lundi 29 avril 2013

RESUME DE MATCH : ATHLETIC BILBAO vs FCB / LIGA BBVA J33



« A Un Pas du Titre » 


Après sa spectaculaire dégringolade en terre bavaroise, le FC BARCELONE, à un pas du sacre espagnol, se déplaçait pour affronter les basques de l’ATHLETIC DE BILBAO pour le compte de la 33ème journée de la LIGA BBVA. Un déplacement aux odeurs d’adieu pour une pelouse mythique qui avait vu se dérouler sur son herbe un nombre incomptable de rencontres historiques (100 MATCHS OFFICIELS POUR LE FCB), la cathédrale du football basque, le stade du SAN MAMES qui, à partir de la saison prochaine, ne sera plus. Le BARCA, en cas de victoire ici, et de défaite du rival éternel dans le derby madrilène, serait sacré champion.

Avec LEO MESSI, ANDRES INIESTA et SERGI BUSQUETS laissés au repos, les BLAUGRANAS avaient pour objectif d’engranger les trois points et réaliser un résultat réconfortant à quelques jours de sa « Mission Impossible » face au BAYERN. L’entame du match laissa apparaître un immense manque de motivation de la part du groupe catalan. Sous la pluie basque, les effets de la défaite en Allemagne se faisaient flagrants côté barcelonais, en face, les hommes de MARCELO BIELSA, démontrait beaucoup de volonté et de combativité. Au quart d’heure de jeu, ALEXIS trouve le poteau suite à une excellente passe de THIAGO. El NINO MARAVILLA voit sa frappe croisée repoussée par le poteau droit de IRAIZOZ.  Les Lions du SAN MAMES seront les premiers à ouvrir le score lorsque ADURIZ use d’un passement de jambes pour éliminer PIQUE en pleine surface et servir SUSAETA qui dévie le ballon dans les filets catalans (26’). Visiblement, les démons n’ont toujours pas quitté cette défense qui se fait prendre peu importe sa composition, et surtout, peu importe l’opposition.  L’unique réaction CULE sera l’œuvre de CESC FABREGAS qui s’infiltre dans la surface de réparation et tente sa chance d’un angle impossible, sans réussite. Score 1-0 à la mi-temps. Ce qui semblait être une rencontre de sacre pour les visiteurs tournait à la faveur des locaux.

En seconde période, SUSAETA aurait pu doubler la marque lorsque, sur coup-franc, l’ailier basque trouve la transversale de VICTOR VALDES, SAN JOSE suit le rebond de la tête sur le poteau, double occasion pour l’ATHLETIC qui fait rugir le public local. Rien ne réussissait au BLAUGRANAS, il était temps de sortir le grand jeu, LEO MESSI, dit « L’ANTIDOTE », remplace XAVI HERNANDEZ et enfile le mythique brassard du CAPITA. La PULGA semble plus à l’aise, toujours pas à 100%, mais il tente d’accélérer, de frapper aux buts, c’est bon signe. Suite à une de ses accélérations, MESSI sert PEDRO en pleine surface mais la frappe de l’ailier TENERIFANO est bloquée par le portier.  Quelques minutes plus tard, le SAN MAMES assiste à un festival du numéro 10 catalan qui reçoit le ballon aux 25 mètres puis donne le vertige à trois défenseurs basques d’une série de crochets extérieur-intérieur, avant de placer le ballon d’un remarquable plat du pied dans les filets de IRAIZOZ, tout cela dans un mouchoir de poche. EL CHE, EL DIEZ, LA PULGA MORTAL, celui dont les défenseurs n’ose pas prononcer le nom, est de retour (60’)!  Avec l’incorporation du lutin argentin, les catalans revenaient à eux-mêmes et retrouvaient leur fluidité offensive. Et de deux pour l’équipe en Bleu et Grenat lorsque sur une action initiée par PIQUE , DANI ALVES plonge dans l’aile droite et centre vers la surface. La tête de LEO MESSI est contrôlée par ALEXIS SANCHEZ de la poitrine qui fusille IRAIZOZ à bout portant (69’). Le BARCA mène au score mais continue de chercher le troisième but avec l’entrée de ANDRES INIESTA ; en face le grand LLORENTE faisait son entrée à la quête de l’égalisation. LEO MESSI aurait pu aggraver le score sur coup-franc mais sa frappe enveloppé passe à côté des bois. Hélas, à la fin du temps réglementaire, c’est l’ATHLETIC BILBAO qui égalise grâce à l’excellent ANDER HERRAERA qui reprend un centre mal intercepté par la défense catalane. Le jeune milieu de terrain basque fait preuve d’habilité et bat VICTOR VALDES pour offrir aux siens un point précieux dans la lutte pour le maintien.

