jeudi 28 novembre 2013

Résumé de Match : AJAX vs FCB / UCL G8 J5


« Comme une Leçon à l’Ecole »


Pour le compte de la 5ème Journée du Groupe H de la CHAMPIONS LEAGUE, le FC BARCELONE, premier qualifié, se déplaçait pour affronter les néerlandais de l’AJAX AMSTERDAM. Entre Barça et Ajax, c’est plus qu’une similarité de style, plus qu’une influence ou une origine commune, plus qu’un nombre interminable de joueurs et entraîneurs ayant endossé les deux maillots. Pourtant, ce n’est que la première fois de l’histoire que les catalans se déplaçaient, pour un match officiel, à l’AMSTERDAM ARENA. Entre fils et disciples de CRUYFF, la bataille s’annonçait ardente : Les locaux, pour sauver leurs dernières chances de qualification ; les visiteurs, pour battre le record réalisé par un certain PEP GUARDIOLA, lui-même apprenti du Football Total. Le FC BARCELONE, privé de pas moins de 8 joueurs clés, espérait réitérer le score fleuve (4-0) réalisé lors du match aller pour s’assurer définitivement la première place de poule.

Le début des hostilités sera marqué par un pressing haut des locaux, les hommes d’EL TATA se retrouvaient systématiquement encerclés par des jeunes néerlandais qui prenaient l’initiative à chaque récupération. Emmenés par leur coach Franck DE BOER, lui-même Ex-Barcelonista, l’AJAX affichait un comportement exemplaire sur le placement et l’engagement des joueurs, la moyenne d’âge ne dépassant pas les 24 ans donnait à cette équipe une apparence de JUNIORS au cœurs infatigables . La chose est claire, pour eux  tout était à gagner , rien n’y est à perdre. Après 12 minutes de souffrance, les CULES voient enfin la lumière par l’intermédiaire de CESC qui reprend un ballon à l’intérieur de la surface mais son tir est dévié au corner. Sept minutes plus tard, les Blaugranas replongent dans la noirceur et le rythme effréné imposé par les joueurs de l’AJAX finit par porter ses fruits. Sur un centre à ras terre de VAN RIJHN joué côté droit, la défense catalane est à la ramasse, HOESEN dévie le ballon du talon et c’est le sud-africain CERERO qui se retrouve seul pour dévier le ballon dans les filets d’un PINTO impuissant (19’). Ouverture du score méritée pour les locaux, l’AMSTERDAM ARENA se transforme en enfer rouge et blanc. Visiblement, la nuit n’était pas notre.

Incapables de mettre le pied sur le ballon, les catalans allaient devoir subir l’excellente prestation des petits-fils de CRUYFF.  SCHOENE passe à côté de l’exploit lorsque sa frappe passe à quelques centimètre de la barre transversale. Seul un Crack pouvait ressusciter un Barça dont seulement le cadavre froid traînait sur le terrain, et ce ne pouvait être que NEYMAR qui profita d’une passe en profondeur de PEDRO pour accélérer et croiser un tir dévié par le gardien à quelques pas du poteau. Ca, et puis rien..  La plus maigre des prestations catalanes de la saison sentait mauvais, une possession de 45%, et une absence incroyable de créativité. Presque tous les duels étaient remportés par les néerlandais, et la pelouse glissante de l’ARENA ne faisait qu’empirer la note du cancre catalan. A trois minutes de la fin de la première période, les joueurs de l’AJAX finissent par mettre à terre leur adversaire de la soirée. Sur un dégagement raté  de MASCHERANO, FISHER envoie un boulet de canon que PINTO se couche pour bloquer, c’est alors que HOESEN fit usage d’un geste presque acrobatique pour éliminer PUYOL et frapper du gauche. Le ballon, dévié par PIQUE, prend à contrepied PINTO et annonce le deuxième but de l’AJAX (42’).Désormais, seul un miracle pouvait ressusciter l’ogre catalan :  2-0, souvenirs de la Bavière…
                 
