mercredi 27 février 2013

RESUME DE MATCH : FCB vs RMD / COPA DEL REY 1/2 VUELTA



DERROTTA HISTORICA !

Pour le compte de la phase retour des demi-finales de la COPA DEL REY, le FC BARCELONE recevait sur la pelouse d’un Camp-Nou plein à craquer, son rival éternel le REAL MADRID. Le résultat du Match aller (1-1) laissait entrevoir une qualification presque pliée pour les hommes de JORDI ROURA, mais c’était sans compter sur un adversaire agacent et bien organisé sur le terrain.

Sans aucun Round d’observation, les BLAUGRANAS furent les premiers à entrer dans le vif du sujet par l’intermédiaire de LEO MESSI qui reprend du droit un petit centre de PEDRO RODRIGUEZ (2’). CESC FABREGAS sera le deuxième à tenter sa chance mais sa frappe, beaucoup trop molle est facilement interceptée par DIEGO LOPEZ. La volonté catalane ne manquait pas, mais elle était constamment contrée par une organisation défensive compacte des madrilènes qui misaient toutes leurs chances sur les contres.
Le tournant du match interviendra à la 13ème minute lorsque RONALDO, lancé seul face à PIQUE provoque le central catalan qui, dans un geste de naïveté invraisemblable, fauche le portugais à l’intérieur de la surface. L’arbitre n’hésite pas, penalty pour les visiteurs transformé par le portugais  lui-même. Le cauchemar de la saison dernière lors du match retour en LIGA revient aux mémoires CULES, c’est le scénario idéal pour le REAL de JOSE MOURINHO.

La réaction catalane sera l’œuvre de ANDRES INIESTA qui s’engouffre dans la défense BLANCA avant de tirer à côté du poteau gauche(27’). Mis sous pression par la polémique, l’arbitre de la rencontre Mr UNDEANO MAENCO tournera le dos à un penalty flagrant sur PEDRO RODRIGUEZ lorsque  l’ailier ASTURIANO se déjoue du marquage avant d’être mis à terre par XABI ALONSO. L’occasion la plus dangereuse de la mi-temps côté BARCA interviendra à la 39ème minute lorsque LEO MESSI botte avec génie un coup-franc bien placé. Le tir de la PULGA passe si près du poteau qu’on entendait déjà les cris de joie du CAMP NOU. Incroyable, le manque de réussite des BLAUGRANAS est toujours d’actualité et la fièvre de février continue à persister.

En deuxième période, les poulains de JORDI ROURA tenteront de revenir au score en pressant haut la défense madrilène. SERGIO BUSQUETS, servi en retrait par DANI ALVES, frappe vers les filets mais DIEGO LOPEZ vole à la rescousse (52’).  A la 56ème minute, et dans une scène qui reflète l’état d’esprit CULE, le CAMP NOU clame haut et fort le nom du seul attaquant de formation présent sur le banc de touche, DAVID VILLA. Une minute plus tard, une déviation ratée de LEO MESSI est interceptée par la défense madrilène, KHEDIRA dégage à l’aveuglette. Le ballon est contrôlé 50 mètre devant par DI MARIA qui met dans le vent PUYOL avant de frapper aux poteaux. PINTO bloque le tir, RONALDO seul au deuxième poteau contrôle le cuir de la poitrine avant d’inscrire, du gauche, son deuxième but de la soirée(57ème). Indescriptible, le silence règne au CAMP NOU, la frustration barcelonaise est facilement lisible sur les visages des joueurs qui ne savent plus où donner de la tête.    

JORDI ROURA fera entrer el GUAJE VILLA à la place de CESC et le BARCA évoluera désormais à 3-4-3. Mais avant même que ces changements ne puissent donner leurs fruits, RAFAEL VARANE met KO tous les espoirs catalans. Le jeune défenseur français, libre de tout marquage, transforme de la tête un corner de OZIL joué au premier poteau (78’). Les madrilènes exultent, même les plus optimistes du public de la capital ne pouvait rêver du score marqué au tableau ; même les plus pessimistes des CULES ne pouvait prévoir une prestation aussi faible du onze catalan. TELLO et THIAGO feront ensuite leur entrée pour donner plus de dynamisme au fond de jeu du BARCA qui avait perdu toute concentration et s’attardait à contester les décisions arbitrales, notamment sur deux pénaltys probables et non accordés à PEDRO RODRIGUEZ et à LEO MESSI. A une minute de la fin du temps réglementaire, JORDI ALBA « sauve » le BARCA d’un score de tapis vert et profite d’une excellente passe lobée du PICASSO INIESTA pour battre DIEGO LOPEZ (89’) pour l’unique et seule fois de la soirée.

