" HALLO BERLIN ! "
Sur la pelouse de l’ALLIANZ ARENA, le FC BARCELONE entreprenait la demi-finale retour de la CHAMPIONS LEAGUE face aux locaux du FC BAYERN MUNCHEN. Grâce à l’avance de trois buts acquise lors du match aller, les hommes de LUIS ENRIQUE se déplaçaient en terre bavaroise avec une confiance de plomb ; quant aux médias, l’importance accordée à cette affiche fut minime et ce qui semblait être le choc lors du tirage au sort des demis, fut transformé en une simple formalité. La vérité restait cependant ailleurs.. Les connaisseurs sachant pertinemment qu’en football, tout pouvait arriver. Conscient de cette probabilité minime, mais bel et bien existante, EL MISTER n’allait pas lésiner sur les moyens, ni les hommes employés afin d’atteindre la finale de BERLIN.
C’est ainsi que le tacticien
asturien faisait appel à son onze « TALISMAN », le même que celui
choisi lors du match aller avec TER STEGEN dans les buts, PIQUE et MASCHERANO
en charnière centrale, et les « Motos » de service DANI ALVES et JORDI
ALBA sur les côtés. En sentinelle, SERGIO BUSQUETS épaulait RAKITIC et INIESTA
pour former le milieu de terrain tandis que la TRIPLETTA MESSI-NEYMAR-SUAREZ se
chargeait de l’attaque. En face, PEP GUARDIOLA faisait le même choix d’aligner
un onze identique que celui composé au CAMP NOU une semaine précédente, seule
la mentalité allait être différente pour le Philosophe de SANTPEDOR.
Evoluant en fluorescent, les
catalans seront les premiers à se faire dangereux et ce dès la 5ème
minute de la partie. Suite à un service lobé de DANI ALVES, RAKITIC plonge
derrière la ligne défensive bavaroise pour croiser la frappe depuis l’intérieur
de la surface mais NEUER s’étire pour éloigner le danger. Deux minutes plus
tard, la réaction bavaroise est si forte qu’elle sera portée au tableau d’affichage.
Sur un corner botté côté droit, le défenseur marocain MEHDI BENATIA trompe la
vigilance de la défense catalane pour dévier le ballon, d’une tête rageuse, et
battre TER STEGEN au ras du poteau droit (1-0 Min.7). L’ALLIANZ ARENA part en ébullition,
l’impossible n’est pas allemand !
Le projet de la REMONTADA
bavaroise sera cependant mort-né. Les hommes de LUIS ENRIQUE ne se laissent pas
emporter par la mouvance du public et réagissent par l’intermédiaire de NEYMAR.
Parti depuis la gauche de la ligne médiane, NEYMAR élimine RAFINHA pour entrer
dans l’axe où il céda le cuir à LIO MESSI. Pendant un instant, LA PULGA se
retourna et fit mine d’attendre le support de DANI ALVES, mais un une seconde,
LIO MESSI vit l’appel de SUAREZ derrière BENATIA et le servit d’une précision
létale. En MANO A MANO, l’attaquant uruguayen se charge alors de fixer NEUER
avant de glisser le ballon pour NEYMAR qui l’acheva du gauche dans les filets
déserts : Gol d’El Barça ! Gol de NEYMAR Junior DA SILVA (1-1
Min.17) ! Silence à l’ARENA, LA TRIPLETA fête sa joie comme elle fêterait
sa qualification en finale. N’est-ce pas le cas !?!
Débute alors le show d’un
allemand non vêtu de rouge, mais de fluorescent. En question : TER STEGEN
qui est obligé de sortir le grand jeu pour son retour en terre natale. Le jeune
portier allemand aura à s’illustrer à trois prises, deux face à MULLER et une
face au polonais LEWANDOVSKI. LA TRIPLETTA ne restera cependant pas pour
spectatrice : Sur un long dégagement du JEFFECITO MASCHERANO, LIO MESSI
dévie le ballon de la tête pour lancer LUIS SUAREZ parti à la limite du
hors-jeu. Copie de l’action d’un MANO a MANO raté lors du match aller, par LA
SALTA lui-même ; cette fois-ci, l’attaquant uruguayen ne répète pas les
erreurs du passé mais lève la tête pour servir NEYMAR seul au deuxième poteau.
EL MOHICO contrôle le cuir de la poitrine avant de le reprendre au
rebond : DOBLETTE DE NEYMAR ! Gol d’El Barça (1-2 Min30) ! NEUER
est battu au premier poteau, NEYMAR danse sa joie sur la pelouse d’un ARENA mis
à silence. C’est la 9ème réalisation du FLACO brésilien qui se
retrouve désormais deuxième au classement des buteurs de la C1, ex-aequo avec
une certaine MUNECA madrilène, un but de moins que son compagnon EL DIEZ MESSI.
Des chiffres qui traduisent l’excellent rendement du MOHICO pour sa 2ème
saison au MES QUE.
