mercredi 29 avril 2015

CRONICA / FCB vs GETAFE (6-0) / LIGA BBVA J34

" Du Barça.. Comme on l’aime ! "

Sur la pelouse du CAMP NOU, le FC BARCELONE accueillait le GETAFE pour le compte de la 34ème journée de la LIGA BBVA. Trois jours après sa victoire lors du DERBI DE CATALUNYA, le Barça se devait de maintenir son irréprochable état de forme affiché tout au long du TOURMALET, en s’adjugeant les points de la victoire sans trop y laisser du sien. A une semaine du  Clash le plus attendu de la saison face au géant bavarois, les BLAUGRANAS avaient là une occasion de démontrer leurs qualités face à une équipe dont le seul espoir semble de se maintenir en PRIMERA.

Sans PIQUE laissé au repos, et sans JORDI ALBA suspendu, EL MISTER pouvait désormais compter sur l’ensemble de son effectif, notamment après le feu vert médical reçu par Thomas VERMAELEN,  absent depuis sa signature au MES QUE UN CLUB. Pourtant, le défenseur belge restait à l’écart de la liste des convoqués de LUIS ENRIQUE MARTINEZ qui laissait également au repos, cette fois sur le banc, ANDRES INIESTA, IVAN RAKITIC et JAVIER MASCHERANO.
Ainsi, le onze proposé par le technicien asturien était composé de CLAUDIO BRAVO dans les filets, DANI ALVES et ADRIANO sur les côtés, MARC BARTRA et JEREMY MATHIEU dans l’axe de la défense. En milieu de terrain, SERGIO BUSQUETS et RAFINHA ALCANTARA étaient titularisés pour accompagner  le capitaine légendaire XAVI HERNANDEZ qui disputait là son 501ème match en LIGA. Malgré le faible potentiel de l’opposition, « LA TRIPETTA » NEYMAR-SUAREZ-MESSI était alignée dès le départ au plus grand désarroi du public adverse. En face, le GETA mené par PABLO FRANCO alignait un 4-4-2 classique avec des éléments expérimentés tels le gardien GUAITA, le défenseur ALEXIS, le milieu algérien Mehdi LACEN ou encore l’ex-Madridista PEDRO LEON.

Sans aucun Round d’observation, les locaux entrent dans le vif du sujet dès les premières minutes en mettant à mal leur adversaire à plusieurs reprises . Après deux occasions créées par DANI ALVES, les BLAUGRANAS obtiennent un penalty juste et justifié par l’intermédiaire de LUIS SUAREZ, fauché à l’entrée de la surface. A la transformation, LIO MESSI se fait un plaisir d’ouvrir la marque faisant usage de la fameuse PANENKA pour la première fois sous les couleurs catalanes (1-0 Min.9).  Cette réalisation de LA PULGA, la 37ème en LIGA, sera en réalité l’élément déclencheur d’une avalanche de football à la marque FCB. Mis à part un sauvetage in-extremis, digne des blocages spectaculaires de la NBA, signé CLAUDIO BRAVO sur une tentative de lobe de HINESTROZA ; les visiteurs ne verront plus le cuir de la mi-temps.

Tout s’enchaîne en l’espace de 15 minutes de pure folie footballistique où les hommes de LUIS ENRIQUE offrent un récital de touches, de louches, mais surtout de buts et d’efficacité. A la 25ème minute, suite à une passe lobée de LIO MESSI, LUIS SUAREZ amuse la galerie avec une reprise acrobatique du droit qui ne laisse aucune chance à GUAITA (2-0 Min.25). Trois minutes plus tard, suite à une récupération aux 25        mètres de RAFINHA, SUAREZ glisse le ballon vers la gauche de la surface où NEYMAR se charge de mettre VELAZQUEZ dans le vent d’un crochet du gauche, avant de mystifier le gardien d’un droit croisé (3-0 Min.28). Deux minutes plus tard, et ce sera le capitaine XAVI HERNANDEZ qui ajoutera un quatrième but au tableau du CAMP NOU suite à une frappe enveloppée, avec classe et sobriété, au deuxième poteau (4-0 Min.30).

Ceci dit, il ne fallait surtout pas attirer LUIS SUAREZ sur le terrain des frappes enveloppées car LA SALTA en est un véritable spécialiste. C’est ainsi qu’EL NUEVE, suite à un mouvement initié côté droit par LIO MESSI et NEYMAR, profite d’une déviation du talon de XAVI pour envelopper le cuir, avec force et précision, au petit filet droit du pauvre GUAITA, réduit pour l’occasion en PUNCHING BALL  offerte sans défense à l’attaque BLAUGRANA (5-0 Min.40). Doublé d’EL PISTOLERO qui atteint son 13ème but en LIGA, et un MARCADOR qui affiche une MANITA LIMPIA en faveur des locaux ! Les catalans nous gratifiaient là d’un spectacle digne des glorieux jours du « Barça De Las Seis Copas » : Une possession qui dépasse les 82%, des récupérations à hauteur des 30 mètres adverses grâce à un pressing suffocant employé par le tandem BUSQUETS-RAFINHA, et un jeu de passes à répétition dont les Culés ne se lassent jamais. Du Barça, comme on l’aime..

Après une mi-temps de folie, EL MISTER décida de faire souffler son effectif en seconde période. SERGI ROBERTO rejoint le terrain à la reprise pour remplacer SERGIO BUSQUETS dans le seul poste où le jeune MASIANO semble pouvoir espérer du temps de jeu.  Mais si LUIS ENRIQUE voulait ralentir la cadence de son équipe, LIO MESSI ne dispose pas de ce paramètre dans son logiciel footballistique. Après deux minutes  de jeu, LA PULGA, servi par LUIS SUAREZ, contrôle le cuir de la poitrine pour infiltrer la surface, fixer son adversaire, avant de lober le gardien du gauche au deuxième poteau : GOL D’EL BARCA, DOBLETTE D’EL ULTIMO DIEZ  (6-0 Min.47)! Et de 38 pour le ROSARINO qui n’a toujours pas abandonné la course vers les trophées du PICHICHI et de la BOTA DE ORO.

Par la suite, les catalans lèveront le pied pour gérer les minutes restantes. LUIS ENRIQUE en profitera d’ailleurs pour offrir du temps de jeu à PEDRO, d’abord, qui remplaça XAVI HERNANDEZ, ovationné par le CAMP NOU dans une image chargée d’émotions. Avant qu’EL MISTER ne fasse appel à MONTOYA pour faire souffler « EL GATO » ALVES, fortement applaudi par l’enceinte BLAUGRANA : Un message non-codé à la Direction catalane qui semble enfin décidée à  prolonger  l’originaire de BAHIA.. Après ces manipulations, le Barça évoluait désormais avec deux milieux à vocation défensive en les personnes de SERGI ROBERTO et de RAFINHA avec LIONEL MESSI en position de n°10. Un poste où LA PULGA excelle, comme le fit un jour un certain PIBE DE ORO des temps inoubliables du BOCA ou encore du NAPOLI. Pourtant, le score restera inchangé, en dépit de quelques occasions repoussées par le gardien adverse.  

Récital effrayant des hommes de LUIS ENRIQUE qui ponctuent par six buts une prestation proche de la perfection, notamment lors de la première mi-temps. Pendant 45 minutes, on a cru apercevoir le « Barça de Las Seis Copas » avec toute sa fougue, toute sa beauté, toute son efficacité et sa facilité déconcertante. Grâce aux doublés de LIO MESSI et de LA SALTA SUAREZ, ainsi qu’au but inscrit par NEYMAR Junior, LA TRIPLETTA cumule désormais 101 buts, un de plus que le record inscrit par le trio formé jadis par HENRY-ETOO-MESSI. A une semaine de la réception du FC BAYERN MUNCHEN, la prestation du Barça lors de la première mi-temps s’apparente à une lettre ouverte rédigée à l’attention d’un Monsieur qui a fait nos plus beaux jours au passé, et qui espérerait mettre fin à ceux du présent. A PEP GUARDIOLA, le peuple Culé envoie tout son respect, amour et admiration. Pourtant, l’originaire  de SANTPEDOR devra préparer les siens à affronter une nuit de terreur au CAMP NOU comme lui-même en affligeait, il y a quelques années auparavant, au plus grands d’Espagne et d’Europe. Si certains de ceux qui se disent supporters ont eu peur après le tirage au sort européen qu’ils ouvrent grand les oreilles, nos rivaux aussi : Le Barça ne craint personne, les Culés non plus. En notre Club de cœur, la confiance est grande et pour lui, le support est et sera toujours inconditionnel. A 80% de leurs moyens, les catalans peuvent transformer le rectangle vert en une véritable tempête ou tout bateau se perd sans retour, même si à sa tête, un certain PHILOSOPHER cher à nos cœurs, se trouve capitaine. Parfois, nous pouvons paraître arrogants aux yeux de certains, affabulateurs aux yeux des autres.. Mais en réalité, nous sommes juste : Le Barça !

