« Attention aux Imitations ! »
Dans l’enceinte mythique du CAMP
NOU, l’hymne de l’UEFA CHAMPIONS LEAGUE retentissait pour la dernière fois de cette
saison dans le stade catalan pour annoncer le choc des demi-finales aller
mettant aux prises le FC BARCELONE et le FC BAYERN MUNCHEN. Une confrontation
aux airs de finale anticipée entre deux entités qui présentent le jeu le plus
spectaculaire d’Europe. Pour raison : une conception similaire du football
avec une priorité accordée à la possession du ballon, et des exigences
techniques et tactiques des plus hauts niveaux. Deux ans après leur dernière
confrontation à ce même stade de la compétition, catalans et bavarois allaient
se départager au plus grand plaisir des passionnés de beau jeu.
En dépit de l’enjeu prédominant
de cette partie, une charge émotionnelle grandiose envahissait le public Culé
qui voyait PEP GUARDOLA revenir aux bancs du CAMP NOU pour la première fois
depuis son départ du MES QUE. Cette fois venu en tant que visiteur, EL
PHILOSOPHER, symbole vivant du BARCELONISMO moderne ayant été à la fois
supporter Culé, lauréat de la MASIA, membre titulaire de la DREAM TEAM de JOHAN
CRUYFF, capitaine du Barça des années 90, et enfin entraîneur du BARCA DE LAS
SEIS COPAS ; revoyait les mêmes gradins qui avaient jadis fêté ses succès,
lui adresser, avec retenue, des applaudissements de reconnaissance et respect.
Seulement, cette fois les gradins supportaient l’autre équipe, lui n’était qu’adversaire..
Les BLAUGRANAS de LUIS ENRIQUE
MARTINEZ entreprenaient cette confrontation avec la même approche : Du
respect pour PEP, mais une volonté inébranlable de prendre leur revanche sur le
rival bavarois qui les avaient éliminé dans des circonstances spéciales, et par
son biais sur toute la sphère médiatique, « ingrate et infidèle »
comme le veulent les impératifs de vente. Mais si l’histoire ne retient pas les
circonstances et ne s’attache qu’aux scores, le Public Culé garde en lui cette
amertume relayée alors par la presse mondiale qui brandissait le score cumulé
de 7-0 comme la fin du cycle BLAUGRANA, sans évoquer l’absence de l’entraîneur
TITO VILANOVA qui était hospitalisé à NEW YORK, ni les conséquences de cet
élément sur le psychique des joueurs ; sans souligner non plus la blessure
de LIO MESSI réduit à un simple épouvantail lors du match aller, et resté sur
le banc lors du match retour. Mais tout ceci n’est que passé. L’heure était à
présent au football, du vrai, du plaisant, du pur.. « It’s SHOW
TIME ! » comme diraient nos amis anglophones..
Pour cette confrontation avec son
ancien coéquipier, EL LUCHO alignait son onze type avec TER STEGEN dans la
cage, GERAR PIQUE et JAVIER « EL JEFFECITTO » MASCHERANO dans l’axe
défensif, DANI « EL GATO »ALVES et JORDI « LA MOTO »
ALBA sur les côtés. Devant eux, l’irremplaçable SERGIO BUQUETS épaulait IVAN
« EL RUBIO » RAKITIC et ANDRES « EL MANCHEGO » INIESTA
en milieu de terrain tandis que LA TRIPLETTA était alignée en attaque :
Les inséparables mais intenables LUIS « EL PISTOLERO » SUAREZ,
NEYMAR « EL MOHICO » JUNIOR et
enfin, LIONEL « LA PULGA » MESSI qui disputait là son 100ème
apparition européenne. De son côté,
PEP GUARDIOLA, diminué avec l’absence de RIBERY et ROBBEN, comptait sur son
4-1-4-1 classique avec les champions du monde NEUER, BOATENG, MULLER, LAHM et
SCHWEINSTEIGER, l’Ex-Blaugrana THIAGO ALCANTRA ou encore l’attaquant polonais
LEWANDOVSKY.
