« Passage à Vide » :
Pour le compte de la quinzième journée de la LIGA BBVA, le
FC BARCELONE, seule équipe invaincue du championnat espagnol, se déplaçait au
NUEVO SAN MAMES pour affronter les lions de l’ATHLETIC BILABO. Suite à la
première défaite de la saison essuyée en milieu de semaine face à l’AJAX
AMSTERDAM, les Blaugranas se devaient de démontrer une réaction suffisamment
convaincante pour regagner leur confiance et effriter tous les doutes. Cette
rencontre, qui coïncide avec le 114ème anniversaire du Barça, était d’ailleurs une
occasion pour EL TATA MARTINO de remonter ses troupes en vue de discerner le
cadeau de la réconciliation et du réconfort aux supporters CULES. En face, les
basques, 5ème au classement général, sont en train de signer un
début de saison très positif sous la houlette du coach Ernesto VALVERDE et
peuvent rêver, à juste titre, de faire tomber l’ogre catalan, moins effrayant
que d’habitude.
Le début de la rencontre ne réconfortera pas les CULES qui
voient leurs idoles peiner à entrer dans le match face à un ATHLETIC BILBAO qui
presse haut et utilise toute la largeur du terrain. Ce ne sera qu’à la 12ème
minute que les visiteurs pointeront du nez lorsque NEYMAR interrompit une
action de ALEXIS pour frapper de l’intérieur du droit vers les filets obligeant
IRAIZOZ à se déployer au corner. Au quart d’heure de jeu, les catalans font le
spectacle suite à une action de talons initiée par SERGI BUSQUETS qui combine
avec CESC avant de passer pour INIESTA qui utilise le talon pour trouver
NEYMAR, hélas, hors-jeu. Une action anodine qui démontre la vérité des
capacités techniques des joueurs du Barça et qui pointe du doigt le niveau à
atteindre pour satisfaire les attentes de la GENTE et faire taire les critiques
des opposants, mais on en est loin.. Dix minutes plus tard, c’est au tour d’EL
PICASSO INIESTA de faire son apparition face à IRAIZOZ suite à une passe de
CESC FABREGAS, DON ANDRES tente d’éliminer le gardien basque avant d’essayer de
le lober depuis l’angle fermé, sans succès. Malgré ce léger ascendant, les
catalans finiront par subir le réveil des locaux et ce seront les hommes de
VALVERDE qui manqueront l’occasion la plus claire de cette première partie
lorsqu’un centre de SUSAETA est dévié par INIESTA pour trouver MUNAIN seul face
à PINTO mais le jeune talent espagnol rate sa déviation. Partie très serrée
pour les hommes d’EL TATA MARTINO qui n’arrivent pas à sortir du lot, malmenés
par la pression et l’engagement des joueurs de
l’ATHLETIC, visiblement très inspirés pour la soirée.
En deuxième période, les faits resteront inchangés et les
catalans n’arrivent pas à sortir des sentiers battus. NEYMAR sera le seul des
Blaugranas à tenter de briser la glace du score vierge affiché au tableau. A la
50ème minute, CESC parvient à trouver NEY à l’entrée de la surface,
EL FLACO emmène le ballon de la poitrine pour se retrouver face au portier
basque mais, déséquilibré, ne parvient pas à redresser sa frappe du gauche qui
passe au-dessus. A l’heure de jeu, et sur une action rapide, NEYMAR est fauché
à l’entrée de la surface, protestations et réclamations pour le rouge mais l’arbitre
n’y voit qu’un jaune pour ITURASPE. A la
transformation, NEY brosse le coup-franc de l’intérieur mais le cuir côtoie le
poteau droit de IRAIZOZ . Visiblement, rien ne réussissait au Barça qui
poussait sans exceller. Hélas, à la 70ème
minute, le pire finit par se produire et les locaux se voient récompensés pour
leur discipline et combativité. Sur une relance initiée par MASCHERANO, INIESTA
se retrouve encerclé par le pressing basque et c’est l’excellent ANDER HERRERA
qui parvient à déposséder EL PICASSO du ballon avant de glisser la balle pour SUSAETA
qui centre à ras terre. A la réception, MUNAIN dévie le ballon de l’intérieur
du droit pour annoncer le but salvateur aux supporters basques qui exultent
transformant le SAN MAMES en guillotine où les catalans perdent tout espoir de
survie. 1-0 au tableau, le Barça est mené, pire encore, rien ne laisse apparaître
une éventuelle REMONTADA.
En dépit de deux interventions d’EL TATA MARTINO qui
remplace XAVI, inexistant, par SERGI ROBERTO puis INIESTA par PEDRO, le FC
BARCELONE continue à sombrer et échappe même à la correction que les joueurs de
l’ATHLETIC BILBAO auraient pu lui infliger si PINTO n’était pas intervenu pour bloquer
une tête dangereuse de l’infatigable TOQUERO. En réalité, les dernières minutes
ne seront qu’une occasion de relever l’incapacité des catalans de conclure,
voir créer, de véritables opportunités de faire vibrer les filets. Triste
vision où PIQUE joue les avant-centres de pointe et où la défense est abandonnée
à la précipitation et l’improvisation sans parvenir à relancer un seul ballon.
La seconde défaite de la saison apparaît alors comme une
fatalité, puis une réalité après le sifflet final de l’arbitre. Le Barça, après
avoir essuyé sa première défaite européenne, encaisse sa première défaite en
LIGA et perd son statut d’invaincu ainsi que son avance sur son dauphin
madrilène. Rien ne va dans le CAN BARCA qui attendait la réaction des hommes de
GERARDO MARTINO avant d’être choqués par la médiocrité de la prestation. Des
ailiers non productifs, un milieu qui ne parvient pas à dicter le rythme de la
partie et une absence totale de créativité dans la majorité des phases de jeu. Dans
le secteur de l’attaque, insister sur le « FALSO NUEVE », faux neuf
qui ne dérange pas l’axe des défenses adverses est une absurdité. Certes, cette
affirmation est accentuée par l’absence de LEO MESSI, mais il ne faut pas
oublier les leçons d’hier, celles de la saison précédente où ce système fut
battu à plusieurs reprises. Abandonner le jeu de possession qui fit la marque
de fabrique du Barça pour glisser dans le jeu direct fut déjà une dégénérscence,
insister sur ce qui est improductif est une obstination à cause perdue. A bon
entendeur.
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