« La Noche Del Gato Negro »
Pour le compte de la 1ère
journée de la LIGA BBVA 2014-2015, « EL NUEVO BARCA » de LUIS ENRIQUE
recevait, au CAMP NOU, l’équipe andalouse de l’ELCHE. Après un été de
transformations profondes, le FC BARCELONE présentait son nouveau visage à la
compétition officielle : Staff, entraîneur, joueurs, public ; toutes
les composantes du MES QUE UN CLUB sont
désormais prêtes pour débuter une nouvelle ère footballistique qui puisse être,
espérons-le, aussi transcendante que celle menée par le tandem PEP GUARDIOLA et
TITO VILANOVA. Sans PIQUE et SUAREZ suspendus, et sans NEYMAR, ADRIANO,
VERMAELEN et TER STEGEN blessés, LOS AZULGRANAS se devaient d’entamer leur
saison par la victoire pour faire le plein de confiance et démontrer le sérieux
de leur prétentions.
Pour son premier match officiel,
EL LUCHO alignait un 3-4-3 qui exprime pleinement les modifications tactiques
engagées par le technicien asturien. Dans les filets, BRAVO se faisait excuser
pour sa bourde face au NAPOLI pour arracher le poste titulaire dans les cages,
au dépens du jeune catalan Jordi MASIP. En défense, MASCHERANO remettait sa
casquette de stoppeur aux côté de MATHIEU, avec SERGIO BUSQUETS en position de
sentinelle. Au milieu, Andres INIESTA portait le brassard du CAPITA puisque
RAKITIC a été titularisé au dépens du MAESTRO XAVI HERNANDEZ. Enfin, l’attaque
barcelonaise était composée de trois lauréats de LA MASIA en les personnes de
RAFINHA, Lionel MESSI, et la révélation de la PRETEMPORADA, surprise du onze
titulaire : Munir EL HADDADI. En face, l’équipe de l’ELCHE menée par
l’entraîneur Fran ESCRIBA savait à quoi s’attendre : La défense allait
être leur maître-mot pour la soirée.
Décor planté, acteurs échauffés,
ballon gonflé.. Tout est prêt pour le début tant attendu : QUE ARRANCA LA
LIGA 2014-2015 !
Pour les plus superstitieux, la
première minute de la saison allait être marquée par un événement qui laisse
peu de place à l’optimisme. Un invité inhabituel allait s’incruster sur la
pelouse du CAMP NOU obligeant l’arbitre a suspendre le match. C’est un chat
noir. Oui, un chat noir qui court dans tous les sens forçant ainsi les agents
du stade à se retrousser les manches pour le porter hors du champ de jeu. Qui
sait, ce souhait de malheur a peut-être été
l’œuvre d’un MADRIDISTA ou d’un PERRICO présent dans le stade.. Qui que
ce soit, il aurait mieux fait de déployer son temps, argent et effort pour
observer son club favori au lieu de contribuer aux caisses du notre.
Après ce bref moment anecdotique,
les deux protagonistes allaient reprendre les débats du match deux minutes plus
tard. Le Barça dominait la possession du cuir faisant preuve d’une intensité
exemplaire dans le jeu. Grace à un bloc très compact, positionné haut dans le
terrain, les Blaugranas allaient obtenir leur première occasion après un quart
d’heure d’efforts par l’intermédiaire de RAKITIC qui tire à côté du cadre. Ceci
dit, le danger ne pointera du nez que quelques minutes plus tard lorsque MUNIR
trouva la transversale après un somptueux enchainement Contrôle orienté-Tir du
gauche. Sans complexes, le jeune MASIANO venait de frôler l’extase pour son
premier match au CAMP NOU : Pas de chance.
A la demi-heure de jeu, la transversale du gardien TYTON allait encore
faire des siennes lorsqu’elle renvoie un tir puissant du gauche d’EL PICASSO
INIESTA. Un chef-d’œuvre de frappe qui meurt sur les bois adverses : Pas
de chance -Deuxième claquette-. Et c’est à ce moment précis que le souvenir du
chat noir revient brusquement pour hanter les esprits CULES : Serions-nous
maudits ? Peut-être car DANI ALVES, l’autre chat, allait manquer de peu
l’ouverture du score suite à une combinaison sur coup-franc et un centre de
RAKITIC que le brésilien reprend de plein fouet, à côté du poteau.
On dit que toute malédiction peut
être défaite, que tout sortilège a son remède, et celui du Barça, depuis
quelques années maintenant, porte le nom de Lionel Andres MESSI. Sur une action
de pressing profond menée par MUNIR et JORDI ALBA côté gauche, les catalans
récupèrent le ballon à 30 mètres des filets adverses par l’intermédiaire de SERGIO
qui tacle pour servir LIO MESSI en plein axe. La suite, vous la
connaissez : LA PULGA se met sur son pied gauche avant d’ajuster le
gardien adverse par un tir croisé au ras du poteau. GOL DEL BARCA ! Le
premier de la saison, le premier en LIGA, le premier de LA PULGA la plus fatale
du football mondial (1-0 Min.42’). Au diable le chat noir !
