mercredi 13 mai 2015

CRONICA / FC BAYERN MUNCHEN vs FCB (2-3) / UCL Demi-Finale -VUELTA-


" HALLO BERLIN ! "


Sur la pelouse de l’ALLIANZ ARENA, le FC BARCELONE entreprenait la demi-finale retour de la CHAMPIONS LEAGUE face aux locaux du FC BAYERN MUNCHEN. Grâce à l’avance de trois buts acquise lors du match aller, les hommes de LUIS ENRIQUE se déplaçaient en terre bavaroise avec une confiance de plomb ; quant aux médias, l’importance accordée à cette affiche fut minime et ce qui semblait être le choc lors du tirage au sort des demis, fut transformé en une simple formalité. La vérité restait cependant ailleurs.. Les connaisseurs sachant pertinemment qu’en football, tout pouvait arriver. Conscient de cette probabilité minime, mais bel et bien existante, EL MISTER n’allait pas lésiner sur les moyens, ni les hommes employés afin d’atteindre la finale de BERLIN.

C’est ainsi que le tacticien asturien faisait appel à son onze « TALISMAN », le même que celui choisi lors du match aller avec TER STEGEN dans les buts, PIQUE et MASCHERANO en charnière centrale, et les « Motos » de service DANI ALVES et JORDI ALBA sur les côtés. En sentinelle, SERGIO BUSQUETS épaulait RAKITIC et INIESTA pour former le milieu de terrain tandis que la TRIPLETTA MESSI-NEYMAR-SUAREZ se chargeait de l’attaque. En face, PEP GUARDIOLA faisait le même choix d’aligner un onze identique que celui composé au CAMP NOU une semaine précédente, seule la mentalité allait être différente pour le Philosophe de SANTPEDOR.

Evoluant en fluorescent, les catalans seront les premiers à se faire dangereux et ce dès la 5ème minute de la partie. Suite à un service lobé de DANI ALVES, RAKITIC plonge derrière la ligne défensive bavaroise pour croiser la frappe depuis l’intérieur de la surface mais NEUER s’étire pour éloigner le danger. Deux minutes plus tard, la réaction bavaroise est si forte qu’elle sera portée au tableau d’affichage. Sur un corner botté côté droit, le défenseur marocain MEHDI BENATIA trompe la vigilance de la défense catalane pour dévier le ballon, d’une tête rageuse, et battre TER STEGEN au ras du poteau droit (1-0 Min.7).  L’ALLIANZ ARENA part en ébullition, l’impossible n’est pas allemand !  

Le projet de la REMONTADA bavaroise sera cependant mort-né. Les hommes de LUIS ENRIQUE ne se laissent pas emporter par la mouvance du public et réagissent par l’intermédiaire de NEYMAR. Parti depuis la gauche de la ligne médiane, NEYMAR élimine RAFINHA pour entrer dans l’axe où il céda le cuir à LIO MESSI. Pendant un instant, LA PULGA se retourna et fit mine d’attendre le support de DANI ALVES, mais un une seconde, LIO MESSI vit l’appel de SUAREZ derrière BENATIA et le servit d’une précision létale. En MANO A MANO, l’attaquant uruguayen se charge alors de fixer NEUER avant de glisser le ballon pour NEYMAR qui l’acheva du gauche dans les filets déserts : Gol d’El Barça ! Gol de NEYMAR Junior DA SILVA (1-1 Min.17) ! Silence à l’ARENA, LA TRIPLETA fête sa joie comme elle fêterait sa qualification en finale. N’est-ce pas le cas !?! 

Débute alors le show d’un allemand non vêtu de rouge, mais de fluorescent. En question : TER STEGEN qui est obligé de sortir le grand jeu pour son retour en terre natale. Le jeune portier allemand aura à s’illustrer à trois prises, deux face à MULLER et une face au polonais LEWANDOVSKI. LA TRIPLETTA ne restera cependant pas pour spectatrice : Sur un long dégagement du JEFFECITO MASCHERANO, LIO MESSI dévie le ballon de la tête pour lancer LUIS SUAREZ parti à la limite du hors-jeu. Copie de l’action d’un MANO a MANO raté lors du match aller, par LA SALTA lui-même ; cette fois-ci, l’attaquant uruguayen ne répète pas les erreurs du passé mais lève la tête pour servir NEYMAR seul au deuxième poteau. EL MOHICO contrôle le cuir de la poitrine avant de le reprendre au rebond : DOBLETTE DE NEYMAR ! Gol d’El Barça (1-2 Min30) ! NEUER est battu au premier poteau, NEYMAR danse sa joie sur la pelouse d’un ARENA mis à silence. C’est la 9ème réalisation du FLACO brésilien qui se retrouve désormais deuxième au classement des buteurs de la C1, ex-aequo avec une certaine MUNECA madrilène, un but de moins que son compagnon EL DIEZ MESSI. Des chiffres qui traduisent l’excellent rendement du MOHICO pour sa 2ème saison au MES QUE.

