lundi 27 octobre 2014

CRONICA / EL CLASSIC : RMD vs FCB (3-1) / LIGA BBVA J9

" Egarés en plein CLASSIC "

Après plusieurs semaines d’attente, de prévisions, d’analyses et de pronostics, l’heure de la vérité sonnait au SANTIAGO BERNABEU, terre du rival éternel, pour EL CLASSICO DE LOS CLASSICOS : REAL MADRID – FC BARCELONE, une 9ème journée de LIGA qui divise, transcende et submerge toute la planète footballistique. EL CLASSIC, la confrontation entre CULES et MERENGUES, le choc de deux conceptions différentes de ce « Sport » qui nous tient tous en passion.  Une histoire de cœur, de politique, de principes sociaux…Et de football aussi. Tout différencie les deux entités, rien ne les unie. La discorde entre le Barça et le club de la capitale ne sera jamais réglée, même si en l’espace de 90 minutes, un bilan momentané est dressé pour rendre fier les uns, et faire sombrer les autres dans le sombre, la honte de la défaite.

C’est le premier CLASSICO de LUIS ENRIQUE en tant qu’entraîneur du FC BARCELONE. L’homme du changement était donc mis en examen face à notre plus rude adversaire. Une confrontation de style donc, mais également une confrontation de chiffres : La plus forte défense du championnat espagnol, le FC BARCELONE qui n’avait toujours pas encaissé le moindre but, face à la plus forte attaque de LA LIGA, le REAL MADRID, fort d’une triplette amoindrie par l’absence de GARETH BALE. Les rôles ne sont pas-t-ils inversés ?? En tout cas, le Barça se présentait au BERNABEU avec une confiance aux sommets, et pour cause, les CULES allaient assister au retour sur les terrains de leur transfert BOMBA de cet été : LUIS SUAREZ alias EL PISTOLERO refoulait les pelouses après 4 mois de suspension. Une heure avant le début du CLASSIC, la nouvelle tombe : LA SALTA SUAREZ est titulaire. Rien de mieux pour monter à bloc la confiance BLAUGRANA.

Ainsi, pour ce match où l’enjeu est plus que points, EL MISTER choisit d’aligner BRAVO dans les filets, DANI « EL GATO » ALVES sur la bande droite, PIQUE et « EL JEFFECITTO » MASCHERANO dans l’axe de la défense, et enfin JEREMY MATHIEU –préféré à JORDI ALBA- en poste d’arrière gauche. Au milieu de terrain, le triangle du BARCA DE LAS SEIS COPAS était de rigueur avec  BUSQUETS en sentinelle, XAVI en MAESTRO et INIESTA en milieu offensif. En attaque, ce sont trois noms qui allaient être alignés ensemble pour la première fois de l’histoire AZULGRANA.. Trois noms qui, rien qu’en les entendant, font peur : NEYMAR-SUAREZ-MESSI ; LA TRIPLETTA est désormais réalité. En face, CARLO ANCELOTTI pouvait compter sur le « revenant » CASILLAS dans la cage, une défense classique avec les bouchers BLANCOS de service, mais une équipe dépourvue de milieu défensif pur avec KROOS et MODRIC en numéros 8, et JAMES-ISCO-RONALDO et BENZEMA pour la manœuvre offensive. Messieurs, tout est en place, à vous de nous faire vibrer : QUE ARRANCA EL CLASSIC !

Rapidement dans le vif du sujet, les deux camps se passent de toute introduction et c’est le Barça qui s’approprie les lumières de la gloire.  Dès la 4ème minute, les MERENDUES présents au BERNABEU reçoivent la douche froide en regardant leur pire adversaire ouvrir le score. Sur un mouvement initié par Lionel MESSI dans le camp BLAUGRANA, LA PULGA se débarrasse de deux adversaires avant de décaler LUIS SUAREZ positionné sur la bande droite. LA SALTA destine un centre précis pour renverser le jeu du côté gauche où NEYMAR est à l’entrée de la surface. NEY contrôle le cuir, élimine CARVAJAL d’un crochet extérieur puis PEPE avant de placer le ballon d’un intérieur du droit létal au ras du deuxième poteau de CASILLAS. GOL DEL BARCA ! GOL DE NEYMAR JUNIOR DA SILVA (4’) !   

Piqués dans le vif, les locaux s’acharnent pour revenir rapidement au score. Karim BENZEMA trouve alors la transversale de la tête sur un centre de RONALDO depuis l’aile gauche. Le match gagne alors en intensité, et l’arbitre Monsieur GIL MANZANO se trouve emporté par la pression du BERNABEU. Lionel MESSI puis NEYMAR sont avertis sur deux fautes anodines. Après un quart d’heure de pression madrilène, le Barça reprend le contrôle de la partie dès la 17ème minute et on revoit les catalans au meilleur de leur jeu. Après un tir croisé dans les mains de CASILLAS, LIO MESSI rate à la 23ème ce qui devrait être qualifié de « Tournant du Match ». Suite à un centre précis de LUIS SUAREZ, LA PULGA se retrouve seul face à la cage mais son intérieur du gauche est touché in-extremis par CASILLAS qui dévie le ballon au corner : C’est tout juste incroyable, un but tout fait que la simple malchance ne tolère pas !