Som Hi Barça ! 

QUEREMOS EL TRIPLETTE !    

lundi 27 avril 2015

CRONICA / ESPANYOL vs FCB (0-2) / LIGA BBVA J33


" Match par Match " 

Dans l’enceinte du CORNELLA DEL PRAT, aussi dit « POWER 8 STADIUM », le « DERBI » catalan prenait place pour mettre aux prises le REAL CLUB DEPORTIVO ESPANYOL et le FC BARCELONE. Entre PERICOS et CULES, ce sont des contradictions de conception footballistique, mais aussi politique qui divisent la cité catalane avec un large penchant au profit du bleu et grenat. Le Barça, premier au tableau,  entreprenait ce DERBI comme étant le dernier épisode d’un TOURMALET décisif dans la quête des titres qui avait vu les BLAUGRANAS accrochés face à SEVILLE, puis victorieux face au PSG et à VALENCE. Un an jour pour jour depuis le décès de TITO VILANOVA, la symbolique était fortement présente dans un match où la victoire serait la plus belle offrande. 

Pour cette confrontation locale, LUIS ENRIQUE MARTINEZ alignait une formation type hormis l’absence du RUBIO RAKITIC, laissé sur le banc. Ainsi, BRAVO était titularisé au poste de gardien, PIQUE et MASCHERANO en charnière centrale, DANI ALVES et JORDI ALBA sur les flancs. Le milieu du terrain était composé de l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS, du capitaine ANDRES INIESTA et du jeune MASIANO RAFINHA ALCANTARA, les trois en soutien de la terrifiante TRIPLETTA : NEYMAR-SUAREZ-MESSI.  Pour sa part, SERGIO GONZALEZ et les siens, 10èmes au classement, affichaient un 4-4-2 compact avec la présence de plusieurs lauréats de LA MASIA tels ABRAHAM au milieu du terrain, ou encore le capitaine SERGIO GARCIA en attaque.  

Dès le sifflet initial, le Barça ne tarde pas à menacer son voisin-ennemi. La première infiltration offensive BLAUGRANA survient à la sixième minute quand LIO MESSI destina une de ses passes lobées classiques vers JORDI ALBA qui manqua sa reprise mais LUIS SUAREZ, à l’affût, met une tête smachée qui oblige KIKO CASILLA à intervenir. Dominants, les AZULGRANAS manquent de peu l’ouverture du score quand une passe magique de LIO MESSI, en plein cœur de la défense adverse, est déviée par NEYMAR pour frôler la transversale. Pas de chance ! Mais à la 17ème minute, la résistance des PERICOS tombe à l’eau et ce sont les Culés qui peuvent célébrer leur joie. Sur une action collective initiée par LA PULGA MESSI près du rond central, EL DIEZ lance JORDI ALBA à gauche de la surface. Du gauche, LA MOTO reprend le ballon vers SUAREZ qui fit mine de tirer pour laisser le cuir passer vers NEYMAR, ce dernier se fit un plaisir de crucifier KIKO CASILLA d’un plat de pied létal : GOL d’el Barça ! GOL de NEYMAR JUNIOR DA SILVA (0-1 Min.17) !  Action spectaculaire à la marque FCB, ponctuée par le 19ème but du MOHICO brésilien en LIGA.

Par la suite, les hommes de LUIS ENRIQUE continueront à dominer les débats du DERBI sans laisser aux locaux la moindre occasion de répit. Et alors que les gradins du CORNELLA venaient juste de terminer leurs applaudissements habituels en mémoire de DANI JARQUE, les BLAUGRANAS plantent le deuxième clou dans le sarcophage des PERICOS. Lancé à droite, LUIS SUAREZ temporise balle au pied pour combiner avec ANDRES INIESTA qui lui remit le ballon instantanément. Sans contrôle, LA SALTA reprit le ballon du droit vers LIO MESSI qui, malgré l’angle fermé, contrôle le cuir puis le place d’une subtilité déconcertante au ras du premier poteau. GOL DEL DIEZ, GOL DEL DIEZ, GOL DE LIONEL « EL DIEZ » MESSI (0-2 Min.25) ! C’est la 36ème réalisation de LA PULGA en LIGA, mais plus que des buts, c’est une prestation digne d’un vrai PIBE DE ORO que nous présente le ROSARINO : Un numéro 10 comme il n’y en a plus de nos jours ! En 25 minutes, le DERBI est plié en faveur du MES QUE UN CLUB qui se charge ensuite d’amuser la galerie pour les vingt minutes restantes, avec en prime, deux occasions dangereuses signées NEYMAR et LUIS SUAREZ.  

En deuxième mi-temps, les locaux tentent de revenir dans le match en faisant usage d’une agressivité prononcée à l’égard des hommes de LUIS ENRIQUE. De surcroit, l’arbitre de la rencontre MATEU LAHOZ ajoute du sien, comme à son habitude, en cédant à la pression des gradins. Après s’être excusé auprès des joueurs de l’ESPANYOL dans le tunnel menant aux vestiaires pour un hors-jeu non sifflé sur LUIS SUAREZ lors du deuxième but du Barça, MATEU LAHOZ tente de rétablir l’équité en expulsant, injustement, JORDI ALBA pour protestations. Du jamais vu : Un carton jaune, puis un autre en l’espace de 10 secondes.

Désormais à 10, les BLAUGRANAS haussent leur rendement offensif pour palier à l’infériorité numérique. Ils y parviendront avec succès et resteront les plus dangereux sur le terrain ; LIO MESSI trouvera d’ailleurs le poteau droit de KIKO CASILLA, avant que NEYMAR ne manque une occasion toute faite d’inscrire le doublé suite à un service en or de l’intenable LUIS SUAREZ. Les locaux, eux, ne verront leur premier tir cadré qu’à la 68ème minute, avant que BRAVO ne sorte le grand jeu face à STUANI avec une parade décisive du portier chilien. A trois minutes de la fin, la haine du CORNELLA DEL PRAT se retrouva adoucie lorsque ANDRES INIESTA est rappelé au banc, ovationné comme d’habitude par LOS PERICOS, et remplacé par XAVI HERNANDEZ qui disputait là son 500ème match en LIGA.. Une légende ! Avant le sifflet final, MATEU LAHOZ confirme son attitude malveillante en expulsant Hector MORENO côté ESPANYOL pour : Protestations consécutives. Comme quoi..

Victoire clé du FC BARCELONE à l’issue du DERBI CATALAN. Deux buts à zéro, et une prestation impressionnante qui confirme l’excellent état de forme des hommes d’EL LUCHO. Malgré une expulsion injuste dès l’entame de la seconde mi-temps, les BLAUGRANAS ont su gérer leur avance pour ponctuer, avec succès, le 5ème et dernier épisode du TOURMALET. Bilan : 1 nul, 4 victoires et une équipe qui reste sérieusement engagée sur tous les tableaux disputés. Leader en LIGA à 5 matchs de sa clôture, qualifié en finale de la COPA aux côtés de l’ATHLETIC et en demi-finale de la CHAMPIONS LEAGUE pour affronter le BAYERN, ce Barça a tout pour plaire. De la rapidité, de l’efficacité mais aussi du beau jeu avec un engagement physique loin de tous reproches. Match par match, les hommes en bleu et grenat font évoluer leur rendement tactique et font preuve d’un comportement gagnant face aux différents plans de jeu des adversaires. Match par match, l’espoir des Culés grandit pour atteindre les sommets des expectations les plus folles. Match par match, nous nous approchons de ce que nous avons vécu lorsqu’un certain PEP GUARDIOLA, entraîneur de notre prochain rival européen, était à nos commandes.. Neuf victoires nous offriraient ce sacre, neuf victoires et tous les maux des trois saisons dernières disparaîtraient à jamais : QUEREMOS EL TRIPLETTE !

