HITCHCOCK DEL CAMP NOU
Après la trêve consacrée aux dates FIFA, le FC BARCELONE
retrouvait les saveurs locales de la LIGA BBVA en recevant, pour le compte de
la quatrième journée, les andalous du FC SEVILLE menés par le stratège espagnol
UNAY EMRE. Une rencontre qui promet.. du jeu offensif, du spectacle, et de
l’engagement de la part des deux équipes. Les hommes d’EL TATA MARTINO se
devaient de continuer leur série victorieuse tandis que les sévillans
promettait de rendre cette tâche aussi difficile que possible. Pour cette
partie, EL TATA a préféré laissé PEDRO hors convocation, tandis qu’ALEXIS et
CESC débutaient le match sur le banc de touche.
Aux avant-postes, le jeune TELLO recevait sa première titularisation de
la saison au côté du tandem de Cracks : NEYMAR-MESSI.
Dès le sifflet de l’arbitre, les catalans entrent dans le
vif du sujet grâce à NEYMAR qui n’attend que trois minutes pour se créer la
première occasion de la partie mais la frappe enveloppée de la perle
brésilienne est repoussée par le gardien BETO au corner. Les visiteurs
répondent de Tac au Tac lorsque GAMEIRO se joue de PIQUE et permet à JAIRO de frapper
vers les poteaux mais le ballon est dévié par MASCHERANO. Ce ne fut hélas qu’un court passage sévillan avant
que NEYMAR ne reprenne son Show. Auteur d’un véritable festival sur la bande
gauche, NEY se défait de ses adversaires avec une aisance technique que le CAMP
NOU n’avait plus revu sur cette zone du terrain depuis les années RONLADINHO.
Grace à ses escapades, le brésilien permet à TELLO de frapper doublement au
filet, avant de causer un coup-franc direct que MESSI bote à quelques
centimètres de la lucarne gauche.
Après une demi-heure de pression, les catalans décrochent le
lot gagnant lorsque, sur un centre du brésilien ADRIANO (entré en jeu à la
place de JORDI ALBA blessé), DANI ALVES trouve la brèche d’une tête smachée et
bat le gardien sévillan pour la première fois de la soirée (36’) ! Le FC
BARCELONE ; une des rares équipes au monde où un arrière latéral peut
centrer, et un autre se retrouver en pleine surface pour marquer de la tête.
Pourtant, EL GATO cache sa joie par respect à ses années passées en Andalousie.
En « Total Control », le Barça
voit défiler les minutes sans pouvoir doubler la marque. Une ultime occasion se
présentera à la dernière minute de cette première mi-temps lorsque, sur une
montée offensive de PIQUE, le jeune CRISTIAN TELLO tente sa chance du gauche
mais voit BETO plonger pour dévier le ballon au corner.
En seconde période, le discours de UNAY EMRE crié dans les
vestiaires semble avoir eu l’impact souhaité sur ses joueurs. Les andalous,
plus engagés que jamais, parviennent même à marquer sur corner par
l’intermédiaire de CALA. Hélas, ce but est refusé pour une faute on peut plus
difficile à siffler. EL TATA MARTINO sort alors son grand jeu en introduisant
ALEXIS à la place de TELLO, puis l’homme du moment, FRANCESC FABREGAS à la
place d’ANDRES INIESTA. Et… BINGO ! Sur un ballon joué côté droit par
ALEXIS, LEO MESSI contrôle le cuir de la poitrine et entame son accélération
avant de combiner avec CESC qui ouvre le jeu vers NEYMAR. Du gauche, NEY sert
MESSI en pleine course ; LA PULGA ne fait pas dans le détail et fusille
BETO d’un intérieur gauche pour signer son premier but de la soirée(76’). 2-0
au tableau, les choses semblent être pliées. Mais encore, il ne faut jamais
vendre la peau de l’Ours avant de l’avoir tuer. Quatre minutes plus tard, la
REMONTADA andalouse voit la lumière suite à un contre fulgurant mené par l’excellent
VITOLLI qui se défait de MASCHERANO avant de crocher PIQUE et servir son
capitaine RAKITIC ; ce dernier ne trouve aucun mal à battre VALDES à bout
portant (80’). Le Barça réagit, ALEXIS sert CESC qui, bousculé par NAVARRO, ne
parvient pas à cadrer sa déviation. Deux
occasions se présenteront ensuite, l’une où NEYMAR est beaucoup trop altruiste,
l’autre où MESSI est beaucoup trop individuel ; l’équilibre est encore à
trouver.
Quoi de pire qu’un but encaissé en dernière minute ?
Rien, si ce n’est deux. C’est ce qui se passera quand COKE est abandonné seul
en pleine surface pour recevoir un corner botté par RAKITIC. Le latéral
espagnol reprend le ballon du droit et fait taire un CAMP NOU qui n’arrive pas
à digérer le HOLD-UP (89’). Déchainés, les hommes en bleu et grenat tentent le
tout pour le tout en vue d’un sauvetage IN EXTREMIS. Seuls les plus braves
méritent l’exploit ! Et le plus brave sur le terrain, sans nul doute,
c’est lui, l’homme qui porte le Numéro 10 AZULGRANA sur le dos : LIONEL
ANDRES MESSI. Alors que les trois minutes de temps extraréglementaires
poussaient leur dernier souffle, LA
PULGA entame une dernière accélération et élimine d’un geste fougueux deux
défenseurs qu’il met à terre, avant de tirer du droit dans un angle mort. BETO
bloque la frappe mais le ballon revient vers ALEXIS qui reprend le cuir du
droit pour battre le portier portugais et signer l’un des plus précieux buts de
la TEMPORADA (94’).
Sauvés par le GANG, les CULES exultent, et cette victoire
rappelle étrangement les REMONTADAS historiques du Barça de TITO VILANOVA.
Seulement, c’est la deuxième fois consécutive que le FC BARCELONE gaspille une
avance confortable en l’espace de quelques minutes pour se retrouver dans la
boue de l’égalité. Est-ce le VIRUS FIFA, ou est-ce la faiblesse de notre
marquage défensif, un peu des deux sans doute. Ce qui compte, c’est une
victoire de plus, et trois points qui replacent les BLAUGRANAS sur le fauteuil
du leader partagé avec les COLCHONEROS de l’ATLETI. Le rival éternel, lui, a
été accroché sur les terres de VILLAREAL. Comme quoi, il faut parfois regarder
les plus faibles pour se rendre compte de sa force !
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