« Un point, et c’est tout.. »
Dans l’enceinte mythique du
STADIO OLIMPICO à Rome, l’hymne de la CHAMPIONS LEAGUE retentissait pour
annoncer le retour de la plus prestigieuse des compétitions footballistiques
avec pour affiche de cette première journée du Groupe E , le choc entre les
locaux de l’AS ROMA et le FC BARCELONE, tenant du titre. Un peu plus de 100
jours se sont écoulés depuis la consécration des BLAUGRANAS face à LA JUVE lors
de la dernière édition, et voilà que les hommes de LUIS ENRIQUE doivent déjà
confirmer leur statut de sérieux prétendant au titre pour l’édition présente,
toujours face à un club italien. LA ROMA pour sa part, se devait d’entamer la
compétition du bon pied afin de ne pas vendanger ses chances de qualification
dans un groupe où le Barça reste le plus grand favori, certes, mais où une
deuxième place sera sujet à une farouche compétition entre La Louve et les
allemands du BAYER LEVERKUSEN, probablement.
Là où il avait débuté en tant
qu’entraîneur d’une première équipe, LUIS ENRIQUE MARTINEZ -accueilli par les
applaudissements de l’OLIMPICO- composait son onze avec : TER STEGEN dans
les filets, SERGI ROBERTO et JORDI ALBA sur les côtés, PIQUE et MATHIEU en
charnière centrale. En milieu de terrain, « LA ENCYCLOPEDIA »
BUSQUETS épaulait RAKITIC et « EL CAPI » INIESTA, tandis qu’en
attaque, EL TRIDENTE reprenait ses
droits avec LIONEL ANDRES MESSI –qui disputait là son 100ème match
en C1- , NEYMAR Jr et LUIS « LA SALTA » SUAREZ. En face, et même en
l’absence du grand FRANCESCO TOTTI, laissé sur le banc, ou encore celle de
PJANIC pour cause de blessure ; RUDI GARCIA pouvait compter sur une
composition très rafraichie par
rapport à celle de la saison dernière
avec (entre autres) l’ex gardien de
l’Arsenal CSEZNY, MANOLAS, FLORENZI et DIGNE en défense, le capitaine DE ROSSI
au milieu, ou encore SALAH, DZEKO ainsi que le lauréat de La Masia IAGO FALQUE
en attaque.
Tous les ingrédients étaient donc
réunis pour offrir un spectacle de grande classe au public européen, ainsi
qu’aux supporters des deux équipes ; d’autant plus que dans les mémoires
CULERS retentissait encore le souvenir d’une défaite impitoyable essuyée par EL
CONJUNTO CATALAN une dizaine d’années auparavant sur cette même pelouse (3-0)..du
temps de la grande MAGICA alors championne d’Italie, du temps de CAPELLO, des TOTTI,
BATISTUTA, CAFU, CANDELLA, MONTELLA et compagnie.. Mais heureusement pour nous,
ce temps est bien révolu, et ce avant même qu’une certaine Coupe aux Grandes Oreilles
ne soit remportée par El Barça de Pep sur cette même pelouse. Là où tout avait
commencé..
D’entrée de jeu, les hommes de
LUIS ENRIQUE obligent les locaux à adopter une attitude plus défensive que leur
habitude en les compressant dans leur moitié de terrain. Les occasions ne
tardent pas à se succéder et c’est LIO MESSI qui se distingue lors du premier
quart d’heure avec une frappe qui frôle la transversale du gardien ROMANISTA.
Pour leur part, les italiens semblaient tout miser sur la vitesse du
virevoltant SALAH qui ne cessait de déranger JORDI ALBA sur le côté gauche de
la défense catalane. Haussant toujours le rythme dans les derniers 40 mètres,
les BLAUGRANAS finiront par avoir raison de la Louve romaine lorsque, grâce à
une ouverture de JEREMY MATHIEU, « EL RUBIO » RAKITIC se retrouve
seul à la droite de la surface. D’un centre appuyé, mais dévié, EL QUATRO
parvient à servir LUIS SUAREZ esseulé au deuxième poteau et LA SALTA achève
l’offensive catalane par une tête létale ! Gol d’El Barça, Gol d’EL
PISTOLERO SUAREZ ! (0-1 Min.21). Premier C’est le premier but AZULGRANA en
C1 cette saison, et qui de mieux pour le signer qu’EL NUEVE lui-même. Fidèles à
leur style de jeu, les barcelonais ouvrent ainsi le score à l’issue d’une belle
construction ponctuée par un service
précis et une finition de sang froid : Du pur Barça !