Força Barça !

vendredi 24 avril 2015

TIRAGE AU SORT / DEMI-FINALES UCL : FCB vs BAYERN MUNCHEN

"L'heure de la Revanche" 

Suite au tirage au sort effectué aujourd'hui même à NYON, le FC BARCELONE connaît désormais son adversaire en carré d'or de la CHAMPIONS LEAGUE.

Ainsi, les demi-finales mettront aux prises les catalans du FC BARCELONE face aux allemands du BAYERN MUNCHEN dans un remake du même tour lors de la saison 2013/2014, tandis que les italiens de la JUVENTUS affronteront les espagnols du REAL MADRID. 

Le Barça sera le premier accueillir le 6 Mai au CAMP NOU, avant un match retour décisif à l'ALLIANZ ARENA le 12 du même mois. 

PEP GUARDIOLA reviendra donc à Barcelone, mais il ne faut pas s'attendre à ce que les catalans lui fassent de cadeau. Au contraire, ce sera une rencontre au goût de la revanche sur la route vers BERLIN.  

Rappelons que la dernière affrontation des deux clubs avait vu les BLAUGRANAS sortir par la petite porte de la C1 à la suite d'une lourde défaite face à l'ogre bavarois, dans des circonstances particulières de blessure de LIO MESSI, et de maladie de TITO VILANOVA. Rien qu'en mémoire de ce dernier, le MES QUE UN CLUB devra nous offrir un bon plat froid nommé : REVANCHA !

Força Barça ! 
QUEREMOS EL TRIPLETTE !   

mercredi 22 avril 2015

CRONICA / FCB vs PSG (2-0) / UCL QUARTS DE FINALE -VUELTA-

« CAMINO A BERLIN »

Pour le compte des Quarts de Finale Retour de la CHAMPIONS LEAGUE, les BLAUGRANAS du FC BARCELONE recevaient le PARIS SAINT-GERMAIN dans l’enceinte mythique du CAMP NOU. Victorieux lors du match aller par le score de 3-1, les catalans entamaient cette partie avec un pied dans les demi-finales. Pourtant, la qualification n’était toujours pas acquise et il fallait confirmer la prestation magistrale effectuée au PARC DES PRINCES, une semaine auparavant, par une autre suffisamment étincelante pour assurer le ticket vers le carré d’or. 

Pour ce quatrième et avant-dernier épisode du TOURMALET, EL MISTER pouvait compter sur le retour de ANDRES INIESTA pour composer sa formation « type ». Ainsi, LUIS ENRIQUE faisait appel à TER STEGEN dans la cage, PIQUE et MASCHERANO en charnière centrale, les « motos » ALVES et ALBA sur les flancs. En milieu, l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS épaulait le duo RAKITIC-INIESTA tandis que la TRIPLETTA NEYMAR-SUAREZ-MESSI se chargeait de l’attaque. En face, les parisiens retrouvaient IBRAHIMOVIC et VERRATTI, tous deux absents lors du match aller, et pouvaient compter sur l’apport de PASTORE et CAVANI en attaque pour espérer déstabiliser l’ogre catalan. 

L’entame de la partie voit le Barça céder la possession à son rival, tout en refusant d’accélérer lors des mouvements offensifs. Après un quart d’heure d’observation, les BLAUGRANAS ouvrent la marque pour mettre fin à tous les doutes. En pleine phase de construction offensive, ANDRES INIESTA reçoit le ballon dans le camp barcelonais pour entamer un festival individuel qui voit EL MANCHEGO se retourner pour contourner CAVANI, effacer CABAYE, puis éviter le tacle de VERRATTI. Le PICASSO catalan accélère ensuite pour fixer MARQUINHOS avant de servir NEYMAR parti dans l’axe de la défense, ce dernier ne se fait pas prier pour éliminer SIRIGU et mettre le cuir dans les filets déserts. GOL DEL MOHICO NEYMAR, BARCA AL SEMIS (1-0 Min.14)! Enfin, du pur ANDRES INIESTA, du vrai, et un NEYMAR létal au comportement de n°9. 

Après l’ouverture du score, le Barça étale sa domination sur tous les aspects de la partie. On assiste alors à un récital BLAUGRANA fait de redoublements de passes, de changements de rythmes et de prises d’initiative offensive. LIO MESSI puis DANI ALVES se font tous les deux dangereux sur la bande droite, mais il faudra attendre la 34ème minute pour voir évoluer le MARCADOR du CAMP NOU. Sur une action jouée côté droit, DANI ALVES provoque son ex-coéquipier MAXWELL par une série de passements de jambe et une SAMBA à la brésilienne ; le compatriote finit par céder et EL GATO se mit immédiatement sur son pied gauche pour servir d’un centre millimétré NEYMAR positionné au point de penalty. D’une tête smachée, NEY dévie le ballon pour battre un SIRIGU totalement impuissant. GOL DE NEYMAR JUNIOR DA SILVA ! Doublé du crack brésilien, festival de DANI ALVES, joie dans les gradins et un message clair aux dirigeants catalans : NE LAISSEZ PAS PARTIR DANI ALVES !

En seconde mi-temps, EL MISTER se charge de faire souffler son effectif en prévision des échéances à venir. Ainsi, le capitaine légendaire XAVI HERNANDEZ fait son entrée dès l’entame du second acte pour remplacer ANDRES INIESTA et inscrire son nom dans les registres du football européen : 140 matchs en C1 pour le crack de TERRASSA, un record. Avec la MACHINA sur le terrain, le Barça déroule la deuxième mi-temps sans grande difficulté. SERGIO ROBERTO rejoint alors les siens à la place de SERGIO BUSQUETS pour évoluer en sentinelle, un poste auquel le jeune MASIANO ne semble toujours pas s’adapter. Enfin, ce sera PEDRO RODRIGUEZ qui remplacera LA SALTA SUAREZ, ovationné par le public du CAMP NOU. Côté occasions, pas grande chose à se mettre sous la dent : Une parade de TER STEGEN sur un tir de IBRAHIMOVIC, et une action lors du temps additionnel qui voit LA PULGA MESSI frôler le poteau droit de SIRIGU.. Mais peu importe, les jeux étaient déjà faits.

Au sifflet final, c’est un FC BARCELONE supérieur à l’adversaire qui liquide le PSG par un score cumulé de 5-1. Sur la route vers BERLIN, les feux sont au vert et les chemins grands ouverts face au bus AZULGRANA. Trois buts au PARC, deux au CAMP NOU ont été suffisants pour démystifier les parisiens  et permettre aux catalans de goûter au carré d’or pour la 11ème fois depuis l’instauration de cette formule, la 8ème en 10 ans, un record en la matière. A l’arrivée du mois de Mai, le Barça reste présent dans toutes les compétitions entamées depuis Septembre. Plus de victoires, c'est-à-dire plus de matchs, mais aussi un maximum de plaisir accordé au public Culé. Mais aujourd’hui, il est nécessaire de se rendre compte de l’ampleur de la tâche. Physiquement, mentalement et émotionnellement, les hommes de LUIS ENRIQUE, ainsi que le technicien asturien lui-même, devront se surpasser pour survivre à cette dernière ligne droite. Pour sortir victorieux, il faudra sans doute qu’ils y laissent beaucoup d’efforts, de sueur, et de sacrifices dédiés au seul sport qui passionne leurs vies.. Quant à nous Culés, aficionados de l’entité FCB, il faudra supporter nos idoles pour que l’exploit devienne vérité, pour que la légende créée par PEP GUARDIOLA et TITO VILANOVA perdure.. Pour qu’une génération de plus connaisse le plaisir inégalable  de goûter, regarder et apprécier : Le TOQUE i TOQUE du Barça !

