samedi 28 mars 2015

QUEREMOS LA COPA !


Comme il a été annoncé par la Fédération Espagnole de Football, la Finale de la COPA DEL REY 2014-2015 mettant aux prises l'ATHLETIC BILBAO et le FC BARCELONE se déroulera sur la pelouse du CAMP NOU le Samedi 30 Mai.

Après la réponse par "Si et Si" du REAL MADRID significative de refus, les deux clubs qui avaient conjointement demandé le SANTIAGO BERNABEU comme enceinte pour cette finale se sont finalement mis d'accord pour choisir le CAMP NOU au regard des critères de capacité et d'accueil du stade catalan.

Ainsi, ce sera la quatrième finale seulement de la COPA DEL REY qu'accueillera le CAMP NOU, la deuxième avec le Barça comme finaliste. Voici l'historique de ces finales :

1962/63, FC Barcelona – Saragossa (3-1)
1969/70, Real Madrid – València (3-1)
2009/10, Sevilla – Atlètic de Madrid (2-0)

Le Barça sera cependant considéré comme visiteur sur son propre terrain, 40 % des sièges seront attribués aux CULES, de même pour les basques, tandis que 20% reviendront à la fédération.

QUEREMOS LA COPA ! 

lundi 23 mars 2015

CRONICA / FCB vs RMD (2-1) -EL CLASSIC- / LIGA BBVA J28

« Hommage au Numéro 12 »

Sur la pelouse mythique du CAMP NOU, la date du CLASSIC venait enfin à échéance pour départager les deux protagonistes historiques du football espagnol : Le FC BARCELONE, leader au tableau général ; et le REAL MADRID, champion d’Europe en titre et dauphin sur la grille du classement. Une 28ème journée qui allait peut être dicter, en grande partie, l’identité du champion de la LIGA BBVA à 10 journées de sa fin. Après des semaines d’attente, de prévisions, de critiques, d’analyses et de pronostics, les deux ennemis jurés s’affrontaient enfin pour une suprématie temporaire. Au CAN Barça, on attendait cette date depuis un certain match aller où LOS BLANCOS s’étaient imposés sur leurs terres : Le moment arrivé, l’ensemble du BARCELONISMO ne pouvait que s’unifier derrière les siens pour liquider cette dette pendante vis-à-vis du rival éternel, et ce dans l’un des meilleurs moments du Barça d’El LUCHO, meilleure attaque et meilleure défense du Championnat. Forts d’une qualification en quarts de finale de la CHAMPIONS LEAGUE face à un certain champion d’Angleterre, les CULERS voyaient en ce CLASSIC l’occasion de redresser la tête et de prouver, au monde entier, que l’hégémonie footballistique catalane n’était toujours pas arrivée à terme.

Pour cette confrontation à enjeu idéologique, LUIS ENRIQUE MARTINEZ planifiait avec ambition sa première victoire, en tant qu’entraîneur, dans l’histoire des CLASSICS en alignant la meilleure des compositions disponibles. Malgré l’impressionnant retour à la convocation de SERGIO BUSQUETS, EL MISTER faisait confiance au même onze titulaire aligné face à MANCHESTER CITY en milieu de semaine, hormis la mise sur le banc du gardien allemand TER STEGEN. Ainsi, CLAUDIO BRAVO tenait la cage catalane tandis que PIQUENBAUER et JEREMY MATHIEU étaient alignés en charnière centrale. Sur les flancs, les MOTOS de service étaient titularisées en les personnes de DANI « EL GATO » ALVES et de JORDI ALBA. Le milieu du terrain était composé du « JEFFECITO » MASCHERANO, d’EL RUBIO RAKITIC et de ANDRES « EL MANCHEGO » INIESTA, capitaine pour la soirée. Enfin, l’attaque la plus prolifique de la LIGA ESPANOLA, LA TRIPLETTA , était reconduite avec trois des plus talentueux attaquants de la planète en les personnes de NEYMAR « EL MOHICO » Junior, LUIS « EL PISTOLERO » SUAREZ, et LIONEL « LA PULGA » MESSI. En face, CARLITTO ANCELLOTTI restait fidèle à son 4-2-3-1 de base avec MODRIC et KROOS en milieux récupérateurs, ISCO en offensif et la triplette BALE, BENZEMA, RONALDO en attaque. Le décor était planté, et la mosaïque qui s’afficha à l’entrée des deux protagonistes annonça un message du club catalan à son fidèle peuple CULER : N°12 en tenue BLAUGRANA, un clin d’œil à la GENTE DEL BARCA qui n’attendait plus que le début du CLASSIC pour démontrer, par la voix, son support inconditionnel.

Dès le coup de sifflet donné par MATTEO LAOZ, les catalans mettent le pied sur le cuir et il ne leur faudra que 3 petites minutes pour entrer dans le vif du sujet. La première incursion offensive des Blaugranas est l’œuvre de INIESTA qui combine avec SUAREZ avant de centrer vers la surface où ISCO intervient pour mettre le ballon au corner. Ainsi seront les 10 premières minutes, toutes en faveur du Barça qui contrôle l’entame du match sans parvenir à se créer de réel danger. Le danger viendra cependant des visiteurs, dès la 12ème minute, LA MUNECA RONALDO trouve la transversale de BRAVO suit à un centre de BENZEMA. Le son des bois retentit au CAMP NOU comme un signal d’avertissement : Le rival éternel peut faire mal  à tout moment.

Par la suite, les catalans réagiront par le biais d’une tête trop croisée de LIO MESSI suite à un centre de NEYMAR Jr. Mais après 19 minutes de jeu, le bleu et grenat finit par mettre à mal son opposé blanc. Sur un coup-franc botté depuis la gauche par LIO MESSI, JEREMY MATHIEU profite d’un marquage élastique de SERGIO RAMOS et dévie le ballon de la tête pour battre CASILLAS et inscrire le premier but du CLASSIC. Gol el Barça (1-0 Min. 19) ! Qui l’aurait cru, le transfert estival le moins attendu est celui qui ouvre la marque, MATHIEU donne ainsi raison à l’intérêt de LUIS ENRIQUE par un but qui vaut son pesant d’or.

Désormais menant au score, les catalans déboulent dans le camp madrilène en s’offrant plusieurs corners qui traduisent la pression offensive des locaux. Malgré quelques réactions madrilènes contrées à 3 reprises par un MATHIEU complétement déchainé, les BLAUGRANAS auraient pu doubler le score si l’efficacité avait été au rendez-vous. Démonstration : A la demi-heure de jeu, un corner tiré par RAKITIC finit par être repris par LUIS SUAREZ et c’est NEYMAR, seul face à CASILLAS, qui manque de lucidité pour offrir le ballon au portier madrilène dans un raté presque incroyable. Triste résultat : Le rival éternel ne manque pas de sanctionner l’inefficacité barcelonaise. Sur une passe donnée par MODRIC dans l’intervalle, BENZEMA dévie le ballon en pleine surface, du talon, pour RONALDO qui bat BRAVO d’un pointu du droit. Egalisation madrilène : CALMA CALMA fit encore la MUNECA portugaise (1-1 Min.32).