Au terme de cette rencontre, le REAL MADRID se qualifie en finale de la COPA sur le score de 4-2. Le BARCA quitte la compétition par la petite porte, sanctionné par une défaite historique du onze madrilène qui a su mettre à plat toutes les offensives catalanes. Une désillusion sans précèdent pour EL REY DE LAS COPAS qui n’avait plus concédé de défaite à domicile par deux buts d’écart depuis HERCULES en 2010, l’avant dernière remonte à 2002 face à ce même REAL MADRID en CL grâce à des réalisations de ZIDANE et Mc MANAMAN. Le FC BARCELONE devra se ressaisir pour l’orgueil de ses supporters samedi prochain lors du déplacement au SANTIAGO BERNABEU pour le compte de la LIGA. Seule une victoire revancharde permettra aux CULES de reprendre confiance. Pour cela, il est nécessaire de refaire les calculs, de trouver la source du mal énorme que la BARCA trouve pour créer des occasions d’abord, et ensuite de les concrétiser.

Est-ce la fin d’un cycle ou une simple baisse de régime ? Est-ce l’absence d’un entraîneur qui puisse guider les troupes sur le terrain ou est-ce seulement la fameuse fièvre de février qui continue de malmener les BLAUGRANAS ? Toutes ces questions n’auraient pas pu trouver place si victoire avait été obtenue. Hélas, il vaut mieux le crier en milieu de saison qu’une fois toutes les compétitions perdues :  Réveillons-nous ! Nous ne sommes plus imbattables, nous ne sommes plus intouchables !

dimanche 24 février 2013

RESUME DE MATCH : FCB vs SEVILLA / LIGA BBVA J25



« LA FIEVRE DE FEVRIER »

Après sa décevante défaite en mileu de semaine en coupe européenne, le BARCA recevait pour le compte de la 25ème journée de la LIGA BBVA, les andalous du FC SEVILLE, menés par le stratège espagnol UNAY EMERE. Pour ce match, JORDI ROURA démontrait son sens de calcules en alignant pas moins de 6 joueurs non titulaires en prévision des deux classicos de la semaine prochaine.

La première occasion de la rencontre sera un MANO MANO de DON ANDRES qui manqua dès la quatrième minute, l’occasion du regain catalan. Hélas, l’effort du PICASSO DEL BARCA, servi par LEO MESSI, est contré par la défense sévillane. LOS CULES verront leur équipe passer à côté de l’ouverture du score lorsqu’une puissante frappe de DANI ALVES, déviée par un défenseur, passe à quelques centimètres de la transversale. La frustration du Mercredi semblait continuer, sur trois coup-francs bien placés, LA PULGA n’en aura cadrer aucun. Après 40 minutes d’inefficacité, les doutes catalans allaient être confirmés. L’équipe du FC SEVILLE ouvra le score à la 42ème minute ; sur un centre de COKE, BOTIA gagne son duel aérien face à ALVES et bat VICTOR VALDES de la tête. Le lauréat de la MASSIA confirme ainsi le fameux syndrome que la GENTE DEL BARCA appelle : « La fièvre de Février ». Menés au score, les BLAUGRANAS prennent le chemin des vestiaires sous la pression de la défaite.

En deuxième période, sept minutes seulement seront suffisantes aux joueurs de JORDI ROURA pour revenir au score. Passé à l’axe après la rentrée de TELLO à la mi-temps, EL GUAJE VILLA transforme de la tête un centre précis du brésilien DANI ALVES (52’). Un partout, puis deux à un grâce à LA PULGA MESSI qui reçoit le ballon en pleine surface suite à un effort du rapidissime CHRISTIAN TELLO. EL DIEZ, contrôle le cuir avant de le placer dans les filets de BETO, le gardien portugais du FC SEVILLE.C’ est la 37ème réalisation de LA PULGA en LIGA qui, apparemment,  ne jouait pas son meilleur match de la saison. Les sévillans ne resteront pas les mains croisées, NEGREDO, RAKITIC et MANU DEL MORAL obtiendront tous des occasions réelles pour revenir au score sans succès.