Le Barça, lui, démontre tout le
changement apporté par EL LUCHO avec
cette action de but : En quatre touches, les barcelonais parviennent aux
filets abandonnant, même momentanément et vu les circonstances, leur conception
qui maximise forcément les passes avant d’atteindre le cadre. Avant de rejoindre les vestiaires pour la
mi-temps, TER STEGEN revient pour briller face à ses compatriotes.. D’abord sur
une tête de l’infatigable SCHWEINSTEIGER, puis surtout sur une reprise de plein
fouet de LEWANDOVSKI depuis l’intérieur de la surface que le jeune Marc-André
bloque en deux temps notamment avec un sauvetage in-extremis sur la ligne de
but. Incroyable TER STEGEN !
Au retour des vestiaires, EL
MISTER est forcé d’accomplir son premier changement. Craignant une légère
surcharge musculaire dont souffrirait LUIS SUAREZ, LUIS ENRIQUE préfère la
précaution en faisant appel au virevoltant PEDRO pour prendre la place de LA
SALTA. Un réglage qui forcera les catalans à évoluer avec un système nettement
différent avec LIO MESSI qui reprenait sa position de FALSO NUEVE –faux 9- et
un milieu composé d’un double pivot défensif puisque RAKITIC revenait à hauteur
de BUSQUETS, tandis qu’INIESTA était placé seul en n°10. Conséquences : Un
LIONEL MESSI complétement déconnecté du restant de l’équipe, RAKITIC et BUSI
qui se marchent sur les pieds, et un INIESTA totalement perdu en phase
défensive.
Pour toutes ces causes, la
domination du BAYERN de PEP se fera ressentir et on assistera à une mi-temps à
sens unique. Seulement, si les CULES sont habitués à voir le sens unique à leur
avantage, cette fois c’est à leur encontre que l’offensive se fait. Malgré la
brillance de TER STEGEN, les catalans encaisseront deux buts : un par
l’intermédiaire de LEWANDOVSKI (2-2 Min.58), puis un autre inscrit par le
talentueux MULLER (3-2 Min.78) qui offre une victoire de consolation au public
bavarois. Malgré l’entrée de MATHIEU à la place de RAKITIC, puis de XAVI
HERNANDEZ à la place de INIESTA, c’est un Barça totalement dominé tout au long
de cette deuxième mi-temps qui démontre sa capacité à souffrir en résistant à
la vague offensive du BAYERN. L’unique occasion des BLAUGRANAS viendra en fin
de match par l’intermédiaire de l’intenable NEYMAR qui se défait de la défense
mais ne parvient pas à servir MESSI seul face à un cadre ouvert .. Au
final, le BAYERN et son public se consolent avec une victoire pour la
forme ; le Barça et les nombreux Culés déplacés à BAVARIA peuvent
exulter : BERLIN est devenue réalité !
Défaits, dominés, mais
surtout : Qualifiés !!! Le FC BARCELONE atteint la 8ème
finale de son histoire en UEFA CHAMPIONS LEAGUE, la 4ème en cette décennie.
La sensation est mitigée au regard de la physionomie de cette demi-finale
retour, mais rien ne doit nous écarter d’une valorisation réaliste de cet
exploit. Un exploit qui ponctue un parcours européen impressionnant des
BLAUGRANAS qui ont su sortir premiers d’un groupe équilibré, avant d’éliminer
coup sur coup champion d’Angleterre, champion de France, puis champion
d’Allemagne pour atteindre l’objectif final. Au passage, un récital mémorable face
aux CITIZENS notamment lors du match retour, ainsi qu’un autre lors du déplacement au PARC
DES PRINCES, sans oublier la prestation parfaite des catalans lors de la
réception des bavarois une semaine auparavant. Avec mérite, les hommes de LUIS
ENRIQUE empochent le ticket vers BERLIN où il leur sera permis de rêver d’un
autre trophée, le plus prestigieux de tous ceux mis en jeu. Pour sa première
saison, EL LUCHO réalise ainsi l’exploit en atteignant la dernière marche de la
gloire européenne, exactement comme l’avait réalisé un certain PEP GUARDIOLA huit
ans auparavant. Seulement, ce Barça de LUIS ENRIQUE est tellement différent de
celui de ses prédécesseurs, capable de permuter entre longues phases de
construction et rapides attaques de rupture. Spectaculaire, plaisant,
phénoménal ; mais aussi létal, efficace,
incisif et percutant.. Les qualificatifs se suivent mais ne se ressemblent pas,
d’ailleurs, ils ne suffiront guère pour décrire le MES QUE UN CLUB de cette saison.
La LIGA pourrait rejoindre le PALMARES BLAUGRANA ce dimanche déjà face à l’ATLETI
au CALDERON, avant que vienne le tour à LA COPA où les catalans règnent toujours
en maître des records ! Quand quelques fractions du Public Culé scandait « QUEREMOS
EL TRIPLETE !», certains commentaient avec mépris notre optimisme et
confiance exagérés. Maintenant que le mirage du triplé flotte au-dessus du Can
Barça, ils doivent certainement nous traiter de visionnaires. Mais nous, nous
ne sommes que Culés, fiers et fidèles, confiants en ce potentiel extraordinaire
que portent cette génération de CRACKS, et dont le cycle n’est certainement pas
terminé..
Força Barça ! Anem a Berlin !
QUEREMOS EL TRIPLETE !
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