samedi 19 septembre 2015

CRONICA . AS ROMA vs FCB (1-1) / UEFA CHAMPIONS LEAGUE Groupe E J1


« Un point, et c’est tout.. »


Dans l’enceinte mythique du STADIO OLIMPICO à Rome, l’hymne de la CHAMPIONS LEAGUE retentissait pour annoncer le retour de la plus prestigieuse des compétitions footballistiques avec pour affiche de cette première journée du Groupe E , le choc entre les locaux de l’AS ROMA et le FC BARCELONE, tenant du titre. Un peu plus de 100 jours se sont écoulés depuis la consécration des BLAUGRANAS face à LA JUVE lors de la dernière édition, et voilà que les hommes de LUIS ENRIQUE doivent déjà confirmer leur statut de sérieux prétendant au titre pour l’édition présente, toujours face à un club italien. LA ROMA pour sa part, se devait d’entamer la compétition du bon pied afin de ne pas vendanger ses chances de qualification dans un groupe où le Barça reste le plus grand favori, certes, mais où une deuxième place sera sujet à une farouche compétition entre La Louve et les allemands du BAYER LEVERKUSEN, probablement.

Là où il avait débuté en tant qu’entraîneur d’une première équipe, LUIS ENRIQUE MARTINEZ -accueilli par les applaudissements de l’OLIMPICO- composait son onze avec : TER STEGEN dans les filets, SERGI ROBERTO et JORDI ALBA sur les côtés, PIQUE et MATHIEU en charnière centrale. En milieu de terrain, « LA ENCYCLOPEDIA » BUSQUETS épaulait RAKITIC et « EL CAPI » INIESTA, tandis qu’en attaque, EL TRIDENTE reprenait  ses droits avec LIONEL ANDRES MESSI –qui disputait là son 100ème match en C1- , NEYMAR Jr et LUIS «  LA SALTA » SUAREZ. En face, et même en l’absence du grand FRANCESCO TOTTI, laissé sur le banc, ou encore celle de PJANIC pour cause de blessure ;  RUDI GARCIA pouvait compter sur une composition très rafraichie  par rapport  à celle de la saison dernière avec (entre autres)  l’ex gardien de l’Arsenal CSEZNY, MANOLAS, FLORENZI et DIGNE en défense, le capitaine DE ROSSI au milieu, ou encore SALAH, DZEKO ainsi que le lauréat de La Masia IAGO FALQUE en attaque.

Tous les ingrédients étaient donc réunis pour offrir un spectacle de grande classe au public européen, ainsi qu’aux supporters des deux équipes ; d’autant plus que dans les mémoires CULERS retentissait encore le souvenir d’une défaite impitoyable essuyée par EL CONJUNTO CATALAN une dizaine d’années auparavant sur cette même pelouse (3-0)..du temps de la grande MAGICA alors championne d’Italie, du temps de CAPELLO, des TOTTI, BATISTUTA, CAFU, CANDELLA, MONTELLA et compagnie.. Mais heureusement pour nous, ce temps est bien révolu, et ce avant même qu’une certaine Coupe aux Grandes Oreilles ne soit remportée par El Barça de Pep sur cette même pelouse. Là où tout avait commencé..  

D’entrée de jeu, les hommes de LUIS ENRIQUE obligent les locaux à adopter une attitude plus défensive que leur habitude en les compressant dans leur moitié de terrain. Les occasions ne tardent pas à se succéder et c’est LIO MESSI qui se distingue lors du premier quart d’heure avec une frappe qui frôle la transversale du gardien ROMANISTA. Pour leur part, les italiens semblaient tout miser sur la vitesse du virevoltant SALAH qui ne cessait de déranger JORDI ALBA sur le côté gauche de la défense catalane. Haussant toujours le rythme dans les derniers 40 mètres, les BLAUGRANAS finiront par avoir raison de la Louve romaine lorsque, grâce à une ouverture de JEREMY MATHIEU, « EL RUBIO » RAKITIC se retrouve seul à la droite de la surface. D’un centre appuyé, mais dévié, EL QUATRO parvient à servir LUIS SUAREZ esseulé au deuxième poteau et LA SALTA achève l’offensive catalane par une tête létale ! Gol d’El Barça, Gol d’EL PISTOLERO SUAREZ ! (0-1 Min.21). Premier C’est le premier but AZULGRANA en C1 cette saison, et qui de mieux pour le signer qu’EL NUEVE lui-même. Fidèles à leur style de jeu, les barcelonais ouvrent ainsi le score à l’issue d’une belle construction  ponctuée par un service précis et une finition de sang froid : Du pur Barça !