Le BARCA flirte avec le titre et doit attendre la semaine prochaine pour le fêter au CAMP NOU face au BETIS de SEVILLA. De cette dernière rencontre disputée sur cette pelouse mythique qu’est le SAN MAMES, les BLAUGRANAS n’emportent qu’un seul point. Un point qui laisse un gout amère aux CULES qui ne se font pas plus réconforter par le Onze de TITO à quelques jours du clash face au BAYERN. Certes, c’est une « Mission Impossible » que le FC BARCELONE devra lever ce mercredi, mais en football, tous les rêves sont permis.

Pour 90 minutes, rêvons de gloire et de succès, soutenons cette génération qui nous a tant fait rêver. L’orgueil catalan est en jeu, à vous Messieurs de défendre nos couleurs, à nous de les conserver à jamais dans nos cœurs !  

jeudi 25 avril 2013

RESUME DE MATCH ; BAYERN MUNCHEN vs FCB / UCL SEMI ALLER


"Sacrés Bavarois !!!"

Sur la pelouse du ALLIANZ ARENA, le premier choc des demi-finales aller de la CHAMPIONS LEAGUE mettait face à face les blaugranas de TITO VILANOVA et les bavarois de JUPP HEINKES dans une rencontre qui a été décrit comme l’affiche de l’année. Le choc des titans, la guerre des étoiles, tous les surnoms étaient bons pour décrire cette rencontre de gala. Les analystes du football européen donnent favori l’équipe allemande, auteur d’une saison sans faute en championnat local, en coupe aussi, et des qualifications haut la main en Champions League. En face, le FC BARCELONE, équipe ayant dominé les débats européens ces 5 dernières années, équipe ayant réalisé à 6 reprises consécutives la qualification aux demi-finales, un record… Amoindris par les absences en défense centrale, mais surtout par la blessure « maquillée » de son astre argentin LEO MESSI, les catalans croyaient pleinement en leurs chances pour dompter le monstre bavarois et continuer leur marche verse le titre européen. 

Dès l’entame du match, les locaux seront les premiers à créer le danger, ROBBEN combine avec JAVI MARTINEZ et tire dans les bras de VALDES (2’). En guise de réponse barcelonaise, une tête dévissée de PIQUE suite à un corner de XAVI HERNANDEZ (9’) ; le central catalan ne s’était visiblement pas habitué à sa nouvelle boule à zéro. Aucune introduction, les deux équipes se neutralisaient, la furieuse lutte pour les espaces était tout à fait engagée. Hélas, les bavarois seront les premiers à ouvrir le score. Suite à un centre joué côté droit, DANTE s’appuie sur ALVES et remise le ballon de la tête à MULLER qui profita d’un marquage élastique de GERARD PIQUE pour battre VALDES au rebond (25’).  Touchés dans leur orgueil, les BLAUGRANAS tenteront de revenir dans la partie. Ça aurait pu être chose faite lorsque sur un centre fuyant de PEDRO, joué côté droit, a réussi à déstabiliser la défense allemande, mais c’était sans compter sur l’homme à la tignasse de Lion , DANTE, qui remet le ballon au corner alors que LEO MESSI était prêt à dévier le cuir dans les filets. En dépit de leur possession dominante (62%), les catalans tremblaient à chaque corner, à chaque ballon arrêté. Malgré un léger réveil lors des 5 dernières minutes de la première mi-temps, le BARCA était incapable de percer le mur de Munich avec une aile gauche aux abonnés absents.

Lors de la seconde période, les hommes de TITO VILANOVA semblaient déterminés à renverser la tendance. Quatre minutes seulement et tout fut désillusion, un corner de ROBEN est remisé de la tête par MULLER vers MARIO GOMEZ qui reprend le ballon du gauche dans les filets catalans (49’). Malgré une possible position de hors-jeu, les BLAUGRANAS ne protestent pas car ils savent que le rêve est toujours permis, un but seulement et le score serait beaucoup plus à leur avantage. En face, ARJEN ROBBEN restait l’homme le plus en vue et faisait passer à JORDI ALBA une sale soirée sur le côté gauche. Le BARCA, qui évoluaient désormais avec un trident pointu en attaque, avec MESSI à droite, PEDRO à gauche et ALEXIS en pointe, n’arrivait toujours pas à se créer de réelles occasions. LEO MESSI justement, qui ne s’était clairement pas rétabli de sa récente blessure, tentait de s’incruster et frapper mais son ballon fut contré en corner. L’action qui suit verra BARTRA rater une occasion toute faite suite à une tête ratée de ALEXIS mais la frappe du MASIANO manque terriblement de puissance. Les rouges ne pardonnent pas, la sentence tombera alors que PIQUE tentait de retrouver de la tête un centre de PEDRO. Un contre mené par l’excellent RIBERY, relais de SCHWEINSTEIGER qui sert ROBBEN à droite, le gaucher hollandais profite d’une blocage de MULLER sur ALBA, un « ECRAN » digne des basketteurs de la NBA pour corriger VICTOR VALDES d’un plat du pied au deuxième poteau (73’). Faute flagrante en pleine surface catalane, c’est la dégringolade, les BLAUGRANAS sont à terre et le public allemand gronde tel une armée de SS. Seul un coup-franc excellemment tiré par XAVI aurait pu réduire la marque, EL MAESTRO trouve BARTRA seul face à NEUER, le jeune central se retourne mais manque d’habilité dans le geste, le ballon termine dans les tribunes alors que l’orgueil catalan aurait pu être sauvé. Résultat, la machine allemande se remet en marche, et il faudra compter sur un arrêt décisif de VALDES pour arrêter une action éclaire de MULLER. Tandis que DANI ALVES sortait pour recevoir des soins, le côté droit était délaissé à la montée de ALABA qui combine avec RIBERY avant de servir MULLER, encore lui, pour le quatrième. Incroyable, le BAYERN avait porté l’estocade aux BLAUGRANAS qui ne savaient plus où donner de la tête. Et ce n’était pas l’unique changement effectué, très tardivement, de DAVID VILLA à la place d’un PEDRO épuisé qui allait changer la donne.

