mercredi 7 janvier 2015

CRONICA / REAL SOCIEDAD vs FCB (1-0) / LIGA BBVA J17

"La Malédiction de l'ANOETA"

Après la suspension de l’activité footballistique pour cause de trêve hivernale, les affaires de LA LIGA reprenait à la 17ème journée. Le Barça, deuxième au classement général, avait une opportunité de prendre le leadership du championnat après la défaite tant attendue des madrilènes, survenue au MESTALLA. Cependant, la première place passait nécessairement par un résultat positif sur l’une des plus périlleuses pelouses d’Espagne, le stade de l’ANOETA dans la ville basque du SAN SEBASTIAN face à LA REAL SOCIEDAD. Quatre bonnes années que le FC BARCELONE ne s’est pas imposé à l’ANOETA, les choses allaient elles être différentes cette saison ?

Contraint par les retours tardifs de ses stars sud-américaines tels DANI ALVES, NEYMAR ou encore LA PULGA MESSI, LUIS ENRIQUE composait son onze titulaire au regard des circonstances imposées en alignant BRAVO dans les filets, MASCHERANO et MATHIEU dans l’axe de la défense, MONTOYA et ALBA sur les côtés. En milieu de terrain, le trident du BARCA DE LAS SEIS COPAS était de rigueur en les personnes de BUSQUETS, XAVI et INIESTA tandis qu’en attaque, LUIS « EL PISTOLERO » SUAREZ était appuyé par PEDRO RODRIQUEZ et le revenant MUNIR EL HADADI. En face, les hommes de DAVID MOYES restaient confiants, pour cause, le REAL et l’ATLETICO se sont tous deux inclinés à l’ANOETA.. Alors, pourquoi pas le Barça ?

Sans introductions, la partie commence en faveur des locaux qui se pressent à l’assaut des filets BLAUGRANAS. Après un premier corner repoussé, un deuxième est joué court pour CHORY CASTRO qui use de son pied gauche pour effectuer un centre rentrant que JORDI ALBA dévie de la tête, malencontreusement, dans les filets de BRAVO (1-0 Min2’). L’ANOETA exulte, deux minutes seulement ont été suffisantes pour que le Barça encaisse son premier but de l’année 2015, le plus rapide AUTOGOAL de l’histoire catalane.. Bonne et heureuse année en prévision !

Par la suite, les catalans tenteront de reprendre leurs esprits. Le capitaine et Maestro XAVI est le premier à s’essayer sur les filets basques par le biais d’un coup-franc botté hors cadre. PEDRO suivra depuis l’angle fermé par une frappe du gauche qui passe au-dessus des filets, avant que SUAREZ ne tente lui aussi sa chance mais le tir de LA SALTA est dévié par la défense au corner. A la demi-heure de jeu, la pression offensive du Barça atteint son sommet mais les hommes de LUIS ENRIQUE n’arrivent pas à percer le bloc basque. En effet, ce sont les locaux qui terminent la mi-temps en mettant en péril les filets catalans ; BRAVO répond présent par une parade pour dénier un CANALES de feu qui s’est déjoué du pauvre MARTIN MONTOYA dans une séquence digne des BEST OFF de l’année. Au retour vers les vestiaires, le score est en faveur des locaux qui pourtant, viennent de ponctuer leur pire prestation de la saison…Comme quoi, même la pire prestation de la saison peut vous offrir un score favorable face au Barça ces jours-ci, qui l’aurait cru ?

En seconde période, LIO MESSI remplace un MUNIR transparent dans l’espoir d’inverser la tendance de la partie. LUIS SUAREZ se distinguera en premier lorsqu’il enveloppa un ballon du droit mais le jeune RULLI veille à l’arrêt. LA TRIPLETTA allait être au complet lorsqu’EL MISTER fit appel à NEYMAR pour rejoindre la pelouse à la place de PEDRO, inefficace. Avec trente minutes restantes et LA TRIPLETTA sur le terrain, les CULERS pouvaient espérer un meilleur résultat. LIO MESSI passera à côté de l’égalisation lorsqu’à la suite d’un mouvement de une-deux avec NEYMAR, LA PULGA se retrouve face au gardien mais un tacle ravageur de INIGO sauve les meubles basques.

A vingt minutes de la fin, LUIS ENRIQUE tenta le tout pour le tout en faisant appel à DANI ALVES. EL GATO prit la place d’un MATHIEU à la limite de l’expulsion pour laisser à MONTOYA le soin de couvrir MASCHERANO dans l’axe de la défense. Hormis des occasions créées par NEYMAR et SUAREZ, l’occasion la plus dangereuse des catalans surviendra à 5 minutes de la fin quand XAVI illumina l’ANOETA par une passe létale vers SUAREZ. LA SALTA se retrouva face à RULLI mais son crochet extérieur est anticipé par le bout des doigts par le jeune gardien argentin.. Première Balle de Match, perdue. Deux minutes plus tard, ce même SUAREZ allait profiter d’une déviation pour se retrouver seul face à la cage, mais son effort, cette fois de la tête, est contré par une excellente parade de RULLI. Deuxième Balle de Match, encore gâchée.

Ainsi perdura la malédiction de l’ANOETA.. Le Barça s’incline ainsi pour la quatrième fois en cinq visites, cela fait maintenant cinq ans que l’entité catalane n’a pas connu la joie de la victoire à SAN SEBASTIAN. Après cette défaite, la troisième de la saison après celles encaissées face au REAL puis au CELTA, les hommes de LUIS ENRIQUE laissent échapper l’occasion de recoller à la première place du classement. Une défaite amère, beaucoup trop amère pour certains puisque ce nouveau faux pas a laissé éclater quelques scandales au passage : D’abord, celui des transferts, des déclarations médiatiques de ZUBIZARETTA qui ont été conclues par le remerciement de notre directeur sportif pour causes « obscures ». Ensuite, celui d’un divorce total entre LIO MESSI et LUIS ENRIQUE qui aurait débuté pour une faute non sifflée à l’entraînement, avant de terminer aux vestiaires de l’ANOETA. Alors, certains CULERS peuvent se dire alarmés par la situation, scandalisés par les choix de l’entraîneur, énervés par le comportement de certains éléments principaux du meilleur Barça de l’histoire. Cependant, est-il nécessaire d’en faire autant ? Trois défaites, ce n’est pas la fin du monde. Par contre, lorsque des faits de vestiaires arrivent aux médias qui se font une joie de les distribuer pour augmenter leurs chiffres de vente, ça c’est la fin du monde, enfin, la fin d’un groupe. Attention ! Les personnes viennent puis s’en vont, seule l’entité perdure.. Nous ne sommes pas supporters de ZUBI, de BARTO, de SANDRO ou même de LAPORTA.. Nous sommes supporters du : FUTBOL CLUB BARCELONA.

VISCA BARCA ! AGUANTA CULER !  
   

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