Suite à l’ouverture du score, les locaux tentent de revenir dans le match mais les BLAUGRANAS semblaient avoir un contrôle total du jeu avec, en plus, un pénalty flagrant non sifflé au profit de LUIS SUAREZ. Semblaient.. puisque 10 minutes après la réalisation de l’URUGAYO, un ballon perdu par RAKITIC dans la moitié adverse permet à l’arrière droit ROMANISTA FLORENZI d’accélérer balle au pied sur l’aile droite. Après avoir dépassé la ligne médiane, l’international italien lève la tête avant de destiner un missile longue distance qui ne laisse aucune chance à un TER STEGEN trop avancé. Anthologique, spectaculaire, dramatique.. ITALIEN quoi ! RETTE DE LA ROMA, GOL DE ALLESSANDRO FLORENZI (1-1 Min.31) ! Folie à l’OLIMPICO, un but gravé dans l’histoire du football européen, Catégorie : Buts depuis la ligne médiane..

En seconde période, le FC BARCELONE tente d’élever le rythme du jeu afin d’achever l’adversaire du jour. En dépit de quelques déchet et lenteur, les BLAUGRANAS continuaient à être maîtres du cuir avec une possession qui dépasse les 70% . Seulement, les locaux prenaient de plus en plus de confiance voyant les minutes s’effriter à leur avantage. NEYMAR, SUAREZ et LIO MESSI tous tentèrent leur chance sans réussite ; et c’est alors qu’EL LUCHO décida d’agir en injectant plus de vitesse au milieu avec l’entrée de RAFINHA à la place d’un RAKITIC visiblement encore épuisé. Une minute plus tard, le drame survint quand un tacle assassin du guerrier belge, RADJA NAIGOLAN, met à terre le jeune talent brésilien sur son premier ballon touché. A sol, se tordant de douleur, RAFINHA est obligé de quitter l’OLIMPICO sur une civière, plus tard le verdict tombera : Rupture du ligament croisé du genou droit.. Au moment où sa carrière décollait internationalement avec une sélection en CANARINHA et un but sous les couleurs de son pays natal, le jeune MASIANO dit Adieu à une saison où il était supposé contribuer grandement. De la pure poisse.. Calendrier, arbitrage, blessures.. CONTRA TODO ! Oui,  contre tout, et tout contre nous !  

Se rattrapant avec l’entrée de MASCHERANO à la place du malheureux n°12 barcelonais, EL MISTER tenta d’apporter l’équilibre nécessaire à la défense croyant fortement que le but finira par venir. Seulement, les dieux de l’arène romaine n’étaient pas du côté catalan. Constat confirmé quand LIO MESSI vit son tir spectaculaire du gauche rebondir sur la transversale, et ce avant que JORDI ALBA ne soit dénié en fin de match par la défense ROMANISTA, in-extremis sur la ligne.. Le Barça avait tout fait, rien n’allait faire pencher le score de son côté. Egalité un partout au sifflet final, un score qui ne reflète pas la véritable physionomie de la rencontre puisque seul l’exploit de FLORENZI était à mettre au profit des locaux, et ce lors d’une partie totalement dominée par les visiteurs catalans.

Un point et c’est tout. Le FC BARCELONE démarre ainsi la CHAMPIONS LEAGUE 2015-2016 par un score de parité obtenu à l’issue d’un match où la réussite n’a pas suivi, mais surtout où la plus grande perte fut la blessure de "MIKI" RAFINHA. Au regard des faits du match, certains CULERS pourront dire que les BLAUGRANAS ont laissé filer deux points qu’ils méritaient amplement. Pourtant, l’un des motifs principaux qui font du public du Barça ce qu’il est a été assuré par nos idoles, et de belle manière : C’est le style de jeu, la marque FCB. Là où d’autres équipes auraient pu abandonner leurs principes pour courir vers un score qu’elles n’auraient jamais obtenu, là où certaines équipes auraient commencé à balancer de longs ballons vers la surface adverse pour éviter tout risque et arriver le plus vite au but, le FC BARCELONE joue balle au pied, avec petites passes redoublées et prise de risque à succession. Le Barça joue, joue et rejoue sa marque de fabrique, son style, sans jamais se lasser ou même se déconcentrer au regard des circonstances liées au temps restant ou au score affiché au tableau. Et cela n’a pas de prix. Même pas deux points en phase de groupe de la CHAMPIONS LEAGUE, même pas une année sans titres, ni même une éternité sans sacre..Nous sommes ce que nous sommes, nous ne changerons jamais. Un point, c’est tout.

Som I Serem… Barça ! SEMPRE CONTRA TODO ! 


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