Força Culés ! 

lundi 20 avril 2015

CRONICA / FCB vs VALENCIA (2-0) / LIGA BBVA J32

"MESSI 400"

Sur la pelouse du CAMP NOU, le FC BARCELONE , leader au classement général, affrontait le FC VALENCE, troisième au tableau, pour le compte de la 32ème journée de la LIGA BBVA. Trois jours après sa victoire éclatante au PARC DES PRINCES, le Barça entreprenait le troisième épisode du TOURMALET décisif dans la quête des sacres. Pour ce classique du football espagnol, le public a répondu présent à l’appel lancé par EL LUCHO à la veille du match. Des gradins pleins à craquer, et un adversaire compliqué qui s’était imposé en pleine Catalogne la saison dernière, avant que les BLAUGRANAS ne prennent leur revanche, cette saison, lors d’une victoire acquise au MESTALLA grâce à un but miraculeux de BUSQUETS à l’ultime minute.

Pour la réception de LOS CHES, EL MISTER faisait appel au chilien CLAUDIO BRAVO dans les filets, DANI ALVES et ADRIANO CORREA sur les côtés, PIQUE et MATHIEU dans l’axe défensif. Le milieu de terrain était composé d’un double pivot avec  SERGIO BUSQUETS et MASCHERANO côte à côte, derrière le capitaine mythique XAVI HERNANDEZ, seul chargé de la création offensive. Aux avant-postes, LA TRIPLETTA fatale NEYMAR-MESSI-SUAREZ était titularisée dès l’entame de la partie. En face, l’entraîneur portugais NUNO ESPIRITU SANTO alignait une composition assez jeune, avec des éléments aussi rapides que talentueux tels les ex-Benfica  RODRIGO et ANDRE GOMEZ , l’international espagnol Pablo ALCACER ou encore l’ailier algérien SOUFIANE FEGHOULI.

Les retardataires allaient être surpris, les plus optimistes des CULES aussi, puisque dès la première minute de la partie, le Barça ouvre la marque par l’intermédiaire de son n°9. Sur une passe magique dans l’intervalle signée BUSQUETS, Lio MESSI accélère balle au pied pour mettre à terre le pauvre ORBAN qui tentait de s’accrocher au lutin argentin. LA PULGA glisse alors le cuir vers la surface où LUIS SUAREZ se charge de battre le gardien DIEGO ALVES d’un extérieur magistral. Gol d’el Barça ! Gol d’EL KILLER SUAREZ (1-0 Min.1) ! Une réalisation importante de LA SALTA qui inscrit ici son 11ème but en LIGA.

Huit minutes après l’ouverture du score catalane, l’arbitre Monsieur GONZALEZ GONZALVEZ se distinguera en sifflant un pénalty peu évident en faveur des visiteurs. A la transformation, c’est le madrilène PAREJO qui prend ses responsabilités, mais ce sera CLAUDIO BRAVO qui brillera en bloquant le tir croisé du CASTILLANO d’une parade décisive. GRANDE CHILENO ! 

Par la suite, les catalans peineront à développer leur jeu. Etouffés par le pressing haut des hommes de NUNO, les barcelonais tergiversent dans la construction et n’arrivent pas à dicter le rythme de la partie. Pablo ALCACER se présentera comme l’homme du danger côté VALENCIA, l’avant-centre international trouvera même le poteau droit de BRAVO suite à un inexplicable flottement défensif catalan. A cinq minutes du break, les BLAUGRANAS réussissent enfin à déstabiliser la défense valencienne, mais le tir du droit de MESSI frôle le poteau de DIEGO ALVES alors que SUAREZ avait encore fait étalage de son talent par une déviation des plus spectaculaires.

Au retour des vestiaires, LUIS ENRIQUE MARTINEZ intervient sans attendre pour corriger le placement tactique des siens. Ainsi, EL RUBIO RAKITIC remplace un ADRIANO totalement transparent pour laisser à JEREMY MATHIEU le poste du latéral gauche et à MASCHERNO celui du défenseur central. Cette correction apportera rapidement ses fruits et le Barça reprend la domination des débats. Ce sont des BLAUGRANAS plus entreprenants qui gèrent cette deuxième minute sans trop se dépenser. Sur un coup-franc des 25 mètres, LIO MESSI est à quelques doigts de doubler la marque mais son tir brossé rebondit sur la transversale.

EL MISTER profita alors de la physionomie de la partie pour injecter PEDRO et SERGI ROBERTO aux lieux et places de SUAREZ et XAVI respectivement. Les visiteurs, eux, ne s’étaient toujours pas donnés perdants et il faudra une belle parade de BRAVO pour sauver l’avance catalane. Mais lors du temps additionnel, et plus précisément à la dernière minute du match, un corner valencien est renvoyé par la défense locale vers NEYMAR qui lança LIO MESSI seul à côté de la ligne médiane. A bout de souffle, LA PULGA se lança alors dans un sprint de 50 mètres qu’il ponctue en battant DIEGO ALVES en deux temps. Gol de MESSI, Gol de MESSI, Gol de MESSI, Gol de MESSI (2-0 Min 94) ! Quatre fois pour le quatre centième but de LA PULGA sous les couleurs du Barça ! KO porté à VALENCIA, et un autre chiffre mémorable pour l’histoire de celui qui ne cesse d’affoler les annales..         

Victoire pleine de suspense pour le FC BARCELONE qui se maintient dans le fauteuil du leader, à deux pioches du rival éternel. Un but de LUIS SUAREZ et un autre de LIO MESSI ont été suffisants pour mettre à terre un rival compliqué qui a su déjouer les catalans, notamment en première mi-temps. Ainsi, les BLAUGRANAS maintiennent leur avantage dans la course vers le titre sans pour autant profiter d’une quelconque marge d’erreur, et ce à six journées de la fin du Championnat.. Finalement, ce TOURMALET qui avait démarré par un nul à SEVILLE se déroule de manière plutôt satisfaisante, deux victoires plus tard. La suite dès ce Mardi lors de la réception des parisiens au CAMP NOU, et ce avant un dernier épisode au CORNELLA DEL PRAT pour le derby de Barcelone. De cette victoire face à VALENCE, on gardera la parade décisive de BRAVO avec un bref souvenir d’EL MURO VALDES lorsqu’il il brillait en la matière. On gardera les remaniements tactiques de LUIS ENRIQUE, et les montées courageuses de JEREMY MATHIEU, notamment en seconde mi-temps. Mais surtout, on gardera ce chiffre stratosphérique qui paraît simple à première vue, mais qui résume et confirme toute l’ampleur d’un phénomène : 400. Quatre cent fois que LA PULGA nous a offert joie, plaisir, espoir ou même orgueil selon les situations. Quatre cent fois que nos adversaires sont partis chercher le cuir dans leurs filets tout en maudissant cet intenable N°10. Quatre cent fois que les speakers, commentateurs, ont scandé le nom de Lionel MESSI comme buteur, génie du ballon rond. Quatre cent fois qu’il a levé les doigts vers le ciel pour remercier le créateur, et nous faisions pareil..

Gracias a Dios que Lio MESSI es d’El Barça !

Força Culés !                                       


samedi 18 avril 2015

VIDÉO // CONFÉRENCE DE PRESSE DE LUIS ENRIQUE AVANT LA RÉCEPTION DE VALENCE

A 24 heures du choc face à Valence, EL MISTER a répondu aux questions des journalistes en soulignant l'importance décisive de cette partie. 
LUIS ENRIQUE a ainsi déclaré que le Barça aura besoin du support inconditionnel du public Culé au CAMP NOU pour sortir victorieux du troisième épisode du TOURMALET.  
Le technicien asturien s'est aussi prononcé sur l'excellente évolution de l'adversaire valencien notamment depuis l'arrivée de l'entraîneur portugais NUNO ESPIRITU SANTO. 
A propos de l'état physique du MANCHEGO INIESTA, LUIS ENRIQUE a déclaré que la présence du crack d'ALBACETE reléverait du miracle. EL MISTER a également évoqué la bonne ambiance que vit le groupe BLAUGRANA, avec un capital confiance boosté après la victoire européenne en milieu de semaine. 

jeudi 16 avril 2015

CRONICA / PSG vs FCB (1-3) / UCL QUARTS DE FINALE -IDA-

"Un Barça de Lumières"

Quatre jours après le match nul concédé au SANCHEZ PIZJUAN, le FC BARCELONE entamait le 2ème épisode du TOURMALET en se déplaçant sur la prestigieuse pelouse du Parc des Princes afin d’y affronter le PARIS SAINT-GERMAIN pour le compte de la phase aller des quarts de finale de la CHAMPIONS LEAGUE. Tous les éléments étaient réunis pour gratifier l’audimat mondial d’un grand spectacle avec des cracks de part et d’autre, un public à chaud, des stars aux gradins, sans oublier l’enjeu du passage au carré d’or européen.

