALTA se fait agresser par un tacle assassin de SCHWEINSTEIGER.. L’arbitre italien laisse l’avantage et c’est Lio MESSI qui poursuit l’action pour servir NEYMAR parti seul en MANO A MANO. Cette fois-ci, NEUER n’y peut rien.. El MOHICO le fixe en feintant le tir avant de placer le ballon de l’intérieur du droit dans les filets bavarois ! Gooool d’El Barça ! Gol de NEYMAR JUNIOR DA SILVA (3-0 Min.94)! Les gradins du CAMP NOU exultent, la boucle est boulclée avec ce troisième but catalan qui confirme la vengeance du Barça et rend au BAYERN la monnaie d’une victoire qu’il avait obtenu, deux ans auparavant sur cette même pelouse : Même score c’est vrai, mais meilleure prestation catalane, encore plus beaux buts..

Récital à la perfection des hommes de LUIS ENRIQUE qui corrigent le BAYERN MUNCHEN par trois buts sans réponse pour mettre un pas en finale de la CHAMPIONS LEAGUE. Un score qui confirme la supériorité des catalans face aux bavarois et qui traduit l’excellent état de forme BLAUGRANA en cette fin de saison. Le tapis vert est ainsi déroulé pour le Barça à 90 minutes de Berlin, un Barça que rien ne semble plus pouvoir arrêter, parti sur les trois tableaux en route vers un triplé anthologique.. Ce fut donc une nuit pour l’histoire, une nuit où LIO MESSI a confirmé son statut d’extra-planétaire venu régner sur la sphère footballistique une fois pour toute, et qui s’approche peu à peu  d’un éventuel cinquième BALLON D’OR, mérité. A vrai dire, quand on dispose d’un joueur aussi décisif, nul besoin de tactique, d’organisation ou plan offensif, seul le talent se proclame en solution.. Ce fut également une soirée d’émotion qui a vu PEP GUARDIOLA revenir en visiteur sous les applaudissements du CAMP NOU, mais repartir en élève alors qu’il y était conçu comme maître.. LUIS ENRIQUE et LIO MESSI y sont pour beaucoup certes, mais il faut dire que si l’originaire de SANTPEDOR a atteint les sommets du football mondial en tant qu’entraîneur, c’est grâce à l’entité FCB. Entité FCB comme FC BARCELONA et non pas FCB comme FC BAYERN MUNCHEN. Car comme dans les marques de sport, il existe des imitations qui tentent de copier le style, la dénomination, l’apparence même d’autres classées comme « Premières »..Ces imitations, dites « deuxièmes », ne doivent pas se prendre pour originelles, et si elles s’oublient dans les similarités existantes, force est de rappeler la vérité : Attention aux imitations, vive l’authenticité !

Som Hi Barça !  Força Culés !
  

mercredi 6 mai 2015

Liste des Convoqués / FCB vs FC BAYERN MUNCHEN /


LUIS ENRIQUE MARTINEZ a rendu publique la liste des convoqués pour le choc de ce soir face aux allemands du BAYERN MUNCHEN. Dix-huit joueurs ont été ainsi appelés avec une nouveauté, la présence du belge Thomas VERMAELEN pour la première fois depuis son arrivée au MES QUE en début de saison. 

D'autre part, MASIP, DOUGLAS, MONTOYA et SERGI ROBERTO ont été écartés par décision technique, tandis que Jérémy MATHIEU, par précaution, ratera le rendez-vous de ce soir. 

Ainsi seront présents :   Ter Stegen, Bravo, Dani Alves, Adriano, Alba, Piqué, Bartra, Mascherano, Vermaelen, Sergio, Xavi, Iniesta, Rakitic, Rafinha, Pedro, Neymar Jr, Suárez et Messi.

La rencontre sera arbitrée par l'italien Monsieur Nicola RIZZOLI.