Dès le sifflet initial donné par Monsieur Nicola RIZZOLLI, les deux protagonistes positionnent leurs blocs de
manière plutôt avancée dans une bataille de styles identiques. Après une
première action litigieuse où SUAREZ aurait pu obtenir un penalty suite à une
poussée de BOATENG dans son dos, les catalans sont les premiers à se montrer
dangereux par l’intermédiaire de LIO MESSI qui tergiverse avant de frapper dans
les mains de NEUER. Les hostilités sont déjà lancées.. A la 12ème
minute, les locaux obtiennent la première réelle occasion de la soirée. Suite à
un long dégagement de TER STEGEN, MESSI dévie le cuir de la tête pour SUAREZ
qui casse le hors-jeu pour se retrouver face au gardien, mais EL PISTOLERO est
dénié par le pied droit de NEUER qui sauve incroyablement les siens à la
manière des gardiens de HAND-BALL. Trois minutes plus tard, les catalans flirtent
toujours avec l’ouverture du score. Sur une percée de SUAREZ à droite de la
surface, LA SALTA élimine BOATENG avec une facilité flagrante pour servir
NEYMAR dans l’axe, mais ce dernier glisse au moment décisif et manque un but
tout fait.. A ce moment, le Barça aurait pu, déjà, mener par deux buts d’écart.
Constatant la domination de son
adversaire, PEP GUARDIOLA apporta quelques retouches au positionnement de ses
joueurs. Pourtant, les BLAUGRANAS continuaient à dicter le rythme de la partie
et après SUAREZ, et NEYMAR, ce sera LIO MESSI qui se montrera dangereux suite à
une enchaînement à droite de la surface qui voit LA PULGA éliminer, coup sur
coup, quatre défenseurs bavarois avant d’envelopper le ballon à côté du poteau
droit allemand ! A la demi-heure de jeu, le CAMP NOU chante le
nom de LUIS ENRIQUE pour démontrer, une fois pour toute, son choix de support.
Ce sera quelques minutes avant que DANI ALVES ne rate le deuxième MANO a MANO
de la soirée quand EL GATO, auteur d’une prestation monstre sur la bande
droite, est servi par ANDRES INIESTA pour contrôler le cuir de la poitrine
avant de mettre le pointu du droit. NEUER, toujours du pied droit, détourna le
danger encore une fois.. A la mi-temps, c’est avec un sentiment de lamentation
que l’équipe AZULGRANA rejoint les vestiaires, consciente que son avantage sur
le terrain aurait pu se traduire sur le tableau d’affichage si le destin avait
voulu..
Après le break, l’éloquence de
PEP GUARDIOLA dans les speechs de mi-temps se fit ressentir sur les bavarois.
C’est un visage complétement différent qu’affichent les allemands en cette
seconde période : Beaucoup plus entreprenants, beaucoup mieux positionnés
et nettement moins dominés. Après un quart d’heure de passivité forcée, les
BLAUGRANAS réagissent par l’intermédiaire de LIO MESSI qui sert NEYMAR dans le
dos de la défense mais EL FLACO manque un contrôle qui aurait pu changer toute
la donne.. Servi par RAKITIC, NEY reviendra ensuite avec un ballon envoyé
directement dans les tribunes, alors qu’il tentait de l’envelopper au deuxième
poteau.. Tout juste incroyable. A la 70ème minute, la statistique
tombe : le BAYERN a littéralement inversé la cadence, 51% de possession en
leur faveur, un chiffre inédit que seul PEP GUARDIOLA peut forcer le Barça à
concéder, au CAMP NOU s’il vous plaît.. GRANDE PEP, faut-il reconnaître !
Mais à 12 minutes de la fin, les
locaux finissent par prendre leur destin en main. Suite à un excellent pressing
de DANI ALVES côté droit, EL GATO récupère le ballon dans les 40 mètres
bavarois pour mettre dans le vent XAVI ALONSO et céder le cuir à LIO MESSI. En
l’espace de deux-trois secondes, LA PULGA se mit sur son pied gauche avant de déclencher
une frappe sourde qui ne laissa aucune chance au puissant NEUER : Gol d’El
Barça ! Gol de LIO MESSI ! Gol d’EL DIEZ (1-0 Min.78) !
Explosion de joie au CAMP NOU ! Le quadruple ballon d’or vient de délivrer
des milliers de CULES présents sur les gradins, et avec eux, d’autres millions
positionnés devant leurs téléviseurs ! Un but en or, un but qui rappelle
étrangement celui inscrit en 2012 par le même CRACK de ROSARIO face au
MANCHESTER lors de la deuxième finale gagnée à WEMBLEY..
Mais quand vous vous appelez
Lionel Andres MESSI, quand on vous a privé de ballon d’or comme si vous n’étiez
plus le meilleur, et que vous êtes face à plusieurs de ceux qui vous ont privé en
plus d’une coupe du monde cet été dernier, les choses ne s’arrêtent pas là.