Sans DANI ALVES suspendu, LUIS ENRIQUE composait son onze titulaire avec TER STEGEN dans les filets, MONTOYA et JORDI ALBA sur les côtés, PIQUE et MASCHERANO dans l’axe. Au milieu, BUSQUETS épaulait RAKITIC et INIESTA tandis qu’en attaque, LA TRIPLETTA la plus létale du vieux continent était réunie avec « LA PULGA » MESSI à droite, « EL FLACO » NEYMAR à gauche, et « EL PISTOLERO » SUAREZ en pointe. Face à eux, Laurent BLANC condamnait plusieurs absences telles celles de IBRAHIMOVIC, VERRATI ou encore THIAGO MOTTA, mais le « Président » pouvait compter sur les services d’éléments clés tels THIAGO SILVA, MATUIDI, LAVEZZI, CAVANI ou encore Javier PASTORE.

Dès le sifflet donné par l’arbitre anglais Monsieur MARK CLATTENBURG, les deux protagonistes se disputent violemment la possession du cuir. Pendant les 10 premières minutes, le Barça peine à s’imposer et n’arrive pas à conclure ses mouvements de construction. Ce ne sera qu’à la 12ème minute qu’on verra les fluorescents dicter le jeu par le biais d’une longue possession qui aboutira finalement sur un réel danger offensif. Servi par un centre côté gauche de LUIS SUAREZ, LIONEL MESSI contrôle le ballon avant de l’envelopper au 2ème poteau.. SIRIGU est battu mais le cuir rebondit sur les bois : Danger ! Ce n’était pourtant que partie remise car 5 minutes plus tard, les barcelonais ouvrent la marque devant un PARC DES PRINCES totalement ébahi. Sur une excellente récupération de SERGIO BUSQUETS à gauche de la ligne médiane, ANDRES INIESTA décale LIONEL MESSI lancé en plein axe. LA PULGA emmène le ballon dans sa course avant de servir, du droit, NEYMAR seul à gauche de la surface. EL MOHICO contrôle le ballon du droit, ajuste, puis mystifie SIRIGU d’un plat du pied imparable au petit filet : Gol d’El Barça ! GOL DE NEYMAR JUNIOR DA SILVA (0-1 Min.18)!

Après ce coup reçu, les locaux en accusent un autre avec la sortie de leur capitaine, THIAGO SILVA, remplacé par DAVID LUIZ pour cause de blessure. Il faudra plusieurs minutes au PSG pour sortir du Trauma footballistique causé par le but du FLACO. Le Barça domine alors la possession du ballon avec plus de 66% laissant les parisiens compter sur les actions de contre.  A deux reprises, MASCHERANO puis PIQUE sont obligés d’intervenir pour freiner les remontées fulgurantes de LAVEZZI, CAVANI ou encore MATUIDI à gauche. Seul danger côté catalan, un ballon littéralement arraché par SUAREZ à DAVID LUIZ qui finit dans les mains de SIRIGU suite à un tir faiblement enveloppé par LA SALTA. A la mi-temps, les catalans mènent au score par un but à zéro. Ils ont accomplis 335 passes, un chiffre qui exprime grandement la domination BLAUGRANA sur la pelouse du PARC.

En seconde période, les locaux qui semblaient avoir reçu un speech de correction dans les vestiaires tentent de revenir dans le match. Le portier barcelonais est alors contraint d’effectuer deux interventions sur des tirs de PASTORE, puis de RABIAUD. Dans la foulée, ANDRES INIESTA est obligé de céder sa place au grand XAVI HERNANDEZ, et ce suite à une énième intervention parisienne musclée sur EL MANCHEGO. Avec le MAESTRO XAVI sur le terrain, les catalans ne tardent pas à reprendre la domination de la partie. Mais il faudra attendre le réveil du vampire, LUIS SUAREZ, pour mettre à terre le public parisien. Sur une action construite depuis la défense, MONTOYA lance LUIS SUAREZ positionné sur l’aile droite. A la première touche, EL NUEVE colle un petit pond magistral à DAVID LUIZ pour s’infiltrer dans la surface parisienne, mettre dans le vent MARQUINHOS d’un de ses crochets spectaculaires, résister au retour de MAXWELL, avant de battre SIRIGU d’un plat du pied létal.. GOLAZO DE LUIS SUAREZ, GOL DEL BARCA (0-2 Min.67) ! Action individuelle spectaculaire du KILLER uruguayen qui bat, à lui seul, l’ensemble de la défense parisienne. Un numéro 9 en or qui donne au FC BARCELONE de sérieuses options sur la qualification au carré d’or européen.

Piqués au vif, les locaux tentent de revenir dans la partie et il faudra une parade spectaculaire de TER STEGEN pour préserver la virginité des filets catalans suite à un boulet de canon de CAVANI. Mais avec la triplette BUSQUETS-XAVI-MESSI, le Barça endorme le jeu avec une circulation lente, des séquences longues de possession, avant d’accélérer grâce à des changements de rythmes dont la PULGA est souvent l’instigateur. LIO MESSI passe d’ailleurs à côté du troisième but de la soirée lorsqu’un festival de feintes mené par EL DIEZ est ponctué par une frappe, malheureusement, un peu dévissée. A force de poursuivre le ballon en vain, les locaux finissent par donner l’âme et on voit plusieurs de leurs joueurs marcher de fatigue. LUIS ENRIQUE en profite pour modifier le placement de son équipe en faisant appel à JEREMY MATHIEU à la place de RAKITIC pour faire avancer MASCHERANO au milieu défensif aux côtés de SERGIO BUSQUETS.

A  12 minutes de la fin, le coup du KO est porté à l’adversaire parisien. Suite à une action construite, SUAREZ combine avec MASCHERANO en une-deux pour se lancer dans une course vers les filets. Tel un moment de rêve, LA SALTA glisse un deuxième petit pond à DAVID LUIZ, puis enveloppe le ballon dans la zone imparable du cadre de SIRIGU, réduit au rôle de simple spectateur : GOLAZO DE LUIS « EL PISTOLERO » SUAREZ ! Tercero Gol d’el Barça ! (0-3 Min.78). Récital de l’attaquant uruguayen qui signe son 6ème but en C1, récital des BLAUGRANAS devant un PSG qui ne sait plus où donner de la tête. Rêvons plus grand, oui, mais pas aussi grand que le sont les catalans ce soir.. Malgré une réduction du score par un auto-goal de MATHIEU suite à une frappe anodine de VAN DER WIEL (1-3 Min.83) , le Barça gère les dernières minutes sans grand mal pour remporter une victoire décisive dans la route vers BERLIN.

Par trois buts à un, le FC BARCELONE s’impose sur la pelouse du PARC DES PRINCES après avoir surclassé le PSG sur tous les aspects de jeu. Un brillant Barça de lumières, un Barça comme on l’aime qui a su vaincre et convaincre pour offrir l’extase au peuple Culé, et obtenir la reconnaissance des critiques jusqu’à celle de son adversaire même. Grâce à cette victoire éclatante, les BLAUGRANAS prennent une option sérieuse pour la qualification au carré d’or européen, il ne reste plus qu’à gérer les 90 minutes au CAMP NOU. Finalement, le TOURMALET mal entamé face à SEVILLE a été corrigé au PARC, les hommes de LUIS ENRIQUE ont su ainsi prouver à l’Europe toute entière que la légende catalane n’a peut-être pas touché sa fin. Ce qui a touché sa fin cependant,  c’est le mythe du PSG que se sont construits les médias, notamment francophones, comme l’équipe capable de battre le Barça à ce stade de la compétition. Paris démystifié, Barça fortifié, public Culé aux anges.. Le TOURMALET se poursuivra dès Samedi après-midi face à VALENCE, une occasion de raviver une autre légende, une légende qui semaine après semaine prend plus de véracité dans la tête du barcelonais fidèle : Celle du TRIPLETTE.. Et pourquoi pas ?

