jeudi 19 mars 2015

CRONICA / FCB vs MANCHESTER CITY (1-0) / UCL 8èmes de Finale -VUELTA-

« A Night to Remember  »

Vainqueurs lors du match aller sur le score de 2-1, les BLAUGRANAS du FC BARCELONE accueillaient les SKY BLUES du MANCHESTER CITY pour le compte de la phase retour des huitièmes de finale de la CHAMPIONS LEAGUE . A quatre jours d’un imminent CLASSIC, les Blaugranas devaient assurer le passage vers les quarts de finale pour booster leur capital confiance et se préparer, de la meilleure des manières, à affronter leur rival éternel. Les champions d’Angleterre, venus bousculer les plans catalans, n’allaient pourtant pas se donner perdants. Forts du retour de YAYA TOURE suspendu lors du match aller, les hommes de PELLEGRINI allaient lutter de toutes leurs forces pour obtenir la qualification.

Pour ce choc européen avant-CLASSIC, LUIS ENRIQUE MARTINEZ ne lésinait pas sur la formation mais alignait les meilleurs éléments disponibles avec TER STEGEN dans la cage, DANI ALVES et JORDI ALBA sur les côtés, PIQUE et MATHIEU dans l’axe défensif. Le milieu de terrain, toujours dépourvu de l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS était composé du JEFFECITO MASCHERANO en n°6, tandis que EL RUBIO RAKITIC accompagnait EL MANCHEGO INIESTA, capitaine pour la soirée. En attaque, le TRIO le plus létal d’Europe restait intouchable avec « EL FLACO » NEYMAR à gauche, « EL PISTOLERO » SUAREZ en pointe et LIONEL « EL DIEZ » MESSI sur le flanc droit. En face, l’ingénieur chilien PELEGRINI mettait toutes les chances de son côté en alignant 5 joueurs au milieu et en comptant sur le seul mais dangereux SERGIO « KUN » AGUERO en attaque.

Tous les éléments étaient donc réunis pour présenter l’une des soirées inoubliables du football européen. Mais si l’enjeu ou l’adversaire ne suffisaient pas à motiver, un spectateur pas comme les autres étaient venu admirer les catalans depuis les gradins du CAMP NOU. Un philosophe parti en terres allemandes mais dont le cœur, l’origine et l’appartenance, resteront CULE pour toujours : PEP GUARDIOLA retrouvait son siège de SOCIO au plus grand plaisir des supporters, dirigeants, mais surtout des joueurs qui n’oublieront jamais ce génie progressiste du ballon rond auprès duquel ils ont constitué la meilleure et la plus plaisante des équipes de tous les temps : EL BARCA DE LAS SEIS COPAS. Rien que pour ses yeux, les bleus et grenats allaient se donner à fond.

Dès le sifflet de l’italien GIANLUCA ROCCHI, les deux protagonistes déclarent ouvertement leurs intentions. Après quatre minutes de pression anglaise, les locaux trouvent le poteau de JOEY HART et frôlent de peu l’ouverture du score. Sur un excellent pressing aux 20 mètres, EL GATO ALVES récupère le ballon des pieds de KOMPANY pour servir NEYMAR en pleine surface mais le tir enveloppé d’EL FLACO rebondit sur le menton droit. Ce sera là le début du récital offensif BLAUGRANA emmené par un LIO MESSI visiblement ultra-motivé ; EL DIEZ combinera d’ailleurs avec INIESTA pour tester les capacités du gardien anglais qui dévie le tir de l’astre argentin au corner.  

Après une intervention défensive in-extremis de DANI ALVES et deux coup-francs presque cadrés de LIO MESSI, les catalans finiront par anéantir la vigilance de leurs adversaires après une demi-heure de jeu. Sur une récupération de JORDI ALBA en pleine surface catalane, LA MOTO combine avec RAKITIC pour se lancer dans une course en vitesse fulgurante avant d’ouvrir le jeu pour MESSI positionné sur la bande droite. EL DIEZ prend possession du cuir à hauteur de la ligne médiane pour partir dans une accélération jusqu’aux trente mètres. LA PULGA fait alors usage de son crochet extérieur pour freiner sa course, lever la tête et servir d’une précision létale RAKITIC lancé à gauche de la surface. EL RUBIO contrôle le ballon de la poitrine, puis lobe HART du droit pour déposer le ballon au deuxième poteau : Gol d’El Barça !  Gol d’El Barça ! Gol d’El Barça ! (1-0 Min.31). C’est fait, le Barça concrétise sa domination par une réalisation fort spectaculaire de son milieu croate qui ponctue une course de plus de 80 mètres par un lobe à sang froid. Pour LIO MESSI, c’est la 23ème passe décisive de la saison : Tout juste Immense ! Un but qui ouvre le chemin des quarts de finale aux hommes d’EL LUCHO, un but que même PEP GUARDIOLA n’a pu s’empêcher de célébrer, juste comme un CULE de plus.

Avec l’avantage du score à sa faveur, le Barça lâche sa TIKI TAKA pour faire perde aux anglais tout semblant de sang-froid.  On assiste alors au fameux « Passes à 10 » catalan, orné par certains gestes techniques de grande classe tel un petit pond phénoménal de LIO MESSI infligé à un MILNER complétement désemparé, puis un autre, toujours par LA PULGA cette fois à FERNANDINHO qui ne savait plus à quel saint se vouer. Les occasions ne manqueront pas non plus ; servi par NEYMAR,  LUIS SUAREZ trouvera le poteau gauche suite à un lobe tenté face à la sortie de HART. Deux poteaux, un but, et une quantité innombrable d’actions spectaculaires, tel fut le bilan au retour vers les vestiaires.

Après le break, les hommes de LUIS ENRIQUE persisteront dans leur domination en se créant maintes et maintes occasions. Après une reprise cadrée du PICASSO INIESTA, bloquée par HART,  puis un tir non cadré du gauche de RAKITIC, « EL DIEZ » reprend les manettes du jeu en offrant à JORDI ALBA un MANO A MANO mais LA MOTO est déniée par la sortie du portier international anglais. Cinq minutes de feu du Barça qui se crée occasion sur occasion sans parvenir à battre la vigilance d’un HART surpuissant. Il y aura tout d’abord MESSI qui tire des 20 mètres avant que SUAREZ ne trouve le petit filet extérieur. Ensuite, ce sera sur contre que les catalans prendront à revers les SKYBLUES dans une action fulgurante menée par NEYMAR à gauche qui sert MESSI en pleine surface, en pleine course aussi, mais le crochet de LA PULGA est anticipé par la sortie majestueuse de JOEY HART.  Et même quand SAINT HART est battu, il y aura l’arbitre de touche qui annule un but de JORDI ALBA pour un hors bel et bien existant. Visiblement, les dieux du foot s’étaient mis du côté des visiteurs.

Au dernier quart d’heure, et contre le cours du jeu, les CITYZENS obtiendront un penalty par l’intermédiaire du virevoltant SERGIO AGUERO qui provoque une faute de PIQUE en pleine surface. Aidé par les consignes de MASCHERANO, TER STEGEN plonge du bon côté et dénie EL KUN dans un tournant décisif de la partie. A six minutes de la fin du temps réglementaire, EL MISTER décida enfin d’intervenir pour faire appel à RAFINHA à la place d’un RAKITIC ovationné par le CAMP NOU. Rien ne changera cependant sur le terrain. Le Barça continue à se procurer les occasions l’une après l’autre sans pouvoir battre JOEY « SAINT » HART dont les réflexes semblaient débarquer d’une autre planète. Le portier anglais déniera SUAREZ, puis MESSI sur un retourné de la droite qui aurait dû -normalement- finir dans les filets, et ce avant de bloquer un effort de NEYMAR sur MANO A MANO. Bref, toute la TRIPLETTA y est passée. Ce manque d’efficacité aurait pu affecter les CULES mais le Barça était tellement spectaculaire, mais surtout déjà qualifié, que tout le monde y a trouvé son compte quand le sifflet final retentit.

Soirée inoubliable au CAMP NOU ponctuée par une qualification catalane méritée aux quarts de finale de la CHAMPIONS LEAGUE. Victoire par la plus petite des marges, oui,  mais avec le plus grand spectacle offert de la saison. Bilan : Un nombre incomptable d’occasions, une domination barcelonaise sur tous les plans, et des gestes techniques à la JOGA BONITO pour conclure le tout. Au final, le champion d’Angleterre a été surclassé par un Barça des grands soirs mené par celui que tout le monde a fini par reconnaître comme le meilleur de la planète, sans concurrent. Il s’agit bien évidemment de LIONEL ANDRES MESSI dont le jeu a offert du plaisir aux CULES, aux neutres, et même aux adversaires du soir qui ont fini par admettre, avec FAIR PLAY, le talent vertigineux du DIEZ argentin. Dans le football, il y a des soirées comme celles-ci, des soirées tellement plaisantes qu’on n’oublie pas avec le sifflet final, mais qui continuent de visiter nos rêves des nuits et des nuits plus tard. Ainsi, on rêvera des petits-ponds de LA PULGA, du TOQUE i TOQUE du Barça, et des chants joyeux des gradins du CAMP NOU. Finalement, c’est pour ça qu’on aime le football. Même PEP GUARDIOLA, aujourd’hui entraîneur du géant bavarois et adversaire potentiel lors du tirage au sort effectué ce Vendredi, n’a pu se retenir de sauter de son siège, trembler, célébrer, mais surtout savourer l’une des plus belles équipes des temps modernes. D’ailleurs, la visite de ce « Philosophe » qu’on pourrait décrire comme le plus grand symbole vivant du BARCELONISMO a été récompensée par une prestation monstre de ceux qui étaient jadis ses disciples. C’est pour tout cela qu’on l’aime cette équipe.. Et dans trois jours, il faudra démontrer cet amour, cette passion, ce sentiment d’appartenance par un support inconditionnel face au rival éternel, face à  l’équipe qui représente l’antonyme parfait de toutes nos valeurs. Mais au final, quel que soit le résultat du CLASSIC, on aimera peut être un peu plus notre équipe, mais jamais un peu moins. C’est ça être CULE, et il n’y a rien de mieux dans cette vie. 

Sempre Barça !  

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