On assistera alors à un reversement complet de la tendance que connaissait le CLASSIC, comme ce fut le cas lors du match aller. Désormais, ce seront les madrilènes qui domineront la partie en se créant plusieurs occasions de doubler leur marque. Le milieu catalan perdait clairement la bataille avec un INIESTA transparent dans les phases offensives et un RAKITIC qui restait perdu dans la pression du CLASSIC. Les visiteurs se feront même refuser un but de BALE pour un hors-jeu valable, avant que BRAVO ne vole à la parade sur un boulet de canon de CRISTIANO RONALDO qui montrait sa facette la plus gonflée. Les BLAUGRANAS s’endorment pour ce dernier quart d’heure où l’addition aurait pu être encore plus chère à payer. Heureusement, ce sera sur le score de 1-1 que les deux équipes rejoignent les vestiaires. Un speech s’annonce indispensable de la part d’EL MISTER pour régler les prestations peu convaincantes jusqu’à là de NEYMAR, RAKITIC et INIESTA. Visiblement, l’équipe de la capitale a également réussi à enrailler le danger d’un LIO MESSI prit entre les mailles du filet blanc.

Au retour des vestiaires, les catalans semblent mesurer le danger de la situation mais CLAUDIO BRAVO est encore obligé d’intervenir pour repousser une frappe de l’intenable BENZEMA. Contraint à se déplacer vers l’axe, LA PULGA MESSI sort enfin de l’ombre par une accélération à la PIBE DE ORO qui voit le n°10 catalan freiné par une intervention musclée de LUCA MODRIC. Et alors que BUSQUETS et XAVI HERNANDEZ faisaient leur échauffement en prévision d’intégrer le rectangle vert, les hommes de LUIS ENRIQUE finissent par résoudre l’équation madrilène. Sur une action initiée à gauche, le jeu bascule sur l’aile droite où DANI ALVES reçoit le ballon à quelques pas de la ligne médiane. EL GATO lève la tête pour apercevoir, puis lancer LUIS SUAREZ qui faisait l’appel entre le duo RAMOS-PEPE. Grâce à un contrôle d’une classe remarquable, LUISITTO amadoue le cuir avant de croiser instantanément sa frappe et battre CASILLAS d’un tir sec du droit. Folie au CAMP NOU ! Gol del Barça ! Gol del Barça ! Gol d’EL PISTOLERO SUAREZ (2-1 Min.55) ! La BOMBA des transferts estivaux brille après des mois de controverse, la joie de LA SALTA est néanmoins pleinement méritée, celle des gradins encore plus au regard de la physionomie du match, mais aussi de l’enjeu que pourrait signifier la victoire. Le but d’EL KILLER uruguayen pourrait valoir une LIGA à l’heure des comptes !

Après le but catalan, la partie gagne en engagement, les interventions se font de plus en plus musclées de la part des deux camps et les cartons fusent de toutes parts. Les catalans ne se feront pas inoffensifs pour autant. Suite à un festival technique de NEYMAR, EL MOHICO parvient à éliminer quatre joueurs madrilènes coup sur coup avant de louper, de peu, l’angle du cadre dans une action fort spectaculaire. Ensuite, ce sera LIO MESSI qui frôlera le poteau de CASILLAS sur une frappe enveloppée qui côtoie  le poteau droit.  Cependant, ce sera NEYMAR qui manquera l’occasion de tuer le match lorsqu’une action initiée par MASCHERANO, bénie par LUIS SUAREZ, parvient à LIO MESSI qui sert la star brésilienne à droite de la surface mais EL FLACO dévisse complétement sa frappe. Tout juste incroyable. Le Barça était en feu, mais le but ne venait pas. C’est alors qu’EL MISTER fit appel à la surprise de ce CLASSIC, l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS qui rechaussait ses crampons après 18 jours seulement d’indisponibilité, un record en la matière. A la 75ème minute, BUSI prit la place d’un RAKITIC ovationné malgré son maigre rendement.

Après une troisième parade décisive de BRAVO sur un tir de BENZEMA, LUIS ENRIQUE fit appel à XAVI HERNANDEZ pour remplacer ANDRES INIESTA et inscrire son nom en lettres d’or dans les registres du CLASSIC comme étant le catalan ayant disputé le plus de confrontations face aux BLANCOS. Avec l’architecte sur le terrain, les plans barcelonais se clarifient et SUAREZ passe à côté du doublé lorsque LA SALTA parvint à mettre dans le vent CARVAJAL grâce à un crochet dont il a le secret avant de tirer du gauche à côté du cadre. Avec l’entrée de RAFINHA à la place de NEYMAR, les catalans se lancèrent dans la quête du troisième but, hélas sans succès. JORDI ALBA se distinguera lors des 5 dernières minutes. D’abord, excellemment servi par LIO MESSI dans l’intervalle, LA MOTO bute sur une sortie de CASILLAS avant que la mobylette catalane ne serve à son tour LA PULGA dont le tir instantané est renvoyé par le portier madrilène au corner. Après l’euphorie offensive, les catalans finissent par gérer les trois minutes de temps additionnel pour ponctuer une victoire difficile, mais fort précieuse dans la route vers le titre.  

Victoire décisive du Barça face au rival éternel à l’issue d’un CLASSIC plus compliqué que d’habitude. Les hommes de LUIS ENRIQUE ont su sortir leur épingle du jeu dans un match où les occasions furent nombreuses pour les deux camps. Grâce à ce triomphe, les catalans mènent la danse au classement général, leaders désormais avec 4 points de différence sur le dauphin madrilène. Malgré une première demi-heure de feu, les catalans ont sombré après l’égalisation madrilène avant de se reprendre en deuxième période où ils auraient pu creuser l’écart si l’efficacité et la lucidité demandées avaient été au rendez-vous. LUIS SUAREZ offre ainsi trois points qui pourraient valoir une LIGA au public CULE, ce dernier reprend ses droits sur son adversaire MERENGUE. L’autre LUIS, ENRIQUE MARTINEZ, jadis bourreau du REAL en tant que joueur, sort victorieux pour la première fois, en tant qu’entraîneur, d’un CLASSIC qu’il gardera à jamais dans sa mémoire. Certes, gagner par une balle arrêtée et une action de n°9 à la BRITISH n’est pas dans notre ADN, mais la combativité et LA GRINTA démontrées par les BLAUGRANAS y sont sans nul doute. Les joueurs ont mouillé le maillot, le résultat a suivi, le rival éternel est mis à terre.. Quoi de mieux pour rendre hommage au public CULER, quoi de mieux pour rendre joyeux le joueur n°12 ?

Visca Barça !
SOM ELS MILLORS !

dimanche 22 mars 2015

LA PREVIA DEL CLASSIC / N°2 : RMD vs FCB (0-5) / TEMPORADA 1973-1974

Sur la pelouse du SANTIAGO BERNABEU, les catalans s'imposèrent lors de la saison 1973-1974 par une MANITA LIMPIA face au rival éternel.

Une victoire écrasante sur les terres de la capitale espagnole pour des catalans qui ont brillé lors d'une soirée historique.

