mercredi 23 octobre 2013

Résumé de Match : MILAN AC vs FCB / UCL J3


« SAN SIRO AUTOBUS »


Pour le compte de la 3ème journée de la CHAMPIONS LEAGUE, le mythique stade du SAN SIRO s’habillait de ses plus belles couleurs pour accueillir le choc de la 8ème poule entre les ROSSONERIS du Milan AC et les BLAUGRANAS du FC BARCELONE . Pas moins de 11 Titres de C1 entre ces deux géants du football européen qui s’affrontent pour la quinzième prise, 7 victoires pour le Barça contre 4 pour les milanais. A quelques jours du CLASSICO DEL MUNDO, Gerardo MARTINO fidèle à son principe de rotation, fit confiance au revenant MASCHERANO en défense et au trio Sud-américain ALEXIS-NEY-MESSI aux avant-postes. En face, la troupe d’ALLEGRI présentait tant d’allures de déjà-vu que de traces de renouveau : AMELIA aux filets au lieu d’ABIATTI, ROBINHO-KAKA en attaque tandis que BALOTELLI restait sur le banc.  

Le début des hostilités est marqué par un manque flagrant de concentration de la part des catalans qui peinent à entrer dans la partie. Les milanais, eux, ne se font pas prier pour sauter sur l’occasion. Après un but de MUNTARI refusé pour hors-jeu, les locaux ouvrent la marque à la 9ème minute. Sur un long dégagement  anodin, MASCHERANO se mélange les pinceaux et permet à ROBINHO de partir en cavale face à PIQUE avant de combiner avec KAKA pour battre VALDES du droit et enflammer un SAN SIRO déjà en feu. C’est le premier but encaissé par le Barça en CHAMPIONS LEAGUE, rien de mieux qu’une gifle italienne pour sortir de son sommeil.         

Pourtant, les hommes d’EL TATA MARTINO ne parviendront à se créer d’occasions que 10 minutes plus tard, et ce sera sur balle arrêtée lorsque MESSI trouve le filet extérieur sur un coup-franc rentrant. Apparemment, LA PULGA ne faisait que s’échauffer puisqu’à la 24ème minute, la lumière du de l’astre argentin finit par jaillir sur la capitale lombarde. Grace à une récupération grandiose de SERGI BUSQUETS, Andres INIESTA se procure le ballon aux 40 mètres puis sert LEO MESSI, étrangement esseulé, à la droite de la surface. Sur cette zone du terrain, la fin de l’histoire est déjà connue. LA PULGA met MEXES dans le vent par un crochet extérieur avant de résister à la charge de CONSTANT pour battre AMELIA d’un sublime intérieur gauche. Un à Un, balle au centre. 

Malgré cette réaction, les BLAUGRANAS ne parvenaient pas à effacer les déchets qui entachaient leur jeu offensif. LEO MESSI continuait à multiplier les mauvaises passes, tandis que ALEXIS ne parvenait pas à faire la différence. C’est là que NEYMAR finit par sortir de son ombre en essayant à double reprise de trouver le cadre depuis l’extérieur de la surface, mais en vain. Au four et au moulin, le maestro  XAVI HERNADEZ  finit par trouver la brèche suite à une passe lobée qui, hélas, fut reprise mollement par ALEXIS SANCHEZ.  Avant la fin de ce premier acte, NEYMAR profite d’un mauvais dégagement de la tête de ZAPATA pour reprendre le ballon en première intention, mais sa volley passe à quelques pas des filets.   

La seconde mi-temps commencera par une lourde pression offensive des hommes en SAGNERA qui tentent de faire plier le bonzaï ROSSONERO. Sur une action typique de passes dédoublées, XAVI lance INIESTA en pleine course à l’entrée de la surface ; EL PICASSO emmène le ballon du droit pour se retrouver en MANO-MANO face à AMELIA mais sa frappe du gauche est bloquée par l’excellent portier italien. Mis à part une reprise du droit de LEO MESSI qui s’en va errer dans les tribunes, les catalans peinent à percer le double rideau milanais. A la 71ème minute, les CULES voient la « Balle de Match » ratée par leurs idoles. Sur une sublime passe lobée de LA PULGA MESSI, ADRIANO contrôle le cuir du droit à quelques mètres des filets avant de le reprendre du gauche…à côté. « INCREDIBLE ! »   


Malgré l’entrée en jeu de CESC à la place de ALEXIS et de PEDRO à la place de NEYMAR, le FC BARCELONE ne parvient pas à surmonter l’Autobus rouge et noir qui siège devant les poteaux. Les hommes d’EL TATA inscrivent ainsi le second match nul en l’espace de 4 jours et peinent à prendre l’ascendant pour la deuxième fois consécutive. Ceci dit, dans 4 jours, l’efficacité devra être au rendez-vous.  Le REAL MADRID au CAMP NOU, c’est l’histoire d’une longue querelle où la tolérance et la compassion n’ont pas lieu d’être. 90 minutes qui garantissent la suprématie pendant toute une demi-saison. 90 minutes qui rappellent le sens de toute une vie en bleu et grenat.


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