Au sifflet final, le BARCA remporte les trois points sans cartonner, sans y laisser du sien. Une victoire controversée qui permet aux BLAUGRANAS de sortir de la défaite de Milan à quelques jours du CLASSICO’s BACK TO BACK. Deux Batailles en cinq jours face au rival éternel, deux batailles où au moins un titre sur deux sera mis en jeux. D’ici là, il faudra reprendre du souffle, être confiant et assumer notre rôle d’ennemi attendu par tous les rivaux. Victimes de notre succès, il faudra briller lors de chaque semaine de LIGA, lors de chaque minute du CLASSICO de la COPA, lors de chaque seconde du retour en CHAMPIONS LEAGUE. C’est le prix de la consécration , c’est le prix des titres.       

jeudi 21 février 2013

RESUME DE MATCH / MILAN AC vs FCB / CHAMPIONS LEAGUE 1/8 de Finale ALLER


L'Enfer du SAN SIRO ou le Souvenir d’Athènes..

Sur la pelouse de l’enceinte mythique du SAN SIRO, le choc de la phase aller des 8èmes de final de la CHAMPIONS LEAGUE, opposait le MILAN AC, 7 fois sacré champion, face aux catalans du FC BARCELONE, l’équipe qui développe le plus beau football de la planète. Une opposition qui mettait en face deux philosophies de jeu différentes, l’italienne qui mise sur la gestion de l’espace, le regroupement défensif et l’efficacité offensive ; face à la TIKI TAKA catalane qui prive l’adversaire du ballon et offre au public, même le plus neutre, une démonstration de technique, des dédoublements de passes, et des appels de balle fatals qui anéantissent les plus solides des adversaires. Un Match qui recèle pour les CULES un goût permanent de revanche après la défaite historique de la DREAM TEAM de CRUYF, presque 20 ans auparavant, face aux diables milanais alors entraînés par le jeune FABIO CAPELLO, 4-0 lors d’une finale inoubliable à ATHENES.

Le match débute par un Round d’observation où les deux équipes cherchaient leurs repères sur le terrain. Le BARCA fidèle à son jeu de passes courtes, détenait le contrôle du cuir sans pouvoir percer le bloc défensif milanais. Les ROSSONERI ont été les premiers à frapper aux poteaux, notamment par le biais du ghanéen SULEY MUNTARI dont la reprise du gauche passe largement au dessous (5’). Les milanais reviendront à l’assaut par l’autre ghanéen que compte l’équipe, PRINCE BOATENG reprend du gauche un corner de EL SHAARAWI sans pouvoir cadrer (16’). En face, les BLAUGRANAS accusait la lenteur de leur jeu fréquemment interrompu par les fautes répétitives des joueurs d’ALLEGRI. Un manque de créativité frustrant marquait les offensives catalanes, seul LEO MESSI tentait d’infiltrer la défense grâce à ses courses vertigineuses, hélas toutes coupées à l’entrée de la surface de danger. Unique occasion lors de cette première période, un tir lobé de XAVI HERNANDEZ facilement intercepté par le gardien ABIATTI (20’). Même l’arbitre de la rencontre, l’écossais Craig Thomson ne comptabilisera pas les 3 minutes de temps additionnel déclarées, comme s’il était lui-même pressé de couper court à cette frustration barcelonaise.    

En seconde période, le BARCA essaiera d’avancer son positionnement sur le terrain afin d’asphyxier les milanais qui évoluaient à 11 en repli défensif depuis la première période. Un CESC inexistant, un XAVI qui n’a visiblement pas récupéré la totalité de ses moyens, et un LEO MESSI qui tente tout sans succès, seul face au CATTENACIO italien.  
La passivité catalane allait être punie à la 56ème minute. Sur un coup-franc joué côté gauche, la frappe de MONTOLIVO est contrée par JORDI ALBA, le ballon rebondit sur le bras de ZAPATA. L’arbitre ne siffle pas, et c’est BOATENG qui reprend le rebond du gauche dans les filets de VICTOR VALDES. Incroyable, le grand FC BARCELONA est mené au score, à contre jeu mais sans démériter.  

