« SAN SIRO AUTOBUS »
Pour le compte de la 3ème journée de la CHAMPIONS LEAGUE, le
mythique stade du SAN SIRO s’habillait de ses plus belles couleurs pour
accueillir le choc de la 8ème poule entre les ROSSONERIS du Milan AC
et les BLAUGRANAS du FC BARCELONE . Pas moins de 11 Titres de C1 entre ces
deux géants du football européen qui s’affrontent pour la quinzième prise, 7
victoires pour le Barça contre 4 pour les milanais. A quelques jours du
CLASSICO DEL MUNDO, Gerardo MARTINO fidèle à son principe de rotation, fit
confiance au revenant MASCHERANO en défense et au trio Sud-américain
ALEXIS-NEY-MESSI aux avant-postes. En face, la troupe d’ALLEGRI présentait tant
d’allures de déjà-vu que de traces de renouveau : AMELIA aux filets au
lieu d’ABIATTI, ROBINHO-KAKA en attaque tandis que BALOTELLI restait sur le
banc.
Le début des hostilités est marqué par un manque flagrant de
concentration de la part des catalans qui peinent à entrer dans la partie. Les
milanais, eux, ne se font pas prier pour sauter sur l’occasion. Après un but de
MUNTARI refusé pour hors-jeu, les locaux ouvrent la marque à la 9ème
minute. Sur un long dégagement anodin,
MASCHERANO se mélange les pinceaux et permet à ROBINHO de partir en cavale face
à PIQUE avant de combiner avec KAKA pour battre VALDES du droit et enflammer un
SAN SIRO déjà en feu. C’est le premier but encaissé par le Barça en CHAMPIONS
LEAGUE, rien de mieux qu’une gifle italienne pour sortir de son sommeil.
Pourtant, les hommes d’EL TATA MARTINO ne parviendront à se
créer d’occasions que 10 minutes plus tard, et ce sera sur balle arrêtée
lorsque MESSI trouve le filet extérieur sur un coup-franc rentrant.
Apparemment, LA PULGA ne faisait que s’échauffer puisqu’à la 24ème
minute, la lumière du de l’astre argentin finit par jaillir sur la capitale
lombarde. Grace à une récupération grandiose de SERGI BUSQUETS, Andres INIESTA
se procure le ballon aux 40 mètres puis sert LEO MESSI, étrangement esseulé, à
la droite de la surface. Sur cette zone du terrain, la fin de l’histoire est
déjà connue. LA PULGA met MEXES dans le vent par un crochet extérieur avant de
résister à la charge de CONSTANT pour battre AMELIA d’un sublime intérieur
gauche. Un à Un, balle au centre.
Malgré cette réaction, les BLAUGRANAS ne parvenaient pas à
effacer les déchets qui entachaient leur jeu offensif. LEO MESSI continuait à
multiplier les mauvaises passes, tandis que ALEXIS ne parvenait pas à faire la
différence. C’est là que NEYMAR finit par sortir de son ombre en essayant
à double reprise de trouver le cadre depuis l’extérieur de la surface, mais en
vain. Au four et au moulin, le maestro
XAVI HERNADEZ finit par trouver
la brèche suite à une passe lobée qui, hélas, fut reprise mollement par ALEXIS
SANCHEZ. Avant la fin de ce premier
acte, NEYMAR profite d’un mauvais dégagement de la tête de ZAPATA pour
reprendre le ballon en première intention, mais sa volley passe à quelques pas
des filets.
La seconde mi-temps commencera par une lourde pression
offensive des hommes en SAGNERA qui tentent de faire plier le bonzaï ROSSONERO.
Sur une action typique de passes dédoublées, XAVI lance INIESTA en pleine
course à l’entrée de la surface ; EL PICASSO emmène le ballon du droit
pour se retrouver en MANO-MANO face à AMELIA mais sa frappe du gauche est
bloquée par l’excellent portier italien. Mis à part une reprise du droit de LEO
MESSI qui s’en va errer dans les tribunes, les catalans peinent à percer le
double rideau milanais. A la 71ème minute, les CULES voient la « Balle
de Match » ratée par leurs idoles. Sur une sublime passe lobée de LA PULGA
MESSI, ADRIANO contrôle le cuir du droit à quelques mètres des
filets avant de le reprendre du gauche…à côté. « INCREDIBLE ! »
Malgré l’entrée en jeu de CESC à la place de ALEXIS et de
PEDRO à la place de NEYMAR, le FC BARCELONE ne parvient pas à surmonter
l’Autobus rouge et noir qui siège devant les poteaux. Les hommes d’EL TATA
inscrivent ainsi le second match nul en l’espace de 4 jours et peinent à
prendre l’ascendant pour la deuxième fois consécutive. Ceci dit, dans 4 jours,
l’efficacité devra être au rendez-vous.
Le REAL MADRID au CAMP NOU, c’est l’histoire d’une longue querelle où la
tolérance et la compassion n’ont pas lieu d’être. 90 minutes qui garantissent
la suprématie pendant toute une demi-saison. 90 minutes qui rappellent le sens
de toute une vie en bleu et grenat.
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