Récit d’une Soirée Parisienne :
Sur la pelouse du Parc des Princes, les BLAUGRANAS de TITO
VILANOVA se déplaçaient, pour la première fois depuis la trêve hivernale, en
compagnie de leur entraîneur en vue d’affronter le Paris Saint-Germain pour le compte de la phase aller des quarts de
finale de la CHAMPIONS LEAGUE. Une affiche de gala digne des plus grandes
soirées parisiennes ; des stars partout ; deux styles de jeu
différents, mais surtout, deux philosophies de formation totalement opposées.
Aujourd’hui Roi du Football Business, le PSG aligne toutes les perles que l’or
qatari lui a offert : IBRA, LAVEZZI, THIAGO SILVA ,même DAVID BECKHAM est
titularisé pour cause d’expérience. En face, le BARCA se doit de justifier son
statut de roi d’Europe et du Monde par une prestation plaisante, efficace et
réaliste.
Les débats s’annoncent chauds, pas de round d’observation,
les deux camps entrent directement dans le vif du sujet. Les parisiens sont les
premiers à créer le danger lorsque « EL POCHO » LAVEZZI s’infiltre
dans la surface catalane pour mettre dans le vent PIQUE et trouver le poteau
droit de VICTOR VALDES. Hormis une frappe non cadrée de XAVI HERNANDEZ, le
BARCA, mis sous pression, ne montrera ses crocs qu’à la 17ème minute
quand ANDRES INIESTA enveloppe un ballon sublime qui passe à quelques
centimètres de la lucarne gauche de SIRIGU. Viendra ensuite l’épisode
ZLATAN : Après un coup-franc dévié par VALDES en corner, le géant suédois
conclu une contre-attaque menée par MOURA par un gauche dévissé qui passe à
côté du poteau. Ce sera à la 27ème minute que le BARCA sortira véritablement de
l’ombre, on voit le style de jeu catalan s’installer, sereinement par des
passes courtes au milieu du terrain.
Après avoir laissé passer la tempête
parisienne, les BLAUGRANAS prennent maintenant les commandes, et le PSG peut
courir après le cuir. SALVATORE SIRIGU, le gardien parisien, ne sera pourtant
mis à l’épreuve qu’à la 37ème minute par ALEXIS SANCHEZ qui l’oblige
à se déployer en corner. Sur l’action qui suivra, le dégagement parisien est
intercepté par JORDI ALBA, le ballon atterrit devant DANI ALVES qui par un
moment de magie, sort un geste digne des frasques du temps de RONALDINHO. Un
extérieur de pied grandiose qui lance LEO MESSI en pleine surface de
réparation. LA PULGA ne fait pas dans le détail, sans contrôle, il reprend le
ballon rebondissant du gauche et bat le portier italien (38’). EL CHE aurait pu
doubler la mise lorsqu’il combine avec DANI ALVES sur le côté droit pour fixer
la défense et projeter un missile qui passe à quelques centimètres de la
lucarne droite des locaux. LA PULGA a sorti le grand jeu mais la malchance lui
a tenu tête, et voilà qu’elle s’acharne sur lui et sur tout le peuple CUL. Le genou gauche en sang, LEO MESSI est
visiblement amoindri par une douleur à la cuisse droite, EL DIEZ reste immobile
pour le reste du temps réglementaire à côté de la ligne de touche pour
minimiser les dégâts, image choquante pour le public catalan au terme d’une
bonne première mi-temps des hommes de TITO VILANOVA.
En deuxième période, les doutes des CULES vont
malheureusement être affirmés, LA PULGA est remplacé par CESC FABREGAS, mais le
jeu catalan restera intact, XAVI et INIESTA prennent le contrôle du rythme et
on observe la TIKI TAKA du barça dans toute sa splendeur. 70% de possession en
faveur des blaugranas qui auraient pu doubler la mise par le biais de balles
arrêtées, ce fut le cas de DANI ALVES et XAVI, ou sur action construite comme
ce fut le cas de ALEXIS qui dévisse sa reprise du droit face à SIRIGU. Au
dernier quart d’heure, le PSG sort de sa coquille et IBRAHIMOVIC bute sur une excellente parade de
VICTOR VALDES qui sauve les meubles. Les locaux profiteront ensuite d’un
coup-franc inexistant centré par MAXWELL, la tête puissante de THIAGO SILVA
rebondit sur le poteau et trouve ZLATAN IBRAHIMOVIC, dans une position
flagrante d’hors-jeu, qui égalise du gauche devant la stupeur des CULES (79’).
Le BARCA obtiendra par la suite un penalty justement obtenu par ALEXIS SANCHEZ
et transformé par le maestro XAVI HERNANDEZ, avec au passage une dédicace pas
comme les autres (88’). L’architecte catalan avait cru scellé la victoire pour
les siens à seulement deux minutes de la fin du temps réglementaire, mais c’était
sans compter sur les circonstances de la soirée. Une défense ammoindrie par la
sortie du JEFFECITO argentin, JAVIER MASCHERANO, se fait balader sur un centre
joué côté droit, IBRA prépare le ballon de la tête pour BLAISE MATUIDI qui
frappe tous ses espoirs vers les buts catalans. Son tir, dévié au passage, prend
à contrepied VICTOR VALDES qui n’arrive pas à intercepter le ballon. Une
égalisation in extremis qui permet aux parisiens de continuer le rêve de la
qualification, même si au CAMP NOU, plusieurs paramètres seront à l’avantage
des CULES. Le FC BARCELONE, pour sa part, revient avec un résultat « positif »de
la capitale française et devra se montrer plus déterminé lors du match retour.
Les hommes de TITO ne peuvent se limiter à lamenter l’arbitrage ou le manque de
réussite .. Nous connaissons la CHAMPIONS LEAGUE et ses aléas ..Nous
la voulons, coûte que coûte.
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