mardi 15 septembre 2015

CRONICA / ATLETICO MADRID vs FCB (1-2) / LIGA BBVA J3


« REMONTADA AL CALDERON »

Sur la pelouse du terrifiant VICENTE CALDERON, le FC BARCELONE entreprenait l’un des déplacements les plus périlleux de la saison en affrontant l’ATLETICO MADRID pour le compte de la 3ème journée de LA LIGA BBVA. Après 10 jours de dates FIFA, les Blaugranas –dont la plupart sont internationaux- avaient là un Challenge de haut niveau puisqu’ils devaient non-seulement surmonter la fatigue des voyages, les décalages horaires et autres inconvénients ; mais également surmonter un adversaire qui se présente comme un sérieux prétendant au titre, d’autant plus que cette saison, les COLCHOS NEROS se sont armés convenablement lors du MERCADO estival. Sans Gérard PIQUE suspendu, ni DANI ALVES et CLAUDIO BRAVO tous deux blessés, EL MISTER se retrouvait, en plus, momentanément privé de son arme la plus létale : LIONEL ANDRES MESSI qui, outre son déplacement sur le sol de l’oncle Sam pour les deux matchs amicaux avec l’ALBICELESTE, n’avait pas pu s’entraîner en raison d’un heureux événement, celui de la naissance de son deuxième petit, MATTEO MESSI de son nom. Devant toutes ces complications, l’affiche de la 3ème journée laissait prédire une difficulté augmentée, au détriment des catalans, en faveur de l’ATLETI. 

Pour ce choc des prétendants, LUIS ENRIQUE MARTINEZ choisissait d’aligner : TER STEGEN dans les filets, SERGI ROBERTO, MASCHERANO, VERMAELEN et JORDI « LA MOTO » ALBA en défense. Devant eux, BUSQUETS épaulait RAKITIC et « EL MANCHEGO » INIESTA en milieu de terrain ; tandis que l’attaque était composée de « MIKI » RAFINHA, du « MOHICO » NEYMAR, et du « PISTOLERO » SUAREZ. En face, DIEGO SIMEONE affichait son onze type avec, entre autres :  GRIEZMAN et TORRES en attaque, TIAGO, KOKE et le jeune OLIVER TORRES au milieu, ainsi que les deux bouchers uruguayens de service : GODIN accompagné de JIMENEZ en charnière centrale.

Dès les premières minutes de la partie, le Barça installe son jeu dans la moitié de terrain madrilène alors que les locaux affichent un bloc-équipe très compact, très défensif aussi. La première action dangereuse survient dès la 13ème minute suite à un récital technique d’El Picasso INIESTA qui se débarrasse de deux adversaires avant de servir d’un extérieur magique RAKITIC. Ce dernier se retrouve en position de MANO A MANO, mais OBLAK sort le tir d’EL RUBIO au corner. Les madrilènes réagiront par l’intermédiaire d’EL NINO TORRES qui, servi suite à un pressing réussi de GRIEZMAN sur MASCHERANO, frôle le cadre de TER STEGEN. Après 25 minutes de jeu, les catalans manquent de peu l’ouverture du score. Sur un corner botté côté gauche, LUIS SUAREZ parvient à reprendre le ballon au deuxième poteau. EL URUGAYO prend OBLAK à contre-pied mais la transversale refuse le premier but barcelonais.. Pure malchance. Pure poisse même puisque sur ce même corner, une énième blessure du -jusqu’à là- très convaincant VERMAELEN l’oblige à quitter le terrain,  laissant ainsi sa place à JEREMY MATHIEU dans l’axe de la défense catalane. Les minutes suivantes, les deux équipes se neutraliseront jusqu’au BREAK. Seuls faits de match : Deux pénaltys non sifflés par EL SENOR MATEO LAHOZ en faveur du Barça. Rien d’inhabituel pourtant.. Score nul et vierge à la mi-temps. 

En seconde période,  les techniques de motivation appliquées par EL CHOLO SIMEONE lors du Break font leur effet immédiat. Sept minutes seulement après la reprise, GRIEZMAN se charge d’attirer MATHIEU à hauteur de la ligne médiane pour permettre  à THIAGO de destiner une passe parfaite à TORRES dans l’intervalle. Face à TER STEGEN, EL NINO démontre toute sa qualité et sang-froid par une frappe croisée plat du pied droit. Gol d’El ATLETI (1-0 Min.52). 

