« Génialité vs Agressivité »
Devant un VICENTE CALDERON plein
à craquer et face à un ATLETI chauffé à bloc, les catalans du FC BARCELONE
entreprenaient la troisième confrontation face aux COLCHOS NEROS en l’espace de 3 semaines, cette fois pour le
compte des Quarts de Finale Retour de la COPA DEL REY. Après une victoire en
LIGA, les BLAUGRANAS ont su tirer leur épingle du jeu, une deuxième fois en coupe, en s’imposant
lors du match aller par la plus petite des marges, un avantage précieux au
regard des circonstances du match retour. Après une semaine de déclarations de
presse, de provocations médiatiques et de propos offensants de la part d’EL
CHOLO SIMEONE, l’heure de la vérité avait enfin sonnée : les débats allaient
être tirés au clair, cette fois sur le rectangle vert.
Comme à son accoutumée, EL MISTER
ne risquait rien en composant son onze de départ : TER STEGEN tenait la
cage tandis que ALVES, PIQUE, MASCHERANO et ALBA formaient la ligne défensive.
Au milieu, l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS était accompagné du CAPITA INIESTA
et d’EL RUBIO RAKITIC alors qu’en attaque, on a même plus à y réfléchir, LA
TRIPLETTA était alignée dès le départ avec le TRIO : LUIS SUAREZ, NEYMAR Junior
et LIONEL ANDRES MESSI. En face EL CHOLO alignait son meilleur effectif avec la
titularisation de ARDA et d’EL NINO TORRES pour le plus grand bonheur de l’AFFICION
MADRIDISTA. Tout est en place, mais un seul hic paraît inquiéter les deux
protagonistes de la soirée : L’arbitre
de la rencontre, Monsieur GIL MANZANO, un peu trop jeune et beaucoup trop
inexpérimenté pour un choc de ce calibre..
Dès le sifflet initial, les
locaux signent une entame de match digne des REMONTADAS historiques du football
espagnol. Après 30 secondes seulement, un long ballon dégagé par MASCHERANO
vers LIO MESSI est intercepté par SIQUIERA à hauteur de la ligne médiane. Le
rebond parvient jusqu’à TORRES aux trente mètres, EL NINO met MASCHERANO dans
le vent d’un crochet extérieur avant de déclencher un boulet de canon croisé du
droit qui ne laisse aucune chance à TER STEGEN : GOL DEL ATLETI (1-0 MIN 1’) !
C’est l’euphorie au VICENTE CALDERON, même pas une minute et le Barça a déjà
perdu sa petite avance concédée lors du match aller. Tout est à reprendre..
Los ROJIBLANCOS n’allaient pas s’arrêter
là. Grace à un pressing suffocant, les locaux enraillaient la relance catalane
en obligeant le Barça à dégager le cuir sans entreprendre leur jeu habituel. Un
début de match terrifiant qui rappelle étrangement les confrontations de la
saison précédente entre les deux clubs. Ce ne sera qu’après 8 minutes du but
encaissé que les BLAUGRANAS sortiront de leur trauma. Sur une action de rupture,
LIO MESSI reçoit le ballon dans le camp catalan. Collé à la ligne de touche, LA
PULGA enrhume MARIO SUAREZ d’un presque petit pond pour glisser le ballon vers LUIS
SUAREZ sur l’aile droite. Après un contrôle de la cuisse, LA SALTA lance NEYMAR
dans l’axe et EL FLACO se retrouva alors dans son registre favori :
Accélération fulgurante, conduite de balle parfaite, tir croisé au petit filet :
GOL DEL BARCA, GOL DE LA TRIPLETTA, GOL DE NEYMAR JUNIOR (1-1 MIN 9’) !
Après l’égalisation, le sujet
madrilène présenta ses signes d’agressivité les plus flagrants. Les bouchers de
service n’étaient autre que MARIO SUAREZ et RAUL GARCIA qui se faisaient un
plaisir de matraquer le talent de LIO MESSI et ses compagnons. Le barça
souffrait de la violence des interventions, mais aussi de l’incompréhension des
décisions arbitrales qui ne faisaient qu’appuyer le comportement des locaux. L’arbitre
de la rencontre allait même jusqu’à refuser un but parfaitement valable de
NEYMAR, lancé par une passe décisive de plus de 60 Mètres du pied de TER
STEGEN..Hors jeu, pourtant inexistant, sifflé par le corps arbitrale. Pire
encore, Monsieur GIL MANZANO brillera à la demi-heure de jeu quand il accorda
un penalty imaginaire aux locaux suite à une obstruction de MASCHERANO sur
JUANFRAN : Le ralenti démontra clairement que la faute, si faute il y
avait, était commise en dehors de la surface.. Mais à qui le crier. A la
transformation, RAUL GARCIA qui bat TER STEGEN d’un tir croisé pour célébrer un
but offert indignement par les mains de l’Homme en Noir (2-1 MIN 30’).