A la reprise, le mirage d’un miracle pris forme et la roue de la chance semble avoir tournée pour sourire aux CULES. A la 48ème minute, NEYMAR anticipe une passe en retrait et oblige VELTMAN à commettre l’irréparable à l’intérieur de la surface. L’arbitre n’y pense pas deux fois, PENAL pour le Barça et Carton rouge pour le défenseur néerlandais. Tournant du match ! On ne pouvait demander mieux pour espérer le retour des AZULGRANAS. A la transformation, XAVI HERNANDEZ qui prend le gardien à contrepied et redonne espoir aux CULES, jusqu’à lors ébahis par l’infériorité frappante de leurs idoles (49’). Evoluant désormais à 10, les locaux se devaient de se surpasser pour conserver leur avantage au score, le match prend une autre tournure : agressivité, protestations, tous les moyens sont bons pour sortir victorieux de ce qui pourrait être une soirée historique. La pression offensive du Barça se faisait ressentir, INIESTA illumina l’ARENA par une passe lobée qui trouve NEYMAR en position de MANO A MANO, EL MOHICO emmène le cuir de la poitrine et tente de lober le gardien mais le ballon est légèrement dévié au corner.      
Au pied du mur, « EL TATA » MARTINO réagissait avec les moyens du bord en introduisant 3 perles de la MASIA dont 2 disputaient la première rencontre européenne de leurs carrières.  PATRIC prenait la place de PUYOL, SERGI ROBERTO celle de XAVI et enfin ADAMA TRAORE celle de CESC. A 10 minutes du sifflet final, le Barça lança tout son poids vers le camp néerlandais obtenant 5 corners d’affilée, hélas en vain. PIQUE jouait les avant-centres tandis que NEYMAR tentait l’exploit, rien de cela ne payait. Les locaux eux, se jetaient sur chaque ballon comme des morts de faim, combattaient jusqu’au dernier centimètre du terrain, rien ni personne ne pouvait leur hotter cet exploit, celui d’avoir battu le FC BARCELONE un soir de Novembre.   


A la fin de la partie, les jeunes de l’AJAX remportèrent une victoire méritée par le courage et l’engagement démontré sur le terrain. Les petits fils de CRUYFF ont ainsi donné une véritable leçon de football à leurs cousins catalans : celle de rester fidèle à son style de jeu, à sa conception d’attaque et à ses principes offensifs quelles que soient les circonstances. Ce fut la victoire de la jeunesse, la supériorité de la GRINTA et de la vivacité, mais surtout l’infériorité du Barça et la défaite de l’opportunisme.  C’est la première défaite du FC BARCELONE sous la houlette de GERARDO « El Tata » MARTINO, une défaite qui survient en Europe, post-qualification et en absence de 8 joueurs clés. Cela étant, sur le plan du jeu, cela fait un bon bout de temps qu’on ait pas vu le Barça évoluer de cette triste manière. Rationnaliser cette défaite s’impose, en tirer les enseignements est une nécessité. Car, après tout, l’AJAX est l’école du FOOTBALL TOTAL, le Barça son élève le plus studieux. Aujourd’hui, c’est le maître qui l’emporta sur son disciple et il faut en apprendre,  comme une leçon à l’école.. 


lundi 25 novembre 2013

Résumé de Match : FCB vs GRANADA / LIGA BBVA J14


2 + 2 = 4

Dépourvu de plusieurs de ses pièces maîtresses, le FC BARCELONE, leader au classement général, reprenait le débat de la LIGA BBVA en accueillant sur la pelouse du CAMP NOU l’équipe du GRANADA, 8ème au tableau.  Invaincus, les hommes d’EL TATA MARTINO devaient faire sans LEO MESSI, DANI ALVES, XAVI HERNANDEZ et surtout sans « EL MURO » VALDES, jusqu’ici  impérial sur la ligne de but. Plusieurs blessés, plusieurs indisponibles, mais aussi plusieurs pièces de rechange que le stratège argentin se devait d’optimiser pour vaincre le fameux « VIRUS FIFA » et maintenir la vitesse de croisade dans la course vers le titre.