A partir de là, non seulement les BLAUGRANAS continuaient de manquer de créativité, mais faisaient état d’un excès de vitesse et de précipitation. LEO MESSI aura droit à un coup franc des 25 mètres qu’il catapultera dans les tribunes, une occasion qui résume l’état d’esprit du onze catalan. Après une belle couverture puis reprise de « PAZZO » PAZZINI interceptée par VICTOR VALDES, c’est DON ANDRES qui tentera sa chance, son tir enveloppé passe à côté du poteau gauche d’ABIATTI. Les barcelonais allaient même passer à côté de l’égalisation lorsqu’un coup-franc botté par XAVI HERNANDEZ passe au dessus du cadre (80').

Une minute plus tard, devant la stupeur générale, les diables de Milan allaient récidiver pour mettre l’ogre catalan à terre. Sur une longue passe de MONTOLIVO, le jeune NIANG met dans le vent CARLES PUYOL et remet le ballon à EL SHAARAWI qui trouve MUNTARI seul au deuxième poteau. La reprise du ghanéen ne laisse aucune chance à VICTOR VALDES (81'). Deux à Zéro au tableau, un résultat inimaginable par les plus pessimistes des CULES. Le BARCA qui n’avait plus perdu par plus d’un but de différence depuis JANVIER 2011 passaient la pire de leurs soirées cette saison.

Au sifflet final, c’est la deuxième défaite de la saison en CHAMPIONS LEAGUE pour les hommes de JORDI ROURA, qui à l’image de leur capitaine, CARLES PUYOL obligé à quitter le terrain avant la fin de la rencontre, époustouflé, la tête en sang, étaient passés à côté de ce match. Peu d’occasions créées, c’est ce qui nous laisse perplexe, car même face au CELTIC, ou face à la REAL SOCIEDAD, le BARCA manquait seulement de réussite, mais pas de créativité. Un match qui ravive le souvenir de la défaite historique de 94 des BLAUGRANAS de JOHAN CRUYFF face au MILAN AC à Athènes. Heureusement pour nous, il reste un match retour où tous les espoirs seront permis. Les milanais peuvent célébrer leur victoire pour la soirée, la qualification sera remise en jeu dans 20 jours. Qui l’obtiendra ? La question est loin d’être tranchée.       


lundi 18 février 2013

RESUME DE MATCH : GRANADA vs FCB / LIGA BBVA J24




"MILAN, MILAN, I BLAUGRANA ARRIVANO !"

Pour le compte de la 24ème journée de la LIGA BBVA, le FC Barcelone se déplaçait sur la pelouse de LOS CARMENES pour y affronter le GRANADA local. Les BLAUGRANAS se devaient d’empocher les trois points sans y laisser beaucoup de leur réservoir physique à quelques jours du Clash en CHAMPIONS LEAGUE contre les italiens du MILAN AC. XAVI HERNANDEZ, déclaré à 90% rétabli avant le match était laissé au repos aux côtés de PUYOL, ALBA et INIESTA.

D’entré de jeu, c’est GRANADA qui se crée la première occasion de la partie suite à une reprise de l’ex joueur BARCELONISTA, NOLITO aisément interceptée par VICTOR VALDES. Les BLAUGRANAS se feront plus dangereux par la suite mais rateront l’occasion d’ouvrir la marque notamment par une tête de THIAGO qui passe au dessous des poteaux.
Le premier but de la rencontre sera andalous, suite à un MANO MANO totalement raté par ALEXIS, l’équipe locale repart au contre grâce à ARANDA qui centre au deuxième poteau. La reprise du dangereux et très motivé NOLITO finit dans les pieds de IGHALO qui dévie le ballon dans les filets. Malgré une possible position d’hors-jeu, GRANADA mène au score et ravive le souvenir de sa victoire, 15 jours auparavant, face au troisième du classement, le REAL MADRID.  Le FC BARCELONE tentera de revenir à la marque mais manquera d’efficacité face aux buts, LEO MESSI bute sur TONO suite à un excellent travail offensif de ALVES et à une passe presque décisive de THIAGO.

