jeudi 16 avril 2015

CRONICA / SEVILLA vs FCB (2-2) / LIGA BBVA J31

« EMPIEZA EL TOURMALET :
Un match de moins, 2 points aussi.. » 

Dans l’enceinte enflammée du SANCHEZ PIZJUAN, le FC BARCELONE se déplaçait pour affronter le club local du FC SEVILLE pour le compte de la 31ème journée de la LIGA BBVA. Leaders à un point d’écart sur le rival éternel, les hommes de LUIS ENRIQUE entamait ainsi le fameux « TOURMALET » qui allait décider, en grande partie, le palmarès de la fin de saison. Un TOURMALET qui débutait face à un rival des plus rudes puisque les andalous restaient jusqu’à là invaincus au SANCHEZ PIZJUAN. Une statistique qui faisait de ce match Le Choc de cette journée du championnat espagnol, à quatre jours d’un autre choc, cette fois-ci européen, lors du déplacement des BLAUGRANAS au PARC DES PRINCES pour les quarts de finale de la C1. 

Face à ces données, EL MISTER alignait son meilleur onze disponible sans pour autant risquer MASCHERANO qui avait ressenti quelques douleurs à l'échauffement. Ainsi, BRAVO était titulaire dans la cage, PIQUE et MATHIEU dans l’axe de la défense, DANI ALVES sur le flanc droit tandis qu’à gauche, JORDI « LA MOTO » ALBA retrouvait son poste après 10 jours d’absence, et ce à la plus grande joie du public CULE. Le milieu du terrain catalan était composé de SERGIO BUSQUETS en sentinelle, puis de RAKITIC et du «MANCHEGO » INIESTA pour la besogne offensive. En attaque, LA TRIPLETTA était alignée dès l’entame de la partie avec NEYMAR Junior à gauche, LIO « EL DIEZ » MESSI à droite et LUIS SUAREZ en pointe. En face, UNAY EMERE alignait également son équipe type, avec des éléments talentueux et vivaces tels  le catalan ALEIX VIDAL, l’international espagnol VITOLO, le colombien BACCA ou encore le Maestro argentin EVER BANEGA. 

Les premières minutes de la partie sont dominées par les visiteurs. Les BLAUGRANAS dictent sans grand mal le rythme du jeu et la première occasion ne tarde pas à se manifester par le biais de NEYMAR dont le tir est bloqué par le gardien sévillan. Au quart d’heure de jeu, la domination catalane porte ses fruits au MARCADOR du SANCHEZ PIZJUAN. Suite à un mouvement initié sur le côté gauche par NEYMAR, EL FLACO ouvre le jeu vers LIO MESSI positionné à droite de la surface. Après avoir contrôlé le cuir, LA PULGA se mit sur son pied gauche puis enveloppa un tir imparable au deuxième poteau : Gol d’el Barça, Gol de LIO MESSI ! (0-1 Min.14). But importantissime du N°10 barcelonais, une réalisation qui pourrait grandement simplifier une partie annoncée de grande complication. 

Après l’ouverture du score, le Barça continue à dominer toutes les phases de jeu avec une possession intrépide du ballon. Grace à un bloc compact et très inspiré, les BLAUGRANAS empêchent les sévillans de développer leur jeu tout en imposant la technique incroyable du Tandem MESSI-NEYMAR qui donnaient la tourmente à leurs adversaires respectifs. Après 30 minutes de jeu, les hommes de LUIS ENRIQUE obtiennent un coup-franc aux 20 mètres. A la transformation, le canonnier habituel LIONEL MESSI cède la main à NEYMAR qui se charge de mystifier le gardien en brossant le ballon à la perfection : Gol d’el Barça, Gol de NEYMAR Junior ! (0-2 Min.31). Enfin, NEYMAR sort de l’état de malchance qui le poursuivait depuis des semaines maintenant. L’astre brésilien renoue ainsi avec les filets avec un GOLAZO qui nous rappelle ceux inscrits par son idole, RONALDINHO GAUCHO, lors de son étape dorée sous les couleurs AZULGRANAS. 

