« FORCA TITO, FORCA BARCA »
« Força
TITO ! » C’est par ces mots que le CAMP NOU accueillait les
deux équipes les plus titrées d’Espagne en vue du choc de la 10ème
journée de la LIGA BBVA. EL CLASSICO DEL MUNDO, ou EL CLASSIC comme il se dit
en Catalogne, revenait pour enflammer la passion des supporters CULES et
MERENGUES et tenir en laisse, le temps de 90 minutes, toute l’actualité du globe
footballistique. BARCA-REAL DE MADRID, une rancune qui ne date pas d’hier. Non
seulement une question de football, c’est surtout une divergence de principes,
une lutte politique, sociale et doctrinale.
Côté catalan, EL DIA DEL CLASSICO se prépare depuis une
semaine, si ce n’est plus. Cela fait 5 CLASSICS que la TIKI TAKA DEL BARCA s’est
enrayée face au cadenas madrilène, un sixième serait un record. Trois points
séparent les deux équipes au classement général ce qui, outre l’enjeu
idéologique, remontait les enchères sportives. EL TATA MARTINO, qui disputait
son premier classico, se devait de prouver son mérite, celui de diriger la plus
talentueuse équipe de tous les temps, statistiques à l’appui. En face, Carlo
ANCELOTTI pouvait compter sur le plus cher, et injustifié d’ailleurs, transfert
de l’histoire : le gallois GARETH BALE qui venait s’ajouter à des
GALACTICOS désormais guère brillants. Côté Barça, NEYMAR Jr disputait son
premier CLASSIC et rêvait d’inscrire son nom avec des lettres d’or lors d’une
partie qui a toujours vu naître les grands : Le Classico, véritable
« Fabrique de Légendes ».. Pour cette rencontre pas comme les autres,
EL TATA choisissait de compter sur le trio CESC-NEYMAR-MESSI en attaque et
accordait sa confiance en défense a la PAREJA composée de MASCHERANO et PIQUE.
« CARLITTO », comme l’appelait les Tifosis milanais, faisait preuve de
prudence justifiée en utilisant trois stoppeurs de formation, deux milieux dont
un est défensif, et trois commettes de rapidité devant : DI MARIA, RONALDO
et BALE. Du pur Real Madrid mélangé à la sauce défensive italienne.
Le début des hostilités sera marqué par un round
d’observation où la lutte fut plus tactique et physique que technique, avec un
léger ascendant en faveur des Catalans. Le métronome du Barça, Sergio BUSQUETS sera le premier à en payer les pots cassés lorsqu’il se voit averti dès la 8ème
minute de jeu. Hormis une frappe contrée de LA PULGA MESSI, LOS CULES devront
attendre que NEYMAR sorte de son ombre pour mettre deux joueurs dans le vent
avant de tenter sa chance du gauche sans inquiéter le portier madrilène. Une
minute plus tard, la sentence tombe et la Perle brésilienne brille de mille
feux : Sur une longue transversale de MASCHERANO, NEYMAR tente de
conserver le ballon dans le jeu mais ce sera grâce à un pressing du majestueux
BUSQUETS que INIESTA parvient à prendre possession du cuir. EL PICASSO accélère
et, tel un magnat, attire les défenseurs en blanc vers lui avant de glisser le
ballon à gauche de la surface pour NEY. EL MOHICO, après avoir fixé gardien et
défense, enveloppe une petite frappe de l’intérieur du pied droit. Le ballon
touche VARANE et s’en va mourir dans le petit filet gauche de DIEGO
LOPEZ : GOL DEL BARCA, GOL DE NEYMAR (19’) !
Euphorique, le CAMP NOU voit sa recrue d’été briller et le
onze d’EL TATA mener au score face au rival éternel. Dans la foulée, les
BLAUGRANAS auraient même pu doubler la marque, une minute plus tard, par
l’intermédiaire de LEO MESSI. LA PULGA reçoit une passe lumineuse de Andres
INIESTA qui le laisse presque seul face au gardien mais l’astre argentin,
visiblement très loin de son état de forme, ouvre trop son pied et gaspille une
occasion franche de porter l’estocade à l’ogre madrilène. Désormais, le Barça dictait
le Tempo de la partie pressant les meringuais dans leur moitié de terrain,
hélas, sans causer de danger.
Déboussolés, LOS BLANCOS ne se relèveront du coup
dur qui leur a été porté qu’à la fin de la première mi-temps lorsque Cristiano
RONALDO parvient à déborder côté gauche puis centre en direction de KHEDIRA
obligeant Victor VALDES à sortir le grand jeu pour arrêter la balle en deux
temps.
En seconde période, les deux Coaches continuent la lutte
tactique et les afficionados des deux camps guettent le but salvateur :
celui de l’égalisation côté madrilène, celui du KO côté CULE. Les catalans
reviendront rapidement à la charge par l’intermédiaire de NEYMAR qui, lancé par
une longue passe d’EL PICASSO INIESTA, reprend le ballon du gauche en fin de
course mais son tir est bloqué par DIEGO LOPEZ. Andres INIESTA qui jouait,
jusqu’à lors les Pères noëls à l’égard de ses coéquipiers, sera à l’origine
d’une action dangereuse des madrilènes. Pressé par MODRIC à hauteur de la ligne
médiane, EL PICASSO cède et permet au croate de servir RONALDO qui fusille
Victor VALDES d’un puissant gauche mais le portier catalan écarte le danger au
corner. Entré en cours de la deuxième période, Karim BENZEMA signera la plus
périlleuse des occasions du REAL. Aux 20 mètres, le français contrôle le ballon
puis envoie un boulet de canon qui laisse VALDES en position de spectateur mais
le cuir rebondit sur la transversale. Visiblement, la chance a choisi son camp, le Barça est
béni.
