« Le Piège du Vendredi »
Pour le compte de la 12ème journée de la LIGA
BBVA, le Derby de la Catalogne prenait place dans l’enceinte mythique du CAMP
NOU entre les BLAUGRANAS du FC Barcelone et LOS PERICOS de l’ESPANYOL. Un
derby, joué un vendredi, une première dans un championnat où seuls les médias
dictent désormais le ton. Le Barça, leader au classement général, se devait de
sortir victorieux de ce choc face aux hommes du stratège mexicain JAVIER
AGUIRRE, connu pour sa rigueur défensive, afin de maintenir leur courte avance
en points sur les COLCHONEROS de l’ATLETI. Pour ce derby, EL TATA MARTINO
comptait sur sa formation type, CESC et PEDRO faisaient tous deux banquette en
prévision d’éventuels changements.
La première demi-heure de la partie connaitra une fâcheuse
stérilité sur le plan offensif. Du déchet, beaucoup de déchet dans le jeu
catalan qui se trouve rouillé par le bloc compacte de l’ESPANYOL, visiblement
venu au CAMP NOU avec une seule idée en tête : La Défense. La première
occasion de la partie sera l’œuvre de ALEXIS qui tente de battre CASILLA d’un
tir placé mais le jeune portier espagnol bloque le ballon. Cela étant, ce
seront les visiteurs qui créeront en premier le véritable danger. Sur une
erreur de marquage de DANI ALVES, l'ex Barcelonista VICTOR SANCHEZ parvient à dévier un
ballon dangereux qui oblige VICTOR VALDES à se déployer au corner. Ce ne sera
que pendant les 5 dernières minutes de la première mi-temps que le FC BARCELONE
sortit véritablement de son ombre. D’abord, par un tir de XAVI HERNANDEZ qui
passe au-dessus de poteaux, mais surtout par l’intermédiaire de DANI ALVES qui
trouve le poteau droit de CASILLA à la suite d’une excellente frappe des 25
mètres. Malchanceux, certes.. Mais le bilan est maigre. C’est l’une des plus
faibles premières mi-temps de toute la saison et la chance, ou la malchance,
n’y est pas pour tout : Avec LEO MESSI à 60% de ses moyens, les ailiers
qui auraient dû faire la différence se contentaient de repiquer systématiquement
vers l’axe sans parvenir à dépasser leur adversaire direct. La lenteur du
rythme, le manque de précision et l’absence d’initiative ont tous conduit le
Barça vers une première mi-temps stérile, indigne d’un DERBY au CAMP NOU.
En deuxième période, le SPEECH d’EL TATA MARTINO donne
l’effet escompté. Le Barça prend l’initiative et se crée, en 10 minutes, plus
d’occasions que toute la première mi-temps. L’assaut vers les filets de
l’ESPANYOL est annoncé par LEO MESSI qui, de la tête, frôle l’ouverture du score
lorsque sur un centre de DANI ALVES, le coup de boule de LA PULGA passe à
quelques centimètres du poteau droit. Ensuite, ce sera au CAPITA XAVI de tenter
l’exploit par un tir qui passe à côté des bois, puis par une tête qui s’éteint
dans les tribunes. L’occasion la plus dangereuse, mais aussi la plus
spectaculaire sera l’œuvre du prodige brésilien NEYMAR qui s’écarte de son
adversaire à gauche de la surface avant d’envelopper une frappe puissante au
deuxième poteau. Hélas, le tir courbé d’EL MOHICO côtoie le poteau de quelques
centimètres, les filets du CAMP NOU tremblent pour annoncer l’approche du but
catalan.
Cinq minutes plus tard, les cris de joie s’élèvent de
l’ancre BLAUGRANA lorsque ALEXIS SANCHEZ ouvre le score pour le compte des
locaux. Après avoir pris possession du ballon à gauche de la surface, NEYMAR
fixe deux défenseurs de l’ESPANYOL avant d’envoyer une passe précise à ras
terre, entre les jambes de ses deux adversaires ! EL NINO MARAVILLA, seul
au deuxième poteau, se jette sur le ballon tel un mort de faim pour inscrire
son 7ème but de la campagne et libérer les CULES de toute pression
(68’). Cependant, la monotonie du jeu AZULGRANA ne connaîtra pas de changement.
Seul un coup-franc de LEO MESSI aurait pu changer la donne mais la chance semble
tourner son dos à l’astre argentin. En fin de match, PEDRO RODRIGUEZ entré en
jeu à la place de ALEXIS, obtiendra l’ultime occasion de la partie mais le
numéro 7 TENERIFIANO bute sur le gardien CASILLA.
Victoire difficile pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui
échappent, de justesse, au piège du Derby du Vendredi. Un Derby de tous les
dangers qui a vu le tacticien argentin sortir son épingle du jeu malgré
l’excellent positionnement de l’adversaire. C’est par ces victoires, petites et
difficiles, que les plus grands titres sont gagnés. Car il faut le
dire : La saison ne sera pas que
GOLEADAS et parties de plaisir. Il faudra souffrir pour obtenir son objectif et
compter sur l’exploit individuel lorsque le collectif n’est pas au rendez-vous.
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