jeudi 30 mai 2013

RESUME DE MATCH : RCD ESPANYOL vs FCB / LIGA BBVA J37

"ANTI-PERICOS"


Sur la pelouse du CORNELLA EL PRAT, les BLAUGRANAS, sacrés champions d’Espagne se déplaçait pour affronter leur rival local, les PERICOS du RCD ESPANYOL dans un DERBY barcelonais pas comme les autres. Pas comme les autres parce que Los Pericos devaient se mettre en rang pour applaudir le BARCA, un PASILLO qui peut paraitre anodin si l’on ne connait pas la haine que nous consacre les supporters de l’ESPANYOL. Deuxio, et jusqu’à quelques jours avant ce match, les dirigeants de l’ESPANYOL avaient protesté contre les célébrations CULES, plus précisément contre un gigantesque maillot BLAUGRANA qui avait été mis sur la fameuse statue de Christophe COLOMB qui pointe le ciel barcelonais. Bref, les « PUTA BARCA » pouvaient retentir alors que le onze de l’ESPANYOL applaudissait les hommes de TITO VILANOVA.     

La réponse BLAUGRANA retentira sur le terrain de jeu, le BARCA monopolise le ballon dès l’entame du match. A la 13ème minute, le FC BARCELONE ouvrira le score suite à un festival d’EL NINO MARAVILLA, le chilien ALEXIS SANCHEZ. EL CHILENO initie un mouvement côté gauche, relais avec DAVID VILLA qui remise le ballon avec grande classe pour ALEXIS qui enchaine contrôle de la poitrine puis crochet extérieur avant de placer le ballon au second poteau. Un véritable GOLAZO pour le numéro 9 qui signe une excellente fin de saison, une réalisation qui lui vaut, peut-être, une saison supplémentaire au BARCA. Les BLAUGRANAS auraient pu doubler le score en première période, notamment par le biais de CESC qui trouve le poteau droit du gardien local.

En deuxième période, les catalans continueront leur domination, DAVID VILLA manquera un nombre incomptable d’occasions dont la plus flagrante lui a été confiée suite à mouvement initié par THIAGO et CESC, EL GUAJE seul face au gardien peine à cadrer. Suite à l’expulsion de WAKASSO, l’équipe locale de l’ESPANYOL, dominée jusqu’à là, verra ses chances de revenir dans le match réduites à néant. En face, l’incorporation de XAVI et de PEDRO apportera ses fruits immédiats. Le BARCA inscrit le second but de la soirée suite à un une-deux entre EL MAESTRO et PEDRO qui bat CRISTIAN ALVAREZ d’un pointu du droit (86’). C’est le coup du KO pour les homme de JAVIER AGUIRRE.


Au final, le FC BARCELONE empoche son 97ème point est se retrouve à une victoire près du record des 100 points. Une victoire pour l’orgueil dans un DERBY barcelonais toujours déséquilibré.    

RESUME DE MATCH : FCB vs VALLADOLID / LIGA BBVA J36

« BARCA FAMILY »

Après avoir célébré le 22ème titre de LIGA de son histoire, les poulains de TITO VILANOVA s’apprêtait à en faire autant sur la pelouse du CAMP NOU en accueillant l’équipe du REAL VALLADOLID entraînée par le serbe DJUKIC. A deux journées de la fin du calendrier, le BARCA continue à poursuivre le fameux record des 100 points et espère offrir une victoire symbolique aux CULES avant les célébrations officielles.  

Les catalans ouvriront le score par l’intermédiaire de PEDRO RODRIGUEZ qui bénéficie d’une excellente récupération du XAVI HERNANDEZ aux 40 mètres. EL MAESTRO lance PEDRO en pleine surface,  le canarien ne fait pas dans le détail, il bat le gardien JAIME d’’une frappe à ras terre (20’). Libérés de toute pression, les BLAUGRANAS doubleront la mise avant la fin de la première période sur un corner botté par XAVI HERNANDEZ . Le centre rentrant du CAPITA est détourné par l’ex-joueur de la MASIA, MARC VALIENTE, qui ne semble pas avoir oublié ses racines catalanes puisqu’il offre ainsi au public du CAMPNOU une énième raison de célébrer (41’). Deux buts à zéro à la mi-temps, l’équipe de VALLADOLID ne fait jusqu’à là état que de SPARRING PARTNER pour les champions d’Espagne.

En deuxième période, les visiteurs tenteront de revenir dans le match mais les BLAUGRANAS garderont la maîtrise du cuir avec une possession écrasante de 71%. Les hommes de DJUKIC ne repartiront pas cependant bredouilles ; à neuf minutes du sifflet final, MANUCHO est fauché par MONTOYA en pleine surface. Penalty pour le REAL VALLADOLID transformé avec succès par le milieu de terrain VICTOR PEREZ d’une frappe puissante du droit (81’).

Au sifflet de l’arbitre, les supporters restés jusqu’à là à l’abri des précipitations pluvieuses débordent sur le CAMP NOU pour célébrer le titre de champions avec leurs idoles. Un titre obtenu suite à une saison difficile, pleine de blessures, d’absences et de rechutes. La transition s’est faite avec succès, malgré tous les obstacles que notre équipe a dû affronter, le corps du FOOTBALL CLUB BARCELONA est resté uni.
Au moment de la remise de la coupe, CARLES PUYOL, aussi généreux qu’on l’a toujours connu accorde cet honneur aux deux symboles de la saison : TITO VILANOVA  et ERIC ABIDAL brandissent le trophée avec tout l’orgueil qu’être CULE représente. Un moment historique qui démontre toute l’ampleur du BARCELONISMO. « Mes Que Un Club », on le dit et on le redit, mais on ne peut le comprendre qu’en saisissant la symbolique de pareils gestes. Les joueurs sont rejoints ensuite de leurs enfants, bébés, garçons et filles se rencontrent au cercle médiane pour fêter ce titre telle une seule et grande famille.

Une famille de nationalités différentes, de cultures différentes, venant d’horizons différents, portant dans le cœur une seule passion , partageant la même couleur de sang : LE BLEU ET LE GRENAT.

BARCA ES UNA FAMILIA, MUCHO MAS QUE UN CLUB.   


VISCA CAMPIONS.


jeudi 16 mai 2013

RESUME DE MATCH : ATLETICO MADRID vs FCB / LIGA BBVA J35

« VISCA BARCA, CAMPION DE LA LIGA BBVA ! »

Après le match nul concédé par le REAL MADRID samedi face aux PERRICOS de l’ESPANOL, les BLAUGRANAS du FC BARCELONE avaient déjà été sacrés CHAMPIONS d’Espagne pour la 22ème fois de leur histoire. Un titre qui clôture une saison difficile, une période de transition dont les résultats ont dépassé toutes les attentes logiques. Car après l’ère PEP, il faut dire que le BARCA a bien su se maintenir, demi-finalistes en Coupe d’Espagne et en CHAMPIONS LEAGUE, désormais CAMPIONS en LIGA, il faut avouer que ce sont des acquis qui ne traduisent pas la difficulté de se séparer d’un caractère aussi dominant que celui d’EL SENOR GUARDIOLA. TITO VILANOVA, JORDI ROURA et tout le staff technique ont eu le mérite maintenir un cadence suffisante pour conserver l’écart important de points réalisé grâce à la meilleure entame de saison de l’histoire du football espagnol, 18 victoires et un Match nul lors de la phase aller, puis 10 victoires 3 matchs nuls et 2 défaites en phase retour. Rien de quoi rougir si ce n’est de joie et de fierté de soutenir cette extraordinaire équipe qui remporte sa 5ème LIGA en 4 ans.

En guise de célébration, un déplacement au VICENTE CALDERON pour affronter le troisième du classement, LOS COLCHONEROS de l’ATLETICO DE MADRID qui pour la tradition accueillent le FC BARCELONE par un historique PASILLO. Avec LA PULGA MESSI titulaire et un ANDRES INIESTA au sommet de sa confiance, les supporters du football plaisant disposaient de tous les ingrédients d’une démonstration de la TIK I TAKA DEL BARCA. La rencontre débute par une domination catalane qui s’installe dès la 5ème minute, CESC FABREGAS passe à côté de l’ouverture du score suite à une excellente passe lobée du MANCHEGO INIESTA. Le PICASSO du BARCA sera le joueur le plus en vue de cette première mi-temps, auteur d’un autre excellent service que le chilien ALEXIS SANCHEZ peine à redresser. Le FC BARCELONE contrôle le cuir sans créer de réelles occasions. Les effets de la fin de saison se font hélas ressentir, DANI ALVES ne parvient pas à compléter la première mi-temps et sera remplacé par BARTRA (42’). LEO MESSI sera à l’origine de l’occasion la plus dangereuse lorsque l’astre argentin rate sa reprise suite à un centre de CRISTIAN TELLO.  

En deuxième période, les poulains de DIEGO SIMEONE semblent avoir parfaitement assimilé les speechs motivationnels du coach argentin. L’ouverture du score est à la faveur des COLCHONEROS lorsqu’un cafouillage dans la défense BLAUGRANA donne la chance à la star colombienne de cette équipe de l’ATLETICO d’ouvrir le score. Servi par son capitaine GABI, EL TIGRE FALCAO bat PINTO d’un pointu du droit (51’). Renforcés par l’entrée de BUSQUETS, puis de DAVID VILLA à la place de ADRIANO blessé,  les barcelonais tenteront de revenir au score. A la 70ème  minute, LA PULGA MESSI se retire du terrain laissant ainsi le BARCA à 10. Une minorité numérique qui aura un effet déclencheur sur les hommes de TITO VILANOVA pour réaliser la REMONTADA. A la 73ème minute, ALEXIS SANCHEZ combine avec CESC FABREGAS pour battre courtois d’un pointu du droit. Réponse du tac au tac d’EL NINO MARAVILLA qui brille de milles feux lors de cette fin de saison, le chilien en profite pour dédier sa 7ème réalisation en LIGA : « TE AMO MAMA ! ». Neuf minutes plus tard, les champions doublent la mise suite à un excellent effort de TELLO qui crée le bazar sur le côté gauche de la défense madrilène. L’ultra rapide MASIANO parvient à centrer vers EL GUAJE VILLA qui tente de dévier le ballon dans les filets, reprise ratée que GABI s’occupe de redresser dans les buts (80’). REMONTADA DEL BARCA au sein du VICENTE CALDERON, à 10 s’il vous plait.

Malgré leurs efforts, les madrilènes n’arriveront pas à revenir au score, le BARCA CAMPION ajoute trois points de plus dans sa course vers le record des 100points et permet aux CULES de fêter le titre jusqu’à l’ivresse. Une invasion catalane en pleine capitale, comme si les conquêtes se faisaient aussi par le football. Félicitations à cette talentueuse équipe dont le spectacle maintient les plus désintéressés en liesse, les plus fervents eux avaient déjà rêvé de ce titre, le 22ème dans une histoire qui ne connaitra visiblement pas de pause.

Ainsi continue la légende…

VISCA BARCA, CAMPION DE LA LIGA BBVA !

   

lundi 6 mai 2013

RESUME DE MATCH : FCB vs REAL BETIS / LIGA BBVA J34


"SI, SI, SI ! LA LIGA YA ESTA AQUI !" 

Après avoir clôturé de la plus dramatique des manières le dossier épineux de la CHAMPIONS LEAGUE, le FC BARCELONE reprenait la compétition en LIGA BBVA en recevant le BETIS SEVILLE pour le compte de la 34ème journée. A deux pas du titre, les poulains de TITO VILANOVA se devaient de démontrer leur bon rétablissement de la dégringolade munichoise en réalisant résultat et qualité de prestation. La victoire du REAL MADRID, Samedi, avait de toutes les manières retardé le sacre catalan, la réconciliation avec le public du CAMP NOU fut donc le seul sujet du jour.

Avec LEO MESSI laissé sur le banc de touche aux cotés de SERGIO BUSQUETS, ainsi que la blessure de PEDRO et ERIC ABIDAL et la suspension de VICTOR VALDES et de CESC FABREGAS, le BARCA pouvait compter sur le trident TELLO, VILLA et ALEXIS pour faire craquer le bloc sévillan, toujours en course pour une place en EUROPA LEAGUE. Les débats démarraient sur les chapeaux de roues, les locaux sont cueillis à froid dès la 2ème minute lorsque les andalous ouvrent le score suite à une erreur de placement de la défense catalane. Sur un faible dégagement  de PINTO, le ballon est dégagé de la tête par la défense du BETIS ; SONG puis ADRIANO se font facilement tromper par cette balle flottante qui atterrit dans les pieds de l’attaquant colombien PABON, ce dernier temporise avant de battre le portier barcelonais d’un tir croisé. La réaction du BARCA ne se fait pas attendre, sept minutes furent suffisantes aux catalans pour revenir au score ; ANDRES INIESTA déborde sur le flanc gauche et centre vers la surface pour ALEXIS SANCHEZ qui égalise le score d’une sublime tête plongeante (9’). Sixième but en LIGA pour EL NINO MARAVILLA, le 5ème en 8 journées.  Viendra ensuite l’épisode DAVID VILLA qui manque à double reprise de donner l’avantage aux siens, l’une sur un pressing de ALEXIS SANCHEZ, mais surtout sur un service de grande classe du MAESTRO XAVI HERNANDEZ qui remise le ballon après une passe lobée de INIESTA, EL GUAJE VILLA seul aux six mètres reprend le ballon dans les tribunes. Le BARCA pressait mais manquait de lucidité dans le dernier geste. A la demi-heure de jeu, VILLA rate de nouveau le second but de la soirée, servi par TELLO en retrait, EL GUAJE seul en pleine surface bute sur ADRIAN. Avant la fin de la première mi-temps, les sévillans réalisent le HOLD UP suite à un ballon perdu par ALEXIS, NOSA remet le ballon à RUBEN PEREZ qui fait parler la poudre des 30 mètres d’une sublime frappe en pleine lucarne qui ne laisse aucune chance à PINTO(43’).  

A la reprise, LEO MESSI s’échauffe sur la ligne de touche tandis que les siens continuent à œuvrer pour l’égalisation. Ce sera chose faite lorsqu’après une série interminable d’occasions ratées, EL GUAJE VILLA trouve enfin le chemin des filets. Sur un centre millimétré de DANI ALVES, l’attaquant asturien retrouve le ballon d’une tête smachée entre les jambes de ADRIAN (53’). Dans la minute qui suit, DAVID VILLA laisse sa place au numéro 10 et le CAMP NOU ne peut qu’ovationner le retour de son crack, LEO MESSI, l’élément décisif qui manquait terriblement au BARCA pendant la double confrontation face au BAYERN. L’effet de LA PULGA ne se fait pas attendre, trois minutes seulement après son entrée, l’astre argentin transforme brillamment un coup-franc des 25 mètres dans la lucarne des visiteurs. LOS CULES n’en croient pas leur yeux, ils assistent à ce genre de réalisation chaque week-end et pourtant, ils ne peuvent que s’émerveiller devant ce geste de grande classe qui résume toute la qualité de ce phénomène du football mondial. LA PULGA MESSI aurait pu doubler sa marque suite à un autre coup-franc botté au deuxième poteau, c’est la transversale qui s’y met cette fois pour dénier l’astre argentin. A la 71ème minute, les BLAUGRANAS inscrivent ce qui peut être décrit comme un but MADE IN BARCA, une action typique qui démontre toute la générosité du jeu catalan. L’action démarre côté droit avec ALEXIS qui remet le ballon à LEO MESSI qui initie sa course en combinant avec ANDRES INIESTA, ce dernier use d’une talonnade magique pour servir ALEXIS en pleine surface. El NINO MARAVILLA fixe le gardien et sert LEO MESSI qui caresse le ballon dans les filets vides : FOOTBALL DE SALON. LA PULGA inscrit ainsi son 46ème but en LIGA, le 60ème de la saison, des chiffres exemptés de tout commentaire. Le BETIS avait démontré une bonne volonté, mais avec le quadruple ballon d’or sur le terrain, les catalans étaient juste incontrôlables. Au temps additionnel, LEO MESSI aurait pu achever la légende en inscrivant un HAT TRICK lorsque INIESTA use d’une roulette pour ceder le ballon à EL DIEZ qui donne le tournant à deux défenseurs sévillans avant de manquer son lobe face au gardien qui se déploie au corner. LA PULGA se lamente et se déchaine sur le panneau publicitaire : Difficile à croire que ce crack a déjà marqué deux buts, que le score est de 4-2, est que son équipe est à quelques jours du titre de champion.  

Avec cette victoire, le BARCA continue sa marche vers le sacre, à deux points du titre, les célébrations sont retardées à la prochaine journée. Une journée qui verra les catalans se déplacer en terre madrilène pour affronter l’ATLETICO au VICENTE CALDERON.

Quoi de mieux que de célébrer le titre en terre rivale, quoi de mieux pour apaiser les blessures européennes qu’une FIESTA CATALAN en pleine capitale.

SI, SI, SI ! LA LIGA YA ESTA AQUI !   

jeudi 2 mai 2013

RESUME DE MATCH : FCB vs BAYERN MUNCHEN / UCL 1-2 VUELTA


« STATION FINALE » :  

« BARCA, ORGULL, BARCA » C’est sur ces mots que le public déchainé du CAMP NOU accueilli le BAYERN MUNCHEN, 8jours après une défaite tragique des BLAUGRANAS en terre allemande. Le rêve d’une REMONTADA presque impossible avait été ravivé par le but anthologique de LEO MESSI en week-end face à BILBAO.  Avec la PULGA en son état de forme habituel, LA GENTE DEL BARCA comptait sur la supériorité technique des cracks de la MASIA pour contrer l’infaillibilité bavaroise, tant sur le plan physique que tactique. Mais à une heure du début du périple, les fâcheuses rumeurs qui avaient circulé tout au long de la journée sont malheureusement confirmées, LEO MESSI restera sur le banc. EL DIEZ s’ajoute ainsi à l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS et à la longue liste d’absents. L’info est dure, les espoirs des CULES prennent un coup rude, mais on y croit toujours.

Dès l’entame du match, les BLAUGRANAS démontrent une grande volonté de revenir au score ; mais encore, vitesse et précipitation sont confondues et la première situation dangereuse est à inscrire pour le compte du BAYERN lorsque  ARJEN ROBBEN est rattrapé in-extremis par PIQUE. Le central catalan sera encore à l’œuvre en taclant avec justesse pour intercepter LAHM en pleine surface. PIQUENBAUER semble beaucoup plus en forme que lors des dernières rencontres, il offre plus de confiance au jeune BARTRA et exerce régulièrement des montées offensives balle au pied. La première occasion réelle du BARCA sera l’œuvre de PEDRO qui frappe des trente mètres du droit, ballon repoussé par le gigantesque NEUER en corner. Quelques minutes plus tard, XAVI rate devant la stupeur générale une occasion toute faite d’ouvrir le score. Sur un centre de DANI ALVES, CESC réussit à remiser le ballon de la poitrine mais le MAESTRO du BARCA ne réussit pas à cadrer sa reprise du gauche. Le FC BARCELONE continuait de pousser, le BAYERN n’est pas aussi imprenable que pendant la phase aller, hélas, le jeu catalan continuait de manquer de fluidité, avec beaucoup de déchets et de lenteur dans la construction offensive. Avant la fin de la première mi-temps, ADRIANO récupère le ballon et tente de frapper aux filets, sa frappe du droit est facilement bloquée par le portier bavarois. Une occasion qui résume la physionomie de cette double confrontation : Les efforts barcelonais sont beaucoup trop fébriles pour faire tomber l’ogre munichois.

En seconde mi-temps, les BLAUGRANAS sont les premiers à fouler la pelouse et veulent en découdre avec un adversaire qui n’a plus que 45 minutes à tenir avant d’obtenir le ticket pour la finale. Trois minutes seulement furent suffisante pour abattre tous les espoirs de REMONTADA. Sur un dégagement raté de VICTOR VALDES, le jeune ALABA intercepte le ballon et balance un long centre de 60 Mètres sur l’aile droite où ROBBEN se trouve libéré de tout marquage. L’ailier néerlandais contrôle le ballon avant de fixer ADRIANO d’un crochet extérieur et envelopper sa frappe au deuxième poteau, VALDES est battu, et avec lui tout un peuple CULE. Le rêve devenait encore plus impossible qu’il ne l’était avant. Et Tandis que le public attendait l’entrée de la PULGA, ce sera qui XAVI quittera le terrain remplacé par ALEXIS, il est suivi de INIESTA qui cède sa place à THIAGO, visiblement, même TITO VILANOVA reconnait la fin de la résistance, vaut mieux protéger ces perles d’une défaite destructrice. Destructrice puisque depuis plusieurs minutes, c’est le BAYERN qui fait tourner le ballon, emporté par les chants du public bavarois ayant fait le déplacement.    

A la 72ème minute, les allemands porteront l’estocade au onze BLAUGRANA lorsque RIBERY est lancé sur le flanc gauche profitant d’un mauvais positionnement de PIQUE qui casse le hors-jeu. FRANCKY, comme le surnomme le public de l’ALLIANZ,  centre du gauche et c’est PIQUE qui dévie le ballon dans ses propres filets d’un maladroit genou. C’est un véritable cauchemar, celui qui était le plus en vue de la défense catalane avait fini par être le moins chanceux.  Ni chance, ni réussite ne se mettaient du côté barcelonais ce soir, DAVID VILLA trouve le poteau sur une action qui a échappée même au réalisateurs de la rencontre. Rien n’échappe cependant à JUPP HEINKES qui continuait de profiter de l’espace laissé par ALVES lors de ses montées offensives : FRANCK RIBERY s’échappe sur le flanc gauche avant d’éliminer ALEX SONG et adresser un centre millimétrique au deuxième poteau que THOMAS MULLER transforme de la tête. 3-0, le score est sans appel. Hormis une tête de BARTRA sur corner, le BARCA avait fini par reconnaître son infériorité. Le BAYERN MUNCHEN était beaucoup trop fort ce soir pour les locaux qui avaient perdus tous leurs repères. Un seul être vous manque et tout paraît dépeuplé, lorsque cet « être » est LIONEL MESSI, SERGI BUSQUETS, CARLES PUYOL ou même XAVI ou INIESTA, le résultat est dévastateur. Un score au « TAPIS VERT » pour une soirée historiquement douloureuse pour les CULES qui n’avait point manqué de soutenir leur équipe.

Au sifflet final, le BAYERN MUNCHEN empoche une qualification méritée pour disputer la finale de la CHAMPIONS LEAGUE à WEMBLEY le 25 MAI. Le public du CAMP NOU applaudit les vainqueurs, et chante le nom de son équipe sans aucun regret. Bravo à cette génération extraordinaire de joueurs talentueux qui n’ont certainement pas cessé de surprendre le monde footballistique.
Est-ce la fin d’un cycle ? La question revient encore une fois. Mais pouvons-nous invoquer la fin d’un cycle lorsque le sujet s’apprête à fêter le titre de la LIGA avec une avance immense de points sur son rival éternel, ou même lorsqu’il s’agit d’une équipe qui apparaît pour la sixième fois consécutive en BIG 4 européen. Difficile de conclure, mais en tous cas, une seule chose est sûre : Pour nous, supporters du FC BARCELONE, l’amour dédié à ce club n’a pas de cycles, il est éternel. C’est justement sur ces mots que le public du CAMP NOU a clôturé cette lamentable soirée :

« OLE OLA, SER DEL BARCA, ES EL MILLOR QUE HI HA »