Loin des superstitions, EL TATA MARTINO répondait aux
changements effectués par l’adversaire en repositionnant son équipe. Après l’entrée de ALEXIS à la place de CESC,
ce sera au tour de ALEX SONG de se joindre au milieu de terrain catalan à la
place d’EL PICASSO INIESTA, auteur d’une partie monstre et d’une prestation
hors-normes. Ces remaniements apporteront leurs fruits à 12 minutes de la fin
de la partie. Sur une action de rupture, NEYMAR Jr. reçoit un dégagement à
hauteur de la ligne médiane ; EL MOHICO contrôle le ballon de la poitrine,
puis de la cuisse, avant de lancer ALEXIS SANCHEZ dans un RAID solitaire face au jeune VARANE.
EL NINO MARAVILLA croche VARANE du droit pour se créer l’espace nécessaire,
puis lève la tête pour apercevoir DIEGO LOPEZ légèrement avancé. Et là, moment
de magie : « EL JUGADOROZO » ALEXIS mystifie le portier madrilène
par un lobe somptueux des 20 mètres. Le ballon dans les airs ; c’est comme
si les pendules du CAMP NOU s’étaient arrêter le temps d’une seconde pour
proclamer le génie du chilien. Battu, DIEGO LOPEZ ne pouvait qu’admirer
« LA VASELINA » qui lui a été infligée par le N°9 catalan : 2-0,
GOLAZO DE ALEXIS, GRANDE BARCA (78’)!
Hystériques, LOS CULES chaviraient de bonheur et le CAMP NOU
chantait sa suprématie dans un moment de liesse indescriptible. On pouvait
entendre le fameux « MADRID CABRON, SALUDA EL CAMPEON » à des
milliers de mètres de l’ancre catalan. Et c’est là que DANI ALVES profita de
l’occasion pour signer un festival technique qui restera dans les
annales : EL GATO récupère le ballon dans le camp barcelonais puis
accélère balle au pied pour atteindre la
surface de réparation madrilène. Suivi par Cristiano RONALDO, le brésilien fait
usage d’une feinte de corps avant d’infliger le petit pond au chouchou des
MADRIDISTAS. Humilié, CR7 tente en vain de suivre DANI ALVES, ce dernier
tentera de trouver la brèche depuis l’angle fermé mais finit par buter sur
DIEGO LOPEZ. Piqués dans le vif, LOS BLANCOS tentent de revenir à la charge par
l’intermédiaire de KHEDIRA qui se retrouve en position de MANO a MANO face à
Victor VALDES, mais le portier catalan sort le grand jeu pour effectuer la
parade et bloquer la frappe enveloppée du milieu allemand. En fin de partie, EL
TATA effectuait son dernier changement : PEDRO à la place de NEYMAR auteur
d’un CLASSICO de mémoire. Un But, une passe décisive et une STANDING OVATION
méritée pour le crack brésilien qui a signé une excellente entrée en la
matière. A la première minute du temps additionnel, une perte de balle de LEO
MESSI permet aux BLANCOS de repartir en contre par l’intermédiaire de CRISTIANO
RONALDO qui file sur l’aile gauche avant de servir le jeune JESE MARTINEZ plein
axe, le CANTERANO temporise avant de tirer aux buts. Malgré avoir touché le
ballon, VICTOR VALDES est battu, le REAL réduit l’écart (91’). Hélas pour nos
rivaux, les jeux sont faits, rien ne pouvait plus gâcher la joie CULE.
A l’issue de la rencontre, la supériorité du Barça est
proclamée. Les hommes en Bleu et Grenat ont su dompter l’ogre madrilène avec
l’art et la manière. Fidèles à leur style de jeu, les catalans ont pu sortir
leur épingle du jeu lors d’un duel tactique acharné qui a vu EL TATA MARTINO
sortir en maître et NEYMAR Jr. jaillir en Crack. Un CLASSICO de plus, mais un
CLASSICO mémorable par cet esprit de Reconnaissance que traduit la mosaïque « FORCA TITO » qui
a habillé le CAMP NOU dès les premières secondes. Mémorable, ce CLASSIC le sera
aussi grâce à la grande Technicité qu’a affiché le onze catalan tout au long de
la partie, a l’image du « CANO » que DANI ALVES a infligé à CRISTIANO
RONALDO, mais surtout, grâce à ce moment de Magie que fut la « VASELINA » de ALEXIS SANCHEZ. Fidélité,
Reconnaissance, Technicité et Magie : En voici quatre mots qui résument
toute l’idéologie du FC BARCELONE. Pour nous, ces quatre principes sont
intangibles ; et ce n’est pas un nouveau président, un nouvel entraîneur,
une nouvelle recrue ou une nouvelle stratégie marketing qui nous fera céder.
C’est là que réside toute la différence entre un CULE et un MADRIDISTA, et elle est de taille!
SER CULE ES
EL MILLOR,
FORCA TITO,
FORCA BARCA !
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