Deux minutes après son ouverture du score, EL DIEZ reviendra avec un geste
anthologique, message à la planète footballistique. Lancé par Ivan RAKITIC, LIO MESSI se retrouve
en position d’un contre un face à BOATENG, Jérome de son prénom est alors mis à
terre par LA PULGA d’un crochet extérieur puis intérieur surtout, avant que
NEUER –meilleur gardien du monde- ne soit crucifié par le MESSI lui-même d’un
lobe somptueux du droit (2-0 Min.80). Goooooool de Lionel « El Diez »
MESSI ! Goool de LA PULGA
Mytica ! Goool d’El Mejor d’El Mundo ! Le ROSARINO fête son retour aux réalisations
anthologiques avec un but aussi décisif que spectaculaire. PEP GUARDIOLA ne
sait plus à quel saint se vouer..Il ne croyait pas si bien dire quand il
annonçait en conférence d’avant match que LIO MESSI était imparable, qu’aucune
stratégie ni tactique ne sauraient l’arrêter lorsqu’il est en son meilleur
état. Ainsi la PULGA acheva son 10ème but en UCL cette saison..
Et alors que les dernières
minutes du temps additionnel s’effritaient, les hommes de LUIS ENRIQUE ponctuent
leur chef-d’œuvre de prestation par une troisième réalisation. Suite à un
ballon emmené par LUIS SUARE près de la ligne médiane, la SALTA se fait
agresser par un tacle assassin de SCHWEINSTEIGER.. L’arbitre italien laisse l’avantage
et c’est Lio MESSI qui poursuit l’action pour servir NEYMAR parti seul en MANO
A MANO. Cette fois-ci, NEUER n’y peut rien.. El MOHICO le fixe en feintant le
tir avant de placer le ballon de l’intérieur du droit dans les filets bavarois !
Gooool d’El Barça ! Gol
de NEYMAR JUNIOR DA SILVA (3-0 Min.94)! Les gradins du CAMP NOU exultent,
la boucle est boulclée avec ce troisième but catalan qui confirme la vengeance
du Barça et rend au BAYERN la monnaie d’une victoire qu’il avait obtenu,
deux ans auparavant sur cette même pelouse : Même score c’est vrai, mais meilleure
prestation catalane, encore plus beaux buts..
Récital à la perfection des
hommes de LUIS ENRIQUE qui corrigent le BAYERN MUNCHEN par trois buts sans
réponse pour mettre un pas en finale de la CHAMPIONS LEAGUE. Un score qui
confirme la supériorité des catalans face aux bavarois et qui traduit l’excellent
état de forme BLAUGRANA en cette fin de saison. Le tapis vert est ainsi déroulé
pour le Barça à 90 minutes de Berlin, un Barça que rien ne semble plus pouvoir
arrêter, parti sur les trois tableaux en route vers un triplé anthologique.. Ce
fut donc une nuit pour l’histoire, une nuit où LIO MESSI a confirmé son statut
d’extra-planétaire venu régner sur la sphère footballistique une fois pour
toute, et qui s’approche peu à peu d’un éventuel
cinquième BALLON D’OR, mérité. A vrai dire, quand on dispose d’un joueur aussi
décisif, nul besoin de tactique, d’organisation ou plan offensif, seul le talent
se proclame en solution.. Ce fut également une soirée d’émotion qui a vu PEP
GUARDIOLA revenir en visiteur sous les applaudissements du CAMP NOU, mais repartir
en élève alors qu’il y était conçu comme maître.. LUIS ENRIQUE et LIO MESSI y
sont pour beaucoup certes, mais il faut dire que si l’originaire de SANTPEDOR a
atteint les sommets du football mondial en tant qu’entraîneur, c’est grâce à l’entité
FCB. Entité FCB comme FC BARCELONA et non pas FCB comme FC BAYERN MUNCHEN. Car
comme dans les marques de sport, il existe des imitations qui tentent de copier
le style, la dénomination, l’apparence même d’autres classées comme « Premières »..Ces
imitations, dites « deuxièmes », ne doivent pas se prendre pour
originelles, et si elles s’oublient dans les similarités existantes, force est
de rappeler la vérité : Attention aux imitations, vive l’authenticité !
Som Hi Barça ! Força Culés !
Som Hi Barça ! Força Culés !
Partagez un bon article, pensez-vous que le club de Barcelone sera le vainqueur final
RépondreSupprimerJe pense que le Maillot PSG est un club très puissant,
Bien sûr, cela est juste mon opinion personnelle.