" TOTS UNITS FEM FORCA ! "
Dans l’enceinte mythique du CAMP
NOU, le choc de la 18ème journée de la LIGA BBVA prenait place entre le FC
BARCELONE, 2ème au classement général, et ses visiteurs COLCHOS
NEROS de l’ATLETICO MADRID, troisièmes à égalité de points. Dans un contexte de
division et polémique, les catalans recevaient les hommes d’EL CHOLO SIMEONE
avec un vif souvenir de cette même affiche lors de la saison dernière où les
madrilènes avaient réussi à piquer le titre de champion lors d’une ultime
journée au suspens inoubliable. Cette saison, c’est la première confrontation
entre les deux entités. Le Barça, plongé dans les tourmentes de la tension
interne, voyait en cette partie une occasion de reprendre le dessus par la
victoire et de regagner la confiance perdue, côté joueurs, côté entraineur,
mais aussi et surtout, côté gradins. En face, les ROJIBLANCOS comptaient sur
leur fougue pour abattre l’ogre CULE, déjà trop blessé pour rester debout.
Pour cette partie de grandiose
importance, EL LUCHO composait sa formation de départ en l’absence de XAVI
HERNANDEZ et JEREMY MATHIEU blessés . Ainsi, EL CHILENO BRAVO tenait les
cages tandis que DANI ALVES, PIQUE, MASCHERANO et JORDI ALBA formaient la ligne
défensive. Au milieu, c’est au trident BUSQUETS-RAKITIC-INIESTA que la
confiance a été donnée pour servir et faire valoir la ligne d’attaque rêvée, LA
TRIPLETTA formée par LIO MESSI, LUIS SUAREZ et NEYMAR JUNIOR DA SILVA. En face,
EL CHOLO alignait son équipe habituelle avec, pour seuls changements, la
présence du rude et agressif JIMENEZ à la place de MIRANDA et de JESUS GAMEZ au
poste d’arrière gauche au lieu de SIQUEIRA.. Adversaire oblige. Après une brève
mais significative célébration du record réalisé par LIO MESSI comme meilleur
buteur de l’histoire du championnat espagnol, les protagonistes de la soirée n’avaient
plus qu’à nous divertir, et ils n’y allaient pas y manquer.
L’entame de la partie est marquée
par une excellente entrée en jeu des hommes de LUIS ENRIQUE. Un positionnement
implacable, beaucoup de volonté et une dose appréciable d’agressivité dans les
duels. Après un premier corner obtenu
dès la 3ème minute, le premier véritable danger est l’œuvre de LIO MESSI à la 9ème minute. Servi par le virevoltant NEYMAR, LA PULGA
efface GODIN d’un crochet intérieur avant de s’essayer du droit malgré l’angle
fermé mais MOYA veille à l’arrêt. Trois minutes plus tard, le plus cher des
souhaits CULES allait se réaliser. Sur une action initiée côté droit par
RAKITIC, MESSI combine avec DANI ALVES avant d’infliger un grand pond à GODIN
pour destiner un centre à ras terre du droit. Le ballon dévié parvient à LUIS
SUAREZ qui manque son contrôle de la cuisse mais le cuir finit aux six mètres
où NEYMAR se jette pour achever MOYA d’un pointu du gauche. GOL DEL BARCA !
GOL DEL BARCA ! GOL DE NEYMAR JUNIOR DA SILVA (1-0 MIN 12’) ! Le CAMP
NOU respire, exulte, puis scande le nom de la perle brésilienne qui ne finit
plus d’améliorer ses chiffres sous les couleurs catalanes.
Suite à l’ouverture du score, les
hommes d’EL LUCHO maintiendront leur pression sur le camp ROJIBLANCO, forcé à
se cantonner dans sa moitié de terrain et à user de sa violence démesurée dans
toute intervention. D’ailleurs, NEYMAR en paiera le prix fort lorsqu’EL FLACO,
si fit éjecter par un tacle suicidaire de JIMENEZ qui a littéralement « fait
saigner » la cheville de l’astre brésilien. Pourtant, l’arbitre monsieur
UNDIANO MAENCO n’y a rien vu à siffler.. Intriguant. Pour sa part, le Barça manqua l’occasion de
doubler la marque dans la minute qui suivit la réalisation de NEY, quand une
forte frappe de JORDI ALBA est relâchée par le gardien MOYA devant SUAREZ qui
manque de rapidité dans le geste pour achever les visiteurs. « EL
PISTOLERO » ne manquera pas de vitesse cependant quand, à l’issue d’un
contre initié par LIO MESSI, SUAREZ élimina son adversaire d’un grand pond
magistral avant de destiner un centre millimétrique vers la tête de NEYMAR,
seul au deuxième poteau, mais ce dernier manqua de peu le cadre, sans doute
toujours sous l’effet JIMENEZ.