Le Barça est alors emmené par l'ailier volant JOHAN CRUYFF qui allaient d'ailleurs inscrire l'un des buts de la soirée. Les autres réalisations furent l'oeuvre de ASENSI qui avait inscrit un doublé, mais également de  SOTIL et JUAN CARLOS.

Le MARCADOR du BERNABEU indiquant le score net de 5-0 restera à jamais dans l'histoire des CLASSICS.

LA PREVIA DEL CLASSIC / N°1 : FCB vs RMD (5-0) / TEMPORADA 1993-1994

Le 8 Janvier 1994, les hommes en bleu et grenat écrasaient leur rival éternel par une MANITA inoubliable. 

L'équipe catalane alors entraînée alors par JOHAN CRUYFF assisté par CHARLIE RESACH s'imposa avec l'art et la manière en battant les madrilènes grâce à un triplé de l'intenable ROMARIO, un but de Ronald KOEMAN et un autre de IVAN IGLESIAS. 

Le geste de l'un des assistants de CRUYFF indiquant LA MANITA aux gradins du CAMP NOU restera à jamais dans les anales du CLASSIC.


vendredi 20 mars 2015

Tirage au sort UCL / Quarts de Finale : FCB vs PSG


C'est fait, nous connaissons désormais notre rival pour les quarts de finale de la Champions League.

Un air de déjà vu. Le FC BARCELONE affrontera les parisiens du PSG suite au tirage au sort effectué aujourd'hui même à NYON dans les locaux de l'UEFA.

Les deux clubs s'étaient déjà affrontés en phase de poule avec pour résultats une victoire pour chaque camp ce qui laisse prédire un quart de finale de feu.

Le match aller se déroulera au PARC DES PRINCES ce qui laisse l'avantage de recevoir le match retour aux BLAUGRANAS.

Les autres confrontations mettront aux prises le REAL MADRID face à l'ATLETI, les bavarois du BAYERN MUNCHEN  face aux portugais du PORTO, la vielle dame de la JUVENTUS face aux français du MONACO.

NOS VAMOS A PARIS !

jeudi 19 mars 2015

CRONICA / FCB vs MANCHESTER CITY (1-0) / UCL 8èmes de Finale -VUELTA-

« A Night to Remember  »

Vainqueurs lors du match aller sur le score de 2-1, les BLAUGRANAS du FC BARCELONE accueillaient les SKY BLUES du MANCHESTER CITY pour le compte de la phase retour des huitièmes de finale de la CHAMPIONS LEAGUE . A quatre jours d’un imminent CLASSIC, les Blaugranas devaient assurer le passage vers les quarts de finale pour booster leur capital confiance et se préparer, de la meilleure des manières, à affronter leur rival éternel. Les champions d’Angleterre, venus bousculer les plans catalans, n’allaient pourtant pas se donner perdants. Forts du retour de YAYA TOURE suspendu lors du match aller, les hommes de PELLEGRINI allaient lutter de toutes leurs forces pour obtenir la qualification.

Pour ce choc européen avant-CLASSIC, LUIS ENRIQUE MARTINEZ ne lésinait pas sur la formation mais alignait les meilleurs éléments disponibles avec TER STEGEN dans la cage, DANI ALVES et JORDI ALBA sur les côtés, PIQUE et MATHIEU dans l’axe défensif. Le milieu de terrain, toujours dépourvu de l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS était composé du JEFFECITO MASCHERANO en n°6, tandis que EL RUBIO RAKITIC accompagnait EL MANCHEGO INIESTA, capitaine pour la soirée. En attaque, le TRIO le plus létal d’Europe restait intouchable avec « EL FLACO » NEYMAR à gauche, « EL PISTOLERO » SUAREZ en pointe et LIONEL « EL DIEZ » MESSI sur le flanc droit. En face, l’ingénieur chilien PELEGRINI mettait toutes les chances de son côté en alignant 5 joueurs au milieu et en comptant sur le seul mais dangereux SERGIO « KUN » AGUERO en attaque.

Tous les éléments étaient donc réunis pour présenter l’une des soirées inoubliables du football européen. Mais si l’enjeu ou l’adversaire ne suffisaient pas à motiver, un spectateur pas comme les autres étaient venu admirer les catalans depuis les gradins du CAMP NOU. Un philosophe parti en terres allemandes mais dont le cœur, l’origine et l’appartenance, resteront CULE pour toujours : PEP GUARDIOLA retrouvait son siège de SOCIO au plus grand plaisir des supporters, dirigeants, mais surtout des joueurs qui n’oublieront jamais ce génie progressiste du ballon rond auprès duquel ils ont constitué la meilleure et la plus plaisante des équipes de tous les temps : EL BARCA DE LAS SEIS COPAS. Rien que pour ses yeux, les bleus et grenats allaient se donner à fond.

Dès le sifflet de l’italien GIANLUCA ROCCHI, les deux protagonistes déclarent ouvertement leurs intentions. Après quatre minutes de pression anglaise, les locaux trouvent le poteau de JOEY HART et frôlent de peu l’ouverture du score. Sur un excellent pressing aux 20 mètres, EL GATO ALVES récupère le ballon des pieds de KOMPANY pour servir NEYMAR en pleine surface mais le tir enveloppé d’EL FLACO rebondit sur le menton droit. Ce sera là le début du récital offensif BLAUGRANA emmené par un LIO MESSI visiblement ultra-motivé ; EL DIEZ combinera d’ailleurs avec INIESTA pour tester les capacités du gardien anglais qui dévie le tir de l’astre argentin au corner.  

Après une intervention défensive in-extremis de DANI ALVES et deux coup-francs presque cadrés de LIO MESSI, les catalans finiront par anéantir la vigilance de leurs adversaires après une demi-heure de jeu. Sur une récupération de JORDI ALBA en pleine surface catalane, LA MOTO combine avec RAKITIC pour se lancer dans une course en vitesse fulgurante avant d’ouvrir le jeu pour MESSI positionné sur la bande droite. EL DIEZ prend possession du cuir à hauteur de la ligne médiane pour partir dans une accélération jusqu’aux trente mètres. LA PULGA fait alors usage de son crochet extérieur pour freiner sa course, lever la tête et servir d’une précision létale RAKITIC lancé à gauche de la surface. EL RUBIO contrôle le ballon de la poitrine, puis lobe HART du droit pour déposer le ballon au deuxième poteau : Gol d’El Barça !  Gol d’El Barça ! Gol d’El Barça ! (1-0 Min.31). C’est fait, le Barça concrétise sa domination par une réalisation fort spectaculaire de son milieu croate qui ponctue une course de plus de 80 mètres par un lobe à sang froid. Pour LIO MESSI, c’est la 23ème passe décisive de la saison : Tout juste Immense ! Un but qui ouvre le chemin des quarts de finale aux hommes d’EL LUCHO, un but que même PEP GUARDIOLA n’a pu s’empêcher de célébrer, juste comme un CULE de plus.

