DERROTTA HISTORICA !
Pour le compte de la phase retour des demi-finales de la
COPA DEL REY, le FC BARCELONE recevait sur la pelouse d’un Camp-Nou plein à
craquer, son rival éternel le REAL MADRID. Le résultat du Match aller (1-1)
laissait entrevoir une qualification presque pliée pour les hommes de JORDI
ROURA, mais c’était sans compter sur un adversaire agacent et bien organisé sur
le terrain.
Sans aucun Round d’observation, les BLAUGRANAS furent les
premiers à entrer dans le vif du sujet par l’intermédiaire de LEO MESSI qui
reprend du droit un petit centre de PEDRO RODRIGUEZ (2’). CESC FABREGAS sera le
deuxième à tenter sa chance mais sa frappe, beaucoup trop molle est facilement
interceptée par DIEGO LOPEZ. La volonté catalane ne manquait pas, mais elle
était constamment contrée par une organisation défensive compacte des
madrilènes qui misaient toutes leurs chances sur les contres.
Le tournant du match interviendra à la 13ème
minute lorsque RONALDO, lancé seul face à PIQUE provoque le central catalan
qui, dans un geste de naïveté invraisemblable, fauche le portugais à l’intérieur
de la surface. L’arbitre n’hésite pas, penalty pour les visiteurs transformé
par le portugais lui-même. Le cauchemar de
la saison dernière lors du match retour en LIGA revient aux mémoires CULES, c’est
le scénario idéal pour le REAL de JOSE MOURINHO.
La réaction catalane sera l’œuvre de ANDRES INIESTA qui s’engouffre
dans la défense BLANCA avant de tirer à côté du poteau gauche(27’). Mis sous
pression par la polémique, l’arbitre de la rencontre Mr UNDEANO MAENCO tournera
le dos à un penalty flagrant sur PEDRO RODRIGUEZ lorsque l’ailier ASTURIANO se déjoue du marquage avant
d’être mis à terre par XABI ALONSO. L’occasion la plus dangereuse de la
mi-temps côté BARCA interviendra à la 39ème minute lorsque LEO MESSI
botte avec génie un coup-franc bien placé. Le tir de la PULGA passe si près du
poteau qu’on entendait déjà les cris de joie du CAMP NOU. Incroyable, le manque
de réussite des BLAUGRANAS est toujours d’actualité et la fièvre de février
continue à persister.
En deuxième période, les poulains de JORDI ROURA tenteront
de revenir au score en pressant haut la défense madrilène. SERGIO BUSQUETS,
servi en retrait par DANI ALVES, frappe vers les filets mais DIEGO LOPEZ vole à
la rescousse (52’). A la 56ème
minute, et dans une scène qui reflète l’état d’esprit CULE, le CAMP NOU clame
haut et fort le nom du seul attaquant de formation présent sur le banc de
touche, DAVID VILLA. Une minute plus tard, une déviation ratée de LEO MESSI est
interceptée par la défense madrilène, KHEDIRA dégage à l’aveuglette. Le ballon
est contrôlé 50 mètre devant par DI MARIA qui met dans le vent PUYOL avant de
frapper aux poteaux. PINTO bloque le tir, RONALDO seul au deuxième poteau contrôle
le cuir de la poitrine avant d’inscrire, du gauche, son deuxième but de la
soirée(57ème). Indescriptible, le silence règne au CAMP NOU, la
frustration barcelonaise est facilement lisible sur les visages des joueurs qui
ne savent plus où donner de la tête.
JORDI ROURA fera entrer el GUAJE VILLA à la place de CESC et
le BARCA évoluera désormais à 3-4-3. Mais avant même que ces changements ne
puissent donner leurs fruits, RAFAEL VARANE met KO tous les espoirs catalans.
Le jeune défenseur français, libre de tout marquage, transforme de la tête un
corner de OZIL joué au premier poteau (78’). Les madrilènes exultent, même les
plus optimistes du public de la capital ne pouvait rêver du score marqué au
tableau ; même les plus pessimistes des CULES ne pouvait prévoir une
prestation aussi faible du onze catalan. TELLO et THIAGO feront ensuite leur
entrée pour donner plus de dynamisme au fond de jeu du BARCA qui avait perdu
toute concentration et s’attardait à contester les décisions arbitrales,
notamment sur deux pénaltys probables et non accordés à PEDRO RODRIGUEZ et à LEO
MESSI. A une minute de la fin du temps réglementaire, JORDI ALBA « sauve »
le BARCA d’un score de tapis vert et profite d’une excellente passe lobée du
PICASSO INIESTA pour battre DIEGO LOPEZ (89’) pour l’unique et seule fois de la
soirée.
Au terme de cette rencontre, le REAL MADRID se qualifie en
finale de la COPA sur le score de 4-2. Le BARCA quitte la compétition par la
petite porte, sanctionné par une défaite historique du onze madrilène qui a su
mettre à plat toutes les offensives catalanes. Une désillusion sans précèdent
pour EL REY DE LAS COPAS qui n’avait plus concédé de défaite à domicile par
deux buts d’écart depuis HERCULES en 2010, l’avant dernière remonte à 2002 face
à ce même REAL MADRID en CL grâce à des réalisations de ZIDANE et Mc MANAMAN. Le
FC BARCELONE devra se ressaisir pour l’orgueil de ses supporters samedi
prochain lors du déplacement au SANTIAGO BERNABEU pour le compte de la LIGA.
Seule une victoire revancharde permettra aux CULES de reprendre confiance. Pour
cela, il est nécessaire de refaire les calculs, de trouver la source du mal
énorme que la BARCA trouve pour créer des occasions d’abord, et ensuite de les
concrétiser.
Est-ce la fin d’un cycle ou une simple baisse de régime ?
Est-ce l’absence d’un entraîneur qui puisse guider les troupes sur le terrain ou
est-ce seulement la fameuse fièvre de février qui continue de malmener les
BLAUGRANAS ? Toutes ces questions n’auraient pas pu trouver place si victoire
avait été obtenue. Hélas, il vaut mieux le crier en milieu de saison qu’une
fois toutes les compétitions perdues : Réveillons-nous ! Nous ne sommes plus
imbattables, nous ne sommes plus intouchables !