« Hommage au Numéro 12 »
Sur la pelouse mythique du CAMP
NOU, la date du CLASSIC venait enfin à échéance pour départager les deux
protagonistes historiques du football espagnol : Le FC BARCELONE, leader
au tableau général ; et le REAL MADRID, champion d’Europe en titre et dauphin
sur la grille du classement. Une 28ème journée qui allait peut être
dicter, en grande partie, l’identité du champion de la LIGA BBVA à 10 journées
de sa fin. Après des semaines d’attente, de prévisions, de critiques,
d’analyses et de pronostics, les deux ennemis jurés s’affrontaient enfin pour
une suprématie temporaire. Au CAN Barça, on attendait cette date depuis un
certain match aller où LOS BLANCOS s’étaient imposés sur leurs terres : Le
moment arrivé, l’ensemble du BARCELONISMO ne pouvait que s’unifier derrière les
siens pour liquider cette dette pendante vis-à-vis du rival éternel, et ce dans
l’un des meilleurs moments du Barça d’El LUCHO, meilleure attaque et meilleure
défense du Championnat. Forts d’une qualification en quarts de finale de la CHAMPIONS
LEAGUE face à un certain champion d’Angleterre, les CULERS voyaient en ce
CLASSIC l’occasion de redresser la tête et de prouver, au monde entier, que
l’hégémonie footballistique catalane n’était toujours pas arrivée à terme.
Pour cette confrontation à enjeu
idéologique, LUIS ENRIQUE MARTINEZ planifiait avec ambition sa première
victoire, en tant qu’entraîneur, dans l’histoire des CLASSICS en alignant la
meilleure des compositions disponibles. Malgré l’impressionnant retour à la
convocation de SERGIO BUSQUETS, EL MISTER faisait confiance au même onze
titulaire aligné face à MANCHESTER CITY en milieu de semaine, hormis la mise
sur le banc du gardien allemand TER STEGEN. Ainsi, CLAUDIO BRAVO tenait la cage
catalane tandis que PIQUENBAUER et JEREMY MATHIEU étaient alignés en charnière
centrale. Sur les flancs, les MOTOS de service étaient titularisées en les
personnes de DANI « EL GATO » ALVES et de JORDI ALBA. Le
milieu du terrain était composé du « JEFFECITO » MASCHERANO, d’EL
RUBIO RAKITIC et de ANDRES « EL MANCHEGO » INIESTA, capitaine
pour la soirée. Enfin, l’attaque la plus prolifique de la LIGA ESPANOLA, LA
TRIPLETTA , était reconduite avec trois des plus talentueux attaquants de la
planète en les personnes de NEYMAR « EL MOHICO » Junior, LUIS
« EL PISTOLERO » SUAREZ, et LIONEL « LA PULGA » MESSI. En
face, CARLITTO ANCELLOTTI restait fidèle à son 4-2-3-1 de base avec MODRIC et
KROOS en milieux récupérateurs, ISCO en offensif et la triplette BALE, BENZEMA,
RONALDO en attaque. Le décor était planté, et la mosaïque qui s’afficha à
l’entrée des deux protagonistes annonça un message du club catalan à son fidèle
peuple CULER : N°12 en tenue BLAUGRANA, un clin d’œil à la GENTE DEL BARCA
qui n’attendait plus que le début du CLASSIC pour démontrer, par la voix, son
support inconditionnel.
Dès le coup de sifflet donné par
MATTEO LAOZ, les catalans mettent le pied sur le cuir et il ne leur faudra que
3 petites minutes pour entrer dans le vif du sujet. La première incursion
offensive des Blaugranas est l’œuvre de INIESTA qui combine avec SUAREZ avant
de centrer vers la surface où ISCO intervient pour mettre le ballon au corner.
Ainsi seront les 10 premières minutes, toutes en faveur du Barça qui contrôle
l’entame du match sans parvenir à se créer de réel danger. Le danger viendra cependant
des visiteurs, dès la 12ème minute, LA MUNECA RONALDO trouve la
transversale de BRAVO suit à un centre de BENZEMA. Le son des bois retentit au
CAMP NOU comme un signal d’avertissement : Le rival éternel peut faire
mal à tout moment.