Visca Barça ! QUEREMOS EL TRIPLETTE ! 

CRONICA / SEVILLA vs FCB (2-2) / LIGA BBVA J31

« EMPIEZA EL TOURMALET :
Un match de moins, 2 points aussi.. » 

Dans l’enceinte enflammée du SANCHEZ PIZJUAN, le FC BARCELONE se déplaçait pour affronter le club local du FC SEVILLE pour le compte de la 31ème journée de la LIGA BBVA. Leaders à un point d’écart sur le rival éternel, les hommes de LUIS ENRIQUE entamait ainsi le fameux « TOURMALET » qui allait décider, en grande partie, le palmarès de la fin de saison. Un TOURMALET qui débutait face à un rival des plus rudes puisque les andalous restaient jusqu’à là invaincus au SANCHEZ PIZJUAN. Une statistique qui faisait de ce match Le Choc de cette journée du championnat espagnol, à quatre jours d’un autre choc, cette fois-ci européen, lors du déplacement des BLAUGRANAS au PARC DES PRINCES pour les quarts de finale de la C1. 

Face à ces données, EL MISTER alignait son meilleur onze disponible sans pour autant risquer MASCHERANO qui avait ressenti quelques douleurs à l'échauffement. Ainsi, BRAVO était titulaire dans la cage, PIQUE et MATHIEU dans l’axe de la défense, DANI ALVES sur le flanc droit tandis qu’à gauche, JORDI « LA MOTO » ALBA retrouvait son poste après 10 jours d’absence, et ce à la plus grande joie du public CULE. Le milieu du terrain catalan était composé de SERGIO BUSQUETS en sentinelle, puis de RAKITIC et du «MANCHEGO » INIESTA pour la besogne offensive. En attaque, LA TRIPLETTA était alignée dès l’entame de la partie avec NEYMAR Junior à gauche, LIO « EL DIEZ » MESSI à droite et LUIS SUAREZ en pointe. En face, UNAY EMERE alignait également son équipe type, avec des éléments talentueux et vivaces tels  le catalan ALEIX VIDAL, l’international espagnol VITOLO, le colombien BACCA ou encore le Maestro argentin EVER BANEGA. 

Les premières minutes de la partie sont dominées par les visiteurs. Les BLAUGRANAS dictent sans grand mal le rythme du jeu et la première occasion ne tarde pas à se manifester par le biais de NEYMAR dont le tir est bloqué par le gardien sévillan. Au quart d’heure de jeu, la domination catalane porte ses fruits au MARCADOR du SANCHEZ PIZJUAN. Suite à un mouvement initié sur le côté gauche par NEYMAR, EL FLACO ouvre le jeu vers LIO MESSI positionné à droite de la surface. Après avoir contrôlé le cuir, LA PULGA se mit sur son pied gauche puis enveloppa un tir imparable au deuxième poteau : Gol d’el Barça, Gol de LIO MESSI ! (0-1 Min.14). But importantissime du N°10 barcelonais, une réalisation qui pourrait grandement simplifier une partie annoncée de grande complication. 

Après l’ouverture du score, le Barça continue à dominer toutes les phases de jeu avec une possession intrépide du ballon. Grace à un bloc compact et très inspiré, les BLAUGRANAS empêchent les sévillans de développer leur jeu tout en imposant la technique incroyable du Tandem MESSI-NEYMAR qui donnaient la tourmente à leurs adversaires respectifs. Après 30 minutes de jeu, les hommes de LUIS ENRIQUE obtiennent un coup-franc aux 20 mètres. A la transformation, le canonnier habituel LIONEL MESSI cède la main à NEYMAR qui se charge de mystifier le gardien en brossant le ballon à la perfection : Gol d’el Barça, Gol de NEYMAR Junior ! (0-2 Min.31). Enfin, NEYMAR sort de l’état de malchance qui le poursuivait depuis des semaines maintenant. L’astre brésilien renoue ainsi avec les filets avec un GOLAZO qui nous rappelle ceux inscrits par son idole, RONALDINHO GAUCHO, lors de son étape dorée sous les couleurs AZULGRANAS. 

Avec cette avance de 2 buts, le match semblait totalement plié alors que les locaux sortaient peu à peu de leur coma footballistique. C’est un Barça de feu qui dominait chaque zone de la pelouse au SANCHEZ PIZJUAN, du TOCE I TOCE qui a ravivé nos souvenirs de suprématie. Mais à 7 minutes de la fin de ce premier acte, un événement  démontrera clairement que les hommes d’UNAY EMERE n’ont toujours pas dit leur dernier mot. Sur une action presque anodine, EVER BANEGA profite d’un marquage élastique de INIESTA pour frapper des 25 mètres. Grâce à l’effet donné par l’ex du BOCA au tir, le ballon se déjoue de l’intervention de BRAVO qui finit  par le boxer dans ses propres filets (1-2 Min. 38). Ainsi, et malgré la nette domination du Barça, c’est sur le plus petit des écarts que les équipes se quittent pour rejoindre les vestiaires à la mi-temps. 

Après le break, ANDRES INIESTA et LUIS SUAREZ combinent pour démanteler la ligne défensive sévillane d’un mouvement d’une-deux. Mais si EL MANCHEGO bute sur la sortie du gardien SERGIO RICO, LUIS SUAREZ rate complétement son plat du pied devant un cadre presque désert. Peu à peu, les locaux reprenaient leurs esprits tandis que les visiteurs baissaient de ton. CARLOS BACCA et ALEIX VIDAL se montreront menaçants côté sévillan, alors que LUIS SUAREZ, qui ne vivait visiblement pas sa meilleure soirée, se chargeait de vendanger les occasions l’une aprèsl’autre. 

A un quart d’heure de la fin, LUIS ENRIQUE fait appel à XAVI HERNANDEZ mais rate complétement son coaching en sortant NEYMAR Junior, lui qui effectuait une prestation des grands soirs. EL FLACO démontre d’ailleurs son mécontentement.. Le Barça évoluera ainsi en 4-4-2 avec un milieu en losange, un fait rarissime dans notre historique tactique. 

Mal placés, les catalans ne tardent pas à céder la partie à leur hôte andalous. Sur une relance manquée par GERARD PIQUE, VITOLO prend possession du ballon à hauteur de la ligne médiane avant de lancer le fulgurant ALEIX VIDAL sur le côté droit, ce dernier centre à ras terre pour le nouvel entrant GAMEIRO qui se charge d’achever BRAVO.. Egalisation andalouse, désarroi CULE (2-2 Min.84). Le SANCHEZ PIZJUAN retrouve ses allures de forteresse, le public exulte tandis que LUIS ENRIQUE réalise l’énorme erreur de coaching qui a déstabilisé les siens. Ainsi, EL MISTER fera directement appel à PEDRO pour remettre son 4-3-3 en place. Hélas, il était déjà trop tard..

Accrochés au SANCHEZ PIZJUAN, les BLAUGRANAS gaspillent ainsi 2 précieux points dans la course vers le titre. Toujours leaders cependant à 2 points du rival éternel, les catalans n’ont pu surpasser les hommes de UNAY EMERE qui ont su profiter d’une simple erreur de coaching. Après une demi-heure étourdissante où le Barça a montré son meilleur visage, le rendement des hommes de LUIS ENRIQUE a étrangement baissé après la réduction du score, pour atteindre le néant en 2ème mi-temps, laissant aux sévillans l’opportunité de revenir dans le match. Ainsi, le TOURMALET commence par un match nul.. Mais peut-être faut-il en tirer des leçons : Ne jamais pardonner dans un match plié, ne jamais sortir le meilleur de ses attaquants, ne jamais sous-estimer les capacités de résurrection de son adversaire. Leçons tirées, à appliquer sans modération lors des matchs à suivre..Rien n’est perdu, c’est vrai, mais rien n’est encore gagné, non plus..  