En seconde période, le BARCA prend l’affaire plus au sérieux et augmente son pressing offensif. Cinq minutes suffiront aux BLAUGRANAS pour revenir au score grâce à LEO MESSI qui suit la frappe puissante de CESC détournée par TONO pour mettre le ballon du droit dans les filets. C’est le 300ème but  de LA PULGA qui à seulement 25 ans, persévère à battre les records du football mondial l’un après l’autre. Dix minutes plus tard, ALEXIS rate un nouveau MANO MANO et se mêle les pinceaux devant le gardien suite à une excellente passe de CESC FABREGAS. Le BARCA continuera d’accuser sa malchance lorsque la frappe de PEDRO est renvoyée par le poteau droit du gardien local. Le canarien réussira même à marquer sur un service de DANI ALVES, mais l’action est annulée pour cause d’hors jeu. JORDI ROURA fera ensuite entrer DON ANDRES INIESTA et TELLO pour aller définitivement à la recherche des trois points. Ce sera chose faite lorsqu’à la 73ème minute, LEO MESSI transforme avec génie un coup franc des 25mètres en enveloppant le ballon dans les filets de TONO battu. LA PULGA décisif, LA PULGA fatal, 301ème but dans une carrière où le meilleur reste peut être à venir. Les dernières minutes de la rencontre verront des occasions ratées par les deux camps, sans changement au score.

Ainsi, le BARCA arracha une victoire mitigée par le manque d’engagement physique de ses joueurs qui, visiblement, avaient déjà la tête dans les nuages de MILAN. Gagner, même lorsqu’on ne développe pas son meilleur jeu, gagner même lorsqu’on manque de réussite ou d’opportunisme face aux filets, gagner même lorsqu’on laisse quelques titulaires au repos : C’est la marque des grands. Dossier LIGA classé, le BARCA peut voyager sereinement pour un choc pas comme les autres : "MILAN, MILAN, I BLAUGRANA ARRIVANO !" 

dimanche 10 février 2013

RESUME DE MATCH : FCB vs GETAFE / LIGA BBVA J23


« Un Bonjour de Barcelone » 


Suite aux matchs internationaux disputés en milieu de semaine, l’équipe du FC BARCELONE, leader du championnat espagnol, recevait à Midi tapante, l’équipe de GETAFE , 12ème au classement, pour combattre et battre le fameux VIRUS FIFA et maintenir ainsi sa marche vers le titre.

Le match démarre sur les chapeaux de roue, le BARCA ouvre le score dès la 6ème minute lorsque DON ANDRES adresse une passe tranchante dans l’intervalle qui met ALEXIS SANCHEZ en position de marque. Le chilien se défait du marquage et met le ballon du gauche dans les filets de CODINA. Enfin ! C’est le premier but en LIGA du NINO MARAVILLA qui a attendu 23 journées pour se débarrasser de ce que la GENTE DEL BARCA appelle : La poisse du N° 9. Sept minutes plus tard, les assauts catalans porteront leurs fruits. Andres INIESTA sert merveilleusement THIAGO dans la surface, ce dernier contrôle le ballon avec classe et sert LEO MESSI qui reprend le ballon du gauche dans les filets adverses (13’).  Les BLAUGRANAS lèveront ensuite le pied sans abandonner la possession du ballon. LA PULGA aurait même pu tripler la marque à la demi-heure de jeu suite à un centre de ALEXIS SANCHEZ. Hélas, l’astre argentin est contredit par le poteau. Les deux équipes se quitteront sur le score de 2-0 avec un FC BARCELONE brillant, développant un jeu rapide, beaucoup plus direct que d’habitude grâce notamment à l’incorporation de THIAGO, ALEXIS et VILLA et à une prestation hors-norme du MANCHEGO INESTA.  