Au final, c’est une défaite historique de FC BARCELONE en terre bavaroise. Ceux qu’on surnomment le FC HOLLYWOOD avaient infligé une leçon de football moderne aux catalans qui étaient complétement à côté de la plaque. Battus par l’agressivité des allemands, par la puissance physique et la rage de vaincre que ces derniers avaient démontré, le BARCA avait manqué d’inspiration et de ténacité. Des erreurs arbitrales, oui il y en a eu, mais parfois il faut savoir applaudir ceux qui le méritent. Bravo au BAYERN MUNCHEN qui semble avoir préparé, et passé, cet examen avec excellence. Il y a cinq ans, c’était le BARCA qui infligeait une correction au BAYERN, avec le même score s’il vous plait…Mais cela c’était il y a 5ans.
Maintenant, il reste 90 minutes au CAMP NOU. Nous, supporters du FC BARCELONE, demandons une réaction. Peut être que la qualification ne sera pas au rendez-vous, mais l’orgueil, la GRINTA, la combativité et l’identité catalane devraient y être…Et ils y seront !

VISCA BARCA, MUCHO MES QUE UN CLUB ! 

lundi 22 avril 2013

RESUME DE MATCH : FCB vs LEVANTE UD // LIGA BBVA J32


A quelques jours du clash européen face au BAYERN de Munich, le FC BARCELONE, leader incontestable du classement de la LIGA BBVA, recevait l’équipe du LEVANTE UD pour le compte de la 32ème journée du championnat local. Privé de plusieurs joueurs laissés au repos, TITO VILANOVA fit confiance à une formation inédite menée par le revenant ERIC ABIDAL en défense et l’artistique  ANDRES INIESTA en milieu de terrain. Objectif : Obtenir les trois points pour se rapprocher du sacre final et booster le moral avant le déplacement à BAVARIA.

Le début de la partie fut marqué par une possession stérile du barça, après une occasion signée TELLO, ANDRES INIESTA obtient, au quart d’heure de jeu, un pénalty après une faute naïve de DIOP. DAVID VILLA s’occupe de la transformation mais manque de détermination, l’effort de EL GUAJE est arrêté par le gardien NAVAS qui brille doublement pour renvoyer la reprise de CESC FABREGAS qui avait suivi l’action. A la demi-heure de jeu, le BARCA aurait pu ouvrir le score grâce à TELLO qui profite d’un excellent service de THIAGO ALCANTRA . KEYOR NAVAS, le gardien du LEVANTE, vivait visiblement une excellente soirée, pour preuve, le portier vole à l’arrêt d’un coup-franc surpuissant de DANI ALVES. Devant l’absence de mouvement devant, les BLAUGRANAS optaient pour des frappes de l’extérieur de la surface, hélas, sans pouvoir concrétiser. Au terme de la première mi-temps, le BARCA réalisait un record de possession, soit 80% du temps de jeu. Contraste : Les hommes de TITO VILANOVA étaient loin de réaliser leur meilleure prestation de la saison.

