" Match par Match "
Dans l’enceinte du CORNELLA DEL
PRAT, aussi dit « POWER 8 STADIUM », le « DERBI » catalan
prenait place pour mettre aux prises le REAL CLUB DEPORTIVO ESPANYOL et le FC
BARCELONE. Entre PERICOS et CULES, ce sont des contradictions de conception
footballistique, mais aussi politique qui divisent la cité catalane avec un
large penchant au profit du bleu et grenat. Le Barça, premier au tableau, entreprenait ce DERBI comme étant le dernier
épisode d’un TOURMALET décisif dans la quête des titres qui avait vu les
BLAUGRANAS accrochés face à SEVILLE, puis victorieux face au PSG et à VALENCE. Un
an jour pour jour depuis le décès de TITO VILANOVA, la symbolique était
fortement présente dans un match où la victoire serait la plus belle
offrande.
Pour cette confrontation locale,
LUIS ENRIQUE MARTINEZ alignait une formation type hormis l’absence du RUBIO
RAKITIC, laissé sur le banc. Ainsi, BRAVO était titularisé au poste de gardien,
PIQUE et MASCHERANO en charnière centrale, DANI ALVES et JORDI ALBA sur les
flancs. Le milieu du terrain était composé de l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS,
du capitaine ANDRES INIESTA et du jeune MASIANO RAFINHA ALCANTARA, les trois en
soutien de la terrifiante TRIPLETTA : NEYMAR-SUAREZ-MESSI. Pour sa part, SERGIO GONZALEZ et les siens,
10èmes au classement, affichaient un 4-4-2 compact avec la présence
de plusieurs lauréats de LA MASIA tels ABRAHAM au milieu du terrain, ou encore
le capitaine SERGIO GARCIA en attaque.
Dès le sifflet initial, le Barça
ne tarde pas à menacer son voisin-ennemi. La première infiltration offensive
BLAUGRANA survient à la sixième minute quand LIO MESSI destina une de ses
passes lobées classiques vers JORDI ALBA qui manqua sa reprise mais LUIS
SUAREZ, à l’affût, met une tête smachée qui oblige KIKO CASILLA à intervenir.
Dominants, les AZULGRANAS manquent de peu l’ouverture du score quand une passe
magique de LIO MESSI, en plein cœur de la défense adverse, est déviée par
NEYMAR pour frôler la transversale. Pas de chance ! Mais à la 17ème
minute, la résistance des PERICOS tombe à l’eau et ce sont les Culés qui
peuvent célébrer leur joie. Sur une action collective initiée par LA PULGA
MESSI près du rond central, EL DIEZ lance JORDI ALBA à gauche de la surface. Du
gauche, LA MOTO reprend le ballon vers SUAREZ qui fit mine de tirer pour
laisser le cuir passer vers NEYMAR, ce dernier se fit un plaisir de crucifier
KIKO CASILLA d’un plat de pied létal : GOL d’el Barça ! GOL de NEYMAR
JUNIOR DA SILVA (0-1 Min.17) ! Action
spectaculaire à la marque FCB, ponctuée par le 19ème but du MOHICO brésilien
en LIGA.
Par la suite, les hommes de LUIS
ENRIQUE continueront à dominer les débats du DERBI sans laisser aux locaux la
moindre occasion de répit. Et alors que les gradins du CORNELLA venaient juste
de terminer leurs applaudissements habituels en mémoire de DANI JARQUE, les
BLAUGRANAS plantent le deuxième clou dans le sarcophage des PERICOS. Lancé à
droite, LUIS SUAREZ temporise balle au pied pour combiner avec ANDRES INIESTA
qui lui remit le ballon instantanément. Sans contrôle, LA SALTA reprit le
ballon du droit vers LIO MESSI qui, malgré l’angle fermé, contrôle le cuir puis
le place d’une subtilité déconcertante au ras du premier poteau. GOL DEL DIEZ,
GOL DEL DIEZ, GOL DE LIONEL « EL DIEZ » MESSI (0-2 Min.25) ! C’est la
36ème réalisation de LA PULGA en LIGA, mais plus que des buts, c’est
une prestation digne d’un vrai PIBE DE ORO que nous présente le ROSARINO :
Un numéro 10 comme il n’y en a plus de nos jours ! En 25 minutes, le DERBI
est plié en faveur du MES QUE UN CLUB qui se charge ensuite d’amuser la galerie
pour les vingt minutes restantes, avec en prime, deux occasions dangereuses signées
NEYMAR et LUIS SUAREZ.