Le meilleur restait cependant à venir. En deuxième période, les poulains de MICHEL essaieront de se montrer plus offensifs et paieront cher les frais de ce choix. Dès la 56ème minute, David VILLA inscrit son nom au tableau suite à une belle passe en profondeur de JORDI ALBA. EL GUAJE inscrit un but de plus et prouve qu’il mérite amplement la titularisation. A la 78ème minute, le jeune CRISTIAN TELLO, entré en jeu quelques minutes plus tôt à la place de ALEXIS, reçoit le ballon suite à une offensive menée par LEO MESSI. Le MASIANO, à l’entrée de la surface, enveloppe le ballon du droit et inscrit le quatrième but BLAUGRANA de la matinée. Ce sera ensuite le tour de ALVARO VASQUEZ de marquer l’unique but des visiteurs en profitant d’une erreur monumentale de JORDI ALBA (82’). Hélas, ce but ne fera que réveiller le monstre BLAUGRANA pour une avalanche interminable d’attaques. Avant la fin de la rencontre, EL MANCHEGO INIESTA, homme incontestable du Match, se verra attribuer un but en récompense de son excellente prestation. LEO MESSI, emmène 4 défenseurs de GETAFE à l’intérieur de la surface, le ballon est intercepté pour finir dans les pieds de DON ANDRES qui marque le 5ème but CULE (90’). Ce n’était pas tout, PIQUE allait se joindre à la longue liste de buteurs. Le Central catalan profite d’un centre de DANI ALVES vers THIAGO qui fait preuve d’altruisme, pour la seconde fois de la rencontre et sert son coéquipier face aux filets vides (92’).

Fin d’un récital parfait des BLAUGRANAS, une GOLEADA nette lors d’une belle matinée au CAMP NOU, ornée par une présence énorme du public local qui a vu son équipe développer l’une des meilleures prestations de la saison. Une chose au moins est sure, les critiques qui se demandaient pourquoi le BARCA ne joue pas i à Midi, comme tout le monde, s’arrêteront. Parmi celles-ci, les « POR QUE » de l’ex-traducteur du FC BARCELONE, actuel  entraîneur du REAL MADRID, JOSE MOURINHO. 
POR QUE ? Une question à laquelle le BARCA répond chaque semaine, chaque match, et chaque GOLEADA. Cette fois ci, c’est un score à la ROLAND GAROS et un « Bonjour » de la région de catalogne que le BARCA adresse en guise de réponse. A bon entendeur !             

mardi 5 février 2013

RESUME DE MATCH : VALENCIA VS FCB / LIGA BBVA J22



"EL PUNTO DE MESTALLA, EL PUNTO DE VICTOR VALDES"  

Le choc de la 22ème journée de la LIGA BBVA prenait lieu au MESTALLA dans la la CIUTAT DE VALENCIA lorsque l’équipe locale du FC VALENCE recevait le leader du championnat, le FC BARCELONE.  Les bleu et grenat revenaient d’un pénible voyage à Madrid en milieu de semaine où ils ont accusé un match nul face au REAL MADRID en COPA DEL REY. Les efforts dépensés lors de ce Classico se sont déjà fait sentir côté madrilène puisque LOS BLANCOS avaient été battus sur le terrain de GRANADA sur un AUTO GOAL du portugais CRISTIANO RONALDO. Ainsi, l’AFFICION catalane craignait que le BARCA ne doive payer le même prix que son rival, cette fois face à l’une des plus féroces équipes de la LIGA, notamment à domicile.

Ces doutes vont se concrétiser dès l’entame du match où on voit les BLAUGRANAS peiner à instaurer leur rythme de jeu, contredits par le pressing haut des hommes de ERNESTO VALVERDE, mais surtout par des pertes rapides et inhabituelles de possession. La première occasion du match sera pourtant l’œuvre de PIQUE qui de la tête manque l’occasion de rendre les minutes suivantes plus vivables à ses coéquipiers. Dépourvu de tout danger, le FC BARCELONE finira par encaisser le premier but de la rencontre. Sur un centre de l’attaquant madridista SOLDADO, Pique se déploie de la tête pour dégager le cuir. EVER BANEGA contrôle le ballon, seul en pleine surface de réparation, et fusille VICTOR VALDES à bout portant, c’est le premier but de la soirée (33’).

Un sursaut d’orgueil s’imposait aux catalans, surpris par l’attitude jusque-là agressive et presque exemplaire des Chauves-souris de VALENCE. Les BLAUGRANAS auraient même pu encaisser un second but lorsque ROBERTO SOLDADO manqua de peu sa reprise aérienne. Le FC BARCELONE reviendra dans la course lorsque l’arbitre GONZALES GONZALVES indique le point de penalty après une flagrante faute de JOAO PERREIRA sur PEDRO RODRIGUEZ dans les 18 mètres. Un geste courageux et juste de la part de l’arbitre, pas du tout évident au regard des circonstances du match et de la pression du public local. LEO MESSI se charge de la transformation et catapulte le ballon en pleine lucarne dans les filets du jeune GUAITA (39’). Score à égalité, LOS CULES peuvent enfin reprendre leurs souffles.C'est le 34 ème but de MESSI en championnat,déjà..LA PULGA marque ainsi pour le 12ème match consécutif en LIGA, un record de plus.