Le Barça, lui, démontre tout le changement  apporté par EL LUCHO avec cette action de but : En quatre touches, les barcelonais parviennent aux filets abandonnant, même momentanément et vu les circonstances, leur conception qui maximise forcément les passes avant d’atteindre le cadre.  Avant de rejoindre les vestiaires pour la mi-temps, TER STEGEN revient pour briller face à ses compatriotes.. D’abord sur une tête de l’infatigable SCHWEINSTEIGER, puis surtout sur une reprise de plein fouet de LEWANDOVSKI depuis l’intérieur de la surface que le jeune Marc-André bloque en deux temps notamment avec un sauvetage in-extremis sur la ligne de but. Incroyable TER STEGEN !

Au retour des vestiaires, EL MISTER est forcé d’accomplir son premier changement. Craignant une légère surcharge musculaire dont souffrirait LUIS SUAREZ, LUIS ENRIQUE préfère la précaution en faisant appel au virevoltant PEDRO pour prendre la place de LA SALTA. Un réglage qui forcera les catalans à évoluer avec un système nettement différent avec LIO MESSI qui reprenait sa position de FALSO NUEVE –faux 9- et un milieu composé d’un double pivot défensif puisque RAKITIC revenait à hauteur de BUSQUETS, tandis qu’INIESTA était placé seul en n°10. Conséquences : Un LIONEL MESSI complétement déconnecté du restant de l’équipe, RAKITIC et BUSI qui se marchent sur les pieds, et un INIESTA totalement perdu en phase défensive.

Pour toutes ces causes, la domination du BAYERN de PEP se fera ressentir et on assistera à une mi-temps à sens unique. Seulement, si les CULES sont habitués à voir le sens unique à leur avantage, cette fois c’est à leur encontre que l’offensive se fait. Malgré la brillance de TER STEGEN, les catalans encaisseront deux buts : un par l’intermédiaire de LEWANDOVSKI (2-2 Min.58), puis un autre inscrit par le talentueux MULLER (3-2 Min.78) qui offre une victoire de consolation au public bavarois. Malgré l’entrée de MATHIEU à la place de RAKITIC, puis de XAVI HERNANDEZ à la place de INIESTA, c’est un Barça totalement dominé tout au long de cette deuxième mi-temps qui démontre sa capacité à souffrir en résistant à la vague offensive du BAYERN. L’unique occasion des BLAUGRANAS viendra en fin de match par l’intermédiaire de l’intenable NEYMAR qui se défait de la défense mais ne parvient pas à servir MESSI seul face à un cadre ouvert .. Au final, le BAYERN et son public se consolent avec une victoire pour la forme ; le Barça et les nombreux Culés déplacés à BAVARIA peuvent exulter : BERLIN est devenue réalité !

Défaits, dominés, mais surtout : Qualifiés !!! Le FC BARCELONE atteint la 8ème finale de son histoire en UEFA CHAMPIONS LEAGUE, la 4ème en cette décennie. La sensation est mitigée au regard de la physionomie de cette demi-finale retour, mais rien ne doit nous écarter d’une valorisation réaliste de cet exploit. Un exploit qui ponctue un parcours européen impressionnant des BLAUGRANAS qui ont su sortir premiers d’un groupe équilibré, avant d’éliminer coup sur coup champion d’Angleterre, champion de France, puis champion d’Allemagne pour atteindre l’objectif final. Au passage, un récital mémorable face aux CITIZENS notamment lors du match retour,  ainsi qu’un autre lors du déplacement au PARC DES PRINCES, sans oublier la prestation parfaite des catalans lors de la réception des bavarois une semaine auparavant. Avec mérite, les hommes de LUIS ENRIQUE empochent le ticket vers BERLIN où il leur sera permis de rêver d’un autre trophée, le plus prestigieux de tous ceux mis en jeu. Pour sa première saison, EL LUCHO réalise ainsi l’exploit en atteignant la dernière marche de la gloire européenne, exactement comme l’avait réalisé un certain PEP GUARDIOLA huit ans auparavant. Seulement, ce Barça de LUIS ENRIQUE est tellement différent de celui de ses prédécesseurs, capable de permuter entre longues phases de construction et rapides attaques de rupture. Spectaculaire, plaisant, phénoménal ; mais aussi  létal, efficace, incisif et percutant.. Les qualificatifs se suivent mais ne se ressemblent pas, d’ailleurs, ils ne suffiront guère pour décrire le MES QUE UN CLUB de cette saison. La LIGA pourrait rejoindre le PALMARES BLAUGRANA ce dimanche déjà face à l’ATLETI au CALDERON, avant que vienne le tour à LA COPA où les catalans règnent toujours en maître des records ! Quand quelques fractions du Public Culé scandait « QUEREMOS EL TRIPLETE !», certains commentaient avec mépris notre optimisme et confiance exagérés. Maintenant que le mirage du triplé flotte au-dessus du Can Barça, ils doivent certainement nous traiter de visionnaires. Mais nous, nous ne sommes que Culés, fiers et fidèles, confiants en ce potentiel extraordinaire que portent cette génération de CRACKS, et dont le cycle n’est certainement pas terminé..

Força Barça ! Anem a Berlin !    

QUEREMOS EL TRIPLETE ! 


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