La joie du CAMP NOU n’allait
cependant durer qu’une seule minute. Sur un dégagement du gardien adverse,
SERGIO remet le ballon de la tête dans l’axe de sa défense haute. Course pour
le ballon, l’attaquant RODRIGUEZ est le plus rapide mais MASCHERANO le
déséquilibre en pleine course. L’arbitre n’y va pas non plus de main
morte : Carton rouge pour EL JEFFECITO qui remplissait, jusqu’à là, son
rôle de récupération et d’anticipation à la perfection, ou presque. A 10, les
Blaugranas rejoignent les vestiaires avec la sensation de l’inaccompli, 2
transversales, un but, une expulsion.. Rien de plus rare au Barça qu’un carton
rouge. Et le souvenir du chat noir ne nous a toujours pas quitté…
Au retour des vestiaires, Marc
BARTRA prenait la place de RAFINHA pour rééquilibrer le schéma tactique
catalan, devenu 3-4-1-1 au regard des circonstances de la soirée MESSI et MUNIR
à la pointe de l’attaque. A ces deux « Cracks de LA MASIA »,
une minute fut suffisante pour changer le tableau d’affichage. Excellemment
servi par RAKITIC, MUNIR, lancé en plein axe, lobe le gardien andalous de
l’extérieur du gauche pour inscrire son premier but avec le Barça, son premier
au CAMP NOU et devenir ainsi le plus jeune buteur de l’histoire du
club après BOJAN et LEO MESSI (2-0 Min.46). MUNIR EL HADDADI, 18 ans, du
talent, de la personnalité aussi, et de la classe à en revendre.. N’oubliez pas
ce nom.
Maintenant que le score est plié,
les hommes en bleu et grenat allaient se contenter de gérer la deuxième
mi-temps sans pour autant perdre les nouvelles caractéristiques démontrées
jusqu’à là. Pressing haut, très haut, combativité, intensité et agressivité
même, le Barça dévorait son adversaire malgré l’infériorité numérique.
Indice : BARTRA se retrouve en position de MANO MANO mais tarde à remettre
le ballon vers ses coéquipiers. Impressionnant.
Quelques minutes plus tard, les
catalans portent le coup du KO à leur adversaire de la soirée par l’intermédiaire
de Lionel MESSI. Après avoir tenté un mouvement de Une-Deux avec DANI ALVES, le
ballon revient vers LA PULGA en pleine surface adverse. Par deux feintes de
tir, l’argentin enrhume la défense adverse avant de placer le ballon du plat du
pied au ras du poteau. Que cela paraît facile.. Dieu sait combien c’est
difficile : Doublé de MESSI, le CAMP NOU chante le nom du meilleur joueur
de tous les temps.. Il est de retour (3-0 Min63’).
A la 67ème minute,
PEDRO fait son entrée à la place de MUNIR, ovationné par le public du CAMP NOU
après son impressionnante prestation. Une prestation qui lui vaudra peut-être
une place dans la cour des grands car, il ne faut pas l’oublier, MUNIR est
toujours un joueur du BARCA ATHLETIC qu’il n’a d’ailleurs rejoint qu’en MARS
dernier.. C’est dire la maturité de celui qu’on surnomme « EL CHINO »
et l’immensité de son talent. Quelques minutes plus tard, ce sera au tour de
SERGI ROBERTO de rejoindre la pelouse à la place de ANDRES INIESTA. SERGI
ROBERTO et pas XAVI, juste pour le souligner, avec un stylo rouge si possible..
Après 10 minutes de passe à 10,ou
plutôt à 9 au regard de l’infériorité numérique catalane, l’arbitre siffle la fin du match sur le score
net de 3-0. Une victoire convaincante des poulains de LUIS ENRIQUE qui sort
victorieux de son premier match officiel en tant qu’entraîneur du FC BARCELONE.
Plus important que le score qui dépose le Barça momentanément au fauteuil de
leader, c’est l’attitude affichée par les joueurs sur le terrain qui laisse
lieu à rêver : Une intensité dans le jeu, une agressivité en défense, une
combativité dans la récupération et une générosité dans l’effort.. Même LEO
MESSI se mouillait pour poursuivre le ballon dans les pieds de l’adversaire.
Mais lorsqu’on demanda à LUIS ENRIQUE en conférence d’après match si c’était
son effet déjà ressenti sur les joueurs, et EL DIEZ en particulier, EL LUCHO
répondit que ce n’est que la volonté et la motivation des joueurs qui fait la
différence. Et il n’a pas tort. On le sait : Si ces joueurs le veulent,
s’ils y mettent leur sueur, leurs cœurs, leur sang même, personne ne peut les
arrêter. Nous sommes ce que nous décidons d’être.. Alors choisissons :
Cette saison, nous serons l’équipe qui remportera LA LIGA BBVA.
Et au
diable le chat noir !
FORCA BARCA !