" PEDRO-POKER "
Sur la pelouse du BORIS PAICHADZE STADIUM, plus connu sous le nom de DINAMO ARENA à TBILISI, la SUPERCOPA DE EUROPA prenait place entre le FC BARCELONE, vainqueur de l’UEFA CHAMPIONS LEAGUE, et le FC SEVILLA, vainqueur de l’UEFA EUROPA LEAGUE. Deux protagonistes issus de la LIGA BBVA, catalans et andalous s’affrontaient pour confirmer la suprématie du football espagnol sur le vieux continent. Le Barça, héros du TRIPLETTE historique, continuait dans son apogée vers le nirvana footballistique et dans son viseur cette fois-ci : Un quatrième trophée sur la route vers EL SEISTETE. En face, les sévillans se remémoraient leur victoire inoubliable face à ces mêmes BLAUGRANAS, 2006, trois buts nets et une Supercoupe Européenne qui laissa un goût amer dans les gorges Culés.. Et un parfum de vengeance venait s’installer dans le ciel géorgien côté Barça, un autre d’ambition et de rêve côté sévillan.
Sans NEYMAR ni JORDI ALBA, LUIS
ENRIQUE MARTINEZ bouscula toutes les attentes en écartant PEDRO, pressenti sur
la bande gauche, pour finalement composer son onze titulaire de : TER
STEGEN dans les filets ; DANI ALVES, PIQUE, MASCHERANO, MATHIEU en
défense ; devant eux se plaçaient SERGIO BUSQUETS, RAKITIC et le capitaine
ANDRES INIESTA ; alors qu’aux avant-postes, c’est finalement RAFINHA qui
accompagnait le tandem inséparable, létal, LUIS SUAREZ et LIONEL ANDRES MESSI.
Côté sévillan, UNAY EMERY alignait une équipe vivace comptant sur la fougue et
l’agressivité des KRIKOVIYAK et RAMI en défense, ainsi que celles de
KRHON-DELHI ou encore la technicité d’EVER BANEGA au milieu, sans oublier la
vitesse de VITOLO, du capitaine REYES, et de KEVIN GAMEIRO en attaque. Tous les
ingrédients étaient donc réunis pour offrir à la planète un spectacle de
football offensif ; pourtant, rares
sont ceux qui pouvaient prédire le festival anthologique qui allait suivre…
Dès la troisième minute, l’univers
Culé est chamboulé lorsque, suite à un coup-franc tout à fait imaginaire, l’ancien
XENEIZE de la BOCA, EVER BANEGA plaça le cuir avec grand tact dans les filets d’un
TER STEGEN relégué au rôle de spectateur (0-1 Min.4). Et toute l’Andalousie attrapa
la joie ! Ceci-dit, la situation ne tardera pas à changer. Trois minutes seulement
plus tard, et à la suite d’un coup-franc à peu près similaire, mais cette
fois-ci bien justifié, LA PULGA MESSI dépose le ballon à gauche de BETO dans
une réponse du tac au tac entre les deux argentins.. Gol de MESSI, Gol d’El
Barça ! (1-1 Min. ) ! Retour à la case départ, oui, mais une case de
gains en plus pour les BLAUGRANAS qui doublent la marque, toujours par le biais
du DIEZ phénoménal. Toujours sur
coup-franc, cette fois plus éloigné, LIO MESSI subjugua l’adversaire andalous
par un autre bijou de gauche, et un BETO qui ne sut plus à quel saint se vouer !
