« Bravo aux Champions »
Dans l’enceinte mythique du CAMP
NOU, la « Finale » de la LIGA BBVA prenait lieu entre le FC
BARCELONE, dauphin, et l’équipe de l’ATLETICO DE MADRID, leader au classement
général . Entre BLAUGRANAS et ROJIBLANCOS, la lutte avait été farouche
tout au long de cette saison. Après leur confrontation en SUPERCOPA remportée
par les catalans après 2 matchs nuls, les deux protagonistes s’était affrontés
à 3 reprises sans pouvoir se départager ; avant que l’ATLETI, emmené par
EL CHOLO SIMEONE ne parvienne à s’imposer lors de la phase retour des ¼ de
finale de la CHAMPIONS LEAGUE, éjectant ainsi le BARCA du rêve européen. Le
Barça, l’équipe qui a passé le plus de journées sur le fauteuil virtuel du
LEADER, n’avait d’autre choix que de s’imposer dans ce SUPECHOC pour remporter
le titre de champion ; tandis que les madrilènes, avaient-eux le luxe du
choix entre victoire et match nul pour s’assurer d’un sacre historique qui
mettrait fin à l’hégémonie décennale du Barça-Real en LIGA. 90 minutes pour
résumer tous les efforts d’une saison, un match où on a tout à gagner mais
aussi tout à perdre. Comme à l’accoutumé, le peuple CULE a répondu présent pour
supporter les siens : SOM EL BARCA disait la fabuleuse mosaïque affichée
par le CAMP NOU à l’entrée des joueurs, un message pour rappeler la grandeur du
BARCELONISMO en ces temps de crise. Pour ce choc des opposés de style, GERARDO
« EL TATA » MARTINO était sans doute heureux de pouvoir récupérer
deux de ses joueurs blessés en la personne de PIQUE, aligné en défense aux
côtés d’EL JEFFECITTO MASCHERANO, et du magicien brésilien NEYMAR Jr, resté au
BANQUILLO aux côtés de XAVI, auquel CESC FABREGAS a été préféré en milieu de
terrain. C’est donc sur un classique 4-3-3 que le tacticien argentin misait
pour cette rencontre décisive, en attaque : ALEXIS, PEDRO et MESSI avaient
la lourde tâche de faire vibrer les filets de l’ogre ROJIBLANCO : 90
minutes pour en découdre, à vous messieurs les joueurs.
Dès le sifflet initial, la
lourdeur de l’enjeu se fait ressentir sur la pelouse. Le Barça, qui disposait
d’une légère domination sur le plan de la possession, affichait clairement sa
volonté de victoire. En face, le danger potentiel de l’ATLETI se faisait
ressentir sur chaque coup de pied arrêté. Après un quart d’heure de lutte
physique, les COLCHOS NEROS allaient devoir se passer de leur attaquant fétiche
DIEGO COSTA qui, encore une fois, se blessait face aux catalans comme c’était
le cas en CHAMPIONS LEAGUE. Malheureux, les madrilènes vont l’être encore plus
lorsque le maestro turque ARDA TURAN est également forcé à quitter le terrain
suite à une intervention musclée de CESC FABREGAS. Deux blessés après vingt minutes
seulement, c’est dire le volume d’engagement physique de cette partie acharnée.
Seule différence par rapport aux précédentes confrontations, les catalans
montrent les crocs et répondent avec agressivité au jeu madrilène. La première
occasion de la partie sera l’œuvre du chilien ALEXIS SANCHEZ qui parvient à se
suspendre dans les airs pour reprendre un centre de DANI ALVES de la tête, mais
le ballon du JUGADOROZO est beaucoup trop faible pour inquiéter DIEGO COURTOIS.
De la même manière, et toujours sur un centre de DANI ALVES, PEDRO RODRIGUEZ se
hisse pour dévier le ballon de la tête, au-dessus du poteau. Mais à la 33ème
minute, le public de CAMP NOU sera récompensé pour son support et
l’infaillibilité de l’ATLETICO tombe finalement à l’eau. Sur une action
construite côté droit, CESC FABREGAS parvient à trouver MESSI à l’intérieur de
la surface. LA PULGA contrôle le ballon de la poitrine mais il est obligé de le
céder face à la pression de MIRANDA. Seulement, ALEXIS SANCHEZ rode dans les
parages et dans un angle fermé, EL NINO MARAVILLA déclenche une reprise
instantanée du droit qui foudroie COURTOIS en pleine lucarne.
STRATOSPHERIQUE ! GOLAZO D’EL NINO MARAVILLA : 1-0 pour le Barça. Le
CAMP NOU chavire, les voix s’élèvent et les cœurs des CULES se serrent
d’émotion : les BLAUGRANAS revêtissent momentanément la tenue du CHAMPION.
Suite à ce but, les hommes d’EL
CHOLO SIMEONE craquent de nervosité : deux cartons successifs sont
attribués aux ROJIBLANCOS qui sentent le titre leur échapper. Malgré une légère
pression lors des dernières minutes de ce premier acte, notamment sur corners,
les madrilènes ne parviennent pas à égaliser. Le Barça résiste, mais la nervosité
finit également par gagner ses joueurs : LEO MESSI et BUSQUETS sont tous
deux avertis sur le chemin des vestiaires pour protestations. Il faut le dire,
c’est un arbitrage très approximatif que Monsieur Mateu LAHOZ a présenté lors
des 45 premières minutes : laxiste, passif, un peu même inéquitable.
Enfin.. C’est avec un avantage d’un but que les BLAUGRANAS vont à la pause,
donnant ainsi à leurs supporters plus de raisons de rêver d’un sacre
spécialement historique.