Avec cette avance de 2 buts, le match semblait totalement plié alors que les locaux sortaient peu à peu de leur coma footballistique. C’est un Barça de feu qui dominait chaque zone de la pelouse au SANCHEZ PIZJUAN, du TOCE I TOCE qui a ravivé nos souvenirs de suprématie. Mais à 7 minutes de la fin de ce premier acte, un événement  démontrera clairement que les hommes d’UNAY EMERE n’ont toujours pas dit leur dernier mot. Sur une action presque anodine, EVER BANEGA profite d’un marquage élastique de INIESTA pour frapper des 25 mètres. Grâce à l’effet donné par l’ex du BOCA au tir, le ballon se déjoue de l’intervention de BRAVO qui finit  par le boxer dans ses propres filets (1-2 Min. 38). Ainsi, et malgré la nette domination du Barça, c’est sur le plus petit des écarts que les équipes se quittent pour rejoindre les vestiaires à la mi-temps. 

Après le break, ANDRES INIESTA et LUIS SUAREZ combinent pour démanteler la ligne défensive sévillane d’un mouvement d’une-deux. Mais si EL MANCHEGO bute sur la sortie du gardien SERGIO RICO, LUIS SUAREZ rate complétement son plat du pied devant un cadre presque désert. Peu à peu, les locaux reprenaient leurs esprits tandis que les visiteurs baissaient de ton. CARLOS BACCA et ALEIX VIDAL se montreront menaçants côté sévillan, alors que LUIS SUAREZ, qui ne vivait visiblement pas sa meilleure soirée, se chargeait de vendanger les occasions l’une aprèsl’autre. 

A un quart d’heure de la fin, LUIS ENRIQUE fait appel à XAVI HERNANDEZ mais rate complétement son coaching en sortant NEYMAR Junior, lui qui effectuait une prestation des grands soirs. EL FLACO démontre d’ailleurs son mécontentement.. Le Barça évoluera ainsi en 4-4-2 avec un milieu en losange, un fait rarissime dans notre historique tactique. 

Mal placés, les catalans ne tardent pas à céder la partie à leur hôte andalous. Sur une relance manquée par GERARD PIQUE, VITOLO prend possession du ballon à hauteur de la ligne médiane avant de lancer le fulgurant ALEIX VIDAL sur le côté droit, ce dernier centre à ras terre pour le nouvel entrant GAMEIRO qui se charge d’achever BRAVO.. Egalisation andalouse, désarroi CULE (2-2 Min.84). Le SANCHEZ PIZJUAN retrouve ses allures de forteresse, le public exulte tandis que LUIS ENRIQUE réalise l’énorme erreur de coaching qui a déstabilisé les siens. Ainsi, EL MISTER fera directement appel à PEDRO pour remettre son 4-3-3 en place. Hélas, il était déjà trop tard..

Accrochés au SANCHEZ PIZJUAN, les BLAUGRANAS gaspillent ainsi 2 précieux points dans la course vers le titre. Toujours leaders cependant à 2 points du rival éternel, les catalans n’ont pu surpasser les hommes de UNAY EMERE qui ont su profiter d’une simple erreur de coaching. Après une demi-heure étourdissante où le Barça a montré son meilleur visage, le rendement des hommes de LUIS ENRIQUE a étrangement baissé après la réduction du score, pour atteindre le néant en 2ème mi-temps, laissant aux sévillans l’opportunité de revenir dans le match. Ainsi, le TOURMALET commence par un match nul.. Mais peut-être faut-il en tirer des leçons : Ne jamais pardonner dans un match plié, ne jamais sortir le meilleur de ses attaquants, ne jamais sous-estimer les capacités de résurrection de son adversaire. Leçons tirées, à appliquer sans modération lors des matchs à suivre..Rien n’est perdu, c’est vrai, mais rien n’est encore gagné, non plus..  

Vamos Barça ! 

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