Lors de la seconde période, un BARCA plus entreprenant foule la pelouse du MESTALLA pour essayer de renverser la tendance. Comme à l’habitude des derniers matchs, c’est DON ANDRES qui guide les mouvements offensifs catalans pendant les deuxièmes 45 minutes en faisant étalage, au passage, de tout son potentiel de CRACK. Après une énième occasion de SOLDADO, c’est CESC FABREGAS qui manque l’opportunité d’inscrire le second but barcelonais. Servi par LA PULGA, la frappe de l’ex MASIANO, presque seul face à GUAITA, passe à quelques centimètres du poteau droit des locaux. Malgré la possession grandissante du BARCA, c’est VICTOR VALDES qui était l’homme le plus en vue et réussissait à bloquer tous les essais valenciens. VILLA, entré en jeu à la place de FABRI, puis PEDRO allaient tous deux manquer de lucidité pour transformer les deux occasions les plus dangereuses du dernier quart d’heure.

A la 88ème minute, un ballon perdu par PIQUE côté droit allait permettre à l’excellent  CISSOKHO de servir SOLDADO pour le but de la mort. A ce moment, tout le public du MESTALLA percevait la victoire de l’équipe locale ; mais c’était sans compter sur le génie de VICTOR VALDES. EL PORTERO CATALAN réussit d’abord à dévier le ballon de CISSOKHO dans les pieds de PIATTI avant de voler pour bloquer le tir de SOLDADO. Un geste digne de SUPERMAN, Monsieur V.V gronde haut son nom aux oreilles de SANDRO ROSELL, et de VICENTE DEL BOSQUE. Cet arrêt lui vaudra, non seulement l’appréciation de la direction du BARCA pour le prolongement du contrat, mais aussi une place de titulaire pour le prochain match amical de LA ROJA.

Sur ce geste héroïque, le BARCA abandonna deux points dans sa marche vers le titre de la LIGA mais échappe de peu à une défaite sur la pelouse du MESTALLA. Un terrain qui n’a jamais réussi aux BLAUGRANAS, un terrain où même PEP GUARIDOLA a dû perdre, pour la seule et unique fois, une finale. Ici, un point a souvent été qualifié de positif. Aujourd’hui le point du MESTALLA est le point de VICTOR VALDES, un point gagné par la sueur et le courage, par la sagesse et l’expérience.


vendredi 1 février 2013

RESUME DE MATCH : REAL MADRID vs FCB / COPA DEL REY 1/2 IDA


HISTOIRE D’UN  CLASSICO :

Sur la pelouse du SANTIAGO BERNABEU, les AZULGRANAS du FC BARCELONE se déplaçaient pour affronter leur rival éternel, le REAL MADRID, pour le compte du match aller des demi-finales de la COPA DEL REY. Les Hommes de TITO VILANOVA, toujours en déplacement à NEW YORK pour recevoir les soins, affichait un onze type où seul Victor VALDES manque à l’appel. En face, LOS BLANCOS étaient diminués par les absences de CASILLAS blessé, mais surtout celles PEPE et SERGIO RAMOS, les bouchers de service. Tous les ingrédients d’une partie exceptionnelle de football étaient réunis, et les acteurs de cet épisode de l’interminable Saga des CLASSICOS n’allaient pas décevoir.