Avec l’avantage du score à sa faveur, le Barça lâche sa TIKI TAKA pour faire perde aux anglais tout semblant de sang-froid.  On assiste alors au fameux « Passes à 10 » catalan, orné par certains gestes techniques de grande classe tel un petit pond phénoménal de LIO MESSI infligé à un MILNER complétement désemparé, puis un autre, toujours par LA PULGA cette fois à FERNANDINHO qui ne savait plus à quel saint se vouer. Les occasions ne manqueront pas non plus ; servi par NEYMAR,  LUIS SUAREZ trouvera le poteau gauche suite à un lobe tenté face à la sortie de HART. Deux poteaux, un but, et une quantité innombrable d’actions spectaculaires, tel fut le bilan au retour vers les vestiaires.

Après le break, les hommes de LUIS ENRIQUE persisteront dans leur domination en se créant maintes et maintes occasions. Après une reprise cadrée du PICASSO INIESTA, bloquée par HART,  puis un tir non cadré du gauche de RAKITIC, « EL DIEZ » reprend les manettes du jeu en offrant à JORDI ALBA un MANO A MANO mais LA MOTO est déniée par la sortie du portier international anglais. Cinq minutes de feu du Barça qui se crée occasion sur occasion sans parvenir à battre la vigilance d’un HART surpuissant. Il y aura tout d’abord MESSI qui tire des 20 mètres avant que SUAREZ ne trouve le petit filet extérieur. Ensuite, ce sera sur contre que les catalans prendront à revers les SKYBLUES dans une action fulgurante menée par NEYMAR à gauche qui sert MESSI en pleine surface, en pleine course aussi, mais le crochet de LA PULGA est anticipé par la sortie majestueuse de JOEY HART.  Et même quand SAINT HART est battu, il y aura l’arbitre de touche qui annule un but de JORDI ALBA pour un hors bel et bien existant. Visiblement, les dieux du foot s’étaient mis du côté des visiteurs.

Au dernier quart d’heure, et contre le cours du jeu, les CITYZENS obtiendront un penalty par l’intermédiaire du virevoltant SERGIO AGUERO qui provoque une faute de PIQUE en pleine surface. Aidé par les consignes de MASCHERANO, TER STEGEN plonge du bon côté et dénie EL KUN dans un tournant décisif de la partie. A six minutes de la fin du temps réglementaire, EL MISTER décida enfin d’intervenir pour faire appel à RAFINHA à la place d’un RAKITIC ovationné par le CAMP NOU. Rien ne changera cependant sur le terrain. Le Barça continue à se procurer les occasions l’une après l’autre sans pouvoir battre JOEY « SAINT » HART dont les réflexes semblaient débarquer d’une autre planète. Le portier anglais déniera SUAREZ, puis MESSI sur un retourné de la droite qui aurait dû -normalement- finir dans les filets, et ce avant de bloquer un effort de NEYMAR sur MANO A MANO. Bref, toute la TRIPLETTA y est passée. Ce manque d’efficacité aurait pu affecter les CULES mais le Barça était tellement spectaculaire, mais surtout déjà qualifié, que tout le monde y a trouvé son compte quand le sifflet final retentit.

Soirée inoubliable au CAMP NOU ponctuée par une qualification catalane méritée aux quarts de finale de la CHAMPIONS LEAGUE. Victoire par la plus petite des marges, oui,  mais avec le plus grand spectacle offert de la saison. Bilan : Un nombre incomptable d’occasions, une domination barcelonaise sur tous les plans, et des gestes techniques à la JOGA BONITO pour conclure le tout. Au final, le champion d’Angleterre a été surclassé par un Barça des grands soirs mené par celui que tout le monde a fini par reconnaître comme le meilleur de la planète, sans concurrent. Il s’agit bien évidemment de LIONEL ANDRES MESSI dont le jeu a offert du plaisir aux CULES, aux neutres, et même aux adversaires du soir qui ont fini par admettre, avec FAIR PLAY, le talent vertigineux du DIEZ argentin. Dans le football, il y a des soirées comme celles-ci, des soirées tellement plaisantes qu’on n’oublie pas avec le sifflet final, mais qui continuent de visiter nos rêves des nuits et des nuits plus tard. Ainsi, on rêvera des petits-ponds de LA PULGA, du TOQUE i TOQUE du Barça, et des chants joyeux des gradins du CAMP NOU. Finalement, c’est pour ça qu’on aime le football. Même PEP GUARDIOLA, aujourd’hui entraîneur du géant bavarois et adversaire potentiel lors du tirage au sort effectué ce Vendredi, n’a pu se retenir de sauter de son siège, trembler, célébrer, mais surtout savourer l’une des plus belles équipes des temps modernes. D’ailleurs, la visite de ce « Philosophe » qu’on pourrait décrire comme le plus grand symbole vivant du BARCELONISMO a été récompensée par une prestation monstre de ceux qui étaient jadis ses disciples. C’est pour tout cela qu’on l’aime cette équipe.. Et dans trois jours, il faudra démontrer cet amour, cette passion, ce sentiment d’appartenance par un support inconditionnel face au rival éternel, face à  l’équipe qui représente l’antonyme parfait de toutes nos valeurs. Mais au final, quel que soit le résultat du CLASSIC, on aimera peut être un peu plus notre équipe, mais jamais un peu moins. C’est ça être CULE, et il n’y a rien de mieux dans cette vie. 

Sempre Barça !  

mercredi 18 mars 2015

FCB vs MANCHESTER CITY / Conférences de Presse d'Avant-Match :

FCB vs MANCHESTER CITY / Liste des convoqués /:


En prévision du choc européen face aux CITYZENS , EL MISTER a rendu publique la liste des joueurs convoqués pour le match retour qui se jouera au CAMP NOU.

Seuls MASIP, MONTOYA et DOUGLAS ont été écartés de ce groupe par décision technique tandis que SERGIO BUSQUETS et VERMAELEN restent absents pour cause de blessure.

Ainsi, les convoqués pour le match de ce soir sont :
Ter Stegen, Bravo, Alves, Piqué, Bartra, Alba, Mathieu, Mascherano, Adriano, Iniesta, Sergi Roberto, Xavi, Rakitic, Rafinha, Pedro, Neymar Jr, Messi et Suárez.

Força Barça ! 

lundi 16 mars 2015

CRONICA / EIBAR vs FCB (0-2) / LIGA BBVA J27

" Pré-CLASSIC "

Sur la petite pelouse du MUNICIPAL de l’IPURUA, le leader catalan du FC  BARCELONE se déplaçait pour affronter les nouveaux promus du EIBAR, 14èmes à la grille du classement. Devant 5000 spectateurs dans les gradins et quelques dizaines perchés aux immeubles entourant le stade, les BLAUGRANAS entreprenaient la partie avec l’objectif de remporter les trois points sans trop forcer sur la cadence. A quatre jours du choc européen face au MANCHESTER CITY, et à une semaine du fameux CLASSICO DE LOS CLASSICOS, les hommes de LUIS ENRIQUE se devaient de sortir victorieux de ce match-piège sans suspensions ni blessures. Dépourvu de SERGIO BUSQUETS blessé, et sans ses « motos » de service ALVES et ALBA suspendus ou encore MASCHERANO et MATHIEU qui risquaient la suspension, EL MISTER composait son onze titulaire avec maintes nouveautés. Ainsi, BRAVO était aligné dans les filets tandis que MONTOYA, ADRIANO, PIQUE et BARTRA formaient la ligne défensive. En milieu de terrain, SERGI ROBERTO était, pour une première inédite, aligné en milieu défensif alors que RAKITIC et RAFINHA se chargeaient des besognes offensives. En attaque, LA TRIPLETTA conservait ses galons de titulaires malgré le petit calibre de l’adversaire avec les incontournables NEYMAR, SUAREZ et LIO MESSI. 

