" Dans la Joie, dans la Douleur... "
C’est devant un public de stars
et de personnalités publiques que le PARC DES PRINCES accueillait le match
comptant pour la 2ème journée du Groupe F de la prestigieuse
CHAMPIONS LEAGUE, mettant aux prises les catalans du FC BARCELONE et les locaux
du PARIS SAINT-GERMAIN. Après une victoire sur le fil lors de la précédente
journée, les BLAUGRANAS avaient l’obligation de remporter la victoire en vue de
se prémunir de tout aléa dans un groupe plus compliqué qu’il ne parait. Premier
véritable TEST de la saison pour EL LUCHO et ses poulains, le déplacement dans
le fief parisien dopé aux PETRODOLLARS qataris n’allait pourtant pas être une
partie de plaisir. Même sans leur joueur fétiche IBRAHIMOVIC, où encore EL
POCHO LAVEZZI ou THIAGO SILVA tous OUT pour blessures, les parisiens
disposaient d’un effectif « galactique » qui donnerait du fil à
retordre à un Barça, beaucoup moins craint qu’auparavant.
Pour ce Match aux allures d’Opérette,
LUIS ENRIQUE misait sur une formation « Type » en faisant appel à TER
STEGEN dans les filets -Le gardien titulaire en C1-, à DANI ALVES, MASCHERANO,
MATHIEU et JORDI ALBA en défense. En milieu de terrain, le Trio BUSQUETS,
RAKITIC et INIESTA était de rigueur en vue de servir le triangle d’attaque
composé de PEDRO, NEYMAR et LIO MESSI. Vêtus de la fluorescente troisième tenue
pour la première fois de la saison, LOS AZULGRANAS étaient prêts pour redorer leur
image sur la scène européenne et y confirmer le visage radieux affiché en LIGA,
et ce face à un adversaire de taille.
Le début de la partie exprimera
la volonté tactique des deux camps. Le Barça tient le ballon mais le PSG presse
très haut, mettant en difficulté les arrières catalans à chaque construction
offensive. Justement, ce sera le cas de DANI ALVES qui se retrouva, dès la 9ème
minute, esseulé face au pressing français au moment de la relance. En
difficulté, EL GATO tenta l’exploit individuel mais se retrouva, en fin de
compte, coupable d’une faute de main, réprimée d’un carton jaune.
Malheureusement pour les CULES, ce coup-franc sera botté par LUCAS vers son
compatriote DAVID LUIZ qui, après avoir contrôlé le ballon, parvient à se
retourner du gauche pour battre TER
STEGEN au ras du deuxième poteau (10’). Un à Zéro pour les locaux, le PARC DES
PRINCES exulte en regardant le Barça encaisser son premier but de la saison,
toutes compétitions officielles confondues.
La joie des français ne sera
cependant que d’une courte durée, très courte même. Une minute plus tard, et
sur une action de génie, le trio INIESTA-NEYMAR-MESSI combine avec une rapidité
de tonnerre. Après avoir échangé le ballon avec NEYMAR, EL MANCHEGO placé à
gauche de la surface servit LIONEL MESSI dans l’axe : Sans contrôle, plat
du pied gauche instantané de LA PULGA qui bat SIRIGU au poteau lointain (11’).
Un à Un, balle au centre. Réaction rapide et efficace des catalans qui
remettent les parisiens à leur place, et le score à la parité.
Après ce début de match déchaîné,
les deux équipes vont tenter d’asseoir leurs styles de jeu. Les BLAUGRANAS
dominent le jeu et se créent deux occasions par l’intermédiaire de PEDRO, qui
frappe sans conviction au-dessus de la cage, puis de NEYMAR dont le lobe piqué
du droit survole le cadre. Cependant, les locaux restaient dangereux sur chaque
balle arrêtée. Et ce sera justement sur un corner, lui aussi obtenu à la suite
d’une perte de balle d’un arrière catalan, en l’occurrence JORDI ALBA, que les
parisiens s’offriront une autre montée de bonheur. Depuis la droite, le lauréat de LA MASIA
THIAGO MOTTA centre en direction du deuxième poteau où MARCO VERRATTI, 1,65m, aidé par une sortie très hasardeuse de TER
STEGEN et une couverture fébrile de RAKITIC, parvient à mettre le ballon de la
tête dans les filets non-protégés (26’). Avantage aux locaux, le Barça sombre
sur la scène parisienne et accuse, encore une fois, sa faiblesse « historiquement
reconnue » sur balles arrêtées.
Par la suite, les hommes de LUIS
ENRIQUE ne manqueront pas de motivation pour revenir au score, ce qui leur
manquera par contre, c’est la précision requise pour trouver le cadre. Andres
INIESTA sera le premier à envelopper une frappe des 20 mètres, au-dessus du
cadre. Même scénario pour LIONEL MESSI qui, à la dernière minute de la 1ère
mi-temps, botta un coup-franc des 30 mètres, mais le tir de l’astre argentin
passe juste au-dessus de la transversale. Les frappes cadrées.. Une véritable
utopie au Barça depuis quelque temps maintenant. Au final, 60% de possession
catalane sans grand danger pour les locaux qui rentrent au vestiaire avec l’avantage
du score dans la poche, et la joie du public « Chic » du Parc des
Princes dans les oreilles.
En seconde mi-temps, la noyage
catalane prendra une forme plus effrayante. D’abord, DANI ALVES manque de peu l’expulsion
lorsqu’il intervient sur un ballon aérien qui aurait pu lui couter un 2ème
carton jaune. Rien de grave, mais ce qui est véritablement grave c’est que,
dans un moment de déconcentration dû à un joueur parisien au sol, la défense
barcelonaise s’égare avec une naïveté digne des matchs d’amateurs. Profitant de
ce moment de fébrilité, VAN DER WIEL destine un centre précis au 2ème
poteau où l’excellent MATUIDI est là pour mettre le ballon, du plat du pied
gauche, entre les jambes d’un TER STEGEN aux abonnés absents (54’). Incroyable,
le Barça qui n’avait jusqu’à ce match encaissé aucun but depuis le début de la
saison se retrouve avec 3 buts concédés.
Comme après l’ouverture du score
parisienne, les catalans trouveront cette fois encore les ressources
nécessaires pour réagir au coup encaissé. Deux minutes seulement après l’annonce
du 3ème but des locaux, DANI ALVES centre vers la surface où LIO
MESSI, au point de penalty, est retenu par deux défenseurs. Le ballon passe et
c’est NEYMAR qui l’attendait de pied ferme au 2ème poteau :
Contrôle puis intérieur du droit pour battre SIRIGU et réduire le score en faveur
du Barça (56’).
C’est alors que LUIS ENRIQUE
décida d’intervenir pour remanier son effectif et causer le choc tactique à
même de ramener les siens dans la partie. A l’heure de jeu, MUNIR prend la
place d’un PEDRO toujours transparent, avant que XAVI ne remplace un RAKITIC
moins brillant que d’habitude. Moment d’histoire à l’entrée du CAPITA : C’est
le 143ème match disputé par XAVI HERNANDEZ en C1, le maestro du
barça, à 34 ans, anéantit ainsi le record du Blanco RAUL GONZALEZ et inscrit son
nom dans les registres d’or du football européen.
Malgré leur nette domination, les
BLAUGRANAS peineront à se créer de réelles occasions. Avec XAVI sur le terrain,
la fluidité de jeu catalane est de rigueur, seulement, MUNIR affiche quelques
difficultés d’adaptation dues à la pression énorme que connaissait la partie.
Néanmoins, ce sera lui, MUNIR, qui sera à l’origine du danger catalan lorsqu’il
destine un centre rentrant vers ALBA, seul au deuxième poteau, mais le tir de l’international
espagnol est sorti in-extremis par un tacle kamikaze de MARQUINOS.
Au regard de l’évolution de la
partie, LUIS ENRIQUE tenta le tout pour le tout lorsqu’il fit appel au jeune
SANDRO pour remplacer un DANI ALVES qui flirtait dangereusement avec le carton
rouge. Avec toute une armada offensive en attaque, les BLAUGRANAS allaient
passer à côté de l’égalisation lorsque MUNIR tenta sa chance des 30 mètres,
avec une confiance digne d’un trentenaire, d’un tir surpuissant du gauche qui
rebondit sur le poteau gauche de SIRIGU. Personne n’en croit ses yeux, boulet
de canon du jeune Crack catalan mais toujours ce manque de réussite qui le suit
depuis maintenant 4 matchs : INCREIBLE ! Les jeunes n’ayant pas froid aux
yeux, ce sera l’autre promu du Barça B qui se fera remarquer lors du temps
additionnel, SANDRO tenta sa chance du gauche mais son tir côtoie la cage
parisienne. Pas de chance, pas de bol, pas d’égalisation.
Voilà, le Barça s’incline sur la
pelouse du PARC DES PRINCES et encaisse sa première défaite officiellede l’ère LUIS
ENRIQUE. L’invincibilité défensive prononcée en LIGA a été remplacée par une
fébrilité des temps les plus sombres : 3 buts encaissés dont 2 sur balles
arrêtées, l’éternelle faiblesse BLAUGRANA. Sur deux des buts, les hommes d’EL
LUCHO ont su réagir dans la minute qui suit, un bon signe…Seulement, ce ne fut
pas suffisant. N’est-ce pas tout le sens de ce sport qu’est le football,
marquer plus que son adversaire, car le problème, ce n’est pas d’encaisser 3
buts tant qu’on peut en marquer 4. Mais, quand on y arrive pas, c’est la
définition même de la défaite. Aujourd’hui, le Barça ne fait plus peur, encore
moins en Europe. Avec regret et incapacité, nous permettons à nos adversaires
de se vanter d’accueillir un « Grand » du football mondial, ou
plutôt, une équipe qui jusqu’à peu l’était, d’inviter des hommes politiques et
des stars du SHOWBIZ, de remplir leurs stades jusqu’aux guichets fermés, de
vendre des droits télé, et en plus : de se payer une victoire face à nous.
Mais que voulez-vous ? Les cycles sont partout dans la vie, même en
football. C’est désolant.. Mais ce n’est pas pour autant qu’on abandonnera
notre sentiment CULE.
Dans la joie, dans la douleur :
SEMPRE BARCA !
Nous nous relèverons.