Suite à l’ouverture du score, les
locaux tentent de revenir dans le match mais les BLAUGRANAS semblaient avoir un
contrôle total du jeu avec, en plus, un pénalty flagrant non sifflé au profit
de LUIS SUAREZ. Semblaient.. puisque 10 minutes après la réalisation de
l’URUGAYO, un ballon perdu par RAKITIC dans la moitié adverse permet à
l’arrière droit ROMANISTA FLORENZI d’accélérer balle au pied sur l’aile droite.
Après avoir dépassé la ligne médiane, l’international italien lève la tête
avant de destiner un missile longue distance qui ne laisse aucune chance à un
TER STEGEN trop avancé. Anthologique, spectaculaire, dramatique.. ITALIEN
quoi ! RETTE DE LA ROMA, GOL DE ALLESSANDRO FLORENZI (1-1 Min.31) !
Folie à l’OLIMPICO, un but gravé dans l’histoire du football européen,
Catégorie : Buts depuis la ligne médiane..
En seconde période, le FC
BARCELONE tente d’élever le rythme du jeu afin d’achever l’adversaire du jour.
En dépit de quelques déchet et lenteur, les BLAUGRANAS continuaient à être
maîtres du cuir avec une possession qui dépasse les 70% . Seulement, les
locaux prenaient de plus en plus de confiance voyant les minutes s’effriter à
leur avantage. NEYMAR, SUAREZ et LIO MESSI tous tentèrent leur chance sans
réussite ; et c’est alors qu’EL LUCHO décida d’agir en injectant plus de
vitesse au milieu avec l’entrée de RAFINHA à la place d’un RAKITIC visiblement
encore épuisé. Une minute plus tard, le drame survint quand un tacle assassin
du guerrier belge, RADJA NAIGOLAN, met à terre le jeune talent brésilien sur
son premier ballon touché. A sol, se tordant de douleur, RAFINHA est obligé de
quitter l’OLIMPICO sur une civière, plus tard le verdict tombera : Rupture
du ligament croisé du genou droit.. Au moment où sa carrière décollait
internationalement avec une sélection en CANARINHA et un but sous les couleurs
de son pays natal, le jeune MASIANO dit Adieu à une saison où il était supposé
contribuer grandement. De la pure poisse.. Calendrier, arbitrage, blessures.. CONTRA
TODO ! Oui, contre tout, et tout
contre nous !
Se rattrapant avec l’entrée de
MASCHERANO à la place du malheureux n°12 barcelonais, EL MISTER tenta
d’apporter l’équilibre nécessaire à la défense croyant fortement que le but
finira par venir. Seulement, les dieux de l’arène romaine n’étaient pas du côté
catalan. Constat confirmé quand LIO MESSI vit son tir spectaculaire du gauche
rebondir sur la transversale, et ce avant que JORDI ALBA ne soit dénié en fin
de match par la défense ROMANISTA, in-extremis sur la ligne.. Le Barça avait
tout fait, rien n’allait faire pencher le score de son côté. Egalité un partout
au sifflet final, un score qui ne reflète pas la véritable physionomie de la
rencontre puisque seul l’exploit de FLORENZI était à mettre au profit des
locaux, et ce lors d’une partie totalement dominée par les visiteurs catalans.
Un point et c’est tout. Le FC
BARCELONE démarre ainsi la CHAMPIONS LEAGUE 2015-2016 par un score de parité
obtenu à l’issue d’un match où la réussite n’a pas suivi, mais surtout où la plus grande perte fut la blessure de "MIKI" RAFINHA. Au regard des faits
du match, certains CULERS pourront dire que les BLAUGRANAS ont laissé filer
deux points qu’ils méritaient amplement. Pourtant, l’un des motifs principaux
qui font du public du Barça ce qu’il est a été assuré par nos idoles, et de
belle manière : C’est le style de jeu, la marque FCB. Là où d’autres
équipes auraient pu abandonner leurs principes pour courir vers un score qu’elles
n’auraient jamais obtenu, là où certaines équipes auraient commencé à balancer
de longs ballons vers la surface adverse pour éviter tout risque et arriver le
plus vite au but, le FC BARCELONE joue balle au pied, avec petites passes
redoublées et prise de risque à succession. Le Barça joue, joue et rejoue sa
marque de fabrique, son style, sans jamais se lasser ou même se déconcentrer au
regard des circonstances liées au temps restant ou au score affiché au tableau.
Et cela n’a pas de prix. Même pas deux points en phase de groupe de la
CHAMPIONS LEAGUE, même pas une année sans titres, ni même une éternité sans
sacre..Nous sommes ce que nous sommes, nous ne changerons jamais. Un point, c’est
tout.
Som I Serem… Barça ! SEMPRE CONTRA TODO !
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