A la reprise, CRISITIAN TELLO tentera à plusieurs reprises de trouver la faille sur l’aile gauche mais sans succès. Visiblement en manque d’inspiration, les coéquipiers de DANI ALVES allaient être renforcés à l’heure de jeu par l’entrée du Maestro XAVI HERNANDEZ à la place du PICASSO INIESTA. Ensuite, ce sera le tour à PEDRO et ALEXIS SANCHEZ de rejoindre l’attaque catalane afin d’apporter la rapidité, le mouvement et les appels de balle qui manquait cruellement à la composition CULE. Excellent coaching de TITO VILANOVA puisque les deux entrants réussiront à déstabiliser la défense du LEVANTE à plusieurs reprise. A 7minutes de la fin du temps réglementaire, le cadenas des visiteurs finit par craquer. Sur un excellent service d’ALEXIS SANCHEZ, CESC FABREGAS contrôle le ballon à l’entrée de la surface et bat NAVAS d’un tir croisé (83’). C’est le but de la victoire, celui des trois points ; un but que le BARCA protégera sans grand mal jusqu’au sifflet final pour s’approcher, un pas de plus, vers le titre de champion.

Un résultat satisfaisant avant un déplacement périlleux en terre Bavaroise : Pour la première fois depuis 5ans, le BARCA n’est pas favori pour une confrontation européenne, car il faut le reconnaitre, le FC BAYERN MUNCHEN fait peur. A noter que ce weekend, les allemands ont encore terrassés un autre adversaire en BUNDESLIGA. Ceci dit, ce Mardi, ce ne sera pas HANNOVER ni ARSENAL que les copains de SWEINSTEIGER auront à rencontrer. Si les analystes les considèrent favoris, nous supporters du FC BARCELONE, savons pertinemment que si les BLAUGRANAS sont dans leur meilleure forme, personne ne peut les arrêter.

VISCA EL FUTBOL CLUB BARCELONA, A POR LA QUINTA !

lundi 15 avril 2013

RESUME DE MATCH : REAL ZARAGOZA vs FCB / LIGA BBVA J31


                        BRAVA MASIA !

Privé de la majorité de ses joueurs clés, le FC BARCELONE se déplaçait sur la pelouse de LA ROMAREDA pour maintenir sa série de victoires en LIGA BBVA face au REAL SARAGOSSE qui pointe en position de reléguable au fin fond du classement. Pour cette rencontre, une charnière centrale inédite était alignée par TITO VILANOVA pour compenser les nombreuses absences, MARC BARTRA et ADRIANO, accompagnés de DANI ALVES et de MONTOYA sur les flancs. ALEX SONG, XAVI et THIAGO, formaient le trident du milieu de terrain, tandis que CESC, ALEXIS et TELLO prenaient les avant-postes.

Dès la première minute, TELLO est le premier à se distinguer par un enchainement contrôle-tir enveloppé qui passe à côté de la lucarne. Le jeune CRISTIAN récidive par une autre frappe non cadrée, cette fois suit à un effort de ALEXIS SANCHEZ côté droit. Vingt minutes seulement furent suffisantes au BARCA pour démanteler la défense locale. THIAGO mène un contre fulgurant côté droit puis combine avec ALEXIS avant de battre ROBERTO d’un ballon placé du droit (20’). Une réalisation qui aura un impact destructeur sur le REAL SARAGOSSE qui, à partir de ce moment, perd tout espoir de revenir dans le match. On voit les BLAUGRANAS alors monopoliser la possession du cuir sans aucune résistance des locaux. Résultat, les catalans doublent le score suite à une offensive menée par le rapidissime TELLO côté gauche, le jeune MASIANO combine avec THIAGO qui produit une belle passe dans l’intervalle. CRISTIAN TELLO, dans un angle difficile, fixe ROBERTO et le bat d’un remarquable sang-froid (39’). Avant la fin de la première mi-temps, ALEXIS SANCHEZ aurait pu aggraver le score. Le chilien contrôle un mauvais dégagement de la défense désordonnée du REAL SARAGOSSE, mais son tir du gauche est repoussé par ROBERTO.

La deuxième période démarre sur une transversale suite à un excellent effort de « EL NINO MARAVILLA » ALEXIS SANCHEZ qui fixe son défenseur avant de lober le gardien d’une louche du droit.  Le ballon rebondit sur les bois ; visiblement, les BLAUGRANAS avaient toujours faim de buts. Ce sera chose confirmée quand le brillant CRISTIAN TELLO accélère à la ligne médiane pour emmener dans une course interminable le pauvre LOVENS qui, ce soir-là, en avait vu de toutes les couleurs. Entré à la surface, le MASIANO use d’un passement de jambe pour fixer son adversaire et battre ROBERTO pour la deuxième fois de la partie (53’). TELLO signe ainsi sa 7ème réalisation de l’année et démontre pour l’instant une excellente courbe d’évolution. Le public local se tourne alors contre les siens, des sifflets et même des Standing Ovations à la grâce des trois remplacements BLAUGRANA : ABIDAL, VILLA et XAVI. Ce dernier fut remplacé par le revenant SERGI ROBERTO qui trouve même le temps d’adresser deux caviars à  ALEXIS qui aurait pu rendre l’addition encore plus salée.