En deuxième mi-temps, les locaux
tentent de revenir dans le match en faisant usage d’une agressivité prononcée à
l’égard des hommes de LUIS ENRIQUE. De surcroit, l’arbitre de la rencontre
MATEU LAHOZ ajoute du sien, comme à son habitude, en cédant à la pression des
gradins. Après s’être excusé auprès des joueurs de l’ESPANYOL dans le tunnel
menant aux vestiaires pour un hors-jeu non sifflé sur LUIS SUAREZ lors du
deuxième but du Barça, MATEU LAHOZ tente de rétablir l’équité en expulsant,
injustement, JORDI ALBA pour protestations. Du jamais vu : Un carton
jaune, puis un autre en l’espace de 10 secondes.
Désormais à 10, les BLAUGRANAS
haussent leur rendement offensif pour palier à l’infériorité numérique. Ils y
parviendront avec succès et resteront les plus dangereux sur le terrain ;
LIO MESSI trouvera d’ailleurs le poteau droit de KIKO CASILLA, avant que NEYMAR
ne manque une occasion toute faite d’inscrire le doublé suite à un service en
or de l’intenable LUIS SUAREZ. Les locaux, eux, ne verront leur premier tir
cadré qu’à la 68ème minute, avant que BRAVO ne sorte le grand jeu
face à STUANI avec une parade décisive du portier chilien. A trois minutes de
la fin, la haine du CORNELLA DEL PRAT se retrouva adoucie lorsque ANDRES
INIESTA est rappelé au banc, ovationné comme d’habitude par LOS PERICOS, et remplacé
par XAVI HERNANDEZ qui disputait là son 500ème match en LIGA.. Une
légende ! Avant le sifflet final, MATEU LAHOZ confirme son attitude
malveillante en expulsant Hector MORENO côté ESPANYOL pour :
Protestations consécutives. Comme quoi..
Victoire clé du FC BARCELONE à
l’issue du DERBI CATALAN. Deux buts à zéro, et une prestation impressionnante
qui confirme l’excellent état de forme des hommes d’EL LUCHO. Malgré une
expulsion injuste dès l’entame de la seconde mi-temps, les BLAUGRANAS ont su
gérer leur avance pour ponctuer, avec succès, le 5ème et dernier
épisode du TOURMALET. Bilan : 1 nul, 4 victoires et une équipe qui reste
sérieusement engagée sur tous les tableaux disputés. Leader en LIGA à 5 matchs
de sa clôture, qualifié en finale de la COPA aux côtés de l’ATHLETIC et en
demi-finale de la CHAMPIONS LEAGUE pour affronter le BAYERN, ce Barça a tout
pour plaire. De la rapidité, de l’efficacité mais aussi du beau jeu avec un
engagement physique loin de tous reproches. Match par match, les hommes en bleu
et grenat font évoluer leur rendement tactique et font preuve d’un comportement
gagnant face aux différents plans de jeu des adversaires. Match par match,
l’espoir des Culés grandit pour atteindre les sommets des expectations les plus
folles. Match par match, nous nous approchons de ce que nous avons vécu
lorsqu’un certain PEP GUARDIOLA, entraîneur de notre prochain rival européen,
était à nos commandes.. Neuf victoires nous offriraient ce sacre, neuf
victoires et tous les maux des trois saisons dernières disparaîtraient à jamais :
QUEREMOS EL TRIPLETTE !
Força Barça !
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