Força Barça ! 

mardi 5 mai 2015

VIDEO / CONFERENCE DE PRESSE DE LUIS ENRIQUE AVANT LE MATCH FACE AU BAYERN MUNCHEN



Lors de la conférence d'avant-match précédant le choc face au BAYERN de PEP GUARDIOLA, LUIS ENRIQUE MARTINEZ a souligné l'énorme qualité que devrait offrir cette confrontation de rêve, tout en rappelant la force du rival, son niveau de jeu, sans oublier son histoire et palmarès prestigieux. 

Par ailleurs, EL LUCHO a également rappelé l'importance qu'aura la possession du ballon lors de la confrontation de demain, notamment entre deux adversaires qui adulent cet aspect de jeu. El Mister a également évoqué le retour de PEP GUARDIOLA et ses capacités reconnues comme l'un des meilleurs entraîneurs de nos temps. Confiant, le technicien asturien semble attendre de pied ferme son ancien coéquipier, pour un match aller qui pourrait s'avérer décisif dans la quête du ticket vers BERLIN,    

VIDEO / CONFERENCE DE PRESSE DE LIO MESSI AVANT LE MATCH FACE AU BAYERN MUNCHEN


Lionel Andres MESSI était protagoniste aujourd'hui lors des conférences de presse précédant le choc face au BAYERN MUNCHEN. Le n°10 AZULGRANA a répondu aux questions des journalistes venus des quatres coins de la planéte en soulignant l'importance de cette partie décisive. Décisive en raison de l'enjeu concerné, mais aussi en vue de palier aux échecs européens des dernières saisons. LA PULGA a également évoqué le retour de PEP GUARDIOLA au CAMP NOU, sa relation avec NEYMAR et SUAREZ ainsi qu'avec LUIS ENRIQUE. Le crack de ROSARIO a ainsi confirmé l'énorme motivation du groupe catalan, 24 heures avant l'heure fatidique.  


VIDEO / ENTRAINEMENT FCB AVANT LE MATCH FACE AU BAYERN MUNCHEN



Après une demi-heure dédiée à visionner une vidéo résumant le jeu du rival, les hommes de LUIS ENRIQUE ont entrepris une séance d'entraînement d'un peu plus qu'une heure sur la pelouse du CAMP TITO VILANOVA. Une séance "LIGHT" avant la réception du FC BAYERN MUNCHEN demain lors des demi-finales -aller- de l'UEFA CHAMPIONS LEAGUE.

El Mister annoncera demain matin la liste des convoqués, joueurs présents,avant que ces derniers ne rejoignent le CAMP NOU deux heures avant le sifflet initial.

Força Barça ! 

lundi 4 mai 2015

CRONICA / CORDOBA vs FCB (0-8 ) / LIGA BBVA J35

" CORDO SPARRING PARTNER "

A quatre jours du choc imminent en C1 face aux allemands du BAYERN MUNCHEN, les hommes de LUIS ENRIQUE entreprenaient la 35ème journée du championnat  local avec un déplacement au stade EL ARCANGEL, pelouse de la lanterne rouge CORDOBA. Le leader affrontait le dernier du tableau, avec une exigence de victoire pour les BLAUGRANAS en vue de maintenir leur écart sur le rival madrilène, et assurer, par la même occasion, le plein de confiance avant l’affiche européenne. Sous une chaleur andalouse typique, les catalans se devaient de gérer les 90 minutes sans trop dépenser d’efforts. Pourtant, EL LUCHO alignait une formation de départ que l’on peut qualifier de « type » avec BRAVO dans la cage, PIQUE et MASCHERANO en charnière centrale, DANI ALVES et JORDI ALBA sur les côtés. Le milieu était composé de SERGIO BUSQUETS en soutien de RAKITIC et ANDRES INIESTA. En attaque, la TRIPLETTA était de rigueur avec LIO MESSI, NEYMAR Junior et LUIS SUAREZ.

