mardi 26 août 2014

CRONICA / Résumé de Match : FCB vs ELCHE / LIGA BBVA J1


« La Noche Del Gato Negro »

Pour le compte de la 1ère journée de la LIGA BBVA 2014-2015, « EL NUEVO BARCA » de LUIS ENRIQUE recevait, au CAMP NOU, l’équipe andalouse de l’ELCHE. Après un été de transformations profondes, le FC BARCELONE présentait son nouveau visage à la compétition officielle : Staff, entraîneur, joueurs, public ; toutes les composantes du MES QUE UN CLUB  sont désormais prêtes pour débuter une nouvelle ère footballistique qui puisse être, espérons-le, aussi transcendante que celle menée par le tandem PEP GUARDIOLA et TITO VILANOVA. Sans PIQUE et SUAREZ suspendus, et sans NEYMAR, ADRIANO, VERMAELEN et TER STEGEN blessés, LOS AZULGRANAS se devaient d’entamer leur saison par la victoire pour faire le plein de confiance et démontrer le sérieux de leur prétentions.      

Pour son premier match officiel, EL LUCHO alignait un 3-4-3 qui exprime pleinement les modifications tactiques engagées par le technicien asturien. Dans les filets, BRAVO se faisait excuser pour sa bourde face au NAPOLI pour arracher le poste titulaire dans les cages, au dépens du jeune catalan Jordi MASIP. En défense, MASCHERANO remettait sa casquette de stoppeur aux côté de MATHIEU, avec SERGIO BUSQUETS en position de sentinelle. Au milieu, Andres INIESTA portait le brassard du CAPITA puisque RAKITIC a été titularisé au dépens du MAESTRO XAVI HERNANDEZ. Enfin, l’attaque barcelonaise était composée de trois lauréats de LA MASIA en les personnes de RAFINHA, Lionel MESSI, et la révélation de la PRETEMPORADA, surprise du onze titulaire : Munir EL HADDADI. En face, l’équipe de l’ELCHE menée par l’entraîneur Fran ESCRIBA savait à quoi s’attendre : La défense allait être leur maître-mot pour la soirée.

Décor planté, acteurs échauffés, ballon gonflé.. Tout est prêt pour le début tant attendu : QUE ARRANCA LA LIGA 2014-2015 !

Pour les plus superstitieux, la première minute de la saison allait être marquée par un événement qui laisse peu de place à l’optimisme. Un invité inhabituel allait s’incruster sur la pelouse du CAMP NOU obligeant l’arbitre a suspendre le match. C’est un chat noir. Oui, un chat noir qui court dans tous les sens forçant ainsi les agents du stade à se retrousser les manches pour le porter hors du champ de jeu. Qui sait, ce souhait de malheur a peut-être été  l’œuvre d’un MADRIDISTA ou d’un PERRICO présent dans le stade.. Qui que ce soit, il aurait mieux fait de déployer son temps, argent et effort pour observer son club favori au lieu de contribuer aux caisses du notre.  

Après ce bref moment anecdotique, les deux protagonistes allaient reprendre les débats du match deux minutes plus tard. Le Barça dominait la possession du cuir faisant preuve d’une intensité exemplaire dans le jeu. Grace à un bloc très compact, positionné haut dans le terrain, les Blaugranas allaient obtenir leur première occasion après un quart d’heure d’efforts par l’intermédiaire de RAKITIC qui tire à côté du cadre. Ceci dit, le danger ne pointera du nez que quelques minutes plus tard lorsque MUNIR trouva la transversale après un somptueux enchainement Contrôle orienté-Tir du gauche. Sans complexes, le jeune MASIANO venait de frôler l’extase pour son premier match au CAMP NOU : Pas de chance.  A la demi-heure de jeu, la transversale du gardien TYTON allait encore faire des siennes lorsqu’elle renvoie un tir puissant du gauche d’EL PICASSO INIESTA. Un chef-d’œuvre de frappe qui meurt sur les bois adverses : Pas de chance -Deuxième claquette-. Et c’est à ce moment précis que le souvenir du chat noir revient brusquement pour hanter les esprits CULES : Serions-nous maudits ? Peut-être car DANI ALVES, l’autre chat, allait manquer de peu l’ouverture du score suite à une combinaison sur coup-franc et un centre de RAKITIC que le brésilien reprend de plein fouet, à côté du poteau.

On dit que toute malédiction peut être défaite, que tout sortilège a son remède, et celui du Barça, depuis quelques années maintenant, porte le nom de Lionel Andres MESSI. Sur une action de pressing profond menée par MUNIR et JORDI ALBA côté gauche, les catalans récupèrent le ballon à 30 mètres des filets adverses par l’intermédiaire de SERGIO qui tacle pour servir LIO MESSI en plein axe. La suite, vous la connaissez : LA PULGA se met sur son pied gauche avant d’ajuster le gardien adverse par un tir croisé au ras du poteau. GOL DEL BARCA ! Le premier de la saison, le premier en LIGA, le premier de LA PULGA la plus fatale du football mondial (1-0 Min.42’). Au diable le chat noir ! 

