« STATION FINALE » :
« BARCA, ORGULL, BARCA » C’est sur ces mots que le
public déchainé du CAMP NOU accueilli le BAYERN MUNCHEN, 8jours après une défaite
tragique des BLAUGRANAS en terre allemande. Le rêve d’une REMONTADA presque
impossible avait été ravivé par le but anthologique de LEO MESSI en week-end
face à BILBAO. Avec la PULGA en son état de forme habituel, LA GENTE DEL
BARCA comptait sur la supériorité technique des cracks de la MASIA pour contrer
l’infaillibilité bavaroise, tant sur le plan physique que tactique. Mais à une heure du
début du périple, les fâcheuses rumeurs qui avaient circulé tout au long de la
journée sont malheureusement confirmées, LEO MESSI restera sur le banc. EL DIEZ
s’ajoute ainsi à l’irremplaçable SERGIO BUSQUETS et à la longue liste d’absents.
L’info est dure, les espoirs des CULES prennent un coup rude, mais on y croit
toujours.
Dès l’entame du match, les BLAUGRANAS démontrent une grande
volonté de revenir au score ; mais encore, vitesse et précipitation sont
confondues et la première situation dangereuse est à inscrire pour le compte du
BAYERN lorsque ARJEN ROBBEN est rattrapé
in-extremis par PIQUE. Le central catalan sera encore à l’œuvre en taclant avec
justesse pour intercepter LAHM en pleine surface. PIQUENBAUER semble beaucoup plus
en forme que lors des dernières rencontres, il offre plus de confiance au jeune
BARTRA et exerce régulièrement des montées offensives balle au pied. La
première occasion réelle du BARCA sera l’œuvre de PEDRO qui frappe des trente
mètres du droit, ballon repoussé par le gigantesque NEUER en corner. Quelques
minutes plus tard, XAVI rate devant la stupeur générale une occasion toute
faite d’ouvrir le score. Sur un centre de DANI ALVES, CESC réussit à remiser le
ballon de la poitrine mais le MAESTRO du BARCA ne réussit pas à cadrer sa
reprise du gauche. Le FC BARCELONE continuait de pousser, le BAYERN n’est pas
aussi imprenable que pendant la phase aller, hélas, le jeu catalan continuait
de manquer de fluidité, avec beaucoup de déchets et de lenteur dans la
construction offensive. Avant la fin de la première mi-temps, ADRIANO récupère
le ballon et tente de frapper aux filets, sa frappe du droit est facilement bloquée
par le portier bavarois. Une occasion qui résume la physionomie de cette double
confrontation : Les efforts barcelonais sont beaucoup trop fébriles pour
faire tomber l’ogre munichois.
En seconde mi-temps, les BLAUGRANAS sont les premiers à
fouler la pelouse et veulent en découdre avec un adversaire qui n’a plus que 45
minutes à tenir avant d’obtenir le ticket pour la finale. Trois minutes
seulement furent suffisante pour abattre tous les espoirs de REMONTADA. Sur un
dégagement raté de VICTOR VALDES, le jeune ALABA intercepte le ballon et
balance un long centre de 60 Mètres sur l’aile droite où ROBBEN se trouve
libéré de tout marquage. L’ailier néerlandais contrôle le ballon avant de fixer
ADRIANO d’un crochet extérieur et envelopper sa frappe au deuxième poteau,
VALDES est battu, et avec lui tout un peuple CULE. Le rêve devenait encore plus
impossible qu’il ne l’était avant. Et Tandis que le public attendait l’entrée
de la PULGA, ce sera qui XAVI quittera le terrain remplacé par ALEXIS, il est
suivi de INIESTA qui cède sa place à THIAGO, visiblement, même TITO VILANOVA
reconnait la fin de la résistance, vaut mieux protéger ces perles d’une défaite
destructrice. Destructrice puisque depuis plusieurs minutes, c’est le BAYERN
qui fait tourner le ballon, emporté par les chants du public bavarois ayant
fait le déplacement.
A la 72ème minute, les allemands porteront l’estocade
au onze BLAUGRANA lorsque RIBERY est lancé sur le flanc gauche profitant d’un
mauvais positionnement de PIQUE qui casse le hors-jeu. FRANCKY, comme le
surnomme le public de l’ALLIANZ, centre
du gauche et c’est PIQUE qui dévie le ballon dans ses propres filets d’un
maladroit genou. C’est un véritable cauchemar, celui qui était le plus en vue
de la défense catalane avait fini par être le moins chanceux. Ni chance, ni réussite ne se mettaient du
côté barcelonais ce soir, DAVID VILLA trouve le poteau sur une action qui a
échappée même au réalisateurs de la rencontre. Rien n’échappe cependant à JUPP
HEINKES qui continuait de profiter de l’espace laissé par ALVES lors de ses
montées offensives : FRANCK RIBERY s’échappe sur le flanc gauche avant d’éliminer
ALEX SONG et adresser un centre millimétrique au deuxième poteau que THOMAS
MULLER transforme de la tête. 3-0, le score est sans appel. Hormis une tête de BARTRA
sur corner, le BARCA avait fini par reconnaître son infériorité. Le BAYERN
MUNCHEN était beaucoup trop fort ce soir pour les locaux qui avaient perdus
tous leurs repères. Un seul être vous manque et tout paraît dépeuplé, lorsque
cet « être » est LIONEL MESSI, SERGI BUSQUETS, CARLES PUYOL ou même XAVI
ou INIESTA, le résultat est dévastateur. Un score au « TAPIS VERT »
pour une soirée historiquement douloureuse pour les CULES qui n’avait point manqué
de soutenir leur équipe.
Au sifflet final, le BAYERN MUNCHEN empoche une
qualification méritée pour disputer la finale de la CHAMPIONS LEAGUE à WEMBLEY
le 25 MAI. Le public du CAMP NOU applaudit les vainqueurs, et chante le nom de
son équipe sans aucun regret. Bravo à cette génération extraordinaire de
joueurs talentueux qui n’ont certainement pas cessé de surprendre le monde
footballistique.
Est-ce la fin d’un cycle ? La question revient encore
une fois. Mais pouvons-nous invoquer la fin d’un cycle lorsque le sujet s’apprête
à fêter le titre de la LIGA avec une avance immense de points sur son rival
éternel, ou même lorsqu’il s’agit d’une équipe qui apparaît pour la sixième
fois consécutive en BIG 4 européen. Difficile de conclure, mais en tous cas,
une seule chose est sûre : Pour nous, supporters du FC BARCELONE, l’amour
dédié à ce club n’a pas de cycles, il est éternel. C’est justement sur ces mots
que le public du CAMP NOU a clôturé cette lamentable soirée :
« OLE OLA, SER DEL BARCA, ES EL MILLOR QUE HI HA »