Dès la première minute, l’équipe hôte va bénéficier d’un coup-franc dangereux à l’entrée de la surface, grâce notamment à un plongeon digne des jeux olympiques de CRISTIANO RONALDO. Le portugais s’occupe lui-même de botter le cuir avec un effet dont lui seul a le secret. Seulement, PINTO se déploie pour renvoyer ce ballon flottant.  Le BARCA accuse le pressing haut des joueurs de MOURINHO et entame le match avec des pertes inhabituelles de ballon. La première offensive CULE n’interviendra qu’à l’aube de la 10ème minute lorsque LA PULGA combine avec CESC mais ce dernier est bloqué par le tandem VARANE / CARVALHO. Deux minutes plus tard, LEO MESSI mène l’offensive depuis la ligne médiane, le ballon arrive dans les pieds de INIESTA qui dicte le silence à la foule du CHA MARTIN. Dans un moment de pure classe, El MANCHEGO lobe la défense du REAL mais ALBA seul face au gardien rate terriblement sa reprise. A la vingtième minute, et sur un coup-franc des vingt mètres, XAVI HERNANDEZ touche la transversale de DIEGO LOPEZ. La poisse d’El MAESTRO ne disparaitre pas pour autant puisque quelques minutes plus tard, CESC FABREGAS profite d’un cadeau de RICARDO CARVALHO pour éliminer le gardien et servir en retrait XAVI, la frappe croisée de ce dernier est sauvée sur la ligne par l’excellent VARANE.  Rien ne réussissait aux BLAUGRANAS,  même l’architecte XAVI perdait la possession dans des zones létales du terrain, c’est ainsi que ALONSO arrive à servir BENZEMA qui manque de peu l’ouverture du score. Il faudra même un tacle kamikaze de DANI ALVES à la 35ème minute pour dénier un but tout fait au français sur un service de CALLEJON à l’intérieur de la surface.

A la mi-temps, le BARCA possédait plus de 64% du temps de jeu sans pouvoir concrétiser ses offensives ; la TIK I TAKA catalane n’était pas tout à fait fluide, beaucoup de déchet dans la conservation de balle. Le REAL réalisait une prestation honnête aux yeux de son AFFICION : Un jeu de contre-attaque, beaucoup de tacles et d’agressions, groupés dans un double rideau défensif dont JOSE MOURINHO raffole tant. Au retour des vestiaires, c’es KARIM BENZEMA qui crée la première réelle occasion en combinant ave RONALDO et en éliminant PUYOL au passage, mais sa frappe du gauche passe au-dessus des poteaux.  A la 50ème Minute, LEO MESSI traduit enfin la domination catalane, LA PULGA lance ALBA dans le dos de la défense, sa passe est dégagée naïvement dans l’axe par CALLEJON. MESSI, comme à la coutume, suit le mouvement et sert CESC FABREGAS pour le MANO A MANO. FRANCESC ne se fait pas prier et mystifie DIEGO LOPEZ de l’intérieur du pied, GOL POR EL FUTBOL CLUB BARCELONA (50’). 

Le BARCA impose ainsi son style de jeu, les madrilènes sont perdus dans le terrain mais restent dangereux dans tous les ballons aériens. RONALDO manque l’immanquable à la 60ème minute, le portugais à quelques centimètre de la ligne, ferme les yeux et met le ballon à côté de la tête. Ce même CRISTIANO sera dénié ensuite par un tacle digne des plus grands défenseurs de GERARD PIQUE  qui intervient in extremis et met le ballon en touche.  Les BLAUGRANAS ratent ensuite le coup de grâce à deux reprises, l’une par CESC dont le ballon passe légèrement au-dessus, mais surtout, par l’intermédiaire de PEDRITTO qui mène un contre fulgurant avant de fixer DIEGO LOPEZ, son ballon piqué du droit passe à quelques centimètres du poteau. Incroyable, le BARCA vient de laisser passer sa chance pour porter l’estocade, c’est le tournant du match.  Le REAL égalisera à la 80ème minute, suite à un corner joué côté gauche le ballon est renvoyé avant de revenir dans les pieds de OZIL qui sert VARANE, l’homme du match côté Madrilène, pour une tête rageuse que PINTO n’arrive pas à intercepter. Certains diront que c’est l’injustice du football, les connaisseurs diront que c’est la logique du football, celui qui rate l’occasion en paie les frais. Les BLAUGRANAS laissent ainsi échapper l’occasion d’assurer leurs chances de qualification avant même le match retour, et comme d’habitude, le REAL ne rate pas l’opportunité de rendre le prochain CLASSICO moins confortable que ce qu’il aurait dû être. Au CAMP NOU, le FC BARCELONE devra être plus tranchant, plus efficace devant les buts. Dominer n’est pas gagner, seul le score décide le sort de LA COPA. Rendez-vous le 27 Fèvrier pour le verdict final.