L’entame de cette rencontre sera marquée par une attitude offensive des visiteurs catalans qui dictent le rythme du jeu. La première occasion sera l’œuvre de RAKITIC qui, de la tête, dévie un centre de RAFINHA mais la défense du EIBAR se dégage sur la ligne. Après un coup-franc faiblement tiré par NEYMAR, ce sera LIONEL MESSI qui offrira aux spectateurs de l’IPURUA quelques secondes inoubliables de magie footballistique quand ils assistèrent à une accélération fulgurante d’EL DIEZ qui élimine 4 joueurs coup sur coup avec un petit pond magistral au passage.. Les supporters de l’EIBAR n’oublieront pas LIONEL MESSI, d’autant plus que ce sera l’astre argentin lui-même qui, à la demi-heure de jeu, provoque un penalty suite à une main flagrante en pleine surface. LA PULGA se chargera d’ailleurs de la transformation et catapultera le ballon dans les filets d’un tir croisé (0-1 Min31). Et de 31 pour MESSI qui se place désormais seul en PICHICHI de la LIGA BBVA ! Avant la fin de la première mi-temps, ce sera au tour de LUIS SUAREZ de se distinguer à la suite d’un magnifique mouvement offensif entre RAFINHA, qui centre, et RAKITIC, qui dépose le ballon de la poitrine, mais la reprise de LA SALTA est malheureusement déstabilisée par une intervention défensive, le cuir finit aux tribunes..

En deuxième période, les BLAUGRANAS tenteront de plier le match, toujours sans forcer. Excellemment servi par MESSI dans l’intervalle, NEYMAR Jr sera dénié à la 52ème minute par une sortie in-extremis du gardien local qui empêche le deuxième but catalan ; ou le retarde plutôt, puisque les visiteurs obtiendront gain de cause trois minutes plus tard. Sur un corner botté côté droit par RAKITIC, PIQUE, BARTRA et les autres se chargent d’encercler les défenseurs adverses laissant à MESSI, seul au point de penalty, le soin de propulser le ballon d’une tête rageuse dans les filets (0-2 Min55). CABEZAZO DE LIO MESSI ! Magnifique combinaison des catalans et c’est LA PULGA qui inscrit son 32ème but de la saison, 32 sur 78 buts inscrits par le Barça.. Oui, DEPENDENCIA pour toujours !

Hormis le remplacement de NEYMAR par PEDRO, mais surtout celui de RAKITIC par le légendaire XAVI HERNANDEZ qui disputait là son 750ème match sous les couleurs catalanes, les faits de la partie ne connaîtront pas de nouveautés et les BLAUGRANAS se contentèrent de gérer les minutes. Seule l’entrée de l’avant-centre italien PIOVACCARI côté EIBAR déstabilisera les plans CULERS, notamment lorsque le remplaçant trouva la transversale de BRAVO en fin de match, pour procurer un semblant de sursaut aux gradins et immeubles de l’IPURUA.

Sans trop forcer, les catalans confirment ainsi leur statut de LEADER en s’imposant grâce à un doublé de LA PULGA MESSI, un doublé inscrit sur deux balles arrêtées. Inhabituel, oui, mais indispensable au regard de la semaine qui vient. Au menu : un choc européen dès Mercredi face au CITYZENS dans une partie où il faudra hausser de ton pour assurer le passage au quarts de la C1 ; et ce avant d’entreprendre le Dimanche avec toute la ferveur qu’engage le BARCELONISMO, mais surtout celle engagée par l’ANTI-MADRIDISMO qui anime tout fervent CULER . Même si la culture imposée par notre cher LUIS ENRIQUE est celle du match par match, il faut dire que l’approche du CLASSIC transcende toute autre échéance. De cette date dépend tout notre orgueil. Défaits lors du match aller, ce sera à nous de remettre les pendules à l’heure.. Et nous le ferons avec immense plaisir.


VAMOS CULERS !         

mercredi 11 mars 2015

CRONICA / FCB vs RAYO VALLECANO (6-1) / LIGA BBVA J26


" Enfin Leaders "

A midi tapante, la pelouse ensoleillée du CAMP NOU accueillait la rencontre comptant pour la 26ème journée du championnat espagnol mettant aux prises le FC BARCELONE, 2ème au classement général, et les madrilènes du RAYO VALLECANO, équipe de la deuxième moitié du tableau. Dans le collimateur des catalans, le fauteuil du leader qui allaient les accueillir à bras ouverts en cas de victoire, et ce après la défaite du rival éternel sur la terre basque de l’ATHLETIC BILBAO. A deux journées du CLASSICO DE LOS CLASSICOS, les BLAUGRANAS considéraient l’enjeu important de la partie en tenant compte des risques de suspension, ou encore de blessure qui pourraient leurs plans pour le titre. En face, le RAYO VALLECANO n’allait pas se laisser faire. Les hommes de PACO JIMENEZ, malgré leur classement, font preuve d’un football de possession plaisant qui n’allait qu’améliorer le spectacle prévu.

Pour ce match, LUIS ENRIQUE, privé d’une pièce maîtresse du calibre de l’irremplaçable BUSQUETS, faisait confiance à BRAVO dans les filets ; EL GATO ALVES et LA MOTO ALBA sur les côtés, tandis que MATHIEU accompagnait GERARD PIQUE en défense centrale. En milieu, EL JEFFECITO MASCHERANO appuyait le tandem du BARCA DE LAS SEIS COPAS aligné pour la 3ème fois seulement de la saison: le capita’ XAVI HERNANDEZ et EL MANCHEGO INIESTA. En attaque, PEDRO RODRIGEZ profitait de la suspension de NEYMAR pour accompagner le duo composé de LUIS « LA SALTA » SUAREZ et LIONEL « LA PULGA » MESSI. En face, le RAYO pouvait compter sur l’expérience de l’ex Barcelonista TRASHORAS, sur la vivacité de BUENO, auteur d’un quadruplé lors de la journée précédente,  ainsi que sur le dangereux avant-centre brésilien LEO BATISTAO.

Seulement six minutes furent suffisantes au Barça pour démanteler les plans de leurs adversaires. Suite à une touche lumineuse de XAVI HERNANDEZ, LUIS SUAREZ se retrouve face au gardien et LA SALTA ne laisse pas passer l’occasion pour inscrire, de l’extérieur du droit, l’ouverture du score catalane. GOL DEL PISTOLERO  (1-0 Min.6’) ! C’est la sixième réalisation en LIGA pour LUIS SUAREZ qui semble avoir atteint son meilleur état de forme, mais surtout de confiance, depuis sa venue au Can Barça.