Gol de MESSI, Gol de MESSI, Gol de MESSI ! (2-1 Min.15). « QUE GRANDE
LIONEL ! »
Une fois la cadence renversée,
les hommes de LUIS ENRIQUE prirent le match sous leurs ailes..Une domination à
couper le souffle, beaucoup de GRINTA notamment et un contrôle total des faits
de match. Malgré quelque résistance sévillane, les BLAUGRANAS parviendront à
inscrire un troisième but valide et validé, et ce après une réalisation de LUIS
SUAREZ annulée pour hors- jeu.. Sur une action de contre, c’est le
même LUIS SUAREZ qui se retrouva en MANO A MANO mais l’URUGAYO ne parvint pas à
battre BETO.. Pourtant, LA SALTA garda possession du cuir et, après avoir
temporisé, servit RAFINHA entre les jambes du défenseur en face pour que
ALCANTARA, deuxième de son nom, finisse le mouvement du gauche dans les filets !
A terre Séville ! « Goool d’El
Conjunto Blaugrana ! Gol de RAFINHA ! Som-hi Barça (3-1 Min.44 ) ! » Rien
de mieux pour clore une première mi-temps de feu !
Après le Break, les catalans
rejoignaient la pelouse du DINAMO ARENA avec le sentiment de l’achevé. Un
sentiment qui va d’autant plus se renforcer quand le nom de LUIS SUAREZ
retentit dans l’enceinte géorgienne par la voix du Speaker local. Pour cause,
une quatrième réalisation barcelonaise, cette fois par le biais de l’URUGAYO
qui, servi par l’ENCYCLOPEDIA BUSQUETS suite à une récupération aux trente
mètres, n’eut aucun mal à battre BETO du droit (4-1 Min. ) ! Cette fois c’est
fait, match plié, Supercoupe européenne à destination catalane !
Définitivement ? Plutôt non,
car en football plus que n’importe où, il ne faut jamais vendre la peau de l’ours
(andalous), avant de l’avoir achevé. Et c’est justement l’erreur de suffisance
que vont commettre les BLAUGRANAS. D’abord, ce sera REYES qui réduira la marque
à la 60ème minute, suite à une erreur monumentale de marquage signée
JEREMY MATHIEU.. Deux minutes plus tard et ce fut le véritable tournant de
match, notamment avec la blessure de ANDRES INIESTA, victime des multiples
tacles en retard des hommes de EMERY, puis échangé par un SERGI ROBERTO tout à
fait déconcertant. C’est alors que le Barça perdit tous ses moyens, et on
assista à la pire face AZULGRANA, celle qui manque de CHISPA, de motivation, de
volonté, pour ne laisser montrer qu’une arrogance démesurée et une suffisance
injustifiée. Résultat : Troisième but sévillan à un quart d’heure de la
fin, cette fois sur pénalty, signé « SUPER » KEVIN GAMEIRO, du droit
(4-3 Min.75).
Et toutes les analyses tombèrent
à l’eau, mais bientôt, c’était tout le Barça qui allait non seulement suivre,
mais allait se noyer même dans les eaux troubles de la Géorgie.. Notamment
lorsqu’EL MISTER, voulant sûrement bien faire, décida de changer la
configuration des siens en insérant MARC BARTRA à la place de RAFINHA, pour le
placer en charnière centrale et obliger EL JEFFECITO MASCHERANO à monter d’un cran
aux côtés de SERGIO BUSQUETS.. Là, on perdit le contrôle, tout contrôle même
quand les andalous parvinrent à réaliser l’impensable. Un retour qui sera
marqué à jamais dans les annales du football européen, celui de récupérer un retard
de trois buts et face à qui ? Face à des BLAUGRANAS qui -joueurs, staff et
public- ne pouvaient ni ne voulaient croire
ce à quoi ils étaient en train d’assister : La décadence, tout à fait
achevée quand KONOPLYANCA inscrit le quatrième but andalous avec un BARTRA
facilement dépassé à gauche, et un DANI ALVES aux abonnés inactifs à droite. « Gol
del Sevilla ! Empate del Sevilla.. Que Increible es esto ! »
Egalisation inespérée des descendants d’Andalousie, transformée réalité par la
nonchalance catalane (4-4 Min84) !
