« A Night to Remember »
Vainqueurs lors du match aller
sur le score de 2-1, les BLAUGRANAS du FC BARCELONE accueillaient les SKY BLUES
du MANCHESTER CITY pour le compte de la phase retour des huitièmes de finale de
la CHAMPIONS LEAGUE . A quatre jours d’un imminent CLASSIC, les Blaugranas
devaient assurer le passage vers les quarts de finale pour booster leur capital
confiance et se préparer, de la meilleure des manières, à affronter leur rival
éternel. Les champions d’Angleterre, venus bousculer les plans catalans,
n’allaient pourtant pas se donner perdants. Forts du retour de YAYA TOURE
suspendu lors du match aller, les hommes de PELLEGRINI allaient lutter de
toutes leurs forces pour obtenir la qualification.
Pour ce choc européen
avant-CLASSIC, LUIS ENRIQUE MARTINEZ ne lésinait pas sur la formation mais
alignait les meilleurs éléments disponibles avec TER STEGEN dans la cage,
DANI ALVES et JORDI ALBA sur les côtés, PIQUE et MATHIEU dans l’axe défensif.
Le milieu de terrain, toujours dépourvu de l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS
était composé du JEFFECITO MASCHERANO en n°6, tandis que EL RUBIO RAKITIC
accompagnait EL MANCHEGO INIESTA, capitaine pour la soirée. En attaque, le TRIO
le plus létal d’Europe restait intouchable avec « EL FLACO » NEYMAR à
gauche, « EL PISTOLERO » SUAREZ en pointe et LIONEL « EL
DIEZ » MESSI sur le flanc droit. En face, l’ingénieur chilien PELEGRINI
mettait toutes les chances de son côté en alignant 5 joueurs au milieu et en
comptant sur le seul mais dangereux SERGIO « KUN » AGUERO en attaque.
Tous les éléments étaient donc
réunis pour présenter l’une des soirées inoubliables du football européen. Mais
si l’enjeu ou l’adversaire ne suffisaient pas à motiver, un spectateur pas
comme les autres étaient venu admirer les catalans depuis les gradins du CAMP
NOU. Un philosophe parti en terres allemandes mais dont le cœur, l’origine et
l’appartenance, resteront CULE pour toujours : PEP GUARDIOLA retrouvait
son siège de SOCIO au plus grand plaisir des supporters, dirigeants, mais
surtout des joueurs qui n’oublieront jamais ce génie progressiste du ballon
rond auprès duquel ils ont constitué la meilleure et la plus plaisante des
équipes de tous les temps : EL BARCA DE LAS SEIS COPAS. Rien que pour ses
yeux, les bleus et grenats allaient se donner à fond.
Dès le sifflet de l’italien
GIANLUCA ROCCHI, les deux protagonistes déclarent ouvertement leurs intentions.
Après quatre minutes de pression anglaise, les locaux trouvent le poteau de
JOEY HART et frôlent de peu l’ouverture du score. Sur un excellent pressing aux
20 mètres, EL GATO ALVES récupère le ballon des pieds de KOMPANY pour servir
NEYMAR en pleine surface mais le tir enveloppé d’EL FLACO rebondit sur le
menton droit. Ce sera là le début du récital offensif BLAUGRANA emmené par un
LIO MESSI visiblement ultra-motivé ; EL DIEZ combinera d’ailleurs avec
INIESTA pour tester les capacités du gardien anglais qui dévie le tir de
l’astre argentin au corner.
Après une intervention défensive
in-extremis de DANI ALVES et deux coup-francs presque cadrés de LIO MESSI, les
catalans finiront par anéantir la vigilance de leurs adversaires après une
demi-heure de jeu. Sur une récupération de JORDI ALBA en pleine surface
catalane, LA MOTO combine avec RAKITIC pour se lancer dans une course en
vitesse fulgurante avant d’ouvrir le jeu pour MESSI positionné sur la bande
droite. EL DIEZ prend possession du cuir à hauteur de la ligne médiane pour
partir dans une accélération jusqu’aux trente mètres. LA PULGA fait alors usage
de son crochet extérieur pour freiner sa course, lever la tête et servir d’une
précision létale RAKITIC lancé à gauche de la surface. EL RUBIO contrôle le
ballon de la poitrine, puis lobe HART du droit pour déposer le ballon au
deuxième poteau : Gol d’El Barça !
Gol d’El Barça ! Gol d’El Barça ! (1-0 Min.31). C’est fait, le
Barça concrétise sa domination par une réalisation fort spectaculaire de son
milieu croate qui ponctue une course de plus de 80 mètres par un lobe à sang
froid. Pour LIO MESSI, c’est la 23ème passe décisive de la
saison : Tout juste Immense ! Un but qui ouvre le chemin des quarts
de finale aux hommes d’EL LUCHO, un but que même PEP GUARDIOLA n’a pu
s’empêcher de célébrer, juste comme un CULE de plus.
Avec l’avantage du score à sa
faveur, le Barça lâche sa TIKI TAKA pour faire perde aux anglais tout semblant
de sang-froid. On assiste alors au fameux « Passes à 10 »
catalan, orné par certains gestes techniques de grande classe tel un petit pond
phénoménal de LIO MESSI infligé à un MILNER complétement désemparé, puis un
autre, toujours par LA PULGA cette fois à FERNANDINHO qui ne savait plus à quel
saint se vouer. Les occasions ne manqueront pas non plus ; servi par
NEYMAR, LUIS SUAREZ trouvera le poteau
gauche suite à un lobe tenté face à la sortie de HART. Deux poteaux, un but, et
une quantité innombrable d’actions spectaculaires, tel fut le bilan au retour
vers les vestiaires.
Après le break, les hommes de
LUIS ENRIQUE persisteront dans leur domination en se créant maintes et maintes
occasions. Après une reprise cadrée du PICASSO INIESTA, bloquée par HART, puis un tir non cadré du gauche de RAKITIC, « EL
DIEZ » reprend les manettes du jeu en offrant à JORDI ALBA un MANO A MANO
mais LA MOTO est déniée par la sortie du portier international anglais. Cinq
minutes de feu du Barça qui se crée occasion sur occasion sans parvenir à
battre la vigilance d’un HART surpuissant. Il y aura tout d’abord MESSI qui
tire des 20 mètres avant que SUAREZ ne trouve le petit filet extérieur.
Ensuite, ce sera sur contre que les catalans prendront à revers les SKYBLUES
dans une action fulgurante menée par NEYMAR à gauche qui sert MESSI en pleine
surface, en pleine course aussi, mais le crochet de LA PULGA est anticipé par
la sortie majestueuse de JOEY HART. Et
même quand SAINT HART est battu, il y aura l’arbitre de touche qui annule un
but de JORDI ALBA pour un hors bel et bien existant. Visiblement, les dieux du
foot s’étaient mis du côté des visiteurs.
Au dernier quart d’heure, et contre
le cours du jeu, les CITYZENS obtiendront un penalty par l’intermédiaire du
virevoltant SERGIO AGUERO qui provoque une faute de PIQUE en pleine surface.
Aidé par les consignes de MASCHERANO, TER STEGEN plonge du bon côté et dénie EL
KUN dans un tournant décisif de la partie. A six minutes de la fin du temps
réglementaire, EL MISTER décida enfin d’intervenir pour faire appel à RAFINHA à
la place d’un RAKITIC ovationné par le CAMP NOU. Rien ne changera cependant sur
le terrain. Le Barça continue à se procurer les occasions l’une après l’autre
sans pouvoir battre JOEY « SAINT » HART dont les réflexes
semblaient débarquer d’une autre planète. Le portier anglais déniera SUAREZ,
puis MESSI sur un retourné de la droite qui aurait dû -normalement- finir dans
les filets, et ce avant de bloquer un effort de NEYMAR sur MANO A MANO. Bref,
toute la TRIPLETTA y est passée. Ce manque d’efficacité aurait pu affecter les
CULES mais le Barça était tellement spectaculaire, mais surtout déjà qualifié, que
tout le monde y a trouvé son compte quand le sifflet final retentit.
Soirée inoubliable au CAMP NOU ponctuée
par une qualification catalane méritée aux quarts de finale de la CHAMPIONS
LEAGUE. Victoire par la plus petite des marges, oui, mais avec le plus grand spectacle offert de la
saison. Bilan : Un nombre incomptable d’occasions, une domination
barcelonaise sur tous les plans, et des gestes techniques à la JOGA BONITO pour
conclure le tout. Au final, le champion d’Angleterre a été surclassé par un
Barça des grands soirs mené par celui que tout le monde a fini par reconnaître
comme le meilleur de la planète, sans concurrent. Il s’agit bien évidemment de
LIONEL ANDRES MESSI dont le jeu a offert du plaisir aux CULES, aux neutres, et
même aux adversaires du soir qui ont fini par admettre, avec FAIR PLAY, le talent
vertigineux du DIEZ argentin. Dans le football, il y a des soirées comme celles-ci,
des soirées tellement plaisantes qu’on n’oublie pas avec le sifflet final, mais
qui continuent de visiter nos rêves des nuits et des nuits plus tard. Ainsi, on
rêvera des petits-ponds de LA PULGA, du TOQUE i TOQUE du Barça, et des chants
joyeux des gradins du CAMP NOU. Finalement, c’est pour ça qu’on aime le
football. Même PEP GUARDIOLA, aujourd’hui entraîneur du géant bavarois et
adversaire potentiel lors du tirage au sort effectué ce Vendredi, n’a pu se
retenir de sauter de son siège, trembler, célébrer, mais surtout savourer l’une
des plus belles équipes des temps modernes. D’ailleurs, la visite de ce « Philosophe » qu’on pourrait décrire comme le plus
grand symbole vivant du BARCELONISMO a été récompensée par une prestation
monstre de ceux qui étaient jadis ses disciples. C’est pour tout cela qu’on l’aime
cette équipe.. Et dans trois jours, il faudra démontrer cet amour, cette
passion, ce sentiment d’appartenance par un support inconditionnel face au rival
éternel, face à l’équipe qui représente
l’antonyme parfait de toutes nos valeurs. Mais au final, quel que soit le
résultat du CLASSIC, on aimera peut être un peu plus notre équipe, mais jamais un
peu moins. C’est ça être CULE, et il n’y a rien de mieux dans cette vie.
Sempre Barça !
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