Grace à la présence du MAESTRO XAVI HERNANDEZ sur le terrain, les Blaugranas se créeront plusieurs occasions pour doubler le score. LUIS SUAREZ fut le premier à profiter de la VISTA de l’architecte légendaire, mais il manquera un centre décisif vers PEDRO après avoir réussi à éliminer le gardien ALVAREZ. Par la suite, ce sera PEDRO qui se retrouvera en MANO A MANO mais le retour de la défense l’empêche de servir un LIO MESSI totalement esseulé. Et avant la fin de la première période, ce sera LIO MESSI qui manquera un lobe subtile suite à un service ingénieux de LUIS SUAREZ. Malgré la multitude d’occasions, les deux protagonistes se quitteront sur le petit score d’un but à zéro.

Après le break, les catalans hausseront leur rythme offensif en vue de tuer le match. Ce sera chose faite à la 49ème minute quand un corner botté par XAVI est repris de la tête par JORDI ALBA. Etonnement, le plus petit des joueurs barcelonais trouve la transversale et ce sera GERARD PIQUE qui suivra l’action pour inscrire le deuxième but de la matinée (2-0 Min.49’). Sept minutes plus tard, le monde de PACO JIMENEZ s’écroulera quand son défenseur TITO commet un tirage irresponsable de maillot sur LUIS SUAREZ qui lui vaudra l’expulsion, laissant ses coéquipiers à 10. Après une première tentative ratée, l’arbitre décide de refaire le penalty pour offrir à LIO MESSI l’occasion d’inscrire son 28ème but en LIGA. Et LA PULGA la saisit avec plaisir : Tir croisé qui bat l’ex-gardien de l’Espanyol  ALVAREZ (3-0 Min.56’).

Le MESSI-SHOW ne faisait cependant que commencer. EL DIEZ reviendra à l’heure de jeu pour inscrire le doublé suite à un service généreux de LUIS SUAREZ qui fixe le gardien avant d’offrir le 4ème but barcelonais à l’astre argentin (4-0 Min.63’). En feu, LA PULGA reviendra cinq minutes seulement plus tard pour pulvériser la défense du RAYO. Servi depuis la gauche par PEDRO, LIO MESSI accélère pour prendre possession du cuir entre deux défenseurs et effacer ALVAREZ d’une feinte de tir avant de placer le ballon dans les filets madrilènes (5-0 Min.68’). C’est la 30ème réalisation pour le n°10 catalan qui rejoint la tête du classement des PICHICHIS en LIGA. Mais surtout, c’est le 24ème Hat-Trick pour LIONEL ANDRES MESSI qui dépasse TELMO ZARRA dans ce registre particulier et devient ainsi le plus grand titulaire de coups du chapeaux de l’histoire de la LIGA. Des records, des records, et encore des records pour LA PULGA la plus létale du football mondial !      

Et alors que les BLAUGRANAS dominaient la partie en long et en large, notamment avec l’incorporation de RAKITIC en milieu défensif et de RAFINHA à la place d’INIESTA, DANI ALVES commettra l’irréparable en fauchant BUENO à l’intérieur de la surface. EL GATO se verra expulser par GIL MANZANO dans une action aussi inutile qu’injuste. A la transformation, Alberto BUENO lui-même qui inscrit le but « de l’honneur » pour les siens (5-1 Min. 81’). Les catalans insisteront tout de même pour avoir le dernier mot. Dans le temps additionnel, LUIS SUAREZ  excellemment servi par LIO MESSI trouve la force pour éliminer le gardien dans un mouchoir de poche avant de propulser le ballon dans les filets et inscrire un doublé fort bien mérité (6-1 Min.91’).                           
GOLEADA du FC BARCELONE qui sort victorieux de ce midi-foot pour s’emparer du fauteuil du leader. Enfin, les catalans sont premiers au classement espagnol avec un point d’avance sur leur rival éternel, un poste que les Blaugranas n’avaient plus occupé depuis le mois d’Octobre. Une récompense méritée au regard des prestations catalanes depuis le début de l’année. Menés par un LUIS SUAREZ au top de sa confiance, et un LIO MESSI brillant malgré son autosuffisance, le Barça semble avoir trouvé sa vitesse de croisière à une journée du CLASSIC. Un déplacement à EIBAR, une réception européenne face au MANCHESTER CITY et l’heure des comptes sonnera. Le compte à rebours, lui,  est déjà lancé.. 

Visca Barça !

mardi 10 mars 2015

CRONICA / VILLAREAL vs FCB (1-3) / COPA DEL REY Demi-finale -VUELTA-

« EL REY DE LAS COPAS »

Après deux victoires successives en C1 puis en LIGA, les BLAUGRANAS du FC BARCELONE entreprenaient la dernière marche restante en vue d’atteindre la finale de la 3ème des compétitions en jeu –LA COPA DEL REY- face au sous-marin jaune du VILLAREAL. Suite à leur victoire au CAMP NOU (3-1), les hommes de LUIS ENRIQUE se déplaçaient au MADRIGAL pour confirmer la qualification en finale et éviter tout fait de surprise.

Face à un adversaire réputé pour son jeu offensif, EL MISTER alignait une formation composée de : TER STEGEN dans la cage, MONTOYA et ALBA sur les côtés, PIQUE et MASCHERANO en défense centrale. Au milieu, SERGIO BUSQUETS était titularisé aux côtés du « MANCHEGO » INIESTA et du généreux RAFINHA ALCANTARA. En attaque, LA TRIPLETTA était alignée avec NEYMAR, LUIS SUAREZ et LIONEL « EL DIEZ » MESSI. Côté VILLAREAL, MARCELINO pouvait compter sur son armada offensive avec la titularisation de UCHE, VIEJO et CHERYSHEV en attaque tandis que GIOVANI DOS SANTOS et JOEL CAMPBELL étaient laissés sur le banc.

Malgré l’optimisme soutenu du public présent au MADRIGAL, il ne faudra que 3 minutes aux catalans pour mettre à néant tout espoir de REMONTADA. Sur un service millimétré de LIO MESSI, NEYMAR plonge dans l’espace pour dévier, du gauche, le centre rentrant de LA PULGA et battre le gardien ASENJO d’un ballon lobé (0-1 Min.3’). Et tous les rêves se diluèrent côté local.. NEY semble avoir scellé la qualification en finale pour les siens puisque le VILLAREAL avait désormais besoin de 4 buts pour renverser le score..

La quasi-impossibilité de cette mission se reflétera d’ailleurs sur les faits du match. Le Barça contrôle le rythme de la partie malgré les valeureux efforts des locaux, notamment par l’intermédiaire du jeune VIEJO et de CHERYSHEV qui restaient un danger à surveiller. Malgré la domination catalane, le sous-marin jaune parviendra à recoller au score par l’intermédiaire d’un ex-CULER, JONATHAN DOS SANTOS qui reprend un centre provenant de l’aile gauche d’un droit létal (1-1 Min.38). Sur cette même action, SERGIO BUSQUETS resta à terre.. Le milieu catalan semblait se tordre de douleur car PINA, en voulant ouvrir le jeu vers la gauche, a littéralement écrasé la cheville de BUSI. L’inquiétude des CULERS sera encore plus grande quand ils verront leur irremplaçable sentinelle porté immédiatement vers les facilités médicales ! Et la malédiction des blessures nous frappa encore..         