Victorieux, les BLAUGRANAS remportent trois points mérités malgré l’absence des Cracks de la maison. THIAGO, TELLO, BARTRA, MONTOYA et SERGI ROBERTO sont la preuve de la continuité de la philosophie CULE, une autre génération est préparée à feu doux. Jetés dans le four de la compétition, ces perles montantes ont assuré 3 Points de plus dans la marche vers le sacre catalan. Nous pouvons le dire avec orgueil et fierté : BRAVA MASIA !

vendredi 12 avril 2013

RESUME DE MATCH : FCB vs PSG / UCL 1/4 PHASE RETOUR

Et le Rêve Catalan Continue… 

Privé de son WONDERBOY LEO MESSI, le FC Barcelone recevait sur la pelouse du CAMP NOU, les GALACTICOS du Paris Saint-Germain pour le compte de la phase retour des quarts de finale de la CHAMPIONS LEAGUE. Grace aux deux buts inscrits au Parc des Princes, les Blaugranas se devaient de sécuriser sa qualification au tour prochain en surpassant les circonstances difficiles de blessures et d’absences dont souffre le onze initial. Pour ce faire, ADRIANO CORREA a été rappelé à l’ordre en défense centrale, tandis que CESC FABREGAS assumait la lourde tâche du 9.5, marque de fabrique de LA PULGA qui, malgré sa blessure non rétablie, avait été conservé sur le banc de touche, à toute fin utile. En face, le PSG, dépourvu de toute pression, comptait sur la solidité de THIAGO SILVA, la rapidité de LAVEZZI et la puissance physique de IBRACADABRA.

Les hommes de TITO VILANOVA seront les premiers à se faire dangereux grâce à un coup-franc botté par le maestro XAVI HERNANDEZ qui passe à quelques centimètres du poteau. Mais à vrai dire, ce seront les parisiens qui réussiront leur entame du match. LAVEZZI et LUCAS MOURA seront les plus en vue, leurs tirs inquièteront le public CULE mais trouveront un VICTOR VALDES visiblement très inspiré. Le BARCA répondra par le biais du revenant PEDRO RODRIQUEZ qui s’infiltre côté gauche et tente à double reprise de battre SIRIGU mais son ballon finit dans le petit filet. « EL POCHO » LAVEZZI aurait pu ouvrir la marque pour les visiteurs lorsqu’il se retrouve MANO-MANO face à VICTOR VALDES mais ce sera sans compter sur la présence du au portier catalan qui remporte le duel. Une sonnette d’alarme suffisante pour éveiller les BLAUGRANAS qui prennent le contrôle du match à la demi-heure de jeu. « EL GUAJE » VILLA et CESC FABREGAS auront l’occasion de frapper au poteaux sans pouvoir cadrer. Une première mi-temps rude où le BARCA ne développe pas son meilleur jeu, pressés très haut par les homme de ANCELOTTI, les bleu et grenat étouffent. 62% (seulement) de possession de balle sans pouvoir percer, les souvenirs de GLASGOW et de MILAN retentissent dans la mémoire CULE.   

Le deuxième acte de la soirée débutera par une douche froide qui crispe le très nombreux public du CAMP NOU : Les visiteurs ouvrent le score au grand désarroi de la défense catalane. Sur une action de contre, le dégagement de VERRATI est contrôlé par PASTORE qui combine avec IBRAHIMOVIC pour s’échapper seul vers les buts malgré un effort remarquable de DANI ALVES. Hélas, VICTOR VALDES est cette fois ci battu par le gauche de l’argentin (50’).Sur le banc du BARCA, LEO MESSI qui se dévorait les ongles pendant toute la première période, ne pouvait plus attendre. TITO VILANOVA fait entrer EL DIEZ à la place de CESC et doit céder à la récurrente blessure de ADRIANO remplacé par BARTRA. Au moment même où LA PULGA foula la pelouse de CAMP NOU, le silence pris part au camp parisien, comme si la tempête se préparait, c’est définitivement le tournant du match. Renforcés par l’entrée du meilleur joueur du monde, les BLAUGRANAS tenteront de renverser la cadence. ANDRES INIESTA combine avec VILLA mais l’effort du PICASSO est renvoyé par SIRIGU au corner. A vingt minutes de la fin de la rencontre, LEO MESSI, visiblement amoindri par une blessure non rétablie, accélère aux trente mètres et emporte dans sa course VERATTI et THIAGO MOTTA. El DIEZ glisse le ballon en pleine surface à DAVID VILLA qui use d’une excellente couverture pour préparer le ballon à PEDRO RODRIGUEZ qui catapulte le ballon du gauche dans les filets parisiens (70’). Enfin, le FC BARCELONE est en position de qualifié, ALEX SONG est incorporé pour donner la solidité nécessaire au onze catalan. Seule une action de génie de ANDRES INIESTA aurait pu changer la donne, EL MANCHEGO emporte dans un dribble à 360 degrés JALLET et ALEX mais dévisse sa frappe du gauche.   

