vendredi 6 septembre 2013

Résumé de Match : VALENCIA vs FCB / LIGA BBVA J3


LA PULGA DANS TOUS SES ETATS 

Pour le compte de la troisième journée de la LIGA BBVA, le FC Barcelone effectuait son second déplacement consécutif hors des terres catalanes pour affronter les chauves-souris de VALENCIA. Les BLAUGRANAS, forts de la SUPERCOPA remportée depuis quelques jours seulement, avaient tout à fait conscience de la difficulté de cette rencontre face et pour cause : un adversaire coriace et un MESTALLA qui n’a jamais réussi aux CULES. Pour ce match, EL TATA MARTINO a préféré laisser XAVI et ALEXIS à Barcelone pour aligner le trio PEDRO-NEYMAR-MESSI aux avant-postes .

Dès l’ouverture des débats, les catalans sont les premiers à bousculer leur adversaire en adoptant un pressing haut qui asphyxie leur hôte et complique toute sortie de balle. BUSQUETS récupère plus haut que d’habitude et permet à CESC de servir LEO MESSI pour la première occasion de la rencontre, mais la frappe du droit de LA PULGA passe à côté. Les BLAUGRANAS parviendront même aux filets par l’intermédiaire de la connexion MESSI-NEY lorsque le lutin argentin dévisse la défense de VALENCIA par une passe dans l’intervalle, NEYMAR marque mais le juge de touche a déjà levé son drapeau pour signaler une imaginaire position d’hors-jeu. Pas grave diront les CULES qui voient leur équipe ouvrir la marque une minute plus tard, et cette fois-ci, ça compte. Sur une récupération de SERGIO BUSQUETS, FABREGAS sert LEO MESSI d’une touche, LA PULGA accélère avant d’effacer la sortie du gardien valencien d’une magique feinte de corps avant de résister au retour du défenseur pour glisser le ballon dans les filets déserts (10’). Un but à la façon « FENOMENO », qui permet au Barça de mener au score.

Seulement, rien ne parvient calmer l’ardeur catalane, les hommes en Bleu et Grenat maintiennent leur pressing et veulent visiblement en découdre. INIESTA et CESC tentent leurs chances par frappe sans parvenir à battre DIEGO ALVES. Ce ne sera qu’à la demi-heure de jeu que les chauves-souris sortiront de leur ombre, mais la frappe du colombien PABON ne parvient pas à déstabiliser le portier catalan. Grace à leur bloc placé très haut, les AZULGRANAS continuait à contrôler le déroulement de la partie. En phase défensive, les hommes d’EL TATA jouent une ligne compacte de 5 défenseurs grâce au retour de BUSQUETS ; malgré cela, PABON parviendra à faire usage d’une passe de BANEGA pour frapper à bout portant, mais VICTOR VALDES se couche pour bloquer la frappe. La réponse catalane ne se fait pas attendre : BUSI dépossède BANEGA par un tacle précis, et c’est FRANCESC FABREGAS qui sert LEO MESSI en pleine course. LA PULGA emmène ADIL RAMI pour se mettre sur son droit et fusille DIEGO COSTA pour inscrire son second but de la soirée (39’). Jamais deux sans trois car une minute plus tard, LA PULGA revient pour accomplir son chef d’œuvre. Sur une action construite côté gauche, le ballon parvient à NEYMAR en position de débordement. NEY se débarrasse de son défenseur puis glisse le ballon dans la surface de réparation pour LEO MESSI qui, d’une touche, parvient à battre le gardien valencien d’un subtile intérieur gauche (41). En deux minutes, le Barça a anéanti tout espoir local et LEO MESSI a définitivement repris son rôle de KILLER des défenses espagnoles.

Mais voilà, le football n’a pas de scénario et la révolution y est une normalité. La révolution des CHE portera le nom de son auteur : le portugais HELDER POSTIGA . A la 45ème minute, JOAO PERREIRA s’échappe sur l’aile droite et centre pour POSTIGA qui reprend le ballon d’un très beau retourné qui ne laisse aucune chance à VICTOR VALDES. La folie continue et c’est PEDRO qui manque l’immanquable lorsque, profitant d’un effort de l’excellent CESC, sa déviation passe à quelques centimètres du poteau droit. La mi-temps n’est toujours pas finie, et ce seront les locaux qui profiteront de ses dernières secondes. Sur un corner botté par EVER BANEGA, HELDER POSTIGA Se positionne  au premier poteau et parvient à dévier le ballon de la tête dans les filets catalans (45’+ 3’). En trois minutes, les espoirs des locaux renaissent, tous les rêves sont permis. Le Barça n’a toujours pas résolu son historique problème de balles arrêtées et doit maintenant faire face à une deuxième période beaucoup plus rude que ce qu’elle aurait pu être.            

En seconde période, la fougue des joueurs de DJUKIC perdurera. ANDRES GUARDADO se retrouve seul en pleine surface mais sa frappe, dévissée, passe largement à côté. LEO MESSI répond à l’assaut du mexicain par une frappe que DEIGO COSTA dévie au corner. En quelques minutes, les BLAUGRANAS calment les ardeurs de leurs hôtes et regagnent le contrôle de la partie tandis que LEO MESSI continuait à tester les capacités du portier valencien. Mais ce sera PEDRO qui manquera l’occasion la plus claire lorsque, sur un centre millimétré d’EL PICASSO INIESTA, le TENERIFIANO met la tête mais ferme les yeux au dernier moment, le ballon passe à côté d’un DIEGO COSTA battu. Fidèle à son principe de TURN-OVER, EL TATA comptera sur l’incorporation de TELLO à la place de PEDRO et de JONA DOS SANTOS à la place de CESC, auteur d’une excellente partie avec deux autres passes décisives au compteur.

A dix minutes de la fin, le Barça ressort ses crocs. LA PULGA MESSI combine avec NEY puis profite d’une passe en retrait de JORDI ALBA pour trouver la brèche et placer le ballon à quelques centimètres du poteau dans une image invraisemblable. Comme le furent les dernières minutes de la première mi-temps, les dix dernières minutes de la rencontre ressemblent plus aux derniers mètres d’une course de demi-fond. L’occasion la plus dangereuse des locaux sera l’œuvre de JONAS qui place une frappe enveloppée que VICTOR VALDES touche de l’extrémité des doigts pour la renvoyer sur le poteau. GRANDE VICTOR,  le capitaine du Barça signe un début de saison hors-normes et mérite grandement le qualificatif du meilleur portier espagnol « en activité ». Le portier brésilien du FC VALENCE n’en fait pas moins lorsqu’il empêche LA PULGA de signer le SUPER HAT-TRICK.


Ainsi, le FC BARCELONE remporte les trois points à l’issue d’une partie serrée où il avait acquis l’avantage des trois buts lors des premières quarante minutes, avant de sombrer dans la passivité défensive. Une passivité qui n’a duré que trois minutes, trois minutes suffisantes pour chambouler tout le déroulement de la partie. Au plus haut niveau, le prix se paiera CASH, mais on n’en est pas là. L’heure est pour les remaniements, l’adaptation et la correction, tout cela sans laisser filer de points. Une équation compliquée que les BLAUGRANAS réussissent jusqu’à là à résoudre avec brillance. C’est la troisième victoire consécutive d’EL TATA MARTINO qui continue de mener la valse de la victoire en présentant, match après match, un catalogue démonstratif de son nouveau projet sportif. Bon Vent !  


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