Par la suite, les catalans
réagiront par le biais d’une tête trop croisée de LIO MESSI suite à un centre
de NEYMAR Jr. Mais après 19 minutes de jeu, le bleu et grenat finit par mettre
à mal son opposé blanc. Sur un coup-franc botté depuis la gauche par LIO MESSI,
JEREMY MATHIEU profite d’un marquage élastique de SERGIO RAMOS et dévie le
ballon de la tête pour battre CASILLAS et inscrire le premier but du CLASSIC. Gol
el Barça (1-0 Min. 19) ! Qui l’aurait cru, le transfert estival le
moins attendu est celui qui ouvre la marque, MATHIEU donne ainsi raison à
l’intérêt de LUIS ENRIQUE par un but qui vaut son pesant d’or.
Désormais menant au score, les
catalans déboulent dans le camp madrilène en s’offrant plusieurs corners qui traduisent
la pression offensive des locaux. Malgré quelques réactions madrilènes contrées
à 3 reprises par un MATHIEU complétement déchainé, les BLAUGRANAS auraient pu
doubler le score si l’efficacité avait été au rendez-vous. Démonstration :
A la demi-heure de jeu, un corner tiré par RAKITIC finit par être repris par
LUIS SUAREZ et c’est NEYMAR, seul face à CASILLAS, qui manque de lucidité pour
offrir le ballon au portier madrilène dans un raté presque incroyable. Triste
résultat : Le rival éternel ne manque pas de sanctionner l’inefficacité
barcelonaise. Sur une passe donnée par MODRIC dans l’intervalle, BENZEMA dévie
le ballon en pleine surface, du talon, pour RONALDO qui bat BRAVO d’un pointu du
droit. Egalisation madrilène : CALMA CALMA fit encore la MUNECA portugaise
(1-1 Min.32).
On assistera alors à un
reversement complet de la tendance que connaissait le CLASSIC, comme ce fut le
cas lors du match aller. Désormais, ce seront les madrilènes qui domineront la
partie en se créant plusieurs occasions de doubler leur marque. Le milieu
catalan perdait clairement la bataille avec un INIESTA transparent dans les
phases offensives et un RAKITIC qui restait perdu dans la pression du CLASSIC. Les
visiteurs se feront même refuser un but de BALE pour un hors-jeu valable, avant
que BRAVO ne vole à la parade sur un boulet de canon de CRISTIANO RONALDO qui
montrait sa facette la plus gonflée. Les BLAUGRANAS s’endorment pour ce dernier
quart d’heure où l’addition aurait pu être encore plus chère à payer.
Heureusement, ce sera sur le score de 1-1 que les deux équipes rejoignent les
vestiaires. Un speech s’annonce indispensable de la part d’EL MISTER pour
régler les prestations peu convaincantes jusqu’à là de NEYMAR, RAKITIC et
INIESTA. Visiblement, l’équipe de la capitale a également réussi à enrailler le
danger d’un LIO MESSI prit entre les mailles du filet blanc.
Au retour des vestiaires, les
catalans semblent mesurer le danger de la situation mais CLAUDIO BRAVO est
encore obligé d’intervenir pour repousser une frappe de l’intenable BENZEMA.
Contraint à se déplacer vers l’axe, LA PULGA MESSI sort enfin de l’ombre par
une accélération à la PIBE DE ORO qui voit le n°10 catalan freiné par une
intervention musclée de LUCA MODRIC. Et alors que BUSQUETS et XAVI HERNANDEZ
faisaient leur échauffement en prévision d’intégrer le rectangle vert, les
hommes de LUIS ENRIQUE finissent par résoudre l’équation madrilène. Sur une
action initiée à gauche, le jeu bascule sur l’aile droite où DANI ALVES reçoit
le ballon à quelques pas de la ligne médiane. EL GATO lève la tête pour
apercevoir, puis lancer LUIS SUAREZ qui faisait l’appel entre le duo
RAMOS-PEPE. Grâce à un contrôle d’une classe remarquable, LUISITTO amadoue le
cuir avant de croiser instantanément sa frappe et battre CASILLAS d’un tir sec
du droit. Folie au CAMP NOU ! Gol del Barça ! Gol del Barça !