Ainsi, le FC BARCELONE se qualifiait aux demi-finales de la prestigieuse CHAMPIONS LEAGUE , non pas par sa qualité de jeu ou par la force de son pressing offensif,  mais grâce à l’expérience de ses joueurs et de son staff technique. Une qualification sans victoire qui donne la preuve de l’assimilation des apprentissages tirés des élimination face à CHELSEA l’année dernière, de l’INTER il y a quatre saisons, où même de l’élimination en COPA face au rival éternel cette saison. Libérés par l’entrée de « EL CHE », même blessé et pas en état de jouer, les hommes de TITO VILANOVA ont été menés par la présence d’un leader, un joueur dont seule la présence effraie tous les rivaux. MESSI-DEPENDANCE me dira-t-on, MESSI-SUPREMACIE je répondrai.

Au prochain tour, le BARCA aura à rencontrer l’une des plus solides équipes du monde au temps actuel : LE FC BAYERN MUNCHEN, cher à notre grand PEP GUARDIOLA. Que demander de mieux ?!

Et le Rêve Catalan Continue…    

lundi 8 avril 2013

RESUME DE MATCH : FCB vs REAL MALLORCA / LIGA BBVA J30



LA CARRURE DU CHAMPION :

Pour le compte de la 30ème journée de la LIGA BBVA, le leader du classement, le FC BARCELONE, recevait sur la pelouse du CAMP NOU, l’une des lanternes rouges du championnat, le REAL MAJORQUE. Pour cette rencontre, TITO VILANOVA a préféré laissé au repos un bon nombre de ces pièces maîtresses en prévision du match retour de la CHAMPIONS LEAGUE face au PSG. Privé de son WONDERBOY LEO MESSI, le BARCA comptait sur le trident CESC, ALEXIS et TELLO pour remporter les trois points. Une soirée d’ores et déjà rendue mythique par le retour sur les terrains de l’une des figures emblématiques des BLAUGRANAS : ERIC ABIDAL . Après une longue bataille sans rèpis, ABI réalise l’inimaginable et retrouve le Banquillo du BARCA avec une seule volonté, celle de jouer, du moins pour quelques minutes.

Le match démarre par une pression insoutenable des AZULGRANAS qui ne tardent pas à ouvrir la marque par le biais de CESC FABREGAS. EL QUATRO combine avec ALEXIS côté gauche pour s’infiltrer dans la surface Baléare et fixer DOUDOU AOUATE de l’intérieur du droit (20’). Une minute plus tard, ALEXIS SANCHEZ profite d’une puissante frappe de FABREGAS renvoyée par AOUATE pour doubler la mise. EL NINO MARAVILLA fait preuve d’un excellent sens d’observation pour plier le score à l’avantage des siens (21’). Jamais deux sans trois, CESC FABREGAS inscrit sa deuxième réalisation de la soirée à la suite d’un mouvement collectif ponctué par une passe décisive de ALEXIS SANCHEZ. FABRI reprend le ballon du droit en pleine course et porte l’estocade à la défense ibéricaine (36’). Trois minutes plus tard, CESC rend la politesse au lutin chilien par un centre précis dans l’axe fébrile de la défense du REAL MALLORQUE. ALEXIS contrôle le ballon avant de battre AOUATE  d’un ballon piqué du gauche. Un but que le chilien dédie à ERIC ABIDAL, star incontournable de la soirée.

En deuxième période, le SPEECH de GREGORIO MANZANO pendant la mi-temps sera rapidement dillué par une attaque catalane visiblement décidée à démanteler l’âme de ses visiteurs. Une minute seulement après la reprise, ANDRES INIESTA récupère le ballon par un pressing aux quarante mètres. EL MANCHEGO destine le ballon dans l’intervalle pour CESC FABREGAS qui tel un vrai n° 9, croche le défenseur et fixe AOUATE du droit (46’). MANITTA POR EL BARCA, et une prestation très efficiente des hommes en bleu et grenat. Le reste de la rencontre sera marqué par des occasions ratées par le camp CULE qui aurait pu aggraver l’addition à maintes reprises. A la 68ème minute, le stade tout entier du CAMP NOU se dresse debout pour applaudir un moment historique du BARCELONISMO contemporain. La GENTE DEL BARCA applaudit le retour d’un guerrier qui a su prouver que la volonté pouvait battre la capacité et la logique. ERIC «BILAL »ABIDAL fait son entrée pour les dernières vingt minutes et reçoit à chaque ballon touché, l’ovation méritée du public local.