Voyant l’incroyable naufrage survenu,
EL LUCHO décida finalement de tourner dos à ses convictions.. PEDRO, visiblement
écarté de la formation titulaire pour son départ imminent au MANCHESTER, fut
finalement employé à contrecœur par le technicien asturien quand EL CANARI fit
son entrée à la place de MASCHERANO. Tout rentra alors dans l’ordre. Abandonner
le 4-2-3-1 pour reprendre ce 4-3-3 pour lequel nous serions prêt à mourir, rien
de plus fidèle au BARCELONISMO le plus pur. Après une première période de
prolongation où le Barça n’arrivait toujours pas à percer la vigilance des
hommes de EMERY, la seconde période de prolongation allait apporter une nouvelle,
une nouvelle historique. 118 minutes au MARCADOR du BORIS PAICHADZE STADIUM, plus que deux minutes restantes, et
voilà que PEDRO sortit de nulle part, ou plutôt du banc des remplaçants, pour
offrir au peuple Culé une autre raison de ne jamais l’oublier. Sur un
coup-franc tiré par LIO MESSI, le mur sévillan usa des mains pour renvoyer la
frappe de l’argentin, mais LA PULGA trouva les ressources physiques nécessaires
pour reprendre le ballon du gauche et obliger BETO à sortir une parade miraculeuse.
Mais le miraculeux, c’est bel et bien PEDRO qui suivit l’action pour catapulter
le cuir du gauche dans les filets adverses : Gol de Pedro ! Gol de
Pedro ! Gol de Pedro ! Gol d’El Canari ! Gol del Barça (5-4
Min.118) ! Historique ! Explosion de l’originaire de TENERIFE qui vit ses
moments les plus difficiles au Can Barça, mais comme lors du premier SEISTETE 5
ans plus tôt contre SHAKTAR, c’est ce même PEDRO qui offre l’histoire à LA
GENTE D’EL BARCA !
En dépit de quelques occasions
andalouses à la fin des 120 minutes qu’a compté cette partie, le destin appuya
le Barça dans son ambition vers la gloire. Les Blaugranas remportèrent ainsi
leur cinquième SUPERCOPA DE EUROPA de l’histoire à l’issue d’un match
anthologique face à des sévillans qui n’ont surement pas démérité. Historique !
Ce sacre le restera à jamais.. Non seulement parce que le Barça vient d’achever
« EL POKER » synonyme de quadruplé.. Non seulement parce qu’en face,
l’adversaire a été suffisamment courageux et coriace pour rattraper un retard
de trois buts et rouvrir les pages d’un livre de match qui était, jusqu’à sa
dernière demi-heure, totalement plié.. Non seulement parce que LUIS ENRIQUE
vient de remporter ce prestigieux trophée qu’il avait embrassé de ses propres
mains, alors en tant que joueur AZULGRANA.. Non plus seulement parce que cette
équipe reste à l’affut du spectaculaire exploit du SEISTETE, une deuxième fois
après l’avoir accompli pendant l’ère de PEP GUARDIOLA. Mais surtout, surtout,
parce que jusqu’à la 118ème minute, PEDRO RODRIGUEZ LEDESMA était un
mal aimant, malaimé, et qu’avec son gauche, il offrit le sacre à tout un peuple
qui comprend toute la frustration de son idole, mais qui voudrait crier en
toute voix, avec une forte passion, beaucoup de gratitude, voire même un
semblant d’égoïsme : « NO TE VAYAS PEDRO, NO TE VAYAS CANARI ! »
Car si LUIS ENRIQUE ne peut te garantir la titularisation systématique en tous
matchs, nous, peuple Culé, pouvons te garantir que notre dévouement sera
inconditionnel à tout jamais. Et le peuple Culé n’oublie jamais ! Mais si
les Livres anglaises t’attirent, que les couleurs des RED DEVILS te conviennent,
sache que tu seras un idôle à jamais !
Força Barça ! CAMPION DE LA
SUPERCOPA DE EUROPA 2015 !
"EL POKER" YA ESTA AQUI ! A POR EL "RE-POKER" !
Y Vamos Culés !
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