lundi 28 octobre 2013

Résumé de Match // EL CLASSICO : FC BARCELONA vs REAL MADRID / LIGA BBVA J10


« FORCA TITO, FORCA BARCA »


« Força TITO ! » C’est par ces mots que le CAMP NOU accueillait les deux équipes les plus titrées d’Espagne en vue du choc de la 10ème journée de la LIGA BBVA. EL CLASSICO DEL MUNDO, ou EL CLASSIC comme il se dit en Catalogne, revenait pour enflammer la passion des supporters CULES et MERENGUES et tenir en laisse, le temps de 90 minutes, toute l’actualité du globe footballistique. BARCA-REAL DE MADRID, une rancune qui ne date pas d’hier. Non seulement une question de football, c’est surtout une divergence de principes, une lutte politique, sociale et doctrinale.

Côté catalan, EL DIA DEL CLASSICO se prépare depuis une semaine, si ce n’est plus. Cela fait 5 CLASSICS que la TIKI TAKA DEL BARCA s’est enrayée face au cadenas madrilène, un sixième serait un record. Trois points séparent les deux équipes au classement général ce qui, outre l’enjeu idéologique, remontait les enchères sportives. EL TATA MARTINO, qui disputait son premier classico, se devait de prouver son mérite, celui de diriger la plus talentueuse équipe de tous les temps, statistiques à l’appui. En face, Carlo ANCELOTTI pouvait compter sur le plus cher, et injustifié d’ailleurs, transfert de l’histoire : le gallois GARETH BALE qui venait s’ajouter à des GALACTICOS désormais guère brillants. Côté Barça, NEYMAR Jr disputait son premier CLASSIC et rêvait d’inscrire son nom avec des lettres d’or lors d’une partie qui a toujours vu naître les grands : Le Classico, véritable « Fabrique de Légendes ».. Pour cette rencontre pas comme les autres, EL TATA choisissait de compter sur le trio CESC-NEYMAR-MESSI en attaque et accordait sa confiance en défense a la PAREJA composée de MASCHERANO et PIQUE. « CARLITTO », comme l’appelait les Tifosis milanais, faisait preuve de prudence justifiée en utilisant trois stoppeurs de formation, deux milieux dont un est défensif, et trois commettes de rapidité devant : DI MARIA, RONALDO et BALE. Du pur Real Madrid mélangé à la sauce défensive italienne.   

Le début des hostilités sera marqué par un round d’observation où la lutte fut plus tactique et physique que technique, avec un léger ascendant en faveur des Catalans. Le métronome du Barça, Sergio BUSQUETS sera le premier à en payer les pots cassés lorsqu’il se voit averti dès la 8ème minute de jeu. Hormis une frappe contrée de LA PULGA MESSI, LOS CULES devront attendre que NEYMAR sorte de son ombre pour mettre deux joueurs dans le vent avant de tenter sa chance du gauche sans inquiéter le portier madrilène. Une minute plus tard, la sentence tombe et la Perle brésilienne brille de mille feux : Sur une longue transversale de MASCHERANO, NEYMAR tente de conserver le ballon dans le jeu mais ce sera grâce à un pressing du majestueux BUSQUETS que INIESTA parvient à prendre possession du cuir. EL PICASSO accélère et, tel un magnat, attire les défenseurs en blanc vers lui avant de glisser le ballon à gauche de la surface pour NEY. EL MOHICO, après avoir fixé gardien et défense, enveloppe une petite frappe de l’intérieur du pied droit. Le ballon touche VARANE et s’en va mourir dans le petit filet gauche de DIEGO LOPEZ : GOL DEL BARCA, GOL DE NEYMAR (19’) !

Euphorique, le CAMP NOU voit sa recrue d’été briller et le onze d’EL TATA mener au score face au rival éternel. Dans la foulée, les BLAUGRANAS auraient même pu doubler la marque, une minute plus tard, par l’intermédiaire de LEO MESSI. LA PULGA reçoit une passe lumineuse de Andres INIESTA qui le laisse presque seul face au gardien mais l’astre argentin, visiblement très loin de son état de forme, ouvre trop son pied et gaspille une occasion franche de porter l’estocade à l’ogre madrilène. Désormais, le Barça dictait le Tempo de la partie pressant les meringuais dans leur moitié de terrain, hélas, sans causer de danger. 

Déboussolés, LOS BLANCOS ne se relèveront du coup dur qui leur a été porté qu’à la fin de la première mi-temps lorsque Cristiano RONALDO parvient à déborder côté gauche puis centre en direction de KHEDIRA obligeant Victor VALDES à sortir le grand jeu pour arrêter la balle en deux temps.      
En seconde période, les deux Coaches continuent la lutte tactique et les afficionados des deux camps guettent le but salvateur : celui de l’égalisation côté madrilène, celui du KO côté CULE. Les catalans reviendront rapidement à la charge par l’intermédiaire de NEYMAR qui, lancé par une longue passe d’EL PICASSO INIESTA, reprend le ballon du gauche en fin de course mais son tir est bloqué par DIEGO LOPEZ. Andres INIESTA qui jouait, jusqu’à lors les Pères noëls à l’égard de ses coéquipiers, sera à l’origine d’une action dangereuse des madrilènes. Pressé par MODRIC à hauteur de la ligne médiane, EL PICASSO cède et permet au croate de servir RONALDO qui fusille Victor VALDES d’un puissant gauche mais le portier catalan écarte le danger au corner. Entré en cours de la deuxième période, Karim BENZEMA signera la plus périlleuse des occasions du REAL. Aux 20 mètres, le français contrôle le ballon puis envoie un boulet de canon qui laisse VALDES en position de spectateur mais le cuir rebondit sur la transversale. Visiblement,  la chance a choisi son camp, le Barça est béni.