Au sifflet de l’arbitre, on a vu se dessiner la carrure d’un champion, le FC BARCELONE, qui maintient la brèche de 13 points devant le rival éternel et continue sa marche vers le sacre. Un champion digne qui fêtait le retour de l’un des siens, telle une vraie famille et non comme un simple groupe de salariés :  « VUELVE ERIC ABIDAL, BARCA SEMPRE MES QUE UN CLUB ! »  

jeudi 4 avril 2013

RESUME DE MATCH : PSG vs FCB / UCL ¼ Finale


Récit d’une Soirée Parisienne :

Sur la pelouse du Parc des Princes, les BLAUGRANAS de TITO VILANOVA se déplaçaient, pour la première fois depuis la trêve hivernale, en compagnie de leur entraîneur en vue d’affronter le Paris Saint-Germain  pour le compte de la phase aller des quarts de finale de la CHAMPIONS LEAGUE. Une affiche de gala digne des plus grandes soirées parisiennes ; des stars partout ; deux styles de jeu différents, mais surtout, deux philosophies de formation totalement opposées. Aujourd’hui Roi du Football Business, le PSG aligne toutes les perles que l’or qatari lui a offert : IBRA, LAVEZZI, THIAGO SILVA ,même DAVID BECKHAM est titularisé pour cause d’expérience. En face, le BARCA se doit de justifier son statut de roi d’Europe et du Monde par une prestation plaisante, efficace et réaliste.

Les débats s’annoncent chauds, pas de round d’observation, les deux camps entrent directement dans le vif du sujet. Les parisiens sont les premiers à créer le danger lorsque « EL POCHO » LAVEZZI s’infiltre dans la surface catalane pour mettre dans le vent PIQUE et trouver le poteau droit de VICTOR VALDES. Hormis une frappe non cadrée de XAVI HERNANDEZ, le BARCA, mis sous pression, ne montrera ses crocs qu’à la 17ème minute quand ANDRES INIESTA enveloppe un ballon sublime qui passe à quelques centimètres de la lucarne gauche de SIRIGU. Viendra ensuite l’épisode ZLATAN : Après un coup-franc dévié par VALDES en corner, le géant suédois conclu une contre-attaque menée par MOURA par un gauche dévissé qui passe à côté du poteau. Ce sera à la 27ème minute que le BARCA sortira véritablement de l’ombre, on voit le style de jeu catalan s’installer, sereinement par des passes courtes au milieu du terrain. 

Après avoir laissé passer la tempête parisienne, les BLAUGRANAS prennent maintenant les commandes, et le PSG peut courir après le cuir. SALVATORE SIRIGU, le gardien parisien, ne sera pourtant mis à l’épreuve qu’à la 37ème minute par ALEXIS SANCHEZ qui l’oblige à se déployer en corner. Sur l’action qui suivra, le dégagement parisien est intercepté par JORDI ALBA, le ballon atterrit devant DANI ALVES qui par un moment de magie, sort un geste digne des frasques du temps de RONALDINHO. Un extérieur de pied grandiose qui lance LEO MESSI en pleine surface de réparation. LA PULGA ne fait pas dans le détail, sans contrôle, il reprend le ballon rebondissant du gauche et bat le portier italien (38’). EL CHE aurait pu doubler la mise lorsqu’il combine avec DANI ALVES sur le côté droit pour fixer la défense et projeter un missile qui passe à quelques centimètres de la lucarne droite des locaux. LA PULGA a sorti le grand jeu mais la malchance lui a tenu tête, et voilà qu’elle s’acharne sur lui et sur tout le peuple CUL.  Le genou gauche en sang, LEO MESSI est visiblement amoindri par une douleur à la cuisse droite, EL DIEZ reste immobile pour le reste du temps réglementaire à côté de la ligne de touche pour minimiser les dégâts, image choquante pour le public catalan au terme d’une bonne première mi-temps des hommes de TITO VILANOVA.          

En deuxième période, les doutes des CULES vont malheureusement être affirmés, LA PULGA est remplacé par CESC FABREGAS, mais le jeu catalan restera intact, XAVI et INIESTA prennent le contrôle du rythme et on observe la TIKI TAKA du barça dans toute sa splendeur. 70% de possession en faveur des blaugranas qui auraient pu doubler la mise par le biais de balles arrêtées, ce fut le cas de DANI ALVES et XAVI, ou sur action construite comme ce fut le cas de ALEXIS qui dévisse sa reprise du droit face à SIRIGU. Au dernier quart d’heure, le PSG sort de sa coquille et  IBRAHIMOVIC bute sur une excellente parade de VICTOR VALDES qui sauve les meubles. Les locaux profiteront ensuite d’un coup-franc inexistant centré par MAXWELL, la tête puissante de THIAGO SILVA rebondit sur le poteau et trouve ZLATAN IBRAHIMOVIC, dans une position flagrante d’hors-jeu, qui égalise du gauche devant la stupeur des CULES (79’). 