Dès les premières minutes de la partie, le TRIO d’attaque composé de PEDRO-ALEXIS-NEYMAR ne cesse de provoquer la défense adverse faisant usage de vitesse et de prise d’initiative, tandis que CESC et INIESTA tiraient les ficèles de la ligne médiane en dictant le rythme de jeu.  A deux reprises, ALEXIS SANCHEZ aurait pu ouvrir la marque mais le gardien ROBERTO se déployait à chaque fois pour contrer les efforts d’EL NINO MARAVILLA. A la 20ème minute, les provocations finissent par apporter leurs fruits lorsque CESC est bousculé en pleine surface lors d’un mouvement presque anodin. Malgré les contestations, l’arbitre désigne le point de penalty permettant ainsi à ANDRES INIESTA d’ouvrir la marque grâce à une frappe placée à gauche du gardien (20’). Tel un échange de courtoisie, le DUO CESC-INIESTA se troque les rôles pour porter l’estocade à l’adversaire du jour, encore du point de penalty.  Cette fois-ci, c’est ANDRES INIESTA qui est fauché à l’intérieur de la surface de réparation et c’est CESC qui transforme la sentence par un tir appuyé en pleine lucarne gauche (40’).  Deux balles arrêtées, et le score est plié.

En deuxième période, les hommes d’EL TATA MARTINO se contentent de gérer le score laissant l’initiative à leurs visiteurs andalous qui tentent en vain de revenir dans le match. Cela étant, ce sera PEDRO RODRIGUEZ qui obtiendra  l’occasion d’inscrire la troisième réalisation catalane de la soirée lorsque, face à un ROBERTO battu, le canarien mis le ballon dans les tribunes. Visiblement frustrés, les andalous finissent par craquer sous la pression et c’est le chilien ITURRA qui voit rouge lorsqu’il reçoit son deuxième avertissement, laissant les siens dans une situation encore plus inconfortable. Pourtant, les joueurs de GRANADA obtiendront l’occasion de réduire le score lorsque NYOM se retrouva, bizarrement, face à PINTO mais le portier catalan ferme l’angle. Sur cette même action, SERGIO BUSQUETS remonta le terrain à grandes enjambées avant de servir NEYMAR qui écarte le jeu pour ALEXIS SANCHEZ en pleine surface. En confiance, « EL JUGADOROZO » ALEXIS ne fait qu’une bouchée de ROBERTO pour inscrire le troisième but de la partie grâce à un ballon piqué du droit (71’).

Une fois le score plié, EL TATA MARTINO décida de remanier son effectif en incorporant ALEX SONG à la place de BUSQUETS, SERGI ROBERTO à la place de ALEXIS, ainsi que le jeune ADAMA à la place de NEYMAR. Une première pour ce juvénile talent de la MASIA qui devient ainsi le 8ème plus jeune joueur de l’histoire BLAUGRANA à disputer un match officiel. A la dernière minute du temps réglementaire, les hommes en bleu et grenat apportent le point final à une dissertation déjà parfaite. SERGI ROBERTO accélère depuis la ligne médiane avant de décaler CESC à gauche de la surface. « PASE DE MUERTE » du N°4 catalan vers PEDRO qui se jette sur le ballon du droit pour clore le festival offensif du Barça : 4-0 au tableau (90’).     

