« MES QUE UN CLUB .. »
A la suite d’une semaine houleuse, le FC BARCELONE entamait
la 21ème journée du championnat espagnol avec toute la pression du
monde sur les épaules. Affectés par les retombées de ce que les médias
espagnols dénomment « EL CASO NEYMAR » et la démission du président
SANDRO ROSELL, les hommes d’EL TATA MARTINO étaient également bousculés, cette
fois sur le plan sportif, par les victoires des deux clubs de la capitale.
Classés provisoirement troisièmes, les BLAUGRANAS recevaient l’équipe andalouse
de MALAGA pour démontrer l’infaillibilité du Club Catalan à l’égard de tous ces
désagréments administratifs, de toutes les pressions politiques et de toutes
les manœuvres extra-sportives qui ne visent qu’à déstabiliser l’entité CULE. Et
alors que les journaux madrilènes se pressent d’annoncer la fin du cycle, voici
un fait qu’ils ne devraient pas omettre de publier : Que ça soit avec
ROSELL , BARTOMEU, ou même avec LAPORTA, le FC BARCELONE est grand.. Et au
Barça, c’est sur le terrain qu’on fait parler la poudre.
Cinq minutes seulement furent suffisantes aux hommes en bleu
et grenat pour exprimer leur calme révolte ; ALEXIS SANCHEZ trouve le
poteau à la suite d’une frappe croisée qui n’a laissée aucune chance au gardien
andalous. Cinq minutes plus tard, c’était au tour Du portier catalan de voler à la rescousse
lorsqu’un coup-franc est dangereusement botté par le portugais DUDA mais EL
MURO VALDES détourne au corner. Grâce à une pression suffocante, les
barcelonais raillaient toutes les tentatives de construction des hommes de
SCHUSTER. Justement, et sur une récupération très haute de PEDRO, LEO MESSI
reçoit le ballon à l’intérieur de la surface et s’étire d’une manière
surprenante pour tenter le lobe face à CABALLERO mais le cuir côtoie le poteau.
Visiblement très inspiré, le gardien CABALLERO s’illustrera quelques minutes
plus tard pour arrêter une frappe du pied droit de PEDRO, titulaire sur la
bande gauche à la place de NEYMAR toujours blessé. Cependant, le portier
argentin n’était pas le seul à briller, VICTOR VALDES sauvera les meubles suite
à une tête dangereuse sur un coup-franc transformé toujours par DUDA. Mais à la
40ème minute, la pression offensive des locaux finira par payer. Sur
un corner transformé par EL MAESTRO XAVI côté droit, ALEXIS SANCHEZ saute plus
haut que son adversaire pour dévier le ballon de la tête. A la réception PIQUE
qui contrôle le cuir avant de fusiller CABALLERO à bout portant inscrivant
ainsi le premier but de la soirée. En 8 jours, c’est la deuxième réalisation du
central catalan qui semble avoir le vent en poupe.
En seconde période, le FC BARCELONE maintiendra la pression
offensive affichant de manière explicite sa volonté d’aggraver le score. Servi
par XAVI sur corner, PIQUE fera trembler le poteau gauche des andalous d’une
tête rageuse : Deuxième poteau de la soirée ! A la 55ème
minute, la chance finit par abandonner les visiteurs qui voient leurs hôtes
doubler la mise. Sur une action initiée par DANI ALVES plein axe, le brésilien
élimine un défenseur avant de servir LEO MESSI qui glisse le ballon pour PEDRO
à gauche de la surface. Comme à son habitude, PEDRO se met sur son pied droit,
fixe le gardien, avant d’envelopper le ballon au ras du deuxième poteau
annonçant ainsi le deuxième but de la soirée. Dans la foulée, les catalans
inscriront une troisième réalisation grâce à un mouvement collectif « MADE
IN BARCA ». L’action est initiée par CESC qui remet le ballon à LEO MESSI,
ce dernier se retourne balle au pied et emmène trois défenseurs avec lui avant
de glisser le ballon pour PEDRO qui, cette fois, fait preuve d’une vision et
d’un altruisme sans égal. Du pied gauche, PEDRO sert ALEXIS qui n’a plus qu’à
pousser le ballon dans les filets déserts (61’) : FUTBOL DE SALON, FUTBOL
DEL BARCA !
Propulsés par le score affiché au tableau, les catalans
passeront à côté du festival offensif lorsque deux coup-francs bottés
respectivement par MESSI puis par XAVI côtoient tous les deux la lucarne de
WILLY CABALLERO. Venu en masse pour supporter les siens, le public du CAMP NOU
se lèvera à la 87ème minute pour applaudir le retour d’un expatrié.
Après plus d’un an de blessure, et suite à la période de prêt passée chez les
allemands du SHALKE 04, le néerlandais d’origine marocaine IBRAHIM AFFELAY fait
son entrée sur le terrain à la place de ALEXIS SANCHEZ pour fêter son retour à
la compétition. Malgré une ultime occasion de SERGIO BUSQUETS, le score de la
partie restera inchangé.
Victoire sous la pression du FC BARCELONE qui reprend les
rênes de la LIGA BBVA des mains de la capitale après 24 heures de sursis. Cela
fait 59 journées que les catalans n’ont plus abandonner le fauteuil de leader,
soit l’équivalent d’une saison et demi : Un record. Alors, les médias
madrilènes peuvent jubiler en annonçant une crise administrative ou la fin d’un
cycle au Barça, ils peuvent publier des articles « Scoop » qui
apporteraient la vérité sur « EL CASO NEYMAR » et les véritables
raisons de la démission de SANDRO ROSELL. Cependant, lorsque onze hommes vêtus
en bleu et grenat foulent une pelouse,
ce n’est plus LA JUNTA DIRECTIVA et compagnie qui tirent les ficelles. Le FC
BARCELONE, ce n’est pas GAMPER, NUNEZ, GASPART, LAPORTA, ROSELL ni même JOHAN
CRUYFF ou PEP GUARDIOLA. L’entité CULE dépasse les personnes tandis que les
principes du BARCELONISMO transcendent les postes administratifs, les
appartenances politiques ou les orientations économiques. Ceux qui perdent un
président et se retrouvent pendant longtemps à sec, réclamant son retour et
adulant sa générosité mercantile, ce sont les autres.. Nous, nous ne sommes pas
qu’un club, nous sommes plus.. beaucoup plus..
« VISCA BARCA !
SEMPRE MES QUE UN CLUB … MOLT MES ! »
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