Les Barcelonais entameront la partie avec un rythme de jeu très soutenu pour plier la partie dès ses premières minutes. Justement, l’occasion se présentera pour NEYMAR dès la 2ème minute pour ouvrir la marque mais EL FLACO rate, incroyablement, un but tout fait servi sur un plateau d’or par le généreux DANI ALVES. Malgré leur pression offensive continue, les hommes de LUIS ENRIQUE ne parviendront pas à marquer de sitôt. A la demi-heure de jeu, LIO MESSI fera étalage de ses capacités de drible dans les petits espaces quand LA PULGA parvint à effacer 3 joueurs andalous dans un mouchoir de poche avant de frapper dans les mains du gardien. Les BLAUGRANAS toucheront même le bois lorsqu’un excellent service d’EL DIEZ MESSI est faiblement repris par NEYMAR dont la déviation touche le poteau gauche de JUAN CARLOS pour faire pousser au public de l’ARCANGEL un grand « OUF ! » de soulagement.

Mais après 40 minutes passées dans la moitié de terrain des locaux, les hommes de LUIS ENRIQUE finissent par avoir raison de leur adversaire du jour. Suite à un corner repoussé par la défense andalouse, DANI ALVES décale LUIS SUAREZ à droite. Après avoir fixé son adversaire, EL PISTOLERO céda le cuir à LIO MESSI qui servit remarquablement RAKITIC positionné à gauche de la surface. EL RUBIO amadoua alors le ballon de l’extérieur, avant de le catapulter dans les filets d’une frappe sourde à bout portant : Gol d’El Barça (0-1 Min.42’) ! Enfin.. Et alors que les deux équipes s’apprêtaient à rejoindre les vestiaires pour la pause, les catalans doubleront la marque par l’intermédiaire de leur KILLER uruguayen. Profitant d’un service lumineux de ANDRES INIESTA, LUIS SUAREZ anticipe la sortie de JUAN CARLOS pour dévier le ballon, de l’intérieur du droit, dans les filets andalous (0-2 Min.45+2). Et de deux pour les hommes de LUIS ENRIQUE qui s’assurent un avantage confortable grâce à des réalisations inscrites lors des cinq dernières minutes.. Un autre « OUF ! » de soulagement est poussé, cette fois côté Culé !

Après le break, on pouvait imaginer que les BLAUGRANAS allaient se contenter de gérer la deuxième mi-temps sans trop dépenser de leur sueur. Mais il n’en sera rien… Au contraire, ce sera une véritable avalanche offensive catalane qui s’abattra sur EL ARCANGEL. Deux minutes seulement après la reprise, LA PULGA MESSI inscrit le troisième but barcelonais lorsqu’il dévia, de la tête, un centre millimétré de l’intenable DANI ALVES (0-3 Min.47). « EL GATO » ALVES récidivera par une deuxième passe décisive, un autre centre sur mesure,  cette fois vers LUIS SUAREZ qui inscrit le doublé d’une tête létale (0-4 Min.53).

Quatre buts au tableau, une heure de jeu au chrono quand LUIS ENRIQUE décida de faire souffler les siens en faisant appel au Maestro XAVI HERNANDEZ à la place de INIESTA, capitaine pour capitaine, mais aussi à Jeremy MATHIEU à la place du JEFFECITTO MASCHERANO. Resté sur le terrain, Gérard PIQUE profitera, lui, d’un corner botté côté droit par RAKITIC pour battre JUAN CARLOS d’une tête smachée (5-0 Min.65), avant que LIO MESSI n’inscrive son doublé  profitant d’une excellente action de l’entrant PEDRO RODRIGUEZ LEDESMA (6-0 Min. 79). Trente neufs buts en LIGA pour EL DIEZ qui, grâce à cette réalisation, s’installa momentanément seul sur le sommet du tableau des buteurs.  