Loin des superstitions, EL TATA MARTINO répondait aux changements effectués par l’adversaire en repositionnant son équipe.  Après l’entrée de ALEXIS à la place de CESC, ce sera au tour de ALEX SONG de se joindre au milieu de terrain catalan à la place d’EL PICASSO INIESTA, auteur d’une partie monstre et d’une prestation hors-normes. Ces remaniements apporteront leurs fruits à 12 minutes de la fin de la partie. Sur une action de rupture, NEYMAR Jr. reçoit un dégagement à hauteur de la ligne médiane ; EL MOHICO contrôle le ballon de la poitrine, puis de la cuisse, avant de lancer ALEXIS SANCHEZ  dans un RAID solitaire face au jeune VARANE. EL NINO MARAVILLA croche VARANE du droit pour se créer l’espace nécessaire, puis lève la tête pour apercevoir DIEGO LOPEZ légèrement avancé. Et là, moment de magie : « EL JUGADOROZO » ALEXIS mystifie le portier madrilène par un lobe somptueux des 20 mètres. Le ballon dans les airs ; c’est comme si les pendules du CAMP NOU s’étaient arrêter le temps d’une seconde pour proclamer le génie du chilien. Battu, DIEGO LOPEZ ne pouvait qu’admirer « LA VASELINA » qui lui a été infligée par le N°9 catalan : 2-0, GOLAZO DE ALEXIS, GRANDE BARCA  (78’)!

Hystériques, LOS CULES chaviraient de bonheur et le CAMP NOU chantait sa suprématie dans un moment de liesse indescriptible. On pouvait entendre le fameux « MADRID CABRON, SALUDA EL CAMPEON » à des milliers de mètres de l’ancre catalan. Et c’est là que DANI ALVES profita de l’occasion pour signer un festival technique qui restera dans les annales : EL GATO récupère le ballon dans le camp barcelonais puis accélère balle au pied  pour atteindre la surface de réparation madrilène. Suivi par Cristiano RONALDO, le brésilien fait usage d’une feinte de corps avant d’infliger le petit pond au chouchou des MADRIDISTAS. Humilié, CR7 tente en vain de suivre DANI ALVES, ce dernier tentera de trouver la brèche depuis l’angle fermé mais finit par buter sur DIEGO LOPEZ. Piqués dans le vif, LOS BLANCOS tentent de revenir à la charge par l’intermédiaire de KHEDIRA qui se retrouve en position de MANO a MANO face à Victor VALDES, mais le portier catalan sort le grand jeu pour effectuer la parade et bloquer la frappe enveloppée du milieu allemand. En fin de partie, EL TATA effectuait son dernier changement : PEDRO à la place de NEYMAR auteur d’un CLASSICO de mémoire. Un But, une passe décisive et une STANDING OVATION méritée pour le crack brésilien qui a signé une excellente entrée en la matière. A la première minute du temps additionnel, une perte de balle de LEO MESSI permet aux BLANCOS de repartir en contre par l’intermédiaire de CRISTIANO RONALDO qui file sur l’aile gauche avant de servir le jeune JESE MARTINEZ plein axe, le CANTERANO temporise avant de tirer aux buts. Malgré avoir touché le ballon, VICTOR VALDES est battu, le REAL réduit l’écart (91’). Hélas pour nos rivaux, les jeux sont faits, rien ne pouvait plus gâcher la joie CULE.

A l’issue de la rencontre, la supériorité du Barça est proclamée. Les hommes en Bleu et Grenat ont su dompter l’ogre madrilène avec l’art et la manière. Fidèles à leur style de jeu, les catalans ont pu sortir leur épingle du jeu lors d’un duel tactique acharné qui a vu EL TATA MARTINO sortir en maître et NEYMAR Jr. jaillir en Crack. Un CLASSICO de plus, mais un CLASSICO mémorable par cet esprit de Reconnaissance que traduit  la mosaïque « FORCA TITO » qui a habillé le CAMP NOU dès les premières secondes. Mémorable, ce CLASSIC le sera aussi grâce à la grande Technicité qu’a affiché le onze catalan tout au long de la partie, a l’image du « CANO » que DANI ALVES a infligé à CRISTIANO RONALDO, mais surtout, grâce à ce moment de Magie que fut  la « VASELINA » de ALEXIS SANCHEZ. Fidélité, Reconnaissance, Technicité et Magie : En voici quatre mots qui résument toute l’idéologie du FC BARCELONE. Pour nous, ces quatre principes sont intangibles ; et ce n’est pas un nouveau président, un nouvel entraîneur, une nouvelle recrue ou une nouvelle stratégie marketing qui nous fera céder. C’est là que réside toute la différence entre un CULE  et un MADRIDISTA, et elle est de taille!

SER CULE ES EL MILLOR,

FORCA TITO, FORCA BARCA ! 


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