Mais à 10 minutes de la fin du
premier acte, l’agressivité des joueurs de DIEGO SIMEONE est apprivoisée par l’attaque
BLAUGRANA pour un second but du Barça, cette fois par l’intermédiaire de LUIS
SUAREZ. Sur une action construite depuis les pieds de BRAVO, BUSQUETS
décongestionne le jeu en expédiant le ballon vers l’aile droite où LIO MESSI,
collé à la ligne de touche, démarre tel une flèche. Se faisant aider de son
bras, LA PULGA emmena ballon pour éliminer GAMEZ avant d’accélérer jusqu’aux
abords de la surface où il fixa GODIN et JIMENEZ pour destiner un service d’or
vers LUIS SUAREZ qui ne se fit pas prier pour crucifier MOYA de l’intérieur du
droit. GOL D’EL PISTOLERO, GOL DE LA SALTA SUAREZ ! (2-0 MIN 35’). Le CAMP
NOU chante le nom de l’avant-centre uruguayen qui semble enfin reprendre possession
de ses capacités létales. De son côté, DIEGO SIMEONE ne sait plus où donner de
la tête, un speech façon EL CHOLO s’impose pendant la mi-temps..
A la reprise, les visiteurs
changent d’attitude tactique en pressant les catalans à l’amorce de leurs
actions. Ce ne sera qu’à la 50ème minute que les BLAUGRANAS se
reprendront mais un pénalty offert gracieusement par l’arbitre aux COLCHOS
NEROS change la donne. La faute est presqu’invisible, l’auteur est d’autant
plus inhabituel : LIO MESSI qui en démontrant son implication défensive
effleure JESUS GAMEZ qui se fait une joie de plonger pour réclamer le penalty. UNDIANO
MAENCO n’y voit que du feu. A la transformation, c’est le croate MANDZUKIC qui
bat BRAVO d’un boulet de canon pour ordonner le silence au CAMP NOU dans une
image très marquante (2-1 MIN 56’). Tout peut désormais basculer.
Après la réduction du score, le
Barça reprend la main sur le jeu et dicte le ton de la partie. Malgré l’entrée
d’une légende de l’ATLETI dans la personne du revenant EL NINO TORRES, ce
seront les catalans qui s’offriront une occasion par l’intermédiaire du duo
NEYMAR-MESSI qui, tous deux, butent sur la défense madrilène. Voyant le temps s’effriter,
les visiteurs cherchent le point du nul perdant ainsi leur vigilance défensive
de fer. A 10 minutes de la fin, les catalans se font de plus en plus dangereux.
NEYMAR, intenable sur la bande gauche malgré les « coups et blessures »,
parvient à éliminer JUANFRAN pour destiner un centre que LA PULGA reprend du gauche,
dans les mains de MOYA. Ce n’était pourtant qu’un indice de ce qui pouvait
arriver sept minutes plus tard. Sur une remontée de balle emmenée par RAKITIC,
EL RUBIO changea le jeu vers SUAREZ décalé sur la bande gauche. Grace à sa
VISTA, l’uruguayen centre vers MESSI qui fixe ses adversaires avant de glisser
le ballon pour RAKITIC qui le lui remet aussitôt. LA PULGA manqua de peu la
déviation mais le cuir lui revient illico comme s’il était un aimant qui
attirait tous les ballons de la terre. A petits gestes, EL DIEZ contrôle puis
place le ballon à ras terre dans les filets. GOL DE MESSI, GOL DEL MEJOR (3-1
MIN 87) ! C’est le coup de grâce, le monstre ROJIBLANCO est à terre, LA TRIPLETTA
célèbre bras sur épaules, la joie peut enfin s’emparer d’un CAMP NOU qui se
prosterne devant ses idoles.
Trois buts à un, score significatif d’une victoire-référence. Les BLAUGRANAS s’imposent enfin face à ces COLCHOS NEROS qui les avaient tant fait souffert la saison dernière en les éliminant de la CHAMPIONS LEAGUE et en les privant du titre de LIGA lors de l’ultime journée. Des échecs dont les conséquences continuent à se sentir jusqu’aux frictions de la semaine précédente. Aujourd’hui, c’est face à ce même rival que le Barça prend un souffle de sa crise interne. Un succès qui pourrait effacer les méformes d’hier et fonder les titres de demain. Mais si cette victoire a été possible, c’est parce que l’ensemble du groupe s’est unifié loin des propos médiatiques destructeurs. Les divisions ne peuvent mener qu’à la déchéance, seule l’unité fait la force : TOTS UNITS FEM FORCA.
Força Barça !
Atletico Madrid de Simeone:
RépondreSupprimer1. L'équipe d'El Cholo utilise une approche basée sur la possession
2. tirez moins mais sont alimentés par une excellente finition
3.Jan Oblak fait la différence lorsqu'il s'agit de concéder des buts
4.Gabi: "Koke devient un joueur complet"