Victoire logique du onze catalan qui s’impose sans forcer : Score large et filets vierges, une équation que EL MISTER TATA réitère sans répit. Malgré l’absence de plusieurs CRACKS, l’effectif BLAUGRANA démontre toute l’ampleur de son talent en offrant un débit de jeu égal à celui présenté par les titulaires usuels. Deux penaltys et deux actions de contre furent suffisantes pour empocher le prix de la treizième victoire du Barça. Un Barça qui ne lésine pas sur le calcul, qui sait faire ses comptes sans tomber dans la démesure. 2+2=4, rien de plus simple en mathématiques, rien de plus difficile en football.    



lundi 11 novembre 2013

Résumé de Match : BETIS vs FCB / LIGA BBVA J13

« SUPER LEADER  »

Sur la pelouse du BENITO VILAMARIN, le FC BARCELONE, leader de la LIGA BBVA se déplaçait pour affronter les vert et blanc du REAL de BETIS. Quelques minutes après le match nul enregistré par son dauphin l’ATLETICO face aux sous-marin jaune du VILLAREAL, le Barça avait l’ambition de sortir victorieux de l’ancre andalous afin de conforter son avance à la tête du classement. Avec PIQUE, MASCHERANO, BUSQUETS, INIESTA et ALEXIS laissés au repos, EL MISTER MARTINO restait fidèle à son principe de rotation sans léser le style de jeu ni la qualité des joueurs présents sur le terrain. En face, les locaux emmenés par le tacticien espagnol PEPE MEL, comptaient sur leur jeu rude et vivace ainsi que sur la fougue de leur supporters pour accrocher l’ogre catalan.    

Dès les premières minutes de la partie, les difficultés prévues par EL TATA lors de la conférence d’avant-match prenaient forme. Le Barça peine à mettre le pied sur le ballon, dérangé par le pressing étouffant des sévillans. Le BETIS s’offrira d’ailleurs les premières occasion réelles de la soirée par l’intermédiaire de MOLINA qui déborde à gauche de la surface, croche BARTRA avant de buter sur une excellente sortie de VICTOR VALDES. Le portier catalan reviendra, une poignée de minutes plus tard pour sauver les meubles suite à une tête smachée de JUAN CARLOS ; « EL MURO » VALDES plonge pour boxer le ballon in-extremis dans un geste alliant reflexe et parade héroïque. GRANDE VICTOR !

Les maux catalans ne feront qu’empirer lorsque les CULES voient leur arme la plus létale obligée de quitter le terrain. LEO MESSI renoue avec cette maudite blessure qui semble ne jamais guérir : le biceps fémoral, encore une fois...Remplacé par ANDRES INIESTA à la 20ème minute, la PULGA ne peut que se lamenter sur son sort, et avec lui tout un peuple Blaugrana. Avec CESC désormais en position de 9,5  le Barça répond aux assauts des locaux par la plus périlleuse des manières. Sur un débordement de DANI ALVES sur l’aile droite, EL GATO centre pour NEYMAR qui, de la tête, ne parvient pas à prendre le gardien à contre-pied. Ce sera le début de la tornade offensive catalane, et ce sera PEDRO qui se manifestera ensuite face au gardien mais son lobe du droit et trop court pour faire vibrer les filets. La sentence ne tarde pas à tomber lorsque ALEX SONG parvient à trouver CESC dans l’intervalle, ce dernier s’infiltre dans la surface, fixe le gardien, puis sert NEYMAR qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans les filets annonçant l’ouverture du score pour les siens (34’).C’est le 4ème but de NEYMAR en LIGA, mais c’est surtout la 7ème passe décisive de CESC qui continue à affoler les statistiques en la matière.  

Une minute plus tard et sur une action de contre, les catalans doublent le score suite à une formidable percée de PEDRO RODRIGUEZ qui élimine la totalité de la ligne défensive du BETIS par un grand pond ingénieux avant de battre le gardien GUILLERMO SARA  d’une frappe enveloppée au deuxième poteau (36’). En deux minutes seulement, le sort de la partie a bousculé et l’efficacité des hommes d’EL TATA y est pour tout. L’addition aurait même pu être plus salée quand NEYMAR fixa le gardien puis servit PEDRO dans l’axe mais le MASIANO ne parvint pas à conclure le mouvement. Fin d’une première mi-temps hystérique, le Barça démontre toute la différence entre la version actuelle, et celles qui l’ont précédée : Efficacité, Rapidité, et des redoutables actions de rupture qui ne prennent que quelques secondes pour atteindre la surface adverse.        

