« La Malédiction du REYNO DE NAVARRA »
A sept jours d’un Classico imminent, le FC BARCELONE, leader
au classement général se déplaçait pour affronter l’une des lanternes rouges du
championnat, l’équipe de l’OSASUNA de PAMPELUNE. Match piège pour les hommes
d’EL TATA MARTINO qui refilait son fameux Polo Vert-Pistache dans l’espoir de
surmonter une superstition selon laquelle EL REYNO DE NAVARRA dit « ESTADIO
EL SADAR » serait un enfer dont les BLAUGRANAS sortent rarement vainqueurs.
Plus qu’une superstition, un chiffre :
Seulement 3 victoires lors des 11 dernières confrontations tenues sur ce
terrain où la ferveur des supporters locaux, souvent au rendez-vous, ne
facilite pas la tâche. Optimistes malgré tout, les CULES avaient reçu avec tout
le bonheur du monde, la nouvelle du retour de leur légendaire capitaine :
A 35 ans, CARLES PUYOL Allias « EL TIBURON » reprenait l’activité en
titulaire après 220 jours d’absence, avec
5 Kilos en moins, de la hargne et de la combativité à en revendre. Un
autre revenant, LEO MESSI, faisait banquette afin de garder sa fraicheur pour
le choc de la mi- semaine en C1 face aux italiens du MILAN AC. Cinq matchs en
15 jours, un véritable TOURMALET que les catalans devaient inaugurer avec la
meilleure des manières possibles.
Après un quart d’heure d’observation, les barcelonais
entamaient enfin leur pression offensive par le biais du trio d’attaque
PEDRO-CESC-NEYMAR. Mais ce sera Andres INIESTA le premier à tenter sa chance
par une frappe à ras terre, facilement captée par le gardien. Dans son rôle de
n°10, Francesc FABREGAS apparaissait clairement comme le fer de lance de
l’organisation offensive catalane, après avoir tenté de trouver NEYMAR dans
l’intervalle, EL QUATRO est à « quelques secondes » près d’ouvrir la
marque lorsqu’il dévie un centre de MONTOYA, titularisé à la place de DANI
ALVES . Hélas, CESC n’aura droit finalement qu’à un avertissement, le
REPLAY montre clairement que le MASIANO y est allé avec la main, surement
inspiré par la « main de dieu » de DIEGO, ou celle de l’autre DIOS
aujourd’hui sur le banc : LEO « LA PULGA » MESSI. Dépourvu de
tout danger, le Barça ne tenait finalement qu’aux multiples percées de
NEYMAR ; mais à chaque fois, la rudesse des interventions défensives se
joignait à la passivité de l’arbitre pour avorter les efforts du MOHICO d’EL
BARCA. A une minute de la fin de la première mi-temps, MARC BARTRA, titulaire
en défense aux côtés d’EL TIBURON, profite d’un corner botté par XAVI pour se
créer la plus dangereuse occasion AZULGRANA mais la tête du jeune stoppeur
passe au- dessus. Au sifflet de l’arbitre, le bilan est maigre, les minutes
défilent éloignant ainsi la 9ème victoire consécutive des esprits
CULES.
En seconde période, les locaux prennent confiance et rêvent désormais
d’un exploit autrefois improbable, laissant ainsi plus d’espaces dans leur
ligne défensive. Des « creux » que les BLAUGRANAS s’empêchent
d’exploiter par l’intermédiaire de passes dans l’intervalle, marque de fabrique
du onze catalan. La première est l’œuvre de CESC qui trouve MONTOYA en pleine
surface mais le centre à ras terre de ce dernier passe à quelques centimètres
de NEYMAR qui s’est jeté sur le ballon tel un affamé sur un bout de pain, mais
en vain. Quelques minutes plus tard, XAVI fait usage d’une passe lobée pour
trouver CESC en position de MANO A MANO, ce dernier rate complétement son lobe
permettant au gardien de saisir aisément le ballon. FABREGAS, piètre musicien
de l’orchestre barcelonais, manquera l’immanquable suite à un deuxième caviar
servi dans l’intervalle par le Maestro XAVI HERNANDEZ. Le numéro 4 du Barça
temporise pour fixer le gardien avant d’envoyer le ballon dans les
tribunes : Juste Incroyable.
Les plus vifs d’esprits, dont EL TATA MARTINO, percevaient
clairement que si Leo MESSI était au lieu et place de CESC, le Barça aurait
surement et largement l’avantage au score. C’est alors qu’EL MISTER fait appel
à l’astre argentin, revenant après trois semaines d’absence, pour sauver les
meubles du leader lors des dernières vingt minutes de la partie. Mais tout cela
n’est que fantaisie, il semble que les hommes vêtus en SAGNERA ont déjà laissé
passer le train de la victoire. Même le « MESSI » n’y changera
rien ; EL DIEZ obtient en effet une occasion flagrante suite à une passe
lobée de SERGIO BUSQUETS, mais LA PULGA glisse après avoir contrôlé le cuir à
quelques mètres du gardien, avant d’être gêné par le retour in-extremis de la
défense des rouges et noirs. Une défense qui a eu le mérite de mettre les mains
et les pieds pour faire taire la symphonie victorieuse du Barça et devenir la
première équipe, depuis 32 journées en LIGA, à préserver la virginité de ses
filets devant l’ogre catalan.
Ainsi, le FC BARCELONE signe sa meilleure entame de saison,
25 points sur 27 possibles, mais laisse filer deux points importants
dans la course vers le titre mettant en péril son fauteuil de leader pour le
bonheur des COLCHONEROS de l’ATLETICO. Heureusement pour nous, ces derniers
seront battus, plus tard dans la soirée en terre catalane par LOS PERRICOS de
l’ESPAGNOL , permettant ainsi aux hommes d’EL TATA de préserver, à un
point de différence, la première marche du Podium. Si ceci une bonne nouvelle,
la mauvaise est que le Barça ne compte plus que trois points sur le rival
éternel, un écart qui enflamme un CLASSICO déjà très embrasé. A nous de doubler
cet écart par une victoire face au REAL au CAMP NOU. Une victoire, pour
l’orgueil, pour la passion, pour ce sentiment CULE qui mobilise tout un peuple
inconditionnellement fidèle.
A POR LA VICTORIA EN EL CLASSICO, A POR EL ORGUL CULE !
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