Vamos Barça ! 

jeudi 9 avril 2015

CRONICA / FCB vs ALMERIA (4-0) / LIGA BBVA J30

" Sans forcer... "

Pour le compte de la 30ème journée de la LIGA BBVA, le FC BARCELONE recevait l’équipe andalouse de l’ALMERIA, trois jours seulement après sa victoire difficile au BALAIDOS. Entre leader du championnat et bon 18ème, l’écart était grand, mais dans le football, on n’est jamais à l’écart d’une surprise. Convaincus de cette règle, ou plutôt de cette absence de règle, les hommes de LUIS ENRIQUE se devaient de remporter les trois points sans trop y laisser d’efforts. Pour cause, un véritable TOURMALET s’annonçait dans l’agenda BLAUGRANA ; au menu : SEVILLE, PSG, VALENCE et ESPANYOL. Face à ces rudes adversaires, l’ALMERIA ne devait faire état que de SPARRING PARTNER pour les catalans en prévision d’échéances plus sérieuses.

Pour ce match du Mercredi, EL MISTER choisissait de donner du repos à PIQUE, MATHIEU, INIESTA et NEYMAR et offrait, par la même occasion, du temps de jeu à d’autres éléments moins en vue cette saison. Ainsi, CLAUDIO BRAVO était titulaire aux côtés de DANI ALVES, BARTRA, MASCHERANO et ADRIANO en défense. En milieu défensif, SERGI ROBERTO entreprenait sa 2ème apparition à ce poste qui lui est totalement nouveau, avec en soutien, le capitaine et légende vivante du Barcelonismo XAVI HERNANDEZ aux côtés du RUBIO RAKITIC ; tandis qu’en attaque, PEDRO RODRIGUEZ LEDESMA accompagnait le duo irremplaçable formé par LA PULGA MESSI et LUIS SUAREZ.  En face, l’Ex-Barcelonais SERGI BARJUAN entreprenait sa première rencontre en tant qu’entraîneur de l’ALMERIA, sa première en 1ère division également.. SERGI BARJUAN, nous ne t’oublierons jamais.

Les premières minutes de la partie annoncent la couleur : C’est un Barça peu motivé qui évite d’hausser le rythme du jeu tout en attendant l’occasion d’ouvrir la marque. La première occasion est signée LIO MESSI à la 12ème minute : LA PULGA reprend de la tête un centre de DANI ALVES que le gardien JULIAN arrête sans soucis. Au quart d’heure de jeu, ce sont pourtant les visiteurs qui créent le danger lorsqu’une percée à droite de la surface débouche sur un tir périlleux de WELLIGTON SILVA qui côtoie de peu le cadre catalan.

Conscients du danger que peuvent présenter les hommes de SERGI BARJUAN, les locaux cherchent à faire vibrer les filets au plus tôt afin d’éviter tout inconvénient. D’abord, ce sera PEDRO qui reprendra de plein fouet un centre classique de LIO MESSI, à côté du poteau gauche des visiteurs. Ensuite, ce sera le même PEDRO qui profitera d’un centre de DANI ALVES pour servir la reprise de XAVI HERNANDEZ que JULIAN bloque sans hésitations. Mais après une demi-heure de jeu, les catalans parviennent enfin à leur objectif. Sur une ouverture de MARC BARTRA, LIONEL MESSI prend possession du cuir à droite de la surface de réparation. LA PULGA élimine alors son adversaire direct de son crochet extérieur  classique, avant d’envelopper le ballon au deuxième poteau. Petit filet, imparable : Gol del Barça, Gol de LIO MESSI (1-0 Min.33) !

En seconde mi-temps, les BLAUGRANAS hausseront leur rendement offensif. ADRIANO est le premier à se manifester par un tir lointain de la droite qui oblige JULIAN à sortir la parade. Par la suite, une action entamée par une intervention fougueuse de DANI ALVES, puis emmenée par SERGI ROBERTO revient dans les pieds d’EL GATO sur l’aile droite. ALVES décale alors LUIS SUAREZ qui part sur sa droite avant de se mettre sur son pied gauche pour éliminer son adversaire et envelopper le ballon, toujours du gauche, dans le coin imparable du cadre : GOLAZO DE SUAREZ (2-0 Min.55) ! Très belle réalisation du n°9 barcelonais qui ne cesse de démontrer toute l’ampleur de son talent ; EL KILLER est littéralement en feu !  

Après ce second but, EL MISTER fit tourner son effectif en prévision des échéances imminentes : Ainsi, MONTOYA prit la place de DANI ALVES, ovationné par le CAMP NOU, puis RAFINHA remplaça RAKITIC en milieu de terrain. Malgré le peu d’implication offensive de locaux, au fur et mesure que les minutes se succédait, l’ALMERIA perdait tous ses moyens et les catalans n’allaient pas se faire prier pour sanctionner ce manque. A un quart d’heure de la fin, et sur un corner botté côté droit par XAVI HERNANDEZ, BARTRA profite d’un marquage élastique pour dévier le ballon de la tête et battre le gardien andalous pour la 3ème fois de la soirée (3-0 Min.75) ! MARCO célèbre son bébé à venir, et les CULES, eux, peuvent célébrer la nette amélioration de leurs idoles sur balles arrêtées. Tout juste remarquable ! Et alors que la public du CAMP NOU s’empressait de quitter le terrain lors du temps additionnel, les BLAUGRANAS enfoncent un quatrième clou dans le cercueil de l’ALMERIA. Servi par LIO MESSI, PEDRO se retrouve en plein MANO A MANO mais EL CANARI fait preuve d’une générosité exemplaire pour servir SUAREZ qui n’a plus qu’à achever le cuir dans les filets déserts. C’est le dixième but de LA SALTA en LIGA, le deuxième de la soirée (4-0 Min.93) ! Un but qui n’a fait que détruire le peu de confiance qui restait aux visiteurs du jour..

Sans grande implication, le Barça s’impose par quatre sur un rival andalous loin des niveaux requis en PRIMERA. Un doublé de LUIS SUAREZ, une réalisation de LIO MESSI et une autre de Marco BARTRA furent suffisantes pour assurer trois points aux BLAUGRANAS qui se maintiennent à quatre pioches du rival éternel. La mission était de gagner, mais aussi gagner sans se dépenser car dans trois jours, le « TOURMALET » commencera. Trois semaines décisives dans la marche catalane vers les titres. D’abord, le FC BARCELONE se déplacera au SANCHEZ PISJUAN pour affronter SEVILLE, avant de visiter le Parc des Princes en C1 et recevoir VALENCE en LIGA ; retour face au PSG puis DERBY de barcelone face aux PERICOS de l’ESPANYOL. Match par match, le palmarès de la fin de saison prendra forme, ou s’effritera tel un mirage d’eau en plein désert.. Aux joueurs de démontrer leur mérite, au public de prouver son support : Força Barça !

mardi 7 avril 2015

CRONICA / CELTA VIGO vs FCB (0-1) / LIGA BBVA J29

" MERCI MATHIEU ! "

Sur la pelouse difficile de l’ESTADIO DE BALAIDOS dans la commune galicienne de VIGO, les catalans du FC BARCELONE, leaders au classement général, reprenait le dossier de la LIGA BBVA à sa 29ème page en affrontant le CELTA local, et ce après 14 jours de suspension du championnat pour cause de dates FIFA . Sortis victorieux de la précédente journée à l’issue d’un CLASSIC mémorable, les hommes de LUIS ENRIQUE devaient maintenir leur RACHA pour conserver l’avance de 4 points sur le poursuivant madrilène. Seulement, l’adversaire de la journée allait être des plus difficiles à dominer, et pour preuve :  la victoire tant inattendue qu’historique des galiciens lors du match aller au CAMP NOU. Le CELTA, un rival plaisant marqué par l’empreinte de LUIS ENRIQUE MARTINEZ qui revenait au BALAIDOS après y avoir passé une saison mémorable, et gagné le cœur de l’AFFICION locale à jamais. A ses côtés, c’est également le retour de RAFINHA dans un terrain où il a brillé pour la première fois en première division. Pourtant, tout cela n’est plus que nostalgie, le tandem est aujourd’hui BLAUGRANA.  