En deuxième période, les locaux reviendront rapidement à la charge par le biais de JUAN CARLOS qui trouve le poteau suite à une puissante frappe du droit. Réponse du berger à la bergère, et c’est NEYMAR qui rate coup sur coup l’occasion d’inscrire le doublé. Le CRACK brésilien, servi par CESC, s’incruste dans la surface de réparation, croche son adversaire avant de placer le ballon de l’intérieur sur le gardien ; le ballon revient mais NEY est encore une fois dénié par l’excellent placement de GUILLERMO SARA. Incroyable ! Cela étant, les hommes d’EL TATA ne tarderont pas à porter l’estocade à leur adversaire du jour . A la 62ème minute,  INIESTA lobe la défense sévillane de l’extérieur pour trouver MONTOYA face au gardien, ce dernier sert CESC qui glisse pour mettre le ballon dans les filets. Les jeux sont faits !

Auteur d’une excellente partie, CESC récidivera en inscrivant son deuxième but de la soirée. EL QUATRO, servi par un centre précis de DANI ALVES au point de penalty, smache le ballon de la tête pour battre GUILLERMO SARA qui ne parvient qu’à suivre le cuir des yeux alors qu’il touche le poteau gauche et rebondit doucement derrière la ligne finale (74’). Touché sur cette même action, FRANCESC FABREGAS laisse sa place à SERGI ROBERTO, troisième changement de la soirée après celui de LEO MESSI en début de partie, et de NEYMAR remplacé dans la foulée par TELLO. Le score lui, restera inchangé jusqu’à la première minute du temps additionnel quand l’arbitre de la rencontre, Monsieur JOSE LUIS GONZALEZ, accorda un penalty aux locaux. Penalty transformé par JORGE MOLINA qui prend VICTOR VALDES  à contre-pied et offre un semblant de réconciliation au public du BENITO VILAMARIN.    


A la veille de la trêve internationale, le FC BARCELONE sort victorieux d’une partie difficile et élargit son avance à la tête du classement. Trois points nous séparent désormais des COLCHONEROS de l’ATLETI, leur double sur le rival éternel. Privés de leur perle la plus précieuse, les hommes en bleu et grenat ont su dépasser la blessure de LEO MESSI pour profiter des occasions créées de la meilleure des manières possibles. Rapidité et efficacité ont été les maîtres-mots d’une soirée dont le score ne reflète pas la difficulté de l’exploit. N’est-ce pas la marque des grands ?! Gagner là où les autres perdent, et rendre facile ce qui ne l’est pas. GRANDE Barça, GRANDE TATA !        


jeudi 7 novembre 2013

Résumé de Match : FCB vs MILAN / UCL G8 J4


« A POR LOS OCTAVOS »


Pour le compte de la 4ème journée du Groupe 8, l’hymne de la CHAMPIONS LEAGUE retentissait dans le CAMP NOU pour annoncer le début de la phase retour qui mettait en face les AZULGRANAS du FC BARCELONE et les ROSSONERIS du MILAN AC. Un choc entre le leader de la LIGA  et le 10ème du CALCIO pour départager deux adversaires usuels lors des trois dernières saisons européennes. « Nos amis » les milanais, visiblement très mal au point après le départ d’une génération irremplaçable. Désormais, les diables rouges doivent se suffire d’une formation pale aux capacités et objectifs réduits. Pourtant, la phase aller a vu le club lombard accrocher le Barça au SAN SIRO 1-1. Côté catalan, il s’agissait d’une rencontre avec un grand enjeu, celui de mettre le pied dans le deuxième tour par le biais de la victoire. Dans ce contexte, EL TATA MARTINO qui récupérait ADRIANO à gauche de la défense, ne pouvait que miser sur la triplette ALEXIS-NEYMAR-MESSI pour faire sauter le CATTENATIO milanais. Leo MESSI, l’homme sur lequel tous les projecteurs sont braqués, avait un défi personnel à remonter, celui de retrouver le chemin des filets perdu depuis trois matchs ; et pour un joueur du calibre de l’astre argentin, ça en fait déjà trop.