Et alors qu’on aurait pu prédire que les locaux allaient mener le match vers leur physionomie préférée, en d’autres termes : Coups, fautes, interruptions de jeu et absence d’occasions, LA REMONTADA catalane pousse son premier cri de guerre dans l’enceinte du VICENTE CALDERON après trois minutes seulement d’incertitude ; et ce grâce à un coup-franc magistralement botté par NEYMAR. Un bijou de frappe enveloppé là où OBLAK ne peut que s’étirer avant de reprendre le cuir depuis ses propres filets, battu… Gol d’El Barça ! Gol d’El Barça ! Gol de NEYMAR JUNIOR DA SILVA ! (1-1 Min.55). L’heure est à la joie des CULERS présents à la capitale, une joie réconfortée quand EL MISTER demanda le changement, LIO MESSI se tenant face à la ligne centrale. LA PULGA remplace un RAKITIC épuisé par le virus FIFA, pour permettre au brillant RAFINHA de retrouver son poste de prédilection au milieu, tandis qu’EL TRIDENTE était maintenant complet en attaque. 

Avec EL DIEZ sur le terrain, le jeu BLAUGRANA prit une ampleur supplémentaire, celle nécessaire pour mettre à mort des COLCHOS NEROS totalement dépassés. Sur une action offensive côté gauche, GABI interrompt un mouvement aux limites de la surface entre NEYMAR et JORDI ALBA. NEY ne lâche pas le morceau et dépossède le capitaine madrilène du ballon pour permettre à LA MOTO ALBA de trouver SUAREZ dans la surface. D’une touche magique, LUISITTO sert LIO MESSI qui bat OBLAK de l’extérieur du gauche. Gol d’El Barça ! Gol d’El DIEZ ! Gol de Lionel MESSI (2-1 Min.77) ! Silence au CALDERON. Pouce dans la bouche, LA PULGA dédie la réalisation à son nouveau-né Matéo, les CULERS eux, remercient  Dieu d’avoir fait que le crack argentin soit des leurs.. Même sans entraînement, même épuisé par la distance parcourue pour les yeux de l’ALBICELESTE, MESSI reste décisif et offre au FC BARCELONE une victoire qui vaut son pesant en or. LA PULGA a même pu tout faire, ou presque, pour achever l’ogre madrilène lorsqu’il accéléra pour servir l’intenable SUAREZ face à OBLAK ; mais l’ex-gardien du Benfica dénie EL URUGAYO du pied gauche. Score final : ATLETI 1, Barça 2. 

Ce sont donc trois points en or que les hommes de LUIS ENRIQUE ont pu ramener depuis la capitale. Trois victoires consécutives, neuf points sur neuf possibles qui permettent aux BLAUGRANAS de s’installer dans le fauteuil du leader, là où ils étaient restés à l’issue de la saison précédente. Une victoire qui prouve la capacité de réaction du Barça lors des moments difficiles, et démontre le stade de maturité et d’excellence atteint par le groupe BLAUGRANA, soudé face à toutes les contraintes hasardeuses, ou pas, qu’on lui continue d’imposer en cette entame de saison. Outre la succession compliquée des matchs programmés, les corps arbitraux ne font à chaque affiche que confirmer leur attitude hostile vis-à-vis  de l’équipe catalane. Pour preuve, au moins trois pénaltys flagrants non sifflés par MATEO LAHOZ au profit du Barça, rien qu’on cette seule rencontre. Alors, nos adversaires peuvent jouer des mains, crocheter nos attaquants en pleine surface, se comporter comme dans une arène de lutte ou un simple terrain de Hand-Ball, l’arbitre n’y verra systématiquement que du feu. Ça nous a pris une SUPERCOPA et trois matchs de LIGA pour en être sûrs. Mais voilà, même l’entraîneur de notre adversaire du jour, DIEGO SIMEONE, l’avait déjà déclaré en début de compétition : « Cette saison, tout sera préparé et fait pour que le REAL remporte le titre ». Seulement, ce qu’EL CHOLO a oublié de mentionner, c’est que rien ne peut être fait pour arrêter le talent, la combativité et LA GRINTA quand la réussite les suit. Et le talent, les joueurs du FC BARCELONE en ont. Beaucoup trop même.. Et à l’égard de ceux qui tentent de déjouer les pions de nos matchs, nous comprenons que ceci peut s’avérer agaçant. Mais pour nous, c’est juste.. Renforçant. 

Força Barça ! SEMPRE CONTRA TODO !





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