La joie du CAMP NOU n’allait cependant durer qu’une seule minute. Sur un dégagement du gardien adverse, SERGIO remet le ballon de la tête dans l’axe de sa défense haute. Course pour le ballon, l’attaquant RODRIGUEZ est le plus rapide mais MASCHERANO le déséquilibre en pleine course. L’arbitre n’y va pas non plus de main morte : Carton rouge pour EL JEFFECITO qui remplissait, jusqu’à là, son rôle de récupération et d’anticipation à la perfection, ou presque. A 10, les Blaugranas rejoignent les vestiaires avec la sensation de l’inaccompli, 2 transversales, un but, une expulsion.. Rien de plus rare au Barça qu’un carton rouge. Et le souvenir du chat noir ne nous a toujours pas quitté…

Au retour des vestiaires, Marc BARTRA prenait la place de RAFINHA pour rééquilibrer le schéma tactique catalan, devenu 3-4-1-1 au regard des circonstances de la soirée MESSI et MUNIR à la pointe de l’attaque. A ces deux « Cracks  de LA MASIA », une minute fut suffisante pour changer le tableau d’affichage. Excellemment servi par RAKITIC, MUNIR, lancé en plein axe, lobe le gardien andalous de l’extérieur du gauche pour inscrire son premier but avec le Barça, son premier au CAMP NOU et devenir ainsi le plus jeune buteur de l’histoire du club après BOJAN et LEO MESSI (2-0 Min.46). MUNIR EL HADDADI, 18 ans, du talent, de la personnalité aussi, et de la classe à en revendre.. N’oubliez pas ce nom.
Maintenant que le score est plié, les hommes en bleu et grenat allaient se contenter de gérer la deuxième mi-temps sans pour autant perdre les nouvelles caractéristiques démontrées jusqu’à là. Pressing haut, très haut, combativité, intensité et agressivité même, le Barça dévorait son adversaire malgré l’infériorité numérique. Indice : BARTRA se retrouve en position de MANO MANO mais tarde à remettre le ballon vers ses coéquipiers. Impressionnant.

Quelques minutes plus tard, les catalans portent le coup du KO à leur adversaire de la soirée par l’intermédiaire de Lionel MESSI. Après avoir tenté un mouvement de Une-Deux avec DANI ALVES, le ballon revient vers LA PULGA en pleine surface adverse. Par deux feintes de tir, l’argentin enrhume la défense adverse avant de placer le ballon du plat du pied au ras du poteau. Que cela paraît facile.. Dieu sait combien c’est difficile : Doublé de MESSI, le CAMP NOU chante le nom du meilleur joueur de tous les temps.. Il est de retour (3-0 Min63’).

A la 67ème minute, PEDRO fait son entrée à la place de MUNIR, ovationné par le public du CAMP NOU après son impressionnante prestation. Une prestation qui lui vaudra peut-être une place dans la cour des grands car, il ne faut pas l’oublier, MUNIR est toujours un joueur du BARCA ATHLETIC qu’il n’a d’ailleurs rejoint qu’en MARS dernier.. C’est dire la maturité de celui qu’on surnomme « EL CHINO » et l’immensité de son talent. Quelques minutes plus tard, ce sera au tour de SERGI ROBERTO de rejoindre la pelouse à la place de ANDRES INIESTA. SERGI ROBERTO et pas XAVI, juste pour le souligner, avec un stylo rouge si possible..

Après 10 minutes de passe à 10,ou plutôt à 9 au regard de l’infériorité numérique catalane,  l’arbitre siffle la fin du match sur le score net de 3-0. Une victoire convaincante des poulains de LUIS ENRIQUE qui sort victorieux de son premier match officiel en tant qu’entraîneur du FC BARCELONE. Plus important que le score qui dépose le Barça momentanément au fauteuil de leader, c’est l’attitude affichée par les joueurs sur le terrain qui laisse lieu à rêver : Une intensité dans le jeu, une agressivité en défense, une combativité dans la récupération et une générosité dans l’effort.. Même LEO MESSI se mouillait pour poursuivre le ballon dans les pieds de l’adversaire. Mais lorsqu’on demanda à LUIS ENRIQUE en conférence d’après match si c’était son effet déjà ressenti sur les joueurs, et EL DIEZ en particulier, EL LUCHO répondit que ce n’est que la volonté et la motivation des joueurs qui fait la différence. Et il n’a pas tort. On le sait : Si ces joueurs le veulent, s’ils y mettent leur sueur, leurs cœurs, leur sang même, personne ne peut les arrêter. Nous sommes ce que nous décidons d’être.. Alors choisissons : Cette saison, nous serons l’équipe qui remportera LA LIGA BBVA. 

Et au diable le chat noir !


FORCA BARCA !            


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