Désormais menés au score, mais
toujours qualifiés, les hommes de LUIS ENRIQUE allaient réagir en démontrant
leur grande aptitude à résister aux pressions. Suite à un corner botté par
RAKITIC côté droit, BUSQUETS saute plus haut que tout le monde au premier
poteau pour dévier le cuir de la tête vers l’axe où le défenseur brésilien MIRANDA,
dérangé par LUIS SUAREZ, s’empressa de dégager le ballon.. dans ses propres
filets : AUTOGOL DEL ATLETI, GOL DEL BARCA (2-2’ MIN 39’) ! Deux buts
étaient nécessaires désormais pour l’ATLETI pour espérer la qualification, le
Barça demeurait largement favori…
Fracassés par la tournure des
événements, los ROJIBLANCOS allaient finir par se noyer définitivement deux
minutes plus tard quand une reprise d’ANTOINE GRIEZMAN est renvoyée par un
coude involontaire de JORDI ALBA.. Et alors que les joueurs, le public et le
staff madrilène se jetaient dans des contestations inutiles, LIO MESSI mena un
contre fulgurant qui le vit parcourir toute la longueur du terrain balle au
pied pour atteindre les 30 mètres. LA PULGA fixa alors la défense en éliminant
MARIO d’un crochet extérieur avant de centrer vers la gauche de la surface où
JORDI ALBA se jeta sur le cuir pour offrir à NEYMAR l’occasion d’inscrire le
doublé. NEY contrôla du droit pour mettre dans le vent le gardien OBLAK et
déposer le ballon dans les filets déserts (2-3 MIN 41’) ! Doublé de
NEYMAR Junior, Doublé d’EL FLACO ! En feu, NEY vient de plier définitivement
la qualification pour les siens. Le Crack brésilien s’affiche ainsi comme Le
symbole offensif décisif du FCB cette saison ! Il sera d’ailleurs assailli
par une attitude antisportive de l’ensemble des joueurs et du staff madrilène à
la mi-temps. Des évènements qui couteront au capitaine GABI un carton rouge
dans le tunnel. Victime de son talent, EL FLACO est l’objectif de toutes les
provocations mais il garde dignement son sang-froid, et surtout, son
sourire de COPA CABANA : QUE GRANDE NEY !
Le second acte de cette partie ne
fera que confirmer l’attitude antisportive de l’ATLETI. Réduits à 10 puis chauffés
par EL CHOLO dans les vestiaires, les locaux finiront par « perdre les
boulons », littéralement. Dans une image très expressive, ARDA TURAN se
permettra même de jeter sa chaussure sur l’arbitre de touche qui ne put qu’éviter
le projectile du turque. Du jamais vu, une scène digne des BEST OFF de l’année,
encore mieux, l’arbitre de la rencontre ne réprime ce geste que d’un carton
jaune : Tout juste incroyable ! Dans ce contexte violent, il n’y
avait plus match. NEYMAR et MESSI étaient plaqués au sol à chaque fois, avec ou
sans ballon, les deux cracks du FCB se faisaient matraquer par les bouchers du
CALDERON devant la passivité permissive du corps arbitral.
C’est alors qu’EL MISTER décida
de jouer le jeu de l’ATLETI en faisant appel au revenant MATHIEU pour remplacer MASCHERANO dans l’axe
de la défense. RAFINHA fera également son entrée à vingt minutes de la fin pour
prendre la place de RAKITIC, auteur d’une prestation satisfaisante.
Systématiquement sifflé à chaque ballon , NEYMAR auteur du doublé synonyme de
qualification, sera finalement remplacé par PEDRO pour provoquer une outrageuse
série de cris au CALDERON.. Mais qu’est devenu le foot ?!? Hormis quelques
occasion du Barça par l’intermédiaire d’ANDRES INIESTA, LIO MESSI ou encore
PEDRO RODRIGUEZ, le restant de la partie se résuma aux tacles suicidaires des
hommes de DIEGO SIMEONE. A l’arrivée, un deuxième carton jaune synonyme d’expulsion
pour MARIO SUAREZ qui a littéralement marché sur la cheville d’EL DIEZ MESSI.
Pourtant, rien ne pouvait empêcher les BLAUGRANAS de conserver leur avance pour
un qualification largement méritée à l’issue des deux confrontations.
Victoire au mérite pour le FC
BARCELONE qui s’impose en terre rivale. En dépit de l’attitude antisportive des
ROJIBLANCOS, les catalans ont su garder leur sang-froid pour empocher un ticket
précieux au carré d’Or de la COPA DEL REY. Auteur d’une partie référence, les
hommes de LUIS ENRIQUE ont démontré un comportement dignement élégant qui les
aura empêcher de tomber dans le piège madrilène. A l’arrivée, un doublé du
brillantissime NEYMAR et surtout, trois buts de l’entité catalane dont un sur
une action de rupture, un sur contre, et un sur ballon arrêté. Pour tout CULER
convaincu, il aurait fait longtemps qu’on a pas vu le Barça s’imposer de cette
manière. Mais d’un point de vue purement sportif, EL MISTER a su tirer le
meilleur des siens pour battre une équipe dont le style de jeu, ou plutôt l’absence
de volonté de jeu, avait été une arme destructrice à l’égard du football barcelonais
tout au long de la saison précédente. Cette saison, la différence est flagrante :
Trois confrontations, trois victoires pour le camp catalan. Le génie
barcelonais est enfin arrivé à bout de l’agressivité madrilène. Les feux sont donc
au vert et le chemin grand ouvert pour le Barça dans cette compétition très
chère à notre palmarès. LA COPA s’approche à petits pas, les grandes échéances
en LIGA et en CHAMPIONS le font aussi.. A nous de les réussir.
VISCA BARCA ! VAMOS CULERS !
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