C’est alors que la partie changea de camp, le REAL retrouve les sensations offensives et les erreurs catalanes lui facilite la tâche du retour. Sur un dédoublement côté gauche, MARCELO déborde puis centre à ras terre en direction de la surface. Erreur de débutant, PIQUE touche le ballon de la main : PENAL pour le REAL. A la transformation, CRISTIANO « LA MUNECA » RONALDO qui inflige à BRAVO le premier but de sa saison et met ainsi fin à son record historique d’invincibilité (35’).Un à un,  retour à la case départ  pour les hommes de LUIS ENRIQUE qui avaient jusqu’à là l’ascendant, au jeu et au score, mais qui sont finalement obligés à regagner les vestiaires à la mi-temps avec un gout amer : Le Barça aurait pu tuer le match mais la réussite ne les aura pas suivis.
Après la pause, c’est une partie foncièrement différente à laquelle assistent LOS CULES qui voient leurs idoles sombrer dans les erreurs du passé. Cinq minutes après la reprise, et sur un corner de Tony KROOS côté droit, PEPE se retrouve esseulé au 2ème poteau pour inscrire de la tête le 2ème but des siens (50’). Euphorie dans les gradins, euphorie dans le camp madrilène, et un sentiment d’incapacité côté BLAUGRANA face à ce mal historique que représentent les coups de pied arrêtés pour le Barça.  
Malgré un tir puissant de MATHIEU dévié par CASILLAS, les catalans avaient déjà donné leur langue au chat et le score était déjà plié pour les hommes de LUIS ENRIQUE : Ils allaient perdre EL CLASSIC. Pour preuve, 10 minutes seulement après le premier coup, le deuxième intervient sur une erreur magistrale d’entente entre INIESTA et MASCHERANO. Un ballon anodin renvoyé sur corner par la défense BLANCO et suivi par ISCO est mal géré par le duo ANDRES-JAVIER qui laissent le jeune madrilène s’échapper vers la surface. Le ballon parvient à RONALDO qui lance JAMES à l’entrée de la surface, ce dernier sert BENZEMA dans le carré et l’attaquant français n’a plus qu’à croiser son tir pour battre BRAVO pour la 3ème fois de la soirée. GOL DEL CONJUNTO BLANCO (61’). En 10 minutes, les BLAUGRANAS accusent le naufrage footballistique, un corner et un contre, du pur REAL MADRID pour déstabiliser tout espoir CULE de victoire.

Hormis deux « petites » occasions de l’entrant RAKITIC qui croise trop son tir et de NEYMAR qui tente la tête sur un centre du brillant, et surprenant, LUIS SUAREZ ; les catalans ne font que constater la défaite. C’est une incapacité offensive qui se traduit par l’absence de réel danger. Malgré l’entrée de PEDRO à la place de SUAREZ, puis de SERGI ROBERTO à la place de INIESTA blessé, rien ne change du côté BLAUGRANA.. C’est le silence face au rival éternel qui a su profiter des moments clés de la partie, des moments clés où le Barça a manqué de lucidité. Des erreurs qui nous ont coutés un CLASSIC ; et tandis que les OLES retentissaient du BERNABEU, nous ne pouvions que lamenter notre défaite dans l’attente du sifflet salvateur.  

C’est la première défaite du FC BARCELONE en LIGA, une défaite qui outre la perte de points, intervient face au rival éternel qui semble être toujours sur le nuage de l’après DECIMA. Trois buts à Un, un score net qui sanctionne LUIS ENRIQUE pour son premier CLASSICO et met au clair les faiblesses de l’entité BLAUGRANA. Battus sur le plan physique, mais également mental, les hommes d’EL LUCHO ont commis des erreurs couteuses tant dans leur positionnement sur le terrain que dans leur comportement en possession du ballon. Le rival lui, a su en profiter pleinement. Deux balles arrêtées et une contre-attaque, c’est tout ce qu’il fallait au BLANCOS pour empocher une victoire bien méritée. Du REAL MADRID classique pour nous faire prendre conscience que nous devons encore nous améliorer sur plusieurs aspects de jeu si nous voulons, espérer, battre des adversaires de ce type-là. Des adversaires qui n’ont pas besoin de beaucoup de possession pour arriver à leur but, tandis que nous, nous adulons, et adulerons toujours la possession, les redoublements de passe, les triangulations, l’attaque construite et l’offensive à répétition… Et ce n’est pas une défaite dans un CLASSIC, une saison ni même un décennie d’échecs qui nous fera changer d’avis, d’amour.. de passion.

« SER DEL BARCA, ES EL MILLOR QUE HI HA...

FORCA CULES ! »       


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