Six à zéro, oui, six.. mais un Barça que rien ne semblait plus satisfaire puisque, même avec une avance aussi large, les hommes de LUIS ENRIQUE continuaient à chercher les filets andalous. Résultat : Un septième but inscrit par NEYMAR Jr, du point de penalty. Un pénalty obtenu par EL MOHICO lui-même, et dont la transformation a été gracieusement laissée par LIO MESSI qui, malgré la course acharnée vers le titre de PICHICHI, reste généreux à l’égard de ses coéquipiers tel EL FLACO  qui en profita pour inscrire ici son 21ème but en LIGA (7-0 Min.84). Le triangle était ainsi achevé, les trois attaquants du Barça ayant tous marqué. Mais sur le terrain, un certain N°9 uruguayen n’allait pas rater l’occasion de se voir attribuer son premier coup de chapeau sous les couleurs bleu et grenat : LUIS SUAREZ profita ainsi d’une frappe de XAVI HERNANDEZ, déviée par la défense,  pour crucifier JUAN CARLOS d’un gauche imparable. Gol d’El Barça, HAT-TRICK d’EL PISTOLERO SUAREZ (8-0 Min. 87) !   Rien de mieux pour clôturer une aussi impressionnante démonstration d’efficacité offensive qu’un triplé de son attaquant de pointe. Au sifflet final, c’est un ARCANGEL totalement sous le choc qui applaudit sportivement les cracks du Barça. Un rival certes sévère, mais plaisant.. Un rival que le CORDO ne pourra malheureusement pas recevoir sur sa pelouse la saison prochaine puisque l’esprit de LA SEGUNDA DIVISION semble avoir déjà pris possession de l’équipe andalouse..

Voilà ! Démonstration footballistique des hommes de LUIS ENRIQUE qui ont littéralement corrigé la lanterne rouge du tableau pour se maintenir en Leader à trois matchs seulement de la fin du calendrier espagnol. Bilan de cette victoire : huit buts, et une prestation qui donne toute la confiance nécessaire aux composantes du MES QUE UN CLUB -joueurs, staff et public- en prévision de la réception du FC BAYERN MUNCHEN mercredi en demi-finale aller de la CHAMPIONS LEAGUE. Il est vrai que l’adversaire bavarois sera d’une autre dimension, mais le Barça peut s’estimer chanceux d’avoir eu à sa disposition un véritable SPARRING PARTNER à l’image du CORDOBA, aussi docile qu’inoffensif, pour préparer ce test ultime. Certains diront qu’il ne fallait pas gaspiller d’efforts et qu’il valait mieux se préserver pour l’ogre allemand.. mais ceux qui ont pratiqué ce sport nous dirons que gagner en confiance vaut mieux que tout le repos du monde. Ce Mercredi, on recevra au CAMP NOU un symbole du BARCELONISMO, peut être le plus grand des symboles vivants en la personne de notre bien aimé « Philosopher » : PEP GUARDIOLA. On lui offrira des fleurs, un hommage, des applaudissements, du respect, beaucoup de sympathie et peut-être même un semblant de compassion.. Mais pour le saluer le plus sincèrement, la meilleure des manières reste sans doute celle de lui montrer une évolution du projet qu’il avait lui-même initié, 8 ans auparavant, aux côtés d’un autre bien aimé aujourd’hui décédé : TITO VILANOVA. De lui rendre la monnaie de son amour inaltérable du Barça et de ses valeurs par la beauté du jeu, par la générosité de l’effort et l’efficacité des mouvements.. Oui, quand on aime, on donne tout. Et ce Mercredi, il faudra tout donner pour rendre au FC BARCELONE l’estime que la planète footballistique semble avoir vite oublié, et que LUIS ENRIQUE est en train de rappeler, doucement, mais sûrement.. quitte même à le faire au détriment d’un ancien coéquipier.        

Força Barça !

QUEREMOS EL TRIPLETTE !