EL MISTER, conscient de la difficulté de la partie, accusait l’absence de JORDI ALBA pour cause de blessure et de MASCHERANO pour cumul de cartons, mais pouvait compter sur un LIO MESSI rétabli de la blessure qui l’avait empêché de représenter l’ALBICELESTE lors de ses 2 matchs de préparation. Ainsi le onze titulaire de la soirée était composé de BRAVO dans la cage, DANI ALVES et ADRIANO sur les flancs, GERARD PIQUE et JEREMEY MATHIEU en charnière centrale. En milieu de terrain, l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS reprenait ses galons de titulaire pour la première fois depuis sa maudite blessure face au VILLAREAL pour accompagner le duo RAFINHA et EL MANCHEGO INIESTA. Aux avant-postes, c’est la TRIPLETTA NEYMAR-SUAREZ-EL DIEZ MESSI qui se rejoignait pour démanteler la vigilance du gardien SERGIO ALVAREZ, véritable cauchemar des CULES lors du match aller.  En face, les locaux pouvaient compter sur deux produits de LA MASIA en les personnes de FONTAS et NOLITO tous deux titulaires, aux côtés de joueurs vivaces et combatifs tels l’arrière droit HUGO MALLO, le chilien ORELLANA ou encore l’attaquant LARRIVEY, buteur au CAMP NOU.

L’entame des débats au BALAIDOS se fait au profit des locaux. Pendant les dix premières minutes, le Barça ne parvient pas à dicter le rythme de la partie et ce sera même le CELTA qui se créera la première occasion de la soirée par l’intermédiaire de LARRIVEY dont le tir et arrêté par BRAVO. Ce ne sera qu’à la 13ème minute que les CULES verront leurs idoles sortir du silence par l’intermédiaire de leur arme la plus létale, LIO MESSI, qui efface deux joueurs avant d’envelopper son tir au deuxième poteau. Le gardien ALVAREZ plonge pour la parade et le ballon parvient à NEYMAR seul face au cadre, mais l’astre brésilien manque complétement sa reprise qui finit lamentablement aux tribunes.    

La domination catalane ne se dessinera qu’à partir de la 20ème minute. Pourtant, peu d’occasions se présenteront aux hommes d’EL LUCHO en raison de l’excellent placement défensif des locaux. Seul LUIS SUAREZ pourra profiter d’un cafouillage aux 18mètres du CELTA pour contrôler de la poitrine un ballon dégagé à droite de la surface et reprendre dans le cadre mais le portier local ne manque pas son arrêt. Néanmoins, la domination laissera place à la souffrance lors des 10 dernières minutes de ce premier acte. Le marquage individuel appliqué à LIO MESSI et SERGIO BUSQUETS obligent les catalans à construire en 3-4-3, pourtant, ce seront les galiciens qui se feront les plus dangereux, notamment par l’intermédiaire de NOLITO qui oblige BRAVO à sortir un tacle académique pour mettre fin à une fulgurante accélération de l’ex-barça. La première partie finit dans les protestations des BLAUGRANAS, malmenés sur une pelouse historiquement difficile.  

Après le break, les BLAUGRANAS sont les premiers à rejoindre la pelouse et XAVI HERNANDEZ se met à l’échauffement dès les premières minutes de la mi-temps. Deux minutes seulement après la reprise, les catalans se verront refuser un but parfaitement valable de NEYMAR qui profite d’une action menée par RAFINHA pour placer le ballon aux deuxième poteau. L’arbitre siffle alors un hors-jeu inexistant pour dénier EL FLACO qui semblait enfin s’être libéré de sa maudite inefficacité. Quelques minutes plus tard, NEY est à l’origine d’une action qui voit LIO MESSI combiner avec INIESTA, ce dernier glisse le ballon pour SUAREZ à gauche de la surface qui le remet vers l’axe où MESSI dévie le cuir à côté de poteau : PELIGRO ! Action dangereuse du barça dont le rendement offensif semble s’être nettement amélioré depuis la reprise.

A la 57ème minute, la solution vient du banc de touche, EL MISTER fit appel au Maestro XAVI HERNANDEZ pour prendre la place d’un RAFINHA ovationné par le BALAIDOS. Enfin, le milieu du BARCA DE LAS SEIS COPAS se trouve réuni avec le triangle BUSI-XAVI-INIESTA. Du beau déjà-vu... Avec l’architecte de TERRASSA sur la pelouse, le Barça prend une autre dimension dans son jeu et on voit les BLAUGRANAS se sortir des situations les plus compliquées grâce à leur technique imparable. Les occasions ne pouvaient que suivre : Suite à une excellente couverture de balle de SURAEZ, INIESTA frappe depuis l’intérieur de la surface mais SERGIO ALVAREZ éloigne le ballon au corner ; ensuite ce sera DANI ALVES qui manquera son tir du gauche alors que l’angle de tir était tout ouvert. Dans les derniers 25 mètres, le Barça se fait de plus en plus maîtrisant en jouant dans les minuscules espaces laissés par la défense galicienne. XAVI profitera d’ailleurs de l’une de ces situation pour frapper, des 20 mètres, à côté du cadre des locaux. Devant le danger BLAUGRANA, le CELTA ne restera pas les bras croisés et il faudra un tacle in-extremis de GERARD PIQUE pour empêcher CHARLES de profiter d’un MANO A MANO flagrant face à BRAVO.

A la 73ème minute, la délivrance survient enfin côté CULE. Sur un coup-franc sifflé à gauche de la surface galicienne, XAVI HERNANDEZ enveloppe un centre précis vers le deuxième poteau où JEREMY MATHIEU se défait de FONTAS pour mette le ballon d’une tête rageuse dans les filets de SERGIO ALVAREZ. Enfin, GOL d’El Barça ! GOL de JEREMY MATHIEU (0-1 Min.73) ! Après sa réalisation lors du CLASSIC, le défenseur français refait parler sa puissance physique, notamment dans les airs, pour offrir un but, on peut plus important, pour le public CULE : MERCI MATHIEU !

Après cette ouverture du score, LUIS ENRIQUE intervient pour calmer les ardeurs de la partie : D’abord, ce sera PEDRO qui est appelé à faire son entrée sur le terrain à la place de INIESTA, avant que RAKITIC ne rejoigne les siens à la place de LUIS SUAREZ. Les deux équipes se neutralisent alors malgré l’expulsion du chilien ORELLANA dans un moment de frustration, où BUSQUETS tentait volontairement de prendre un carton jaune afin de forcer la suspension pour le match d’ALMERIA, au lieu du choc face à SEVILLE. Ce fut chose faite. En fin de match, les catalans auraient pu doubler leur mise mais LIO MESSI manqua un MANO A MANO dans une image peu habituelle où LA PULGA loba SERGIO ALVAREZ du gauche, mais son ballon finit derrière les filets.

Victoire capitale pour le FC BARCELONE qui s’impose sur la pelouse difficile du BALAIDOS par la plus petite des marges. Trois points qui font la joie du peuple CULE malgré une prestation peu convaincante des hommes de LUIS ENRIQUE, notamment en première mi-temps. Grace à cette victoire, les BLAUGRANAS conservent leur avantage de 4 points sur le rival éternel et maintiennent ainsi leur avantage dans la course vers le titre. Certes, gagner par un but sur balle arrêtée n’est pas un fait habituel pour LA GENTE DEL BARCA. Mais dans la perception des analystes les plus expérimentés du football, pouvoir gagner sans briller a toujours été la marque des grands. Au cours d’un championnat, on ne peut dominer toutes les parties, inscrire des GOLEADAS à chaque journée ni même être spectaculaire dans toutes ses sorties. Parfois, un seul geste technique ou une erreur suffit pour changer le bilan d’une saison toute entière. Ce type de matchs (comme celui du BALAIDOS), cela fait presque deux saisons maintenant que le Barça ne pouvait en sortir victorieux. Aujourd’hui, les choses ont changé, et il est nécessaire de valoriser cet acquis.


Visca Barça !