Après le Break, c’est un ATLETICO
très remonté qui rejoindra la pelouse du CAMP NOU. Surement boostés par le
speech d’EL CHOLO en mi-temps, les ROJIBLANCOS donneront leur tout dès le début
de la seconde période. DAVID VILLA trouve même le poteau après une reprise
puissante du gauche, une minute
seulement après la reprise. Après 4 minutes de déferlement, les madrilènes
touchent le JACKPOT sur corner, face à l’incapacité de réaction BLAUGRANA.
Suite à un corner botté par KOKE depuis la droite, le défenseur uruguayen DIEGO
GODIN saute plus haut que tout le monde pour battre PINTO de la tête et offrir
un but historique à la HINCHADA rouge et blanche. Un but partout, l’ATLETICO pique le dossard du
champion au Barça et enfile momentanément l’habit du sacré (49’).
Nous y voilà donc, moment de
vérité, le Barça dispose de 40 minutes pour prouver son mérite. Un but, c’est
tout ce qu’il faut aux catalans pour toucher le rêve. Hélas, ce sera sans leur
métronome que les hommes d’EL TATA devront réaliser l’exploit puisque SERGIO
BUSQUETS est forcé à abandonner le terrain suite à une légère blessure au niveau de la hanche
droite. En larmes, BUSI doit laisser les siens remplacé par ALEX SONG. Débute alors une lutte physique sans mercis
entre les deux équipes qui se bataillent littéralement pour le titre. A l’heure
de jeu, EL TATA fait appel à NEYMAR pour remplacer PEDRO et mise ainsi sur la
superstition puisque NEY est le seul des BLAUGRANAS à avoir réussi à
marquer face à l’ATLETICO, tant en SUPERCOPA qu’en CL. Après un mois de
blessure, EL FLACO est ainsi associé à MESSI et ALEXIS dans la quête du but
salvateur.
Seulement , et malgré sa
possession, le Barça ne parvient pas à se créer de réelles occasions. Les
locaux peinent à être incisifs et manquent souvent de vitesse et de prise
d’initiative. Même si, en l’espace d’une seconde, nous avions cru à
l’incroyable lorsqu’un but de LEO MESSI est refusé valablement pour cause
d’hors-jeu. GERARDO MARTINO se tient la tête, se lamente surement, car il sait
que seul un exploit individuel peut déstabiliser les « guerriers »
d’EL CHOLO. Mais le temps s’écoulait, et s’écoulait, sans que la pression offensive
catalane ne puisse être ponctuée par des occasions. C’est ainsi que XAVI
HERNANDEZ est appelé à la rescousse à la place de CESC pour les 15 dernières
minutes de la partie. Tristement, seule une frappe lointaine de DANI ALVES est
à mettre au compte des BLAUGRANAS, visiblement incapables de se surpasser pour
obtenir la gloire perdue. En face, les ROJIBLANCOS combattaient pour chaque
centimètre, pour chaque seconde qui s’éclipsait en leur faveur. Au temps
réglementaire, 3 minutes seulement furent ajoutées par un corps arbitral peu
convaincant, mais cela ne réduit en rien le mérite de l’ATLETICO qui marchait
sereinement vers le sacre historique, ni l’incapacité frustrante du Barça qui
se manifestait, et de manière flagrante, telle une réflexion de toute une saison.
C’était tout juste inéluctable,
le sifflet final finit par retentir au CAMP NOU pour annoncer non seulement la
fin de la partie, mais la fin de la saison espagnole qui s’achève en sacrant
l’ATLETICO DE MADRID : CHAMPION de la LIGA BBVA 2013-2014 à l’issue d’une
lutte interminable avec l’ogre catalan qui termine au 2ème rang. Un
sacre mérité au regard du rendement surhumain des « guerriers d’EL
CHOLO » qui ont prouvé que, par l’effort, le travail et la dévouement, les moyens financiers et les préjugés
historiques peuvent être dépassés. Bravo au CHAMPION ! Les BLAUGRANAS
félicitent dignement les vainqueurs, le public tout entier du CAMP NOU se lève
pour applaudir son adversaire : Un geste qui reflète la grande sportivité
du peuple CULE et de toute l’entité du Barça qui donne une leçon de FAIR PLAY
aux rivaux et aux mauvais perdants. Ceci dit, c’est une grande amertume qui est
ressentie côté CULE après une saison où nous n’avons finalement gagné qu’une
Supercoupe espagnole.. Mais c’est déjà ça. Constat : La transition
« façon TATA » s’est beaucoup moins bien déroulée que la Transition
« façon TITO », et on n’a qu’à comparer les chiffres, la qualité de
jeu, le spectacle produit et les titres obtenus. Tout au long de la saison, le
Barça a manqué de continuité, d’endurance et de PUNCH lors des moment décisifs.
Amoindris par une énorme pression extra-sportive, le groupe catalan n’a pas pu
se surpasser pour atteindre le niveau de jeu qu’il a présenté lors des
dernières 7 saisons. Comme pressenti et annoncé auparavant, le changement dit
« profond » s’impose au sein du MES QUE UN CLUB. Un changement qui
sera mené par EL LUCHO ENRIQUE sur le plan technique, dans l’attente impatiente
du changement administratif de la JUNTA DIRECTIVA et le retour tant attendu du
clan LAPORTA, annoncé pour 2016. Mais ceci est une autre histoire...L’heure est
maintenant à l’analyse, l’évaluation et la critique. L’heure est aussi à
l’acceptation, la méditation et la décision. Mais plus que tout, l’heure est
aux félicitations, aux remerciements, et à la fidélité : « BRAVO
ATLETI, GRACIAS EL TATA, FORCA BARCA ! »
« A la saison
prochaine ! »