LA PULGA DANS TOUS SES ETATS
Pour le compte de la troisième journée de la LIGA BBVA, le
FC Barcelone effectuait son second déplacement consécutif hors des terres
catalanes pour affronter les chauves-souris de VALENCIA. Les BLAUGRANAS, forts
de la SUPERCOPA remportée depuis quelques jours seulement, avaient tout à fait
conscience de la difficulté de cette rencontre face et pour cause : un
adversaire coriace et un MESTALLA qui n’a jamais réussi aux CULES. Pour ce
match, EL TATA MARTINO a préféré laisser XAVI et ALEXIS à Barcelone pour
aligner le trio PEDRO-NEYMAR-MESSI aux avant-postes .
Dès l’ouverture des débats, les catalans sont les premiers à
bousculer leur adversaire en adoptant un pressing haut qui asphyxie leur hôte
et complique toute sortie de balle. BUSQUETS récupère plus haut que d’habitude
et permet à CESC de servir LEO MESSI pour la première occasion de la rencontre,
mais la frappe du droit de LA PULGA passe à côté. Les BLAUGRANAS parviendront
même aux filets par l’intermédiaire de la connexion MESSI-NEY lorsque le lutin
argentin dévisse la défense de VALENCIA par une passe dans l’intervalle, NEYMAR
marque mais le juge de touche a déjà levé son drapeau pour signaler une imaginaire
position d’hors-jeu. Pas grave diront les CULES qui voient leur équipe ouvrir
la marque une minute plus tard, et cette fois-ci, ça compte. Sur une récupération
de SERGIO BUSQUETS, FABREGAS sert LEO MESSI d’une touche, LA PULGA accélère
avant d’effacer la sortie du gardien valencien d’une magique feinte de corps
avant de résister au retour du défenseur pour glisser le ballon dans les filets
déserts (10’). Un but à la façon « FENOMENO », qui permet au Barça de
mener au score.
Seulement, rien ne parvient calmer l’ardeur catalane, les
hommes en Bleu et Grenat maintiennent leur pressing et veulent visiblement en
découdre. INIESTA et CESC tentent leurs chances par frappe sans parvenir à
battre DIEGO ALVES. Ce ne sera qu’à la demi-heure de jeu que les chauves-souris
sortiront de leur ombre, mais la frappe du colombien PABON ne parvient pas à
déstabiliser le portier catalan. Grace à leur bloc placé très haut, les
AZULGRANAS continuait à contrôler le déroulement de la partie. En phase
défensive, les hommes d’EL TATA jouent une ligne compacte de 5 défenseurs grâce
au retour de BUSQUETS ; malgré cela, PABON parviendra à faire usage d’une
passe de BANEGA pour frapper à bout portant, mais VICTOR VALDES se couche pour
bloquer la frappe. La réponse catalane ne se fait pas attendre : BUSI
dépossède BANEGA par un tacle précis, et c’est FRANCESC FABREGAS qui sert LEO
MESSI en pleine course. LA PULGA emmène ADIL RAMI pour se mettre sur son droit
et fusille DIEGO COSTA pour inscrire son second but de la soirée (39’). Jamais
deux sans trois car une minute plus tard, LA PULGA revient pour accomplir son
chef d’œuvre. Sur une action construite côté gauche, le ballon parvient à
NEYMAR en position de débordement. NEY se débarrasse de son défenseur puis
glisse le ballon dans la surface de réparation pour LEO MESSI qui, d’une
touche, parvient à battre le gardien valencien d’un subtile intérieur gauche
(41). En deux minutes, le Barça a anéanti tout espoir local et LEO MESSI a
définitivement repris son rôle de KILLER des défenses espagnoles.
Mais voilà, le football n’a pas de scénario et la révolution
y est une normalité. La révolution des CHE portera le nom de son auteur :
le portugais HELDER POSTIGA . A la 45ème minute, JOAO PERREIRA s’échappe
sur l’aile droite et centre pour POSTIGA qui reprend le ballon d’un très beau retourné
qui ne laisse aucune chance à VICTOR VALDES. La folie continue et c’est PEDRO
qui manque l’immanquable lorsque, profitant d’un effort de l’excellent CESC, sa
déviation passe à quelques centimètres du poteau droit. La mi-temps n’est
toujours pas finie, et ce seront les locaux qui profiteront de ses dernières
secondes. Sur un corner botté par EVER BANEGA, HELDER POSTIGA Se positionne au premier poteau et parvient à dévier le
ballon de la tête dans les filets catalans (45’+ 3’). En trois minutes, les
espoirs des locaux renaissent, tous les rêves sont permis. Le Barça n’a
toujours pas résolu son historique problème de balles arrêtées et doit
maintenant faire face à une deuxième période beaucoup plus rude que ce qu’elle
aurait pu être.
En seconde période, la fougue des joueurs de DJUKIC perdurera.
ANDRES GUARDADO se retrouve seul en pleine surface mais sa frappe, dévissée,
passe largement à côté. LEO MESSI répond à l’assaut du mexicain par une frappe
que DEIGO COSTA dévie au corner. En quelques minutes, les BLAUGRANAS calment
les ardeurs de leurs hôtes et regagnent le contrôle de la partie tandis que LEO
MESSI continuait à tester les capacités du portier valencien. Mais ce sera
PEDRO qui manquera l’occasion la plus claire lorsque, sur un centre millimétré
d’EL PICASSO INIESTA, le TENERIFIANO met la tête mais ferme les yeux au dernier
moment, le ballon passe à côté d’un DIEGO COSTA battu. Fidèle à son principe de
TURN-OVER, EL TATA comptera sur l’incorporation de TELLO à la place de PEDRO et
de JONA DOS SANTOS à la place de CESC, auteur d’une excellente partie avec deux
autres passes décisives au compteur.
A dix minutes de la fin, le Barça ressort ses crocs. LA
PULGA MESSI combine avec NEY puis profite d’une passe en retrait de JORDI ALBA pour
trouver la brèche et placer le ballon à quelques centimètres du poteau dans une
image invraisemblable. Comme le furent les dernières minutes de la première
mi-temps, les dix dernières minutes de la rencontre ressemblent plus aux
derniers mètres d’une course de demi-fond. L’occasion la plus dangereuse des
locaux sera l’œuvre de JONAS qui place une frappe enveloppée que VICTOR VALDES
touche de l’extrémité des doigts pour la renvoyer sur le poteau. GRANDE
VICTOR, le capitaine du Barça signe un
début de saison hors-normes et mérite grandement le qualificatif du meilleur
portier espagnol « en activité ». Le portier brésilien du FC VALENCE
n’en fait pas moins lorsqu’il empêche LA PULGA de signer le SUPER HAT-TRICK.
Ainsi, le FC BARCELONE remporte les trois points à l’issue d’une
partie serrée où il avait acquis l’avantage des trois buts lors des premières
quarante minutes, avant de sombrer dans la passivité défensive. Une passivité
qui n’a duré que trois minutes, trois minutes suffisantes pour chambouler tout
le déroulement de la partie. Au plus haut niveau, le prix se paiera CASH, mais
on n’en est pas là. L’heure est pour les remaniements, l’adaptation et la
correction, tout cela sans laisser filer de points. Une équation compliquée que
les BLAUGRANAS réussissent jusqu’à là à résoudre avec brillance. C’est la
troisième victoire consécutive d’EL TATA MARTINO qui continue de mener la valse
de la victoire en présentant, match après match, un catalogue démonstratif de
son nouveau projet sportif. Bon Vent !
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