Gol d’EL PISTOLERO SUAREZ (2-1 Min.55) ! La BOMBA des transferts estivaux
brille après des mois de controverse, la joie de LA SALTA est néanmoins
pleinement méritée, celle des gradins encore plus au regard de la physionomie
du match, mais aussi de l’enjeu que pourrait signifier la victoire. Le but d’EL
KILLER uruguayen pourrait valoir une LIGA à l’heure des comptes !
Après le but catalan, la partie
gagne en engagement, les interventions se font de plus en plus musclées de la
part des deux camps et les cartons fusent de toutes parts. Les catalans ne se
feront pas inoffensifs pour autant. Suite à un festival technique de NEYMAR, EL
MOHICO parvient à éliminer quatre joueurs madrilènes coup sur coup avant de
louper, de peu, l’angle du cadre dans une action fort spectaculaire. Ensuite,
ce sera LIO MESSI qui frôlera le poteau de CASILLAS sur une frappe enveloppée
qui côtoie le poteau droit. Cependant, ce sera NEYMAR qui manquera
l’occasion de tuer le match lorsqu’une action initiée par MASCHERANO, bénie par
LUIS SUAREZ, parvient à LIO MESSI qui sert la star brésilienne à droite de la
surface mais EL FLACO dévisse complétement sa frappe. Tout juste incroyable. Le
Barça était en feu, mais le but ne venait pas. C’est alors qu’EL MISTER fit
appel à la surprise de ce CLASSIC, l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS qui
rechaussait ses crampons après 18 jours seulement d’indisponibilité, un record
en la matière. A la 75ème minute, BUSI prit la place d’un RAKITIC
ovationné malgré son maigre rendement.
Après une troisième parade
décisive de BRAVO sur un tir de BENZEMA, LUIS ENRIQUE fit appel à XAVI
HERNANDEZ pour remplacer ANDRES INIESTA et inscrire son nom en lettres d’or
dans les registres du CLASSIC comme étant le catalan ayant disputé le plus de
confrontations face aux BLANCOS. Avec l’architecte sur le terrain, les plans
barcelonais se clarifient et SUAREZ passe à côté du doublé lorsque LA SALTA
parvint à mettre dans le vent CARVAJAL grâce à un crochet dont il a le secret
avant de tirer du gauche à côté du cadre. Avec l’entrée de RAFINHA à la place
de NEYMAR, les catalans se lancèrent dans la quête du troisième but, hélas sans
succès. JORDI ALBA se distinguera lors des 5 dernières minutes. D’abord, excellemment
servi par LIO MESSI dans l’intervalle, LA MOTO bute sur une sortie de CASILLAS
avant que la mobylette catalane ne serve à son tour LA PULGA dont le tir
instantané est renvoyé par le portier madrilène au corner. Après l’euphorie
offensive, les catalans finissent par gérer les trois minutes de temps
additionnel pour ponctuer une victoire difficile, mais fort précieuse dans la
route vers le titre.
Victoire décisive du Barça face
au rival éternel à l’issue d’un CLASSIC plus compliqué que d’habitude. Les
hommes de LUIS ENRIQUE ont su sortir leur épingle du jeu dans un match où les
occasions furent nombreuses pour les deux camps. Grâce à ce triomphe, les
catalans mènent la danse au classement général, leaders désormais avec 4 points
de différence sur le dauphin madrilène. Malgré une première demi-heure de feu,
les catalans ont sombré après l’égalisation madrilène avant de se reprendre en
deuxième période où ils auraient pu creuser l’écart si l’efficacité et la
lucidité demandées avaient été au rendez-vous. LUIS SUAREZ offre ainsi trois
points qui pourraient valoir une LIGA au public CULE, ce dernier reprend ses
droits sur son adversaire MERENGUE. L’autre LUIS, ENRIQUE MARTINEZ, jadis
bourreau du REAL en tant que joueur, sort victorieux pour la première fois, en
tant qu’entraîneur, d’un CLASSIC qu’il gardera à jamais dans sa mémoire. Certes,
gagner par une balle arrêtée et une action de n°9 à la BRITISH n’est pas dans
notre ADN, mais la combativité et LA GRINTA démontrées par les BLAUGRANAS y
sont sans nul doute. Les joueurs ont mouillé le maillot, le résultat a suivi,
le rival éternel est mis à terre.. Quoi de mieux pour rendre hommage au public
CULER, quoi de mieux pour rendre joyeux le joueur n°12 ?
Visca Barça !
SOM ELS MILLORS !