Le BARCA obtiendra par la suite un penalty justement obtenu par ALEXIS SANCHEZ et transformé par le maestro XAVI HERNANDEZ, avec au passage une dédicace pas comme les autres (88’). L’architecte catalan avait cru scellé la victoire pour les siens à seulement deux minutes de la fin du temps réglementaire, mais c’était sans compter sur les circonstances de la soirée. Une défense ammoindrie par la sortie du JEFFECITO argentin, JAVIER MASCHERANO, se fait balader sur un centre joué côté droit, IBRA prépare le ballon de la tête pour BLAISE MATUIDI qui frappe tous ses espoirs vers les buts catalans. Son tir, dévié au passage, prend à contrepied VICTOR VALDES qui n’arrive pas à intercepter le ballon. Une égalisation in extremis qui permet aux parisiens de continuer le rêve de la qualification, même si au CAMP NOU, plusieurs paramètres seront à l’avantage des CULES. Le FC BARCELONE, pour sa part, revient avec un résultat « positif »de la capitale française et devra se montrer plus déterminé lors du match retour. Les hommes de TITO ne peuvent se limiter à lamenter l’arbitrage ou le manque de réussite .. Nous connaissons la CHAMPIONS LEAGUE et ses aléas ..Nous la voulons, coûte que coûte.       

lundi 1 avril 2013

RESUME DE MATCH : CELTA VIGO vs FCB / LIGA BBVA J29


« A nous le Parc des Princes, A nous Paris ! »

A quelques jours du choc européen face à PARIS, le FC BARCELONE se déplaçait vers la province de GALICIA pour y affronter l’équipe du CELTA VIGO pour le compte de la 29ème journée de la LIGA BBVA. Mais alors que les CULES attendaient impatiemment le retour de TITO VILANOVA sur le banc de touche, c’est un autre revenant qui fera son entrée dans la liste des convoqués : Eric ABIDAL. Le match connait également la titularisation des jeunes BARTRA, MONTOYA, THIAGO et TELLO ainsi que la convocation du talentueux Gérard DELOFEU.

D’entrée de jeu, les catalans, privés de quelques pièces maîtresses, peinent à installer leur jeu habituel. On remarquera une certaine lenteur dans la construction offensive contrée par un bon positionnement de l’équipe hôte entraînée par ABEL REZINHO. L’équipe locale aurait même pu ouvrir le score lorsque PIQUE manqua son dégagement pour obliger PINTO à effectuer un double arrêt de grande classe. Alors que l’arbitre de la rencontre déniait un penalty flagrant commis sur LEO MESSI, la première occasion BLAUGRANA ne parvenait qu’à la demi-heure de jeu lorsque Christian TELLO s’infiltre à l’intérieur de la surface, sa frappe du gauche passe au-dessus des poteaux. Face à ce manque d’effectivité, le CELTA VIGO ouvre le score à la 38ème grâce à NATXO INSA qui profite d’un mauvais placement de la défense catalane pour battre PINTO d’une déviation plongée. La réaction des BLAUGRANAS ne se fera pas attendre, MESSI oblige JAVI VARRAS à se déployer sur coup-franc avant que Christian TELLO ne parvienne à égaliser le score. Suite à une excellente passe lobée de LEO MESSI, TELLO échappe à la défense avant d’envelopper calmement sa frappe au deuxième poteau (42’). C’est la cinquième réalisation du jeune MASIANO en LIGA, une réalisation qui lui vaudra, peut-être, les galons de titulaires au Parc des Princes .  

En deuxième période, le BARCA dominera les débats et se fera de plus en plus dangereux par le biais de TELLO qui continuait  à enflammer la bande gauche du terrain, mais aussi par l’incorporation de DON Andres INIESTA et de « EL GUAJE » David VILLA. Ces changements ne porteront leurs fruits qu’à la 73ème minute lorsque LEO MESSI lance TELLO dans l’intervalle gauche avant de se repositionner au point de penalty pour reprendre le centre du jeune MASIANO du gauche dans les filets de VARRAS. LEO MESSI inscrit ainsi son 43ème but en LIGA, el CHE a maintenant marqué contre tous les 19 rivaux du championnat, consécutivement s’il vous plait. Les Blaugranas auraient pu enfoncer le clou, mais leur nonchalance et le manque de concentration dus à l’imminent choc européen laisseront place à la réaction galicienne. Ce sera le HOLD UP parfait quand une combinaison jouée côté gauche de la défense catalane est renversée par un centre au deuxième poteau. BORJA OUBINA plonge de la tête pour battre PINTO à deux minutes de la fin du temps réglementaire et sauvegarder un point précieux pour l’équipe locale.  Un point mérité pour le CELTA VIGO qui n’a pas baissé les bras, un point pour le BARCA qui plie le dossier LIGA pour reconquérir l’Europe un beau soir de Mardi. A nous le Parc des Princes, à nous PARIS !