HISTOIRE D’UN CLASSICO :
Sur la pelouse du SANTIAGO BERNABEU, les AZULGRANAS du FC
BARCELONE se déplaçaient pour affronter leur rival éternel, le REAL MADRID,
pour le compte du match aller des demi-finales de la COPA DEL REY. Les Hommes
de TITO VILANOVA, toujours en déplacement à NEW YORK pour recevoir les soins,
affichait un onze type où seul Victor VALDES manque à l’appel. En face, LOS
BLANCOS étaient diminués par les absences de CASILLAS blessé, mais surtout
celles PEPE et SERGIO RAMOS, les bouchers de service. Tous les ingrédients d’une
partie exceptionnelle de football étaient réunis, et les acteurs de cet épisode
de l’interminable Saga des CLASSICOS n’allaient pas décevoir.
Dès la première minute, l’équipe hôte va bénéficier d’un
coup-franc dangereux à l’entrée de la surface, grâce notamment à un plongeon
digne des jeux olympiques de CRISTIANO RONALDO. Le portugais s’occupe lui-même de
botter le cuir avec un effet dont lui seul a le secret. Seulement, PINTO se
déploie pour renvoyer ce ballon flottant. Le BARCA accuse le pressing haut des joueurs
de MOURINHO et entame le match avec des pertes inhabituelles de ballon. La
première offensive CULE n’interviendra qu’à l’aube de la 10ème
minute lorsque LA PULGA combine avec CESC mais ce dernier est bloqué par le
tandem VARANE / CARVALHO. Deux minutes plus tard, LEO MESSI mène l’offensive
depuis la ligne médiane, le ballon arrive dans les pieds de INIESTA qui dicte
le silence à la foule du CHA MARTIN. Dans un moment de pure classe, El MANCHEGO
lobe la défense du REAL mais ALBA seul face au gardien rate terriblement sa
reprise. A la vingtième minute, et sur un coup-franc des vingt mètres, XAVI
HERNANDEZ touche la transversale de DIEGO LOPEZ. La poisse d’El MAESTRO ne
disparaitre pas pour autant puisque quelques minutes plus tard, CESC FABREGAS
profite d’un cadeau de RICARDO CARVALHO pour éliminer le gardien et servir en
retrait XAVI, la frappe croisée de ce dernier est sauvée sur la ligne par l’excellent
VARANE. Rien ne réussissait aux
BLAUGRANAS, même l’architecte XAVI
perdait la possession dans des zones létales du terrain, c’est ainsi que ALONSO
arrive à servir BENZEMA qui manque de peu l’ouverture du score. Il faudra même
un tacle kamikaze de DANI ALVES à la 35ème minute pour dénier un but
tout fait au français sur un service de CALLEJON à l’intérieur de la surface.
A la mi-temps, le BARCA possédait plus de 64% du temps de
jeu sans pouvoir concrétiser ses offensives ; la TIK I TAKA catalane n’était
pas tout à fait fluide, beaucoup de déchet dans la conservation de balle. Le REAL
réalisait une prestation honnête aux yeux de son AFFICION : Un jeu de
contre-attaque, beaucoup de tacles et d’agressions, groupés dans un double
rideau défensif dont JOSE MOURINHO raffole tant. Au retour des vestiaires, c’es
KARIM BENZEMA qui crée la première réelle occasion en combinant ave RONALDO et
en éliminant PUYOL au passage, mais sa frappe du gauche passe au-dessus des
poteaux. A la 50ème Minute,
LEO MESSI traduit enfin la domination catalane, LA PULGA lance ALBA dans le dos
de la défense, sa passe est dégagée naïvement dans l’axe par CALLEJON. MESSI, comme
à la coutume, suit le mouvement et sert CESC FABREGAS pour le MANO A MANO.
FRANCESC ne se fait pas prier et mystifie DIEGO LOPEZ de l’intérieur du pied,
GOL POR EL FUTBOL CLUB BARCELONA (50’).
Le BARCA impose ainsi son style de
jeu, les madrilènes sont perdus dans le terrain mais restent dangereux dans
tous les ballons aériens. RONALDO manque l’immanquable à la 60ème
minute, le portugais à quelques centimètre de la ligne, ferme les yeux et met
le ballon à côté de la tête. Ce même CRISTIANO sera dénié ensuite par un tacle
digne des plus grands défenseurs de GERARD PIQUE qui intervient in
extremis et met le ballon en touche. Les
BLAUGRANAS ratent ensuite le coup de grâce à deux reprises, l’une par CESC dont
le ballon passe légèrement au-dessus, mais surtout, par l’intermédiaire de
PEDRITTO qui mène un contre fulgurant avant de fixer DIEGO LOPEZ, son ballon
piqué du droit passe à quelques centimètres du poteau. Incroyable, le BARCA
vient de laisser passer sa chance pour porter l’estocade, c’est le tournant du
match. Le REAL égalisera à la 80ème
minute, suite à un corner joué côté gauche le ballon est renvoyé avant de
revenir dans les pieds de OZIL qui sert VARANE, l’homme du match côté
Madrilène, pour une tête rageuse que PINTO n’arrive pas à intercepter. Certains
diront que c’est l’injustice du football, les connaisseurs diront que c’est la
logique du football, celui qui rate l’occasion en paie les frais. Les BLAUGRANAS
laissent ainsi échapper l’occasion d’assurer leurs chances de qualification avant même le match retour, et comme d’habitude, le REAL ne rate pas l’opportunité
de rendre le prochain CLASSICO moins confortable que ce qu’il aurait dû être.
Au CAMP NOU, le FC BARCELONE devra être plus tranchant, plus efficace devant
les buts. Dominer n’est pas gagner, seul le score décide le sort de LA COPA. Rendez-vous
le 27 Fèvrier pour le verdict final.
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