« Soirée historique.. Uniquement pour l’ATHLETIC. »
Sur la pelouse du terrifiant NUEVO
SAN MAMES, le FC BARCELONE entreprenait un déplacement périlleux à la
cathédrale du football espagnol à l’occasion de la SUPERCOPA DE ESPANA pour y
affronter l’ATHLETIC BILBAO local. Le Barça, primé deux jours seulement
auparavant Superchampion d’Europe après 120 minutes d’hystérie footballistique,
se devait de limiter la casse en prévision du match retour au CAMP NOU. Pour
cause, les BLAUGRANAS ne se sont entraînés qu’une seule et unique fois avant
cette exigeante confrontation, avec en prime, un déplacement vers le pays
basque le jour même du match. Si nous ajoutons à cela les absences pour
blessure de NEYMAR Jr et JORDI ALBA, ainsi que les rotations pressenties, les
pronostics du match se tournaient au désavantage de l’entité AZULGRANA, et au
profit des hommes d’ERNESTO VALVERDE qui eux, étaient frais et tout à fait
prêts pour la lutte physique.
En raison des circonstances
énoncées, EL MISTER choisissait de faire tourner son effectif afin de gérer la
fatigue du voyage. Ainsi, 4 éléments ayant disputé la totalité des 120 minutes
à TBILISSI étaient reconduits en
titulaires sur la pelouse du SAN MAMES. Il s’agit de TER STEGEN dans les
filets, d’EL GATO ALVES sur le côté droit, ainsi que du tandem LIO MESSI et
LUIS SUAREZ en attaque. A leurs côtés, la charnière centrale était composée de
MARC BARTRA et de VERMAELEN ; ADRIANO reprenait le poste d’arrière gauche
au regard de l’absence de JEREMY MATHIEU -resté à Barcelone- ; tandis que
MASCHERANO était avancé au poste de milieu défensif derrière le duo SERGII
ROBERTO-RAFINHA ; et enfin, le bien aimé PEDRO accompagnait LA PULGA et EL
URUGAYO aux avant-postes. En face, ERNESTO VALVERDE alignait un onze chargé à
bloc comme d’habitude, et malgré de nombreuses absences, pouvait compter sur l’expérience
du capitaine et gardien IRAIZOZ, la puissance de LAPORTE et SAN JOSE en défense,
ainsi que le talent d’un certain AIRIZ ADURIZ à la pointe de l’attaque.
Devant quelques 40 000 Afficionados,
le Barça tenta de contrôler la possession afin de dicter le ton des débats,
sans trop s’emporter dans la confrontation pure et rude qui pourrait servir les
intérêts des locaux. Une stratégie qui fonctionna assez-bien, mais uniquement jusqu’à
la 13ème minute quand une sortie inutile de TER-STEGEN, qui dégage
le ballon de la tête vers la ligne médiane, permet à SAN JOSE de reprendre la
balle d’une frappe lointaine, extrêmement bien dosée, pour inscrire l’un des
buts les plus anthologiques de la saison (1-0 Min.13). Euphorie à la
cathédrale, réalisation spectaculaire qui restera sans doute dans l’histoire. Après
ce coup de massue, les hommes de LUIS ENRIQUE tenteront de reprendre leurs
esprits, hélas sans parvenir à se créer d’occasions. Seule opportunité de ce
premier acte, un coup-franc à la 45ème minute botté par EL DIEZ
MESSI, mais un IRAIZOZ très inspiré vole à la parade. Aux vestiaires du SAN
MAMES, un speech sec s’imposait pour LUIS ENRIQUE, ce dernier voyant les siens
se noyer pour excès d’imprécisions et manque de volonté, face à un ATHLETIC des
grands soirs.
Après la pause, le onze BLAUGRANA
se ressaisira en se créant deux occasions qui auraient pu changer radicalement
la donne du match. Surtout la première où PEDRO, servi par LUIS SUAREZ dans l’axe,
reprend le ballon à l’entrée de la surface mais voit son effort rebondir miraculeusement
sur la transversale. Signe que les dieux du football tournaient le dos aux
catalans en cette soirée ; puis confirmation avec une seconde action où LIO
MESSI, toujours servi par le virevoltant LUIS SUAREZ, place un intérieur du
pied gauche qui est renvoyé par un plongeant décisif de IRAIZOZ. Voulant
remédier aux imprécisions qui profitaient aux locaux, EL LUCHO fit appel à
Andres INIESTA pour remplacer un RAFINHA peu convaincant. C’est alors que le
deuxième coup de massue frappa. Suite à un ballon perdu par SERGI ROBERTO, DANI
ALVES manque de CHISPA face à SABIN, ce dernier parvient à centrer vers ADURIZ qui
bat TER STEGEN de la tête (2-0 Min.53). Et le SAN MAMES devint Enfer !
Jamais deux sans trois.. Le naufrage
catalan perdurera devant les lions basques, gâtés par la réussite. Une troisième
succession d’erreurs défensives commises par ADRIANO, VERMAELEN puis ALVES
respectivement, permit à ADURIZ d’inscrire son doublé d’une reprise du droit
(3-0 Min.60). Trois buts d’écart, un SAN MAMES en feu, et l’arbitre Monsieur GONZALEZ
GONZALVES qui avait mené la partie de manière négativement permissive, décida d’y
ajouter du sien en sifflant un pénalty dont on aurait pu se passer, suite à une
bousculade inutile de DANI ALVES. AIRIZ ADURIZ à la transformation, droit
croisé en plein filets, quatre buts désormais au MARCADOR, et un numéro 9
basque qui rejoint la liste des privilégiés de l’histoire ayant pu inscrire le
triplé face au MES QUE..(4-0Min.67). Et le souvenir de la GOLEADA qui nous a
été infligée il y a deux ans par un certain BAYERN MUNCHEN à l’ALLIANZ ARENA
resurgit de nulle part..
En dépit de l’entrée de RAKITIC,
ou encore celle de SANDRO en attaque, les catalans ne parvinrent pas à
redresser la tête. Exactement comme lors des 30 minutes de TBILISSI ou le Barça
avait touché le fond en encaissant trois buts qui ont chamboulé le destin de
cette partie, et peut-être même celui de tout ce début de saison, les hommes de
LUIS ENRIQUE ont refait de même face un ATHLETIC intrépide qui ne leur a pas
pardonné leurs erreurs et imprécisions. L’addition a été salée, payée cash par
des BLAUGRANAS qui semblent déjà essoufflés à cause d’un calendrier ou ni le
repos physique, ni celui du mental ne trouvent place. Mais que voulez-vous ?
Ainsi va le parcours des héros. Difficultés et inconvénients s’enchaînent pour
rendre l’exploit difficile, voire inimaginable.. Pourtant, l’exploit est toujours
possible. Quatre-vingt-dix minutes sont à venir au CAMP NOU, la REMONTADA
exigera des TRICAMPIONS un récital parfait où seule leur meilleure facette
devra être montrée s’ils veulent maintenir leur rêves de SEISTETE. Rares sont
ceux qui y croient, rares sont ceux qui osent même en rêver.. Nous choisissons
de croire, choisissons de rêver, car s’il
y a bien une équipe dans le monde qui peut renverser cette situation
périlleuse, c’est bel et bien la nôtre ! Som-Hi Barça. Som i Serem : Barça !
Força Culés !
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