En seconde mi-temps, les hommes de LUIS ENRIQUE se contenteront de gérer leur match sans trop forcer en efforts.. Pris dans le piège catalan, les locaux tentèrent le tout pour le tout pour se défaire sans jamais y parvenir. Devant cette situation inconfortable, le sous-marin jaune n’avait plus de choix que d’user d’agressivité, voire de violence. Après avoir involontairement causé la blessure de BUSQUETS, l’ex-joueur de Mallorca PINA est expulsé du terrain après un tacle assassin sur NEYMAR JUNIOR. Une action violente qui vaut aux locaux de rester à dix.
Ce ne sera qu’en fin de match que les catalans décideront d’hausser le rythme d’attaque. Après un MANO a MANO raté, LUIS SUAREZ coupa court aux critiques en inscrivant un but sublime qui met à terre l’ensemble du MADRIGAL. Sur un excellent service de MASCHERANO, LA SALTA use intelligemment de son corps pour couvrir le ballon avant d’éliminer le gardien et de mettre le cuir du gauche dans les filets déserts (1-2 Min.73). Sublime réalisation du KILLER SUAREZ, action spectaculaire qui démontre tout le talent du N°9 AZULGRANA.

Et alors que les spectateurs quittaient l’enceinte valencienne, EL FLACO NEYMAR porta le coup d’estocade à l’entité jaune. Sur un centre de XAVI HERNANDEZ, NEY place calmement le ballon de la tête au poteau opposé pour prendre à contrepied ASENJO et inscrire son 6ème but en COPA (1-3 Min.88). Il est Le meilleur buteur catalan dans cette compétition.    

Qualification scellée en finale pour les BLAUGRANAS qui atteignent la marche finale de leur compétition favorite. EL REY DE LAS COPAS se dirige ainsi vers le sacre après avoir vaincu, à l’aller comme au retour, un VILLAREAL non moins méritant. En finale, les catalans devront affronter les basques de l’ATHLETIC BILBAO, comme il fut le cas lors des 2 dernières COPAS remportées. Ainsi, LUIS ENRIQUE ponctue avec succès son parcours dans l’une des trois compétitions en jeu pour confirmer sa logique du « Match par Match ». D’ailleurs, il faudra procéder de la même sorte dans les autres tableaux... La joie de la qualification en finale a cependant été ternie par la blessure de SERGIO BUSQUETS qui, semble-t-il, ratera le CLASSICO imminent. Mais si EL MISTER a prouvé que « le match par match » fonctionnait avec succès, il pourra aussi prouver que sa logique du « tout membre de l’équipe fera l’affaire » est bel et bien une réalité. En comptant sur un MASCHERANO au sommet de sa carrière, EL LUCHO pourra s’en sortir sans soucis. Seulement, il ne faut pas vendre la peau de l’ours, ou plutôt celle du Lion Basque dans le cas présent, avant de l’avoir tué. Atteindre la finale ne sert à rien si le titre n’est pas  ramené. Seul le sacre préserve de l’oubli, seul le sacre est porté au palmarès.. Alors, à nous la COPA, à nous le sacre, à nous l’histoire ! 

Força Barça !    

mercredi 4 mars 2015

CRONICA / GRANADA vs FCB (1-3) / LIGA BBVA J25

« A deux points » 

Sur la pelouse de l’ESTADIO du NUEVO DE LOS CARMENES, le FC BARCELONE se déplaçait pour affronter l’équipe locale du GRANADA pour le compte de la 25ème journée de la LIGA BBVA. Forts de leur victoire européenne face au MANCHESTER CITY en milieu de semaine, les poulains de LUIS ENRIQUE se devaient d’engranger les trois points afin de maintenir leur pression sur le leader madrilène. Pour ce faire, EL LUCHO donnait du repos à plusieurs de ses « titulaires ». Ainsi, la charnière centrale était composée de BARTRA et MATHIEU, tandis que SERGIO BUSQUETS était reposé au profit du JEFFECITTO MASCHERANO au milieu défensif ; XAVI HERNANDEZ reprenait ses droits de titulaire au milieu mais l’attaque en TRIPLETTA restait intouchée. 

Face à l’équipe entrainée par ABEL RESINHO, les catalans allaient ouvrir le score dès la 25ème minute par l’intermédiaire d’EL RUBIO RAKITIC. Sur un service millimétré de JORDI ALBA, LUIS SUAREZ plonge dans l’espace derrière la ligne défensive andalouse pour reprendre le ballon du gauche. Aidé par un défenseur maladroit, le milieu croate suit l’action et se contente de pousser le ballon dans les filets (0-1 Min25). En feu, LUIS SUAREZ reviendra en seconde période pour doubler la mise des siens quand il fut excellemment servi par RAKITIC pour battre la vigilance de l’ex BLAUGRANA OIER OLAZABAL (0-2 Min48). Malgré la réduction du score de FRAN RICO du point de penalty, les hommes de LUIS ENRIQUE allaient tuer le match à la 70ème minute par l’intermédiaire de LIO MESSI (1-3 Min70), servi sur un plateau d’or par EL PISTOLLERO SUAREZ qui a littéralement tout fait pendant ce match. 

Grace à cette victoire, mais surtout au match nul enregistré par le rival éternel à domicile face au VILLAREAL, le Barça revient à deux petits points de la première place. Ainsi, les BLAUGRANAS ravivent leurs espoirs pour le titre à l’approche d’un CLASSICO décisif. Mais avant tout cela, une échéance importante est à considérer, celle du voyage vers le MADRIGAL où les barcelonais devront, sauf surprise, empocher leur ticket pour la finale de la COPA DEL REY. Rester présent sur les trois tableaux a été l’objectif du début saison, il est réalité à trois mois de sa fin.. Match par match, les catalans semblent s’approcher des sacres, doucement, mais sûrement.


CRONICA / MACHESTER CITY vs FCB (1-2) / UCL 8èmes de Final -IDA-


« El Barça es el Barça ! »


Sur la pelouse du CITY OF MANCHESTER, et devant plus de 47 000 spectateurs, la mélodie de la CHAMPIONS LEAGUE retentissait pour annoncer la reprise de la plus prestigieuses des compétitions européennes avec l’affiche de ces huitièmes de finale mettant aux prises le MANCHESTER CITY et le FC BARCELONE. Entre champion d’Angleterre et Vice-champion d’Espagne, la partie s’annonçait indécise. Les hommes de LUIS ENRIQUE sortaient d’une défaite douloureuse encaissée à domicile en championnat, chose qui avait contribué à surenchérir leur côte dans les paris footballistiques. En face, les BLUE SKY s’étaient promis de ne pas répéter les erreurs de la saison dernière, là où ils avaient perdus à domicile face aux catalans, là où ils avaient été éliminés à ce même stade de la compétition.

Pour cette confrontation de Gala, EL MISTER alignait sa meilleure composition en restant fidèle à TER STEGEN dans la cage, PIQUE et MASCHERANO en charnière centrale et DANI « EL GATO » ALVES avec JORDI « LA MOTO » ALBA sur les côtés. En milieu du terrain, SERGIO BUSQUETS dictait le ton tandis que RAKITIC et INIESTA s’occupaient de la besogne de création. Aux avants postes, LA TRIPLETTA composée de NEYMAR Jr, LUIS « EL PISTOLERO » SUAREZ et LIONEL « LA PULGA » MESSI était alignée à la plus grande crainte du public anglais. Du côté des CITIZENS, MANUEL PELLEGRINI faisait confiance à DEMICHELIS à la place de MANGALA, YAYA TOURE manquait à la liste pour cause de suspension mais le duo KUN AGUERO, EDIN DZEKO restait aussi dangereux qu’imprévisible.

Dès le sifflet de Monsieur FELIX BRISH, les BLAUGRANAS prennent possession du cuir tandis que les locaux misaient clairement sur les actions de rupture. Après un tir de LIO MESSI contré par un tacle de DEMICHELIS, le Barça signe la première occasion dangereuse de la partie à la 12ème minute par l’intermédiaire de LUIS SUAREZ qui reprend le ballon du gauche à côté du cadre. Pourtant, LUISITTO n’avait fait qu’annoncer la couleur puisque, 4 minutes plus tard, le vampire uruguayen allait glacer les tribunes de l’ETIHAD STADIUM. Suite à une touche jouée côté droit, LIO MESSI combine avec DANI ALVES avant de centrer vers la surface où SUAREZ dévie le ballon de la tête sur KOMPANY qui commet l’erreur de manquer son dégagement.. LA SALTA n’y va pas avec le dos de la cuillère, reprise instantanée du gauche au deuxième poteau, petit filet : Gol d’El Barça ! Gol d’EL PISTOLERO SUAREZ (1-0 Min.16) ! But important pour le FC BARCELONE,  encore plus important pour EL KILLER qui se remémore ses jours de gloire sur les pelouses anglaises.   

Par la suite, les catalans manqueront de peu de doubler leur mise. Magistralement servi par NEYMAR, LUIS SUAREZ bute sur la sortie de JOE HART qui évite le pire aux siens. Mais ce n’était que partie remise, il était écrit que LA SALTA allait marquer cette confrontation de son empreinte. Sur un mouvement initié par RAKITIC aux 30 mètres, LIO MESSI danse balle au pied entre les défenseurs adverses en les évitant un à un avant de décaler le jeu vers JORDI ALBA lancé à gauche de la surface. Doté d’un sang-froid à l’anglaise, LA MOTO temporise en levant la tête à maintes reprises pour servir, en temps opportun, SUAREZ qui s’est jeté sur le cuir tel un mort de faim : Gol d’El Barça ! Gol de LA SALTA  SUAREZ  (0-2 Min.30) ! En une demi-heure, les espoirs anglais furent anéantis par un Barça des grands soirs. En total contrôle, les hommes de LUIS ENRIQUE dictaient le ton de la partie en privant leur adversaire du ballon grâce à une technique irréprochable. Dans la foulée de leur domination, les catalans allaient même toucher les bois lorsqu’un centre de DANI ALVES est renvoyé par la transversale. Malheureusement pour EL GATO, il écopera d’un carton jaune synonyme de suspension lors du match retour.

Après le break, les locaux tenteront de revenir dans le match et on assistera à un quart d’heure où les hommes de PELLEGRINI pressaient les barcelonais dans leur camp. EL KUN AGUERO sera le plus dangereux de l’Armada anglaise, l’argentin causera plusieurs problèmes à la charnière centrale du Barça et manquera, de peu, d’ouvrir la marque pour les siens sur un tir enveloppé qui côtoie le poteau de TER STEGEN. Les catalans redresseront rapidement la tête, SUAREZ servit NEY pour une tête au deuxième poteau, hélas non cadrée. Ensuite, ce sera LIO MESSI qui charmera les supporters d’un  contrôle subtile, en mode rétroviseur, lorsque LA PULGA amadoua le ballon du gauche pour servir INIESTA dont le tir est bloqué par HART. A 20 minutes de la fin, les locaux finissent par obtenir gain de cause. Servi par le remplaçant entré en cours de jeu, FERNANDINHO, DAVID SILVA parvient à remettre le cuir du talon vers AGUERO qui use de sa vitesse fulgurante pour devancer l’intervention de PIQUE et battre TER STEGEN d’un tir imparable (2-1 Min69). Tout reste à jouer, rien n’est encore gagné.

Conscient du danger anglais, EL LUCHO réaménage son effectif en faisant appel à MATHIEU pour remplacer RAKITIC, le français prit la place de MACHERANO dans l’axe de la défense pour laisser à EL JEFFECITO le rôle du milieu défensif et à BUSQUETS celui du milieu relayeur droit. Ce changement allait permettre aux barcelonais de reprendre la main sur le milieu de terrain et obligera les locaux à doubler de vigilance. Mais à force de résistance, CLICHY finit par craquer lorsqu’il fut l’auteur d’un tacle kamikaze sur DANI ALVES : Deuxième jaune pour l’arrière gauche français qui se vit expulser pour les laisser les siens à 10..Et un souvenir de la confrontation lors de la saison précédente fit surface au CITY OF MANCHESTER.

Désormais en supériorité numérique, les BLAUGRANAS allaient exploser d’offensives en fin de match et on vit le collège arbitral annuler, pour cause d’un hors –jeu imaginaire, un but subtile de LIO MESSI. LA PULGA allait d’ailleurs être le principal protagoniste de cette fin de match. Auteur d’une prestation digne d’un quadruple ballon d’or, EL DIEZ allait conclure la soirée en obtenant un penalty face à son compatriote ZABALETA. Le ticket vers les quarts de finale semblait bien acquis mais l’astre argentin rate complétement son penalty, contré en un premier temps par HART puis victime de précipitation lorsqu’il tenta de remettre le ballon dans le cadre d’une tête effroyablement manquée.. Mais que voulez-vous ? Même les plus grands ont leur moments de démence.   

Victoire décisive du FC BARCELONE sur les terres du champion en titre anglais. Une victoire avec l’art et la manière lors d’une partie où les catalans ont montré leur plus beau visage à l’Europe entière. Les critiques et les doutes peuvent fuser autant que voulu, mais le Barça reste le Barça..90 minutes de pur plaisir footballistique valent une saison toute entière d’autres équipes dépourvues de véritable fond de jeu, et ce quel que soit le palmarès acquis à l’heure des comptes. Avec un pas dans les quarts de finale, les barcelonais peuvent se vanter d’avoir exécuté un coup du maître, menés par un SUAREZ létal, un LIONEL MESSI magistral, et un LUIS ENRIQUE qui ne cesse de démontrer sa sagesse tactique. Ceci dit, le match retour au CAMP NOU devra être entrepris sans faute car, en football, on n’est jamais à l’abri de retournements de situations, aussi incroyables soient-ils.. Mais quand le Barça est à son niveau, même le destin lui donne un coup de main, ne serait-ce que pour la beauté du jeu..

El Barça es el Barça !
VAMOS CULERS !