Champions, sans convaincre..
Pour le compte du match retour de la SUPERCOPA DE ESPANA, le
FC BARCELONE accueillait, sur un CAMP NOU déchainé, la coriace équipe de
l’ATLETICO DE MADRID. Le Barça ayant assuré un match nul positif lors du match
aller, gardait un avantage clair au score puisque un match nul sans buts
suffirait à offrir le premier des titres catalans de la saison. Renforcés par
le retour de LA PULGA MESSI et de la première titularisation officielle de
NEYMAR Jr, les hommes d’EL TATA MARTINO se devaient de sortir une prestation
des grands soirs afin de battre la combativité des hommes d’EL CHURRO SIMEONE.
L’entame de la partie révélera un duel acharné entre les
deux équipes, comme il fut le cas lors du match aller, seule différence :
ce sont les BLAUGRANAS qui dictent le rythme de la rencontre sans s’emporter
dans l’acharnement et la fougue ROJIBLANCA. Dès la septième minute, BUSQUETS
illumine le CAMP NOU par une passe à la « GUARDIOLA STYLE » pour
trouver MESSI en pleine surface ; LA PULGA contrôle mais un tacle salvateur
de FELIPE LUIS permet à COURTOIS de récupérer la balle. La première occasion
réelle de cette partie est à mettre au compte des visiteurs, un contre emmené
par DIEGO COSTA finit dans les pieds de KOKE qui frappe à ras terre mais VICTOR
VALDES se couche pour arrêter le ballon.
La réaction BLAUGRANA sera à l’image
de la prestation de la soirée, désordonnée, incohérente, et stérile : l’attaque
construite côté gauche se conclue par un cafouillage en pleine surface, suivie
d’une tête anodine presque involontaire de LEO MESSI qui finit sans mal dans
les mains de COURTOIS. Mais à quelques minutes de la fin de la première période,
ce seront les madrilènes qui obtiendront l’occasion d’ouvrir la marque, un jeu
fluide de passes rapides permet à KOKE de trouver ARDA TURAN à l’entrée de la
surface, l’ailier turque met dans le vent PIQUE d’un petit crochet avant de
fusiller VICTOR VALDES à bout portant. C’est le moment clé de cette rencontre,
le portier catalan VV vole à la rescousse et sort une parade des grands soirs
pour détourner le ballon au corner : « QUE GRANDE VICTOR ! ».
Piqué dans le vif, le Barça tentera de reprendre le contrôle de la partie par le
biais d’une tête non cadrée de ALEXIS sur un centre de LEO MESSI. Décidemment,
tout ce que le FC BARCELONE ne réussit pas à faire lors de cette première
mi-temps, l’ATLETI y excelle. La possession stérile des hommes d’EL TATA est
contrée par une rapidité d’exécution létale des hommes d’EL CHURRO. A qui la
réussite ?
En seconde période, la physionomie de cette rencontre
restera inchangée et ce malgré l’introduction de PEDRO à la place de ALEXIS (65’).
Encore une fois, ce seront LOS COLCHONEROS qui créeront le danger ; une
frappe enveloppée de DAVID VILLA aurait pu ouvrir les compteurs de la soirée si
VICTOR VALDES n’avait pas encore été au rendez-vous grâce à une parade salvatrice : «QUE
GRANDE VICTOR ! -Deuxième Claquette -». Le jeu brouillon de l’équipe
AZULGRANA perdurera malgré un léger réveil : plus de débordements, plus de
centres certes, mais toujours pas de frappe cadrée. L’entrée d’EL PICASSO
INIESTA à la place de CESC n’y changera rien d’ailleurs (73’).
Seulement, voici plusieurs minutes maintenant que FELIPE
LUIS se chamaille avec tous ceux qui passent par son couloir, d’abord LEO
MESSI, puis DANI ALVES, et même PEDRO n’y échappe pas. A 10 minutes du sifflet
final, le cadenas saute et FELIPE LUIS finit par recevoir un carton rouge après
avoir agressé DANI ALVES à double reprise, sans ballon (80’). Un signe de faiblesse,
ou un signe du destin ?
En tous cas, les catalans ont maintenant toutes les chances
de leur côté pour améliorer un score déjà suffisant. Quelques minutes seulement
après la substitution d’EL GUAJE VILLA sous les sifflets mérités du CAMP NOU,
le Barça parvient à obtenir un penalty par le biais de PEDRO, pris en Sandwich
par la défense des visiteurs (89’). A la transformation, LEO MESSI qui jusqu’alors
n’avait toujours pas montré l’ombre de son véritable talent. LA PULGA met
COURTOIS dans le vent, et le ballon sur la transversale ! Visiblement, le
score vierge de cette rencontre avait déjà été écrit. Les jeux sont faits, rien
ne va plus.
Froissés, puis libérés par le sifflet final de l’arbitre,
les BLAUGRANAS remportent le premier titre de leur saison. Une consécration au goût
mitigé remportée sans même frôler la gloire de la victoire. C’est la 11ème
Super Coupe pour l’entité CULE, un titre remporté finalement par le but inscrit
par NEYMAR lors du match aller, puis par une prestation hors normes du portier
VICTOR VALDES lors du match retour. Triste conclusion : La meilleure
équipe du monde ne parvient plus à produire le meilleur jeu du monde, à la
place, un jeu stérile et un match sans le moindre tir cadré. Bravo à l’ATLETI
dont la fougue et la combativité sont à applaudir ; bon rétablissement à la
GRINTA du Barça et à notre TIKI TAKA des beaux jours...