Sans aucun round d’observation, les locaux dictent le ton dès les premières minutes en tentant à maintes reprises de trouver le cadre. Après un dangereux coup-franc botté par XAVI HERNANDEZ, NEYMAR puis DANI ALVES frapperont tour à tour en direction des filets sans succès. La première véritable occasion catalane surviendra lorsqu’un centre appuyé de ADRIANO dépasse la ligne défensive sans trouver preneur. Le ballon rebondit devant MEXES mais ALEXIS, niché au 2ème poteau, ne parvient pas à redresser la trajectoire. Turbulent comme à son habitude, NEYMAR donnait la tourmente à son adversaire du jour ABATTE. Ce dernier finira par craquer à la demi-heure de jeu lorsque, sur une passe lobée de Andres INIESTA, l’arrière droit italien accroche NEY par le maillot en pleine surface. PENAL POR EL BARCA ! A la transformation, LEO MESSI ne fait pas dans le détail et fusille ABIATTId’un tir au centre pour ouvrir la marque et rassurer les milliers de CULES inquiets pour son état de forme (30’).

Avec le score en sa faveur, le Barça tenait les rênes de la partie et développait son jeux choyant de redoublements de passes. A cinq minutes de la fin de la première partie,  et sur un excellent pressing de NEYMAR, les catalans obtiennent un coup-franc à gauche de la surface que XAVI se charge d’exécuter. Le capitaine du Barça centre en direction de la surface où BUSQUETS, saute plus haut que tout le monde pour dévier le ballon de la tête et inscrire le deuxième but de la rencontre(40’). Une récompense méritée pour « BUSI »qui enchaîne les prestations monstres dont celle de la soirée. Tandis que les joueurs des deux équipes s’apprêtaient à rejoindre les vestiaires, les milanais apporteront la touche italienne habituelle de DRAMA à la partie. KAKA échappe à DANI ALVES à gauche et s’incruste dans la surface catalane pour adresser un centre du gauche à ras terre. Placé au premier poteau, PIQUE « le malheureux » dévie le ballon dans ses propres filets ne laissant aucune chance à VICTOR VALDES (45’).        

Au retour des vestiaires, les ROSSONERIS croient en leurs chances et font appel à leur star du guichet, BALOTELLI rejoint les siens pour une tentative de REMONTADA. Seulement, les  milanais laissent plus d’espace dans leur ligne défensive permettant au cracks du Barça d’exprimer leur ingéniosité. Sur un corner joué à la niçoise, MESSI trouve INIESTA à l’extérieur de la surface. EL PICASSO, sans contrôle, place le ballon de l’intérieur obligeant ABIATTI à plonger pour écarter le danger. La réaction milanaise sera dangereuse ;  BALOTELLI déborde sur l’aile droite éliminant deux joueurs grâce à ses grandes enjambées avant de centrer à ras terre vers KAKA qui dévie le ballon en pleine course à côté des filets. Face à ce réel danger, les hommes d’EL TATA rehaussent le rythme pour protéger leurs acquis. A la 74ème minute, le CAMP NOU assiste à un véritable Festival technique de NEYMAR qui démarre depuis la gauche pour passer en revue toute la défense milanaise. Un à un, ABATTE, POLI, ZAPATA puis MEXES sont tous mis à mal par le crack brésilien dans un mouvement maradonnesque. Arrivé au point de penalty, NEY tente de trouver le cadre mais son tir côtoie la lucarne : Tout simplement INCROYABLE, le CAMP NOU clame le nom de sa perle se suffisant de la beauté indescriptible du geste.  Une minute plus tard, les BLAUGRANAS reviennent à la charge suite à un une-deux entre MESSI et NEYMAR qui finit dans les pieds de ALEXIS mais EL NINO MARAVILLA est dénié par la parade du portier milanais. 

C’est alors que GERARDO MARTINO décida d’intervenir en faisant appel à CESC FABREGAS à la place de ANDRES INIESTA. Le N°4 du Barça apportera rapidement sa touche de jeu direct à l’attaque catalane. Sur une action qu’il initie, CESC trouve LEO MESSI avant d’aller se placer dans l’axe. LA PULGA joue le une-deux avec son coéquipier de LA MASIA avant d’effacer MEXES sur contrôle et fixer ABIATTI pour soulever le ballon en pleine lucarne. GOL DEL BARCA, TORNA LA PULGA (83’)! En CHAMPIONS LEAGUE, c’est la 6ème réalisation de MESSI en seulement 3 matchs. Malgré son maigre état de forme, les chiffres d’EL DIEZ font toujours froid dans le dos. 3-1 au tableau d’affichage et des milanais qui n’espèrent plus qu’une chose : le sifflet final.

Le restant de la rencontre verra EL TATA gérer les minutes par l’entrée de PEDRO à la place de NEYMAR qui reçoit une ovation méritée du CAMP NOU. Généreux et décisif, EL MOHICO a définitivement gagné les cœurs CULES. Après avoir créé la dernière occasion de la soirée, XAVI laissera également sa place pour ALEX SONG. Garder ses changements pour gérer les dernières minutes, en voilà une autre leçon d’EL TATA MARTINO, un stratège qui confirme match après match sa clairvoyance tactique et son incroyable habilité à gérer les grands rendez-vous.


A l’issue de la partie, le FC BARCELONE décroche sa qualification pour les huitièmes de finale de la CHAMPIONS LEAGUE grâce à une victoire convaincante qui concilie beau jeu et rigueur défensive. Car si NEYMAR et MESSI ont brillé devant, il est nécessaire de souligner et d’applaudir la prestation monstre de SERGIO BUSQUETS, métronome irremplaçable de la machine BLAUGRANA. Semaine après semaine, mois après mois, EL BARCA D’EL TATA se bonifie et fait preuve d’équilibre entre fougue offensive et discipline défensive. D’ailleurs, la récupération de balle n’a jamais été aussi rapide, le pressing jamais aussi asphyxiant, depuis le temps de PEP GUARDIOLA. Mais peut être faut il mette fin à ces comparaisons. Le passé est passé, l’avenir est à conquérir, et celui du Barça d’EL TATA semble lumineux...Seuls les jours le prouveront, seuls les titres le confirmeront.   


mardi 5 novembre 2013

Résumé de Match // EL DERBY : FCB vs RCD ESPANYOL / LIGA BBVA J12

« Le Piège du Vendredi »

Pour le compte de la 12ème journée de la LIGA BBVA, le Derby de la Catalogne prenait place dans l’enceinte mythique du CAMP NOU entre les BLAUGRANAS du FC Barcelone et LOS PERICOS de l’ESPANYOL. Un derby, joué un vendredi, une première dans un championnat où seuls les médias dictent désormais le ton. Le Barça, leader au classement général, se devait de sortir victorieux de ce choc face aux hommes du stratège mexicain JAVIER AGUIRRE, connu pour sa rigueur défensive, afin de maintenir leur courte avance en points sur les COLCHONEROS de l’ATLETI. Pour ce derby, EL TATA MARTINO comptait sur sa formation type, CESC et PEDRO faisaient tous deux banquette en prévision d’éventuels changements.

La première demi-heure de la partie connaitra une fâcheuse stérilité sur le plan offensif. Du déchet, beaucoup de déchet dans le jeu catalan qui se trouve rouillé par le bloc compacte de l’ESPANYOL, visiblement venu au CAMP NOU avec une seule idée en tête : La Défense. La première occasion de la partie sera l’œuvre de ALEXIS qui tente de battre CASILLA d’un tir placé mais le jeune portier espagnol bloque le ballon. Cela étant, ce seront les visiteurs qui créeront en premier le véritable danger. Sur une erreur de marquage de DANI ALVES, l'ex Barcelonista VICTOR SANCHEZ parvient à dévier un ballon dangereux qui oblige VICTOR VALDES à se déployer au corner. Ce ne sera que pendant les 5 dernières minutes de la première mi-temps que le FC BARCELONE sortit véritablement de son ombre. D’abord, par un tir de XAVI HERNANDEZ qui passe au-dessus de poteaux, mais surtout par l’intermédiaire de DANI ALVES qui trouve le poteau droit de CASILLA à la suite d’une excellente frappe des 25 mètres. Malchanceux, certes.. Mais le bilan est maigre. C’est l’une des plus faibles premières mi-temps de toute la saison et la chance, ou la malchance, n’y est pas pour tout : Avec LEO MESSI à 60% de ses moyens, les ailiers qui auraient dû faire la différence se contentaient de repiquer systématiquement vers l’axe sans parvenir à dépasser leur adversaire direct. La lenteur du rythme, le manque de précision et l’absence d’initiative ont tous conduit le Barça vers une première mi-temps stérile, indigne d’un DERBY au CAMP NOU.

En deuxième période, le SPEECH d’EL TATA MARTINO donne l’effet escompté. Le Barça prend l’initiative et se crée, en 10 minutes, plus d’occasions que toute la première mi-temps. L’assaut vers les filets de l’ESPANYOL est annoncé par LEO MESSI qui, de la tête, frôle l’ouverture du score lorsque sur un centre de DANI ALVES, le coup de boule de LA PULGA passe à quelques centimètres du poteau droit. Ensuite, ce sera au CAPITA XAVI de tenter l’exploit par un tir qui passe à côté des bois, puis par une tête qui s’éteint dans les tribunes. L’occasion la plus dangereuse, mais aussi la plus spectaculaire sera l’œuvre du prodige brésilien NEYMAR qui s’écarte de son adversaire à gauche de la surface avant d’envelopper une frappe puissante au deuxième poteau. Hélas, le tir courbé d’EL MOHICO côtoie le poteau de quelques centimètres, les filets du CAMP NOU tremblent pour annoncer l’approche du but catalan.

Cinq minutes plus tard, les cris de joie s’élèvent de l’ancre BLAUGRANA lorsque ALEXIS SANCHEZ ouvre le score pour le compte des locaux. Après avoir pris possession du ballon à gauche de la surface, NEYMAR fixe deux défenseurs de l’ESPANYOL avant d’envoyer une passe précise à ras terre, entre les jambes de ses deux adversaires ! EL NINO MARAVILLA, seul au deuxième poteau, se jette sur le ballon tel un mort de faim pour inscrire son 7ème but de la campagne et libérer les CULES de toute pression (68’). Cependant, la monotonie du jeu AZULGRANA ne connaîtra pas de changement. Seul un coup-franc de LEO MESSI aurait pu changer la donne mais la chance semble tourner son dos à l’astre argentin. En fin de match, PEDRO RODRIGUEZ entré en jeu à la place de ALEXIS, obtiendra l’ultime occasion de la partie mais le numéro 7 TENERIFIANO bute sur le gardien CASILLA.

Victoire difficile pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui échappent, de justesse, au piège du Derby du Vendredi. Un Derby de tous les dangers qui a vu le tacticien argentin sortir son épingle du jeu malgré l’excellent positionnement de l’adversaire. C’est par ces victoires, petites et difficiles, que les plus grands titres sont gagnés. Car il faut le dire :  La saison ne sera pas que GOLEADAS et parties de plaisir. Il faudra souffrir pour obtenir son objectif et compter sur l’exploit individuel lorsque le collectif n’est pas au rendez-vous.