" Egarés en plein CLASSIC "
Après plusieurs semaines d’attente,
de prévisions, d’analyses et de pronostics, l’heure de la vérité sonnait au
SANTIAGO BERNABEU, terre du rival éternel, pour EL CLASSICO DE LOS CLASSICOS :
REAL MADRID – FC BARCELONE, une 9ème journée de LIGA qui divise,
transcende et submerge toute la planète footballistique. EL CLASSIC, la
confrontation entre CULES et MERENGUES, le choc de deux conceptions différentes
de ce « Sport » qui nous tient tous en passion. Une histoire de cœur, de politique, de
principes sociaux…Et de football aussi. Tout différencie les deux entités, rien
ne les unie. La discorde entre le Barça et le club de la capitale ne sera
jamais réglée, même si en l’espace de 90 minutes, un bilan momentané est dressé
pour rendre fier les uns, et faire sombrer les autres dans le sombre, la honte de
la défaite.
C’est le premier CLASSICO de LUIS
ENRIQUE en tant qu’entraîneur du FC BARCELONE. L’homme du changement était donc
mis en examen face à notre plus rude adversaire. Une confrontation de style
donc, mais également une confrontation de chiffres : La plus forte défense
du championnat espagnol, le FC BARCELONE qui n’avait toujours pas encaissé le
moindre but, face à la plus forte attaque de LA LIGA, le REAL MADRID, fort d’une
triplette amoindrie par l’absence de GARETH BALE. Les rôles ne sont pas-t-ils
inversés ?? En tout cas, le Barça se présentait au BERNABEU avec une
confiance aux sommets, et pour cause, les CULES allaient assister au retour sur
les terrains de leur transfert BOMBA de cet été : LUIS SUAREZ alias EL
PISTOLERO refoulait les pelouses après 4 mois de suspension. Une heure avant le
début du CLASSIC, la nouvelle tombe : LA SALTA SUAREZ est titulaire. Rien
de mieux pour monter à bloc la confiance BLAUGRANA.
Ainsi, pour ce match où l’enjeu
est plus que points, EL MISTER choisit d’aligner BRAVO dans les filets, DANI « EL
GATO » ALVES sur la bande droite, PIQUE et « EL JEFFECITTO » MASCHERANO
dans l’axe de la défense, et enfin JEREMY MATHIEU –préféré à JORDI ALBA- en
poste d’arrière gauche. Au milieu de terrain, le triangle du BARCA DE LAS SEIS
COPAS était de rigueur avec BUSQUETS en sentinelle, XAVI en MAESTRO et
INIESTA en milieu offensif. En attaque, ce sont trois noms qui allaient être
alignés ensemble pour la première fois de l’histoire AZULGRANA.. Trois noms
qui, rien qu’en les entendant, font peur : NEYMAR-SUAREZ-MESSI ; LA
TRIPLETTA est désormais réalité. En face, CARLO ANCELOTTI pouvait compter sur
le « revenant » CASILLAS dans la cage, une défense classique avec les
bouchers BLANCOS de service, mais une équipe dépourvue de milieu défensif pur avec
KROOS et MODRIC en numéros 8, et JAMES-ISCO-RONALDO et BENZEMA pour la manœuvre
offensive. Messieurs, tout est en place, à vous de nous faire vibrer : QUE
ARRANCA EL CLASSIC !
Rapidement dans le vif du sujet,
les deux camps se passent de toute introduction et c’est le Barça qui s’approprie
les lumières de la gloire. Dès la 4ème
minute, les MERENDUES présents au BERNABEU reçoivent la douche froide en regardant
leur pire adversaire ouvrir le score. Sur un mouvement initié par Lionel MESSI
dans le camp BLAUGRANA, LA PULGA se débarrasse de deux adversaires avant de
décaler LUIS SUAREZ positionné sur la bande droite. LA SALTA destine un centre
précis pour renverser le jeu du côté gauche où NEYMAR est à l’entrée de la
surface. NEY contrôle le cuir, élimine CARVAJAL d’un crochet extérieur puis
PEPE avant de placer le ballon d’un intérieur du droit létal au ras du deuxième
poteau de CASILLAS. GOL DEL BARCA ! GOL DE NEYMAR JUNIOR DA SILVA (4’) !
Piqués dans le vif, les locaux s’acharnent
pour revenir rapidement au score. Karim BENZEMA trouve alors la transversale de
la tête sur un centre de RONALDO depuis l’aile gauche. Le match gagne alors en
intensité, et l’arbitre Monsieur GIL MANZANO se trouve emporté par la pression
du BERNABEU. Lionel MESSI puis NEYMAR sont avertis sur deux fautes anodines.
Après un quart d’heure de pression madrilène, le Barça reprend le contrôle de
la partie dès la 17ème minute et on revoit les catalans au meilleur
de leur jeu. Après un tir croisé dans les mains de CASILLAS, LIO MESSI rate à
la 23ème ce qui devrait être qualifié de « Tournant du Match ».
Suite à un centre précis de LUIS SUAREZ, LA PULGA se retrouve seul face à la
cage mais son intérieur du gauche est touché in-extremis par CASILLAS qui dévie
le ballon au corner : C’est tout juste incroyable, un but tout fait que la
simple malchance ne tolère pas !
C’est alors que la partie changea
de camp, le REAL retrouve les sensations offensives et les erreurs catalanes lui
facilite la tâche du retour. Sur un dédoublement côté gauche, MARCELO déborde
puis centre à ras terre en direction de la surface. Erreur de débutant, PIQUE
touche le ballon de la main : PENAL pour le REAL. A la transformation,
CRISTIANO « LA MUNECA » RONALDO qui inflige à BRAVO le premier but de
sa saison et met ainsi fin à son record historique d’invincibilité (35’).Un à
un, retour à la case départ pour
les hommes de LUIS ENRIQUE qui avaient jusqu’à là l’ascendant, au jeu et au
score, mais qui sont finalement obligés à regagner les vestiaires à la mi-temps
avec un gout amer : Le Barça aurait pu tuer le match mais la réussite ne
les aura pas suivis.
Après la pause, c’est une partie
foncièrement différente à laquelle assistent LOS CULES qui voient leurs
idoles sombrer dans les erreurs du passé. Cinq minutes après la reprise, et sur
un corner de Tony KROOS côté droit, PEPE se retrouve esseulé au 2ème
poteau pour inscrire de la tête le 2ème but des siens (50’).
Euphorie dans les gradins, euphorie dans le camp madrilène, et un sentiment d’incapacité
côté BLAUGRANA face à ce mal historique que représentent les coups de pied arrêtés
pour le Barça.
Malgré un tir puissant de MATHIEU
dévié par CASILLAS, les catalans avaient déjà donné leur langue au chat et le
score était déjà plié pour les hommes de LUIS ENRIQUE : Ils allaient
perdre EL CLASSIC. Pour preuve, 10 minutes seulement après le premier coup, le
deuxième intervient sur une erreur magistrale d’entente entre INIESTA et
MASCHERANO. Un ballon anodin renvoyé sur corner par la défense BLANCO et suivi
par ISCO est mal géré par le duo ANDRES-JAVIER qui laissent le jeune madrilène
s’échapper vers la surface. Le ballon parvient à RONALDO qui lance JAMES à l’entrée
de la surface, ce dernier sert BENZEMA dans le carré et l’attaquant français n’a
plus qu’à croiser son tir pour battre BRAVO pour la 3ème fois de la
soirée. GOL DEL CONJUNTO BLANCO (61’). En 10 minutes, les BLAUGRANAS accusent
le naufrage footballistique, un corner et un contre, du pur REAL MADRID pour
déstabiliser tout espoir CULE de victoire.
Hormis deux « petites »
occasions de l’entrant RAKITIC qui croise trop son tir et de NEYMAR qui tente
la tête sur un centre du brillant, et surprenant, LUIS SUAREZ ; les
catalans ne font que constater la défaite. C’est une incapacité offensive qui
se traduit par l’absence de réel danger. Malgré l’entrée de PEDRO à la place de
SUAREZ, puis de SERGI ROBERTO à la place de INIESTA blessé, rien ne change du
côté BLAUGRANA.. C’est le silence face au rival éternel qui a su profiter des
moments clés de la partie, des moments clés où le Barça a manqué de lucidité.
Des erreurs qui nous ont coutés un CLASSIC ; et tandis que les OLES
retentissaient du BERNABEU, nous ne pouvions que lamenter notre défaite dans l’attente
du sifflet salvateur.
C’est la première défaite du FC
BARCELONE en LIGA, une défaite qui outre la perte de points, intervient face au
rival éternel qui semble être toujours sur le nuage de l’après DECIMA. Trois
buts à Un, un score net qui sanctionne LUIS ENRIQUE pour son premier CLASSICO
et met au clair les faiblesses de l’entité BLAUGRANA. Battus sur le plan
physique, mais également mental, les hommes d’EL LUCHO ont commis des erreurs couteuses
tant dans leur positionnement sur le terrain que dans leur comportement en
possession du ballon. Le rival lui, a su en profiter pleinement. Deux balles
arrêtées et une contre-attaque, c’est tout ce qu’il fallait au BLANCOS pour empocher
une victoire bien méritée. Du REAL MADRID classique pour nous faire prendre
conscience que nous devons encore nous améliorer sur plusieurs aspects de jeu si
nous voulons, espérer, battre des adversaires de ce type-là. Des adversaires
qui n’ont pas besoin de beaucoup de possession pour arriver à leur but, tandis
que nous, nous adulons, et adulerons toujours la possession, les redoublements
de passe, les triangulations, l’attaque construite et l’offensive à répétition…
Et ce n’est pas une défaite dans un CLASSIC, une saison ni même un décennie d’échecs
qui nous fera changer d’avis, d’amour.. de passion.
« SER DEL BARCA, ES